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Henri Manhès est un résistant français, compagnon de route du Parti communiste[1], né le 9 juin 1889 à Étampes et mort à Nice le 24 juin 1959. Biographie Henri Frédéric Alfred Manhès[2] naît le 9 juin 1889 à Étampes. Il est le fils de Félix Manhès, comptable, et de Charlotte Pernaux. Il suit des cours de droit pendant deux ans avant d'accomplir son service militaire en 1910[1]. Il est décoré de la Croix de guerre pour ses actes durant la Première Guerre mondiale[3]. En 1936, il devient membre du cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air, où il se lie d'amitié avec Jean Moulin[3]. Résistance et déportation En janvier 1941 il favorise, auprès de la sous-préfecture de Grasse Alpes-Maritimes, l'obtention du faux passeport de Jean Moulin[3]. Il rejoint à son tour la Résistance en avril 1941 et s'engage dans les Forces françaises libres sous le nom de Frédéric Monceau avec le grade de lieutenant-colonel. En 1942 et 1943, il est le représentant de Jean Moulin en zone nord[3]. Il prend contact avec Ceux de la Résistance. Henri Manhès est arrêté par la Gestapo le 3 mars 1943 à Paris[3]. Il est emprisonné, interrogé puis interné au camp de transit du Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne. Il est déporté par le convoi du 22 janvier 1944 2 006 hommes à destination du camp de concentration de Buchenwald[4]. Il se voit attribuer le matricule 42 040[5]. Il dirige avec Marcel Paul le Comité des intérêts français dans le camp et en devient le président[3]. L'après-guerre En octobre 1945, il crée avec Marcel Paul la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes FNDIRP[3]. Lorsque Marcel Paul est nommé ministre de la Production industrielle le 21 novembre 1945, Henri Manhès entre à son cabinet[1]. Il est nommé Compagnon de la Libération[6] par décret du 19 octobre 1945. Quand David Rousset, après avoir raconté les camps nazis dans L'Univers concentrationnaire, se met en 1949 à dénoncer les camps soviétiques, Henri Manhès et l'amicale de Buchenwald lancent contre lui des accusations que Rousset repousse comme calomnieuses[7]. Manhès meurt le 25 juin 1959 à Nice. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise 97e division. Distinctions Il reçoit de nombreuses décorations, dont[6] Reconnaissance Plusieurs rues portent son nom à Paris, Nice, Épinay-sur-Orge, Fleury-Mérogis, Lorient, Nanterre, Saint-Martin-d'Hères et Hagondange. Plusieurs avenues portent son nom à Vierzon, Échirolles et Draguignan. Un hôpital porte son nom à Fleury-Mérogis. Un timbre édité en 1975 est à son effigie avec deux résistants Pierre Kaan et Jean Verneau Références ↑ a b et c Guillaume Piketty, Henri Manhès », sur ↑ Archives en ligne de l'Essonne, État-civil, Étampes, acte n°99, vue 45/94. ↑ a b c d e f et g Jean-Louis Panicacci, Les Lieux de mémoire - De la Deuxième Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Éditions Serre, Nice, 1997, page 91. ↑ page de la fondation pour la Mémoire de la Déportation sur le convoi du 22 janvier 1944 ↑ Voir Frédéric-Henri Manhès sur la liste du convoi du 22 janvier 1944 ↑ a et b Fiche biographique sur le site de l'Ordre de la Libération ↑ David Rousset, Lettre au révérend père Riquet, 6 décembre 1949; reproduite dans David Rousset, La Fraternité de nos ruines Écrits sur la violence concentrationnaire 1945-1970, éd. Fayard, 2016, consultable sur Google livres. ↑ - Mémoire des hommes », sur consulté le 14 juin 2022 Bibliographie Colonel Frédéric-Henry Manhès, Buchenwald L’organisation et l’action clandestines des déportés français, 1944-1945. Brochure de 1947 mise en ligne par le Corpus Étampois. Jean-Louis Panicacci, Les lieux de mémoire - De la deuxième guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes, Éditions Serre, Nice, 1997 ISBN 2864102722. Liens externes Biographie sur le site de l'ordre de la Libération Portail de la Résistance française Catégories Naissance en juin 1889Naissance à ÉtampesPersonnalité de la France libreCamp de RoyallieuDéporté résistantSurvivant de BuchenwaldCompagnon de la LibérationCommandeur de la Légion d'honneurTitulaire de la croix de guerre 1914-1918Titulaire de la croix de guerre 1939-1945Titulaire de la médaille de la Résistance françaiseDécès en juin 1959Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise division 97Décès à NiceNaissance en Seine-et-OiseDécès à 70 ansDernière mise à jour du contenu le 14/06/2022.
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1Le désir intense que j’avais de mes parents, écrit l’écrivain israélien Aharon Appelfeld, fit que je les transportais là où je me cachais, et je parlais avec eux comme s’ils étaient assis à côté de moi. Ces conversations me procuraient une sorte de joie confiante, et, par-dessus tout, le sentiment que je n’étais pas seul au monde [1]. 2Ma contribution sera donc une lecture de cet écrivain à travers deux de ses livres, Histoire d’une vie [2] et L’amour, soudain [3], dont les nombreux extraits mettront notamment en lumière comment son écriture promouvant les identifications aux êtres chers assassinés ou, inversement, la remémoration de leurs traces en tant qu’altérité interne promouvant l’écriture ont pu constituer pour l’enfant rescapé qu’il fut, les seuls facteurs de survie matérielle et psychique. 3Mon travail est né d’un désir pressant d’analyser cette violente émotion due à la façon particulièrement bouleversante avec laquelle l’auteur décrit son existence d’exilé survivant à ses parents et à l’arrachement violent d’un pays natal qui désormais n’existe plus. À première vue, cette émotion ressemble à la commotion ressentie au retour d’un lieu d’où l’on se serait vu, soi-même, exilé sans en avoir emporté le souvenir de ce qu’il a été. Autrement dit, je fais l’hypothèse que le lecteur d’Appelfeld vit à son propre compte le mouvement même que l’écriture de l’auteur effectue tout au long de son déploiement un mouvement de retour à un lieu disparu. On pourrait désigner ce lieu comme celui d’une altérité interne qui recèle les objets parentaux jadis aimés et l’objet d’amour que le sujet lui-même dut être pour eux, objets que la magie d’une remémoration textuelle retrouve ensevelis sous les décombres de la destruction. 4Le bouleversement dont j’aimerais ici pouvoir rendre compte a donc été provoqué en moi par une modalité d’écriture qu’Appelfeld définit par le terme même de forage, forage où il s’agira de creuser en quelque sorte jusqu’à mettre au jour une altérité interne offrant au sujet exclu du monde l’issue d’un dialogue humain. L’auteur, en effet, assigne explicitement à son travail la visée d’une exhumation car, en écrivant, il se donne pour tâche de plonger profondément dans sa lointaine mémoire, de manière à faire émerger en lui les couches enfouies d’un passé constitutif de son être mais irrémédiablement perdu 5À cette époque, il écrivait beaucoup et effaçait beaucoup. Parfois, il avait le sentiment de creuser au bon endroit. Le forage s’effectuait lentement, mais son intuition lui disait que, s’il persévérait, il arriverait à une nappe d’eau vive [4]. 6Il avait erré dans des champs qui n’étaient pas les siens, mais ces dernières années il avait découvert un réservoir d’eau vive enfoui en lui [5]. 7Je me bornerai à retenir deux aspects de cette reconstruction celui d’une reconstitution psychique de l’écrivant, proche de celle qui peut s’opérer chez un sujet lors d’un travail analytique, et celui d’un enregistrement témoignant d’images visuelles, acoustiques, topographiques de lieux et d’êtres anéantis. 8Si, en convoquant la mémoire, l’acte d’écrire élabore une mise en lien de l’auteur à un monde effacé, c’est parce que le forage ainsi effectué permet, par les souvenirs et les identifications aux parents que ceux-ci éveillent en lui, de frayer une sorte de cheminement psychique le conduisant jusqu’à une nappe d’eau vive », c’est-à-dire jusqu’aux sources oubliées de sa vie. Appelfeld nous rappelle d’ailleurs que cette mémoire est avant tout sensorielle c’est dans les ressentis corporels qu’elle a inscrit à jamais ses traces 9La guerre s’était terrée dans mon corps, pas dans ma mémoire. Je n’inventais pas, je faisais surgir des profondeurs de mon corps des sensations et des pensées absorbées en aveugle [6]. 10Plus de cinquante ans ont passé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.[…] et pourtant je ressens ces jours-là dans tout mon corps […] La mémoire […] a des racines profondément ancrées dans le corps. Il suffit parfois de l’odeur de la paille pourrie ou du cri d’un oiseau pour me transporter loin et à l’intérieur. Je dis bien à l’intérieur bien que je n’aie pas encore trouvé de mots pour ces violentes taches de mémoire [7]. 11L’enfance de l’auteur au moment de la Shoah ayant été amputée de son horizon par le massacre des êtres chers et l’effondrement de leurs lieux de vie, l’altérité d’un ailleurs pour l’enfant survivant et traqué qu’il fut doit être préalablement retrouvée, reconstituée au sein d’une mémoire fervente qui va promouvoir douloureusement l’écriture ou qui, à l’inverse, va s’engendrer d’elle tout au long d’une parturition existentielle 12De temps à autre, il parle de son écriture, des nombreuses nuits qu’il a passées à creuser les mauvais puits […] Une fois il dit Je dois aller de toute urgence à la maison – Quelle maison ? – Celle de mes parents […] Les mots qui ne sont pas reliés à une souffrance ne sont pas des mots, mais de la paille. Toutes ces années, je suis allé vers des lieux auxquels je n’appartenais pas, vers des mots qui n’étaient pas nés de moi […] des mots qui ne sont pas nés de mes propres douleurs [8]. » 13L’écriture efficiente, c’est-à-dire recréatrice de liens qui seuls peuvent donner sens et poids à la vie de l’écrivain survivant, est ainsi celle qui naît, dans la souffrance, des lieux intimes à revisiter, à ressusciter et à réhabiliter afin que la transmission puisse étendre jusqu’à lui et jusqu’à sa vie présente son irradiation bienfaisante. 14Les modalités quasi hallucinatoires de cette anamnèse par l’écriture épousent alors la figure métaphorique d’un retour d’exil sous forme d’un itinéraire généré par une mémoire qui va effectuer peu à peu un retour à l’altérité d’un univers humain, culturel et géographique englouti 15Parfois il ressemble à un homme qui a connu l’exil puis erré de nombreuses années, dont le chemin vers la maison lui aurait été révélé en rêve. À présent il craint de perdre l’itinéraire. Il écrit fiévreusement, comme dans une course contre la montre. Il tourne la tête de temps à autre pour mesurer sa progression, et vérifier s’il ne s’est pas perdu [9].Le retour aux traces16Les gens fuyaient vers les généralités, le dehors, une finalité sociale. L’intérieur était clos [10]. 17C’est la clôture de cet intérieur que vient entrouvrir l’altérité de traces ainsi revivifiées dont j’aimerais mettre en relief la teneur particulière qui, au cours de ce retour effectué par l’écrivain et, en écho, par la lectrice que je fus, m’a bouleversée et amenée à parcourir un semblable cheminement du souvenir en moi. 18On pourrait en effet penser que la réception, grâce au travail mémoriel, de cette altérité que représente la tradition aux yeux d’un écrivain issu d’une famille de juifs assimilés obéit, comme il est fréquent, à un simple enjeu identitaire. Or les constituants de cette identité se nouent ici, avant tout, à ceux de la foi qui, avec ses moments de recueillement, rythmait naguère la vie quotidienne de ses grands-parents 19Je compris seulement plus tard que mes parents portaient en eux un héritage ancien qui avait été décapité […] Il est vrai qu’ils avaient perdu le silence actif de leurs parents, ce silence qui est prière, et lien au Dieu des pères [11]. 20La remontée des souvenirs chez Appelfeld trouve ainsi son ancrage le plus solide dans les figures grand-parentales de sa petite enfance et notamment dans le bain de paroles ou de silence dont se ritualisait leur vie 21Hier, il lui a confié que la route vers sa maison, qui était barrée, s’est ouverte depuis son retour de l’hôpital. La maison première, s’avère-t-il, ne fut pas celle des parents mais celle des grands-parents [12]. 22Mais ces réminiscences de leur culture, de leur langue yiddish et de leur croyance représentent en fait, pour l’orphelin caché pendant de longs mois dans l’abri précaire d’une forêt, essentiellement un lieu de repli, un objet à aimer/sauver qui l’entoure fantasmatiquement d’une altérité humaine au sein d’un environnement inhumain. 23Le souvenir de cette foi de la tradition juive dans laquelle l’enfant de 5 ans a baigné au temps de ses vacances dans les Carpates devient, dans la désertification d’un présent terrorisant, un facteur inestimable de survie corporelle et psychique, une enveloppe protectrice, en quelque sorte anesthésiante, face à la violence insoutenable d’un total abandon du monde 24À cette même époque m’habitait un autre sentiment, qui avait commencé à poindre dans la maison de mon grand-père au village, puis dans la forêt lorsque j’y fus seul, quelque chose comme un sentiment religieux. Je vais tenter d’expliquer. Je viens d’une famille assimilée, sans la moindre trace de foi religieuse […] Je sentais parfois que ma mère avait une tendresse cachée pour la foi de ses pères […] J’aimais le village de Grand-père et Grand-mère[…] le mystère était partout […] ma conscience fut imprégnée du sentiment que Dieu résidait seulement à la campagne. Là-bas j’allais avec Grand-père à la synagogue, j’écoutais la prière […] Plus tard, lorsque je m’enfuis du camp et me retrouvai dans la forêt, ces sensations de mystère me revinrent. J’étais sûr que Dieu me sauverait et me ramènerait mes parents [13]. 25Cette aptitude à croire, alors que la réalité se vit dans un dénuement qui discrédite toute croyance, cet attachement à la pensée magique d’un espoir sans fondement est donc susceptible d’exercer ainsi une fonction de sauvegarde psychique en invalidant la perception rationnelle d’une situation sans issue. 26Il me semblait que si je trouvais le bon chemin, il me conduirait droit à mes parents. La pensée que mes parents m’attendaient m’a protégé durant toute la guerre […] Parfois je restais immobile pendant des heures à attendre mes parents […] Parfois la tristesse de mourir sans revoir mes parents en ce monde m’assaillait […] J’étais persuadé qu’après ma mort je ne m’égarerais plus, […] il n’y aurait qu’un chemin, et il me mènerait directement à eux [14]. 27Une semblable fidélité à l’incroyable maintien en vie, une disposition à surseoir aux arrêts de la lucidité et à suspendre l’empire du principe de réalité m’ont ramenée moi-même au souvenir ancien d’une posture analogue chez une vieille exilée que j’avais aussi, sans me le dire, timidement aimée. C’était bien cette figure grand-maternelle qui avait, sans nul doute, suscité en écho chez moi la forte émotion éprouvée à l’évocation des grands-parents de l’auteur et réveillé la tendresse d’une inépuisable dette envers elle et ses semblables. Puisque au centre de ce souvenir écran d’un inconsolable exil se trouve également un acte de piété, incompréhensible à mes yeux et pourtant salvateur, je me permets de lire quelques lignes écrites pour le soustraire à l’oubli 28Du Divan terrifiant qui, en 1915, promulgua pour les miens les édits de la déportation vers l’épouvante et la mort jusqu’au divan de l’analyste […] m’ont acheminée après coup, par leurs effets inéluctables, meurtriers et salvateurs, les récits, larmes et oraisons du divan merveilleux de grand-mère, les douceurs conviviales et petits cafés, les tricotages, travaux d’aiguille et raccommodages avec la vie, les accueils familiers et nostalgiques de son sédir [15] » des mille et une œuvres de survie, là où s’étaient à jamais blotties mes tristesses d’enfant, mes espoirs d’évasion, mes rêves d’un ailleurs plus léger, d’un ailleurs me souriant, me parlant, parlant à moi, et non plus en moi. Berceau ancestral recouvert de ses kilims élimés, restes des chaleurs laissées au Pays, il trône en ma mémoire, austère et protecteur. Son souvenir se condense en moi avec le divan étrangement familier, tout aussi peu occidental de la Berggasse [16] et m’invite, avec son ultime mystère, aux lointains de l’inconscient, au loin chez grand-mère, à l’orée de sa maison de Boursa [17] aux dalles quoi donc cette vieille femme transplantée espérait-elle quand, assise près de moi, au bord de l’auguste divan devenu mon lit pour la nuit, elle m’apprenait le signe de croix et le Notre Père en arménien ? Évidemment en rien pour elle-même. J’entendais dans sa litanie ce double message Nous n’avons plus rien, rien qui nous contienne. / Nous sommes notre dignité, notre mémoire », ou encore Je n’ai plus la joie de vivre en cet exil, pas de joie à te transmettre. / Je me réjouis de toi, tu es toute la joie de ce qui me fut cher ». En hommage à cette transcendance que je ne comprends pas, sorte d’amour de l’existence par expérience de son envers, qui contraint à espérer puisque toute espérance est perdue, qui m’enjoint d’interroger la vie puisqu’elle leur est restée, je demeure fidèle à leur interrogation en attente d’espoir [18]. 29C’est mon expérience d’enfant inquiétée à jamais par les deux référents invisibles des paroles de l’aïeule Dieu et l’inaccessible pays d’avant », qui m’a contrainte à comprendre comment, chez Appelfeld, la résistance par l’acte d’écrire à l’effondrement de son monde et, chez l’enfant abandonné qu’il fut, la résistance à l’omnipotence de la menace mortelle par la reviviscence hallucinée des porteurs de sa tradition sont une seule et même chose. Je pourrais totalement souscrire à sa déclaration 30J’aimais mes grands-parents. C’était un amour caché dont je n’avais pas conscience. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à écrire qu’il s’est révélé à moi – Écrire c’est faire surgir des choses de l’oubli ? […] – Manifestement, oui [19]. 31La piété du grand-père permet d’ouvrir, au sein même de la persécution, l’espace psychique d’une altérité interne et donc d’une adresse celle à Dieu. Je rappellerai ici ce qu’écrit Michel de Certeau sur la résistance des torturés 32Dans leurs récits, des torturés indiquent à quel point de défaillance advient leur résistance. Ils ont tenu », disent-ils, […] pour avoir prié, c’est-à-dire supposé une altérité, Dieu, dont aucune aide ni justification ne leur venaient […] Cette résistance échappe aux bourreaux parce qu’elle n’est rien de saisissable. […] Pareille résistance ne repose sur rien qui […] lui appartienne [au torturé]. Elle est un non préservé en lui par ce qu’il n’a pas [20]. 33Le souvenir attendri de cette forme d’adhésion à la vie permet d’ouvrir aussi plus tard, chez le petit-fils, l’espace symboligène et structurant d’une absence, celle de l’aïeul vénérable et des siens. Il insuffle peut-être à la déréliction de l’orphelin la capacité d’effacer la délimitation entre le passé et le présent, entre les morts et les vivants, entre la cruauté de leur disparition irreprésentable et leur existence dans le monde de vérité ». 34Il m’apparut clairement que le monde que j’avais laissé derrière moi – les parents, la maison, la rue et la ville – était vivant et présent en moi, et tout ce qui m’arrivait, ou m’arriverait à l’avenir, était relié au monde qui m’avait engendré. Dès lors que cela m’apparut, je n’étais plus un orphelin qui traînait sa condition mais un homme qui avait prise sur le monde [21]. 35Bien qu’assassinés, ce sont ces disparus, ressuscités psychiquement chez l’enfant devenu adulte, qui seuls ont le pouvoir d’offrir à la sauvegarde de sa vie l’altérité d’un nid imaginaire. Ce pouvoir qu’ils ont, dans leur infinie misère, bouleverse le lecteur qui se voit renvoyé, lui aussi, à ses premiers liens peut-être oubliés. Rends à Ernest ses parents », dit Iréna qui accompagne la quête de l’écrivain dans L’amour soudain. Autrement dit, elle lui souhaite la capacité d’introjecter une identification à ceux qui sont morts 36Rends à Ernest ses parents. Sans parents nous n’avons aucune prise. Ils nous protègent ici-bas, et lorsqu’ils sont dans le monde de vérité, ils ne sont pas moins liés à nous. Elle pria si profondément qu’elle revit les parents d’Ernest [22]… 37La piété du grand-père va jusqu’à faire naître, chez l’enfant devenu dans le camp de transit un adolescent, une étrange aspiration à apprendre à prier » comme lui, c’est-à-dire à s’identifier dans la parole et la gestuelle aux mêmes instances tutélaires que celles des objets jadis aimés de lui et dont il avait reçu la chaleur protectrice du premier amour. Pouvoir habiter la prière grand- paternelle, retrouver la mémoire gestuelle de ses rituels redonnent en somme vie à l’altérité d’un objet aimé de l’enfant que fut le rescapé ou réanime en lui le souvenir de l’objet d’amour qu’il a été pour ceux qui furent éliminés du monde. 38C’était un ruisseau dont j’avais le souvenir, du temps des vacances avec mes parents […]. À intervalles réguliers, je m’agenouillais pour boire de son eau. Je n’avais pas appris à prier, mais cette position me rappelait les paysans qui travaillaient aux champs et qui s’agenouillaient, se signaient et restaient immobiles [23]. 39En pointant ici l’influence dilatoire de cet attachement à la foi et à la tradition des ancêtres, j’attribue avant tout une importance déterminante non pas aux contenus d’une telle foi – la croyance par exemple à un Dieu sauveur ou dispensateur de sens –, mais au mouvement psychique qui anime l’acte de croire en tant que tel. 40Ma mère fut assassinée au début de la guerre. Je n’ai pas vu sa mort, j’ai entendu son seul et unique cri. Sa mort est profondément ancrée en moi – et, plus que sa mort, sa résurrection. […] J’espérais sans relâche que mes parents viendraient me chercher. Ce fol espoir m’accompagna durant toutes les années de guerre. Il s’élevait de nouveau en moi chaque fois que le désespoir posait ses lourds sabots sur moi [24]. 41Pour montrer l’importance qu’Appelfeld accorde à la croyance dans l’obstination à survivre, je rapporterai les propos qu’il tient à un journaliste 42– L’instinct de vivre est-il inné ?– Oui, et il est extrêmement fort, mais cela ne suffit pas. Vous devez croire en quelque chose, il faut que vous ayez un but […] que ce soit achever un travail de recherche, retrouver votre femme, rester en vie pour revoir vos enfants […] Il faut donc prendre en compte également le facteur de la foi.– Religieuse ?– Pas nécessairement. Cela pouvait être la foi dans le communisme, pour autant que celle-ci permette de tracer une voie, et de vous rattacher à d’autres personnes [25]. 43Autrement dit, la foi maintient dans la vie psychique la représentation d’une altérité et celle d’être rattaché à d’autres personnes ». Et la fonction psychique assumée par les rituels d’observance de cette foi qui, bien qu’illusion dénoncée comme opium du peuple » épargnant, comme dit Freud, la névrose individuelle », préserve ici de la paralysie du désespoir et de l’angoisse. 44À vrai dire, tout le temps que dura la guerre, mes parents se confondaient avec Dieu en une sorte de chœur céleste […] destiné à venir me sauver de ma vie malheureuse [26]. 45Ce que Freud écrit sur le pouvoir aveuglant de la religion qui met en échec les lumières de la raison est effectivement confirmé en tous points par la technique de salut à laquelle l’enfant a spontanément recours 46Sa technique consiste à rabaisser la valeur de la vie et à déformer de façon délirante l’image du monde réel, ce qui présuppose l’intimidation de l’intelligence. À ce prix, par fixation violente d’un infantilisme psychique et inclusion dans un délire de masse, la religion réussit à épargner à de nombreux hommes la névrose individuelle [27]. 47Mais, en cette occurrence où être homme signifie être condamné à être tué par ses semblables, et où percevoir la réalité convainc de l’imminence de sa mise à mort, la sagesse ne peut que préférer pour un temps déformer de façon délirante l’image du monde réel » et rechercher l’intimidation de l’intelligence… par fixation violente d’un infantilisme psychique ». 48S’il possédait la foi de ses pères, il remercierait Dieu de lui avoir montré le chemin vers lui-même, vers ses ancêtres et ses parents. Il lui est plus facile d’écrire sur ses grands-parents que sur ses parents, qui lui ont légué le doute et la mélancolie. […] Nous sommes nés ici [dans les Carpates]. Par erreur nous avons été chassés de ce jardin d’Éden et exilés. Mais l’erreur a été réparée ? Nous sommes enfin revenus à l’endroit où Dieu et l’homme habitent ensemble, et bientôt nous arriverons au sanctuaire. – Au sanctuaire ? s’étonna Iréna. – Il n’y a rien qui puisse te faire peur. La maison de Grand-père est son sanctuaire. Il ne comporte pas d’autel, on n’y sacrifie pas, c’est juste la porte du ciel [28]. 49Je voudrais par là émettre quelque réserve à l’égard d’une certaine psychanalyse aveuglément laïque » qui, oubliant que les vertus de la désillusion ne prennent sens que sur fond des premières illusions nécessaires à l’enfance [29], feint d’ignorer que, chez ceux qui ont été privés d’enfance, il est vital de sauver, voire de constituer provisoirement l’humus de quelques illusions, fussent-elles celles de la religion ou d’une tradition révolue de nos jours. 50Les soldats, la plupart âgés de vingt ans, étaient déjà spécialisés dans tel ou tel métier et leur vision du monde était laïque, mais l’idée que les racines de notre culture étaient dans le monde de la foi ne les avait pas quittés [30]. 51Appelfeld ne prône pas, en prosélyte, la foi et la tradition de ses grands-parents ; sa critique sévère des pratiques endoctrinantes rencontrées à son arrivée en Israël indique bien la distance qu’il prend vis-à-vis de toute instrumentalisation d’une tradition réifiée. Il renvoie surtout au pouvoir subjectivant de la tradition et signifie que seul un enracinement psychique dans les traditions ancestrales d’une croyance en une quelconque transcendance peut permettre à leurs héritiers d’affronter l’emprise d’un siècle meurtrier qui a généré et génère de nos jours des destructions massives d’êtres humains et de leur culture. 52Ni la maison de mes parents, ni la guerre […] ni l’armée, ni même l’université ne m’avaient relié à mes pères et aux sources de leur foi. Il existait sans aucun doute une grande foi juive, mais je ne connaissais pas les chemins qu’elle empruntait […] Le collectif précède [l’individu] car c’est lui qui a forgé la langue, la culture et la foi [31].Dov Sadan savait exactement d’où je venais, quels étaient les héritages aveugles que je portais en moi. Il avait également deviné que, plus tard, ces héritages deviendraient les fondements de ma vie [32]. 53Cette position complexe, qui tire sa force de la fidélité à une appartenance sans dicter pour autant une adhésion à des investissements devenus caducs dans l’histoire du sujet, pourrait être rapprochée – car elle vaut pour tout exilé devenu diasporique – de la façon dont le Freud des Lumières, précédemment cité, pose pourtant, dans la préface à l’édition hébraïque de Totem et tabou, et ce dans un même temps, son ignorance de l’hébreu et son mode d’appartenance à l’identité juive 54Aucun des lecteurs de ce livre ne saurait si aisément se mettre dans les sentiments de l’auteur, qui ne comprend pas la langue sacrée, est devenu totalement étranger à la religion de ses pères – comme à toute autre –, ne peut partager des idéaux nationalistes, sans avoir pourtant dénié l’appartenance à son peuple, ressent sa spécificité comme juive et ne la souhaite pas autre. Si on lui demandait qu’y a-t-il encore de juif en toi, alors que tu as abandonné tout ce que tu avais là en commun avec ceux de ton peuple ?, il répondrait encore beaucoup de choses, probablement le principal. Mais cet essentiel, il ne pourrait pas présentement le formuler en termes clairs [33].Le texte, un lieu d’ implantation » de l’altérité interne55Nous venons de voir comment les hallucinations protectrices ont cette vertu salutaire de donner à l’enfant traqué la possibilité de revivre fantasmatiquement un passé, certes illusoire, mais qui lui permet néanmoins de survivre à la désolation écrasante 56La contemplation me faisait oublier la faim et la peur, et des visions de la mort me revenaient […] L’enfant sur le point d’être oublié dans cette solitude sauvage, ou d’être tué, redevenait le fils de son père et de sa mère, se promenant avec eux l’été dans les rues, un cornet de glace à la main, ou nageant avec eux dans le Pruth. Ces heures de grâce me protégèrent de l’anéantissement spirituel [34]. 57Or ces visions qui mettent l’angoisse en sommeil permettent également à l’écrivain d’inscrire, sous formes d’images visuelles, acoustiques et topographiques, les lieux et les êtres anéantis qu’il entend ressusciter par ce recensement littéraire, car les siens 58lui apparaissent comme des êtres qui ont été arrachés d’un endroit sans être plantés ailleurs, et ce malheur l’accompagne partout [35]. 59Appelfeld recourt donc à l’écriture afin de les planter » quelque part, c’est-à-dire dans son texte [36], devenu en quelque sorte procès verbal d’implantation au seul lieu d’accueil possible, la mémoire textuelle. Il ne cherche pas tant à témoigner des scandales de l’histoire qu’à accomplir une sorte d’activité historienne œuvrant dans les archives de l’intime 60La vieille peur que l’histoire de nos vies, la mienne […] et l’histoire des vies de nos parents, et des parents de nos parents, ne soient ensevelies sans qu’il en demeure aucun souvenir, cette peur me faisait parfois trembler la nuit [37]. 61Il devient en somme historien à partir d’une reconstitution et archivation psychique des liens qui le relient au passé pour rendre son altérité éternellement présente 62Je ne prétends pas apporter un message […] Je me relie aux lieux où j’ai vécu et j’écris sur eux […] La littérature est un présent brûlant […] comme une aspiration à transcender le temps en une présence éternelle [38]. 63C’est ainsi que chez celui qui a survécu avec pour seul toit les arbres de la forêt, le frayage de l’écriture ressemble à celui d’une randonnée sur des sentiers à baliser, pistes d’une mémoire retrouvée au sein de la nature 64Grâce soit rendue à Dieu, il possédait une carte sur laquelle les chemins étaient inscrits. Sa vie n’est plus doute et confusion. Il se lève le matin et si son corps le porte, il se met en route ; les Carpates sont un paysage touffu, mais il s’aide de sa mémoire et, par miracle, sa mémoire le conduit vers les rochers noirs qui émergent de la terre, et, de là, la route vers le sanctuaire de Grand-père est courte [39]. 65Il s’enfonce de plus en plus profondément dans les montagnes des Carpates. Il sait que ce qui lui a été révélé alors a sombré avec les années et est enfoui. Mais grâce à Iréna, il possède la clé qui ouvre les lourdes portes [40]. 66On peut aussi dire que randonner de la sorte, c’est arpenter pour ouvrir l’espace de deuil où se pleurent les morts, car l’écran du texte permet de les approcher à bonne distance, à la distance qui libère alors l’altérité d’un affect jusque-là empêché. 67À présent, les douleurs le conduisent vers des lieux qu’il a espéré rejoindre durant des années. Pour l’heure, il est dans les Carpates chez ses grands-parents, mais le jour où il reviendra vers ses parents n’est pas loin, et de là il retrouvera Tina et Helga, toutes les vies emportées par le Boug. Tous sont morts dans ce fleuve maudit lors de la marche forcée [41]. 68Lorsque ces randonnées de la mémoire le transportent à l’intérieur » et font remonter en lui ces violentes taches de mémoire », l’enfant qu’il fut devient un visionnaire dont l’écrivain transcrit les visions 69Je cherchai une journée entière et ce n’est que vers le soir que je trouvai un ruisseau […] L’eau dessilla mes yeux et je vis ma mère qui avait disparu depuis longtemps. Je la vis d’abord debout près de la fenêtre, en contemplation, […] mais soudain elle tourna son visage vers moi, étonnée que je fusse seul dans la forêt [42]. 70Selon la conception de Winnicott – dans l’illusion que la mère fournit à son enfant aux premières années de la vie, celui-ci se vit comme créateur du monde qui s’offre à lui [43] –, les images hallucinatoires qui ont protégé l’enfant du désespoir créent chez l’écrivain l’altérité interne d’une mère vivante revenue chez elle 71Chaque fois que je suis heureux ou attristé, son visage m’apparaît, et elle, appuyée à l’embrasure de la fenêtre, semble sur le point de venir vers moi. À présent, j’ai trente ans de plus qu’elle. Pour elle les années ne se sont pas ajoutées aux années. Elle est jeune, et sa jeunesse se renouvelle toujours [44]. 72Défiant la réalité de l’extermination des êtres et de leurs lieux de vie, la mémoire de l’écriture cherche à effacer la rupture de l’exil et le poids annihilant de ses morts. Mais on peut dire aussi que ce défi dénonce la violence d’une perte irrémédiable, puisque le retour au pays et le bonheur d’y habiter ne sont possibles que dans l’imaginaire 73J’appris qu’un homme pouvait emporter sa ville natale partout et y vivre pleinement. Une ville natale n’est pas assujettie à la géographie statique […] le passé, même le plus dur, n’est pas une tare ou une honte mais une source de vie [45]. Notes [1] A. Appelfeld, L’héritage nu, Paris, Éditions de l’Olivier, 2006, p. 86. [2] A. Appelfeld, Histoire d’une vie, Paris, Éditions de l’Olivier, 1999. [3] A. Appelfeld, L’amour, soudain, Paris, Éditions de l’Olivier, 2004. [4] Ibid., p. 82. [5] Ibid., p. 227. [6] Ibid., p. 223. [7] Ibid., p. 66. [8] Ibid., p. 118. [9] Ibid., p. 164. [10] A. Appelfeld, op. cit., 2006, p. 11. [11] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 115. [12] Ibid., p. 148. [13] Ibid., p. 147. [14] Ibid., p. 80. [15] Le sédir » terme arabo-turc est constitué d’un bâti en bois étroit, sans dossier, recouvert d’un rembourrage qui sert de matelas et de siège à plusieurs personnes. Il renvoie la plupart du temps à un cadre de vie austère et divan » terme persan il faut remarquer que dans sa langue d’origine ce terme désigne également un recueil de textes fondamentaux, une collection de poésies cf. le Divan » de Gœthe ; figure métonymique pour désigner en somme des paroles essentielles et leur lieu d’émergence qui rappelle, là où on s’y attend le moins, le cadre de la cure tel qu’il a été institutionnalisé par Freud. [16] Cf. E. Engelman, La maison de Freud Berggasse 19 Vienne, Paris, Le Seuil, 1979. [17] Ma grand-mère maternelle, dont il est question ici, était, comme la famille de mon père, originaire de cette ville d’Asie Mineure au sud de Constantinople. [18] Texte recomposé à partir de Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie ». Un génocide aux déserts de l’inconscient, Paris, Les Belles Lettres, Confluents psychanalytiques, 1990, 2003, p. 1-2, et de La survivance ; traduire le trauma collectif, Paris, Dunod, coll. Inconscient et culture », 2000, 2003, p. 10. [19] A. Appelfeld, op. cit., 2004, p. 196. [20] M. de Certeau, L’institution de la pourriture Luder », dans Histoire et psychanalyse ; entre science et fiction, Paris, Gallimard, 1987, p. 160-161. [21] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 169. [22] A. Appelfeld, op. cit., 2004, p. 59. [23] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 67. [24] Ibid., p. 68-69. [25] Interview par Giora Eilon, extrait du journal local Yeroushalaim, le 15 mars 2002. [26] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 145-147. [27] S. Freud, Malaise dans la culture » 1930, dans ocf-p, XVIII, p. 272. GW, XIV, p. 443/444. [28] A. Appelfeld, op. cit., 2004, p. 229-230. [29] Cf. Winnicott Si le sevrage implique un allaitement réussi, la désillusion implique, elle, que l’occasion d’avoir des illusions a été offerte » Psychose et soins maternels » dans De la pédiatrie à la psychanalyse, Paris, Payot, 1969, p. 189. [30] A. Appelfeld, op. cit., 2004, p. 204. [31] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 192-193. [32] A. Appelfeld, op. cit., 2004, p. 139. [33] S. Freud, ocf/p., XI, p. 195. GW 14, p. 569 Keiner der Leser dieses Buches wird sich so leicht in die Gefühlslage des Autors versetzen können, der die heilige Sprache nicht versteht, der väterlichen Religion - wie jeder anderen - völlig entfremdet ist, an nationalistischen Idealen nicht teilnehmen kann und doch die Zugehörigkeit zu seinem Volk nie verleugnet hat, seine Eigenart als jüdisch empfindet und sie nicht anders wünscht. Fragte man ihn Was ist an dir noch jüdisch, wenn du alle diese Gemeinsamkeiten mit deinen Volksgenossen aufgegeben hast ?, so würde er antworten Noch sehr viel, wahrscheinlich die Hauptsache. Aber dieses Wesentliche könnte er gegenwärtig nicht in klare Worte fassen. » [34] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 166. [35] A. Appelfeld, op. cit., 2004, p. 97. [36] La thématique du texte comme seul lieu possible d’inhumation des morts sous-tend l’ensemble de la trilogie sur la transmission J. Altounian, Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie », op. cit. ; La survivance. Traduire le trauma collectif, op. cit. ; L’intraduisible. Deuil, mémoire, transmission, Dunod, coll. Psychismes », 2005. [37] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 217. [38] Ibid., p. 151. [39] A. Appelfeld, op. cit., 2004, p. 224. [40] Ibid., p. 194. [41] Ibid., p. 201. [42] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 66-67. [43] Cf. Winnicott, Objets transitionnels et phénomènes transitionnels », Illusion-désillusionnement », L’illusion et la valeur de l’illusion », dans De la pédiatrie à la psychanalyse, op. cit., p. 179-185. [44] A. Appelfeld, op. cit., 1999, p. 68-69. [45] Ibid., p. 182.
Enoctobre 1945, il crée avec Marcel Paul la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP) [3]. Lorsque Marcel Paul est nommé ministre de la Production industrielle le 21 novembre 1945, Henri Manhès entre à son cabinet [1]. Il est nommé Compagnon de la Libération [6] par décret du 19 octobre 1945. Error 403 Guru Meditation XID 847137967 Varnish cache server LAtelier d'Iia horario hoy. 35 Rue des Résistants Internés, Le Mans, teléfono, horarios de apertura, imagen, mapa, ubicación 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Appartement Prix m2 moyen 1 406 € de 1 128 € à 1 661 € Indice de confiance Maison Prix m2 moyen 1 511 € de 1 216 € à 1 790 € Indice de confiance 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Remarque les prix indiqués ci-dessous sont ceux de la ville de Le Mans Appartement Loyer mensuel/m2 moyen 13,7 € de 9,6 € à 22,2 € Indice de confiance Maison Loyer mensuel/m2 moyen 11,8 € de 7,7 € à 15,6 € Indice de confiance Consulter le prix de vente, les photos et les caractéristiques des biens vendus à proximité du 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans depuis 2 ans Obtenir les prix de vente En août 2022 au Mans, le nombre d'acheteurs est supérieur de 7% au nombre de biens à vendre. Le marché est dynamique. Conséquences dans les prochains mois *L'indicateur de Tension Immobilière ITI mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et de biens à vendre. L’influence de l’ITI sur les prix peut être modérée ou accentuée par l’évolution des taux d’emprunt immobilier. Quand les taux sont très bas, les prix peuvent monter malgré un ITI faible. Quand les taux sont très élevés, les prix peuvent baisser malgré un ITI élevé. 89m2 Pouvoir d’achat immobilier d’un ménage moyen résident 51j Délai de vente moyen en nombre de jours Le prix du mètre carré au 1 ter rue des Résistants Internés est globalement équivalent que le prix des autres addresses à Le Mans +2,7 %, où il est en moyenne de 1 471 €. Lieu Prix m² moyen 0,0 % moins cher que la rue Rue des Résistants Internés 1 474 € / m² 8,5 % plus cher que le quartier Mission / Monthéard 1 359 € / m² 8,5 % plus cher que Le Mans 1 359 € / m² Cette carte ne peut pas s’afficher sur votre navigateur ! Pour voir cette carte, n’hésitez pas à télécharger un navigateur plus récent. Chrome et Firefox vous garantiront une expérience optimale sur notre site. Pourcollecter des données locales, le Musée de la Bataille lance un appel à témoignages en marge de l'exposition Les femmes dans la Résistance, visible jusqu'au 18 septembre.
1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Appartement Prix m2 moyen 2 912 € de 2 336 € à 3 439 € Indice de confiance Maison Prix m2 moyen 3 129 € de 2 518 € à 3 707 € Indice de confiance 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Remarque les prix indiqués ci-dessous sont ceux de la ville de Le Mans Appartement Loyer mensuel/m2 moyen 16,0 € de 11,2 € à 26,0 € Indice de confiance Maison Loyer mensuel/m2 moyen 13,8 € de 9,1 € à 18,3 € Indice de confiance Consulter le prix de vente, les photos et les caractéristiques des biens vendus à proximité du 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans depuis 2 ans Obtenir les prix de vente En août 2022 au Mans, le nombre d'acheteurs est supérieur de 7% au nombre de biens à vendre. Le marché est dynamique. Conséquences dans les prochains mois *L'indicateur de Tension Immobilière ITI mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et de biens à vendre. L’influence de l’ITI sur les prix peut être modérée ou accentuée par l’évolution des taux d’emprunt immobilier. Quand les taux sont très bas, les prix peuvent monter malgré un ITI faible. Quand les taux sont très élevés, les prix peuvent baisser malgré un ITI élevé. 89m2 Pouvoir d’achat immobilier d’un ménage moyen résident 51j Délai de vente moyen en nombre de jours Le prix du mètre carré au 1 ter rue des Résistants Internés est globalement équivalent que le prix des autres addresses à Le Mans +2,7 %, où il est en moyenne de 3 047 €. Lieu Prix m² moyen 0,0 % moins cher que la rue Rue des Résistants Internés 3 053 € / m² 8,5 % plus cher que le quartier Mission / Monthéard 2 815 € / m² 8,5 % plus cher que Le Mans 2 815 € / m² Cette carte ne peut pas s’afficher sur votre navigateur ! Pour voir cette carte, n’hésitez pas à télécharger un navigateur plus récent. Chrome et Firefox vous garantiront une expérience optimale sur notre site.
Voyonsles détails de l'affaire, dont un des acteurs centraux était la FNDIRP. Seuls y sont restés ce qui ne voulaient rien savoir des camps soviétiques ou, comme disait l'ex-déportée Marie-Claude Vaillant-Couturier, qui savaient qu'il n'existe pas de camps de concentration en Union soviétique. Dans son numéro 286, le journal "Les Lettres Françaises" publie un article signé
Résumé Au 1 Rue des Résistants Internés - 72000 Le Mans, le prix moyen constaté de l'immobilier pour les appartements est de 1 510 € par mètre carré. La majorité des ventes d'appartements se fait à un prix compris entre 1 224 € et 1 998 € par mètre carré. Depuis 2016, ce prix moyen a augmenté de soit un gain de 420 € par mètre carré. Sur un an, l'augmentation est de soit un gain de 193 € par mètre carré. Ces informations de prix sont calculées sur 148 ventes d'appartements réalisées dans un rayon de 250 les maisons, le prix moyen constaté de l'immobilier est de 1 961 € par mètre carré. La majorité des ventes de maisons se fait à un prix compris entre 1 606 € et 2 441 € par mètre carré. Depuis 2016, ce prix moyen a augmenté de 17%, soit un gain de 285 € par mètre carré. Sur un an, l'augmentation est de soit un gain de 69 € par mètre carré. Ces informations de prix sont calculées sur 292 ventes de maisons réalisées dans un rayon de 500 m. La parcelle cadastrale analysée porte le numéro 72181000DX0085 et a une surface de 5 947 m2.
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Un Français Libre parmi 62214 Cliquez !Charles Oscar BichatNaissance 27 avril 1901 - Fontenay-sous-Bois 94Activité antérieure liberal / cadrePoint de départ vers la France Libre MetropoleEngagement dans la France Libre en septembre 1942Affectation principale Résistance intérieure / Turma VengeanceContribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...Charles Oscar Bichat - son Livre ouvert ! Article de l'historienne Marie-Claude Albert sur le commissaire résistant Charles Bichat La société lyonnaise d'histoire de la police a mis en ligne, avec l'aimable autorisation de l'auteur, l'article de l'historienne Marie-Claude Albert publié par le Cercle Châtelleraudais d'Histoire et d'Archive en mai 2021 dans le numéro 41 de la Revue d'Histoire du Pays Châtelleraudais. François-Xavier Bichat le vendredi 14 janvier 2022 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCérémonie du 14 juillet 1945 en l'honneur des policiers résistants de Châtellerault Cérémonie du 14 juillet 1945 en l'honneur des policiers résistants de Châtellerault boulevard Blossac en présence du Commissaire régional de la République Jean Schuhler - lever des couleurs devant les policiers, probablement par le Maire Louis Ripault - remise du drapeau tricolore aux armes de la ville et à croix de Lorraine marqué "Police de Châtellerault" au commissaire Charles Bichat par l'épouse du sous-préfet Marcel Wiltzer - passage en revue des policiers par le Commissaire régional de la République Schuhler et le Sous-préfet Wiltzer - ouverture du défilé du 14 juillet 1945 par les policiers résistants - détail du drapeau conservé au commissariat de Châtellerault dans la salle de réunion Charles Bichat Source album de la famille Bichat et commissariat de ChâtelleraultCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le mardi 21 septembre 2021 - Demander un contactRecherche sur cette contributionRéponse Dans la page Wikipedia de Pierre-Marcel Wiltzer " Son épouse, née Evelyne Doumecq, morte le 8 août 2016, à la veille de son 103e anniversaire, est enterrée à ses côtés".Salle de réunion Charles Bichat au commissariat de Châtellerault Salle de réunion "Charles Bichat" au nouveau commissariat de Châtellerault inauguré le 1er juillet 2021 par le Ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. L'adresse du nouveau commissariat "allée du réseau Alfred 1943-1944" fait référence au petit groupe de policiers résistants formé en 1943 par le Brigadier Roger Brossard alias "Alfred" qui était, comme Charles Bichat, en lien avec Robert Guionnet. Cliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le jeudi 09 septembre 2021 - Demander un contactRecherche sur cette contributionAttestation du Capitaine Robert Guionnet pour Charles Bichat Attestation du Capitaine FFI Robert Guionnet pour Charles Bichat, Lieutenant FFI, dans son groupe depuis décembre 1940, réseaux Ceux de la Libération, puis Turma-Vengeance et enfin AllianceCliquez pour agrandirFrancois-Xavier Bichat le vendredi 11 décembre 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionJournal officiel de la République française. Lois et décrets - 1938/12/21 Année 70, N°298 Moraine Marcel-Ernest-Louis, adjudant, 22 bataillon d'ouvriers.... "... Les actions de résistance de Bichat sont nombreuses et variées. Il ferme systématiquement les yeux sur les sabotages des postes de radios qui diffusent les nouvelles de Vichy à la mairie de Châtellerault et dans le quartier de Châteauneuf. Il refuse que ses fonctionnaires saluent les miliciens, que la photo de Darnand soit affichée dans le commissariat, et que l'essence stockée au commissariat soit remise à la milice, jusqu'à ce que trente miliciens armés de mitrailleuses viennent encercler le commissariat pour s'emparer par la force du stock. Il arrête les miliciens Faucon et Sevaux qui s'étaient emparés de la caisse de la gare pour les forcer à rendre l'argent. Il démasque et fait arrêter par les maquisards le milicien Tetard parti espionner le maquis de la Haye-Descartes. Il permet au Lieutenant Dupuy d'emmener des combattants Nord-Africains évadés au maquis de Châteauroux et dirige des hommes envoyés de Paris par le Lieutenant Moraine vers les différents maquis de la région..." Comité de sauvegarde des sites de MeudonLaurent Laloup le samedi 10 octobre 2020 - Demander un contactLa page d'origine de cette contributionRecherche sur cette contributionProposition de Légion d'Honneur par le LCL Ferron et le Gal Curnier source GR16P5844 Exposé circonstancié et détaillé des faits ayant entrainé la proposition pour Chevalier de la Légion d’Honneur de M. Charles BICHAT au titre des et Militant de la Résistance dès le début, s’est donné tout entier à ce prodigieux acte de foi dans les destinées du Pays que fut le soulèvement des patriotes contre l’ignominieuse capitulation et ses conséquences. D’une haute valeur morale guidé par le plus pur patriotisme, un haut sentiment du devoir, s’est dépensé sans compter dans un combat incessant par tous les moyens contre l’allemand, avec un total esprit de sacrifice. Exerçait ses fonctions dans l’intérêt, pour la sauvegarde et le salut des patriotes, ne reculant devant aucun risque. Au cours des perquisitions dont il était chargé faisait disparaître ou ignorait les pièces compromettantes. Prévenait les patriotes menacés par la Gestapo des décisions les concernant et facilitait leur fuite. Était l’un des principaux éléments de la Résistance à Châtellerault. Constamment au service des patriotes qu’il a puissamment aidé de toutes les possibilités que lui donnaient ses fonctions. Trois fois arrêté. Par son exemple et son action a puissamment développé la volonté de lutte contre l’ennemi qu’il a combattu par tous les moyens en menant une propagande interne et incessante contre l’ennemi diffusion de tracts, établissement par centaines de fausses cartes d’identité, d’alimentation, de travail, opposition à la Gestapo. A fait franchir la ligne de démarcation et passer en zone libre de nombreuses personnes menacées dans leur liberté ou leur vie. A assuré également la transmission de correspondances interdites. S’est toujours tenu à l’entière disposition du Maquis. Son bureau était la boite aux lettres de la Résistance. Il recevait dans son Cabinet de nombreux Agents de Résistance et les aidait dans leur tâche de toutes ses possibilités, leur donnant notamment des cartes d’identité professionnelles les accréditant comme Inspecteurs Auxiliaires de son Commissariat, pour qu’ils puissent circuler sans danger. S’est tenu en liaison avec les organisations de la Résistance et ensuite les Groupes de la Région, constituant un Réseau en mesure à tout moment d’être alerté dans le moindre délai, afin de pouvoir intervenir rapidement suivant les circonstances, par tous les moyens que comportait l’action directe ou indirecte contre l’ennemi. A participé à l’action des services des Renseignements Généraux civils et Militaires et à la chaine des radiotransmissions clandestines messages, renseignements militaires, objectifs à bombarder, plans, documents. A fourni d’importantes informations. A contribué à la surveillance et à la neutralisation des agents de la Gestapo SCHMIDT et REYNALD tenus pour responsables de nombreuses arrestations. A participé à la lutte contre le service du Travail Obligatoire en Allemagne et à la déportation. A eu à Châtellerault, en tant que fonctionnaire Chef de service, le rare courage de manifester ouvertement son attitude et ses sentiments de bon Français et de prendre toutes ses responsabilités. Agent de liaison volontaire pour partir au Maquis comme Capitaine de Police Militaire, est resté sur ordre à son poste de Commissaire de Police à Châtellerault, aussi longtemps que cela lui fut possible, et a convoqué en juillet tout son personnel en tenue dans son Cabinet pour l’inviter à faire tout son devoir de bons Français dans le groupe ROBERT auquel il l’avait fait inscrire et a pris le commandement du groupe de Résistance de la Police. Fin Août 1944, au cours d’attaques de son groupe route de Bordeaux et de La Roche-Posay, contre des convois allemands, a, comme Chef de section, fait preuve des plus belles qualités et montré un entier mépris du danger, capturant une dizaine de prisonniers et s’emparant de matériel. Le 31 Août est, par son attitude et son énergie, parvenu après 35 heures de pourparlers, à sauver Châtellerault d’un véritable désastre, en empêchant la destruction par le commandement allemand, du Pont Henri IV et du Pont Neuf, évitant du même fait, en raison des moyens employés, l’anéantissement d’une partie de la Ville, sauvant de nombreuses vies humaines et conservant une voie de première importance sur la route Paris-Bordeaux, ainsi qu’un monument historique. Au cours de cette intervention, a été amené à remplir une mission particulièrement périlleuse l’exposant au feu des Volontaire pour les missions les plus difficiles et les plus dangereuses. Vivant exemple de devoir, de bravoure et de pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le mercredi 05 février 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionRapport du Commissaire Bichat du 10 janvier 1945 sur ses activités de résistant GR16P5844 SHD RÉPUBLIQUE FRANÇAISE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SURETÉ NATIONALE Châtellerault, le 10 Janvier 1945 Précisions sur les activités de Monsieur Charles BICHAT Entre autres faits Prisonnier, j’ai toujours refusé de travailler étant au camp de Romilly. Par la suite je me suis piqué les gencives avec des épingles pour cracher du sang et j’ai réussi d’abord à me faire hospitaliser comme tuberculeux, puis, grâce à mes radios portant des cicatrices anciennes, j’ai réussi à me faire réformer et à être rapatrié comme grand malade. En rentrant à Poitiers, je ne voulais pas rejoindre mon poste dans la Police, pour ne pas avoir à obéir à Pétain. Plusieurs camarades m’ont fait comprendre que je devais y retourner, au contraire, pour leur rendre service, et éviter qu’un vendu » ne prenne ma place. C’est dans cet état d’esprit seulement que trois mois plus tard, j’ai repris mon emploi de Secrétaire de Police. En relations suivies avec les Chefs de la Résistance Poitevine SORIN, CHAPRON et RENARD et avec Robert GUIONNET, j’ai fait ouvertement, par paroles, de la propagande contre l’occupant et contre Pétain. J’ai déchiré et mis au panier la photo de Pétain qui se trouvait dans mon bureau. Lorsque des tracts étaient saisis sur la voie publique, au lieu de les détruire, je les donnais à différents camarades qui les redistribuaient le lendemain. Certains ont été redistribués trois et même quatre fois. J’ai établi un nombre incalculable de fausses cartes d’identité. Ayant la confiance de mes chefs, ma signature était déposée à la Préfecture et aux services allemands. J’avais gardé un vieux cachet de la Police Municipale et je faisais des cartes d’identité datées de 1937 ou 1938 que le Commissaire COMTESSE validait ensuite avec les cachets nouveaux de Police Régionale d’État. J’ai détruit de nombreuses convocations pour le et en ai retourné plusieurs avec la mention parti sans adresse ». J’ai souvent prévenu ceux qui devaient être arrêtés. J’ai ainsi prévenu SORIN, CHAPRON et RENARD qui ont pu fuir. Lors de la venue de Doriot à Poitiers, plusieurs ex-communistes ont été arrêtés pour être internés quinze jours au Camp de ROUILLÉ. J’en ai fait sortir deux du Commissariat après leur arrestation CAILLAS et PAGEAUD. Au cours de nombreuses perquisitions, je détruisais les documents compromettants ou les gardais sur moi pour les rendre le lendemain. Je n’ai jamais rien saisi. Références ESOPE et BOULLOUX. À POITIERS, j’ai été quatre fois arrêté par la Gestapo mais heureusement, toujours relâché faute de preuves suffisantes contre moi. 1° À la suite d’un incendie dans un atelier de pressage de fourrage parce que j’avais pris la défense de deux Gardiens de la Paix arrêtés pour ne pas être intervenus assez rapidement. 2° Pour avoir délivré une carte d’identité régulière à une juive arrêtée ensuite à la ligne de démarcation. 3° Parce que les boches ayant voulu imposer une amende à la Ville sous le prétexte que des V et des Croix de Lorraine avaient été faits à la craie sur la chaussée au cours de la nuit, j’avais fait un rapport disant qu’au cours d’une ronde de nuit, j’avais vu, dans trois endroits différents des soldats allemands ayant le brassard de la feldgendarmerie qui faisaient eux-mêmes ces inscriptions. 4° Parce que j’avais fait un rapport contre l’Inspecteur FISCH, qui servait d’interprète aux allemands et qui avait gardé sur lui depuis plus d’un an, des bijoux provenant d’un fusillé, qu’il avait reçu mission de faire parvenir à la famille. Et une cinquième fois à Châtellerault, parce que j’avais fait une descente, la nuit, dans un café Café de l’Union, rue de Thuré où j’avais arrêté trois filles soumises qui y buvaient le Champagne avec des sous-officiers allemands, et les avait faites hospitaliser en observation au service anti-vénérien. Je me suis opposé de nombreuses fois par tous moyens soit aux désirs de l’occupant, soit à ceux de la milice. 1° à Poitiers, j’ai fait une attestation disant que le fils OUDIN était manifestement fou pour lui éviter une condamnation à mort. 2° un commis boucher ayant volé de l’argent à un feldgendarme, bien que le connaissant parfaitement, j’ai fait un rapport de recherches infructueuses. 3° à Châtellerault j’ai refusé de donner l’essence stockée à la milice. Les miliciens sont venus ensuite à trente avec des mitrailleuses encercler le commissariat pour s’emparer par la force dudit stock. 4° j’ai eu de nombreuses discussions avec les miliciens BORDES et VIGUIER ; parce que mes Gardiens ne saluaient pas les miliciens dans la rue et parce que je n’ai jamais voulu mettre dans le poste de police, la photo de DARNAND. 5° Les boches ayant voulu réquisitionner douze vélos ; je n’en ai fourni que de non en état de rouler et le Sous-Préfet en a commandé douze neufs à la maison SUTER. 6° Je n’ai jamais empêché les sabotages des postes de radio qui à la Mairie et à Chateauneuf diffusaient à midi et à dix-huit heures les nouvelles de Vichy. 7° J’ai arrêté les miliciens qui avaient dérobé la caisse du caissier de la Gare et je ne les ai remis en liberté qu’après qu’ils aient rendu la somme environ frs. Chefs de trentaine FAUCON et SEVAUX. 8° Quand le maquis est venu à l’entrepôt des tabacs, j’étais avisé à l’avance et j’ai empêché mon personnel de se trouver à proximité pour leur laisser le champ libre, et cela malgré l’intervention de l’adjoint MOLINIER qui m’a menacé de me dénoncer aux allemands parce que je n’avais pas l’air de vouloir bouger ». 9° De même lorsque le maquis est venu faire un prélèvement à la Recette des Finances. 10° Un attentat ayant été commis contre le local de la j’ai accusé formellement de cet acte un en permission CURIEUX que les allemands ont arrête et renvoyé immédiatement sur le front de l’Est. 11° J’ai prêté l’auto de la Police au Lieutenant DUPUY pour emmener six Nord-Africains au Maquis de Châteauroux. 12° j’ai démasqué et fait arrêter le milicien TETARD parti au maquis de La HAYE DESCARTES pour l’espionner. 13° Étant à Lyon et me trouvant en permission à POITIERS, mon camarade PETIGNAT Capitaine Charles au Maquis de Lusignan, Deux-Sèvres m’a remis la photo d’un suspect et des documents le concernant, ce dernier s’étant rendu dans la Région Lyonnaise pour espionner les maquis. J’ai remis les documents aux services de Police à Lyon, je me suis présenté pour cela dans un immeuble de la Place du Gouvernement où je devais me faire reconnaître en disant J’apporte des nouvelles du papa ». 14° étant à Poitiers, j’ai appréhendé une femme qui allait remettre de l’or aux allemands et j’ai saisi les pièces qui ont été déposées au Greffe. 15° étant à Poitiers, j’étais au courant par SORIN, longtemps avant l’attentat qui devait être commis contre le Docteur GUÉRIN, Chef et j’en connaissais les auteurs. J’ai essayé de leur mettre dans la tête de s’y prendre d’une autre façon, trouvant leur plan trop dangereux. Ils n’en ont pas tenu compte et se sont fait prendre. 16° à Châtellerault, j’ai donné des cartes professionnelles d’Inspecteur de la Sûreté à différents Agents de la Résistance, notamment a au Capitaine LUCIEN du b au Lieutenant canadien parachuté LEWIS du également et avec qui, une nuit, je suis allé cambrioler le local de la Gestapo et saisir de nombreux documents correspondances ayant permis d’identifier par la suite des auteurs de dénonciations et le code des signaux routiers. Cela m’a valu d’être nommé Conseiller technique auprès du comité d’Épuration et auparavant de recevoir du colonel BERNARD commandant les de la Vienne, les pleins pouvoirs pour procéder à toutes arrestations des personnes ayant trahi la cause française » Voir copie jointe Cela valable jusqu’à la mise en marche du Comité local de Libération. 17° Je recevais dans mon bureau les Agents du Gouvernement Provisoire notamment MM SCHUHLER, Marcel FOIS, TERRASSE et les Chefs des Groupes séjournant dans la Région LE etc. Mon bureau était souvent leur lieu de rencontre. 18° J’ai souvent envoyé des Gardiens de la Paix soi-disant en congé de maladie, porter des documents à CHAUVIGNY, LE MANS, Le plus souvent RENOUX et quelquefois DOUCET. RECRUTEMENT POUR LE MAQUIS à POITIERS avec le Capitaine Charles, Maquis de Lusignan Deux-Sèvres à CHÂTELLERAULT avec les Groupes ROBERT, LAGARDÈRE et LE CHOUAN et occasionnellement LE CATALAN et LE SIEUR. Plusieurs fois, j’ai reçu dans mon bureau et dirigé vers les groupes des hommes qui m’étaient envoyés de Paris par le Lieutenant MORAINE, Marcel demeurant 208 route de Châtillon à MALAKOFF. Enfin, lorsque nous étions à DANGÉ avec le Sous-Préfet pour essayer de sauver le Pont Henri IV, notre intervention s’avérait inutile parce qu’il aurait fallu toucher le Général parti plus loin. Le Colonel Von TAFFEL qui nous avait reçus ne voulait pas envoyer une estafette auprès du Général, ayant peur qu’elle ne soit attaquée en cours de route par le maquis. À bout d’arguments, il nous dit Je ne peux pas sacrifier mes hommes pour vous. J’ai deux blessés graves qu’il faudrait conduire à l’Hôpital d’urgence. Un Français se sacrifierait-il pour tenter de les y conduire ? » J’ai répondu Oui, moi !... » J’ai escorté la voiture d’ambulance en la précédant avec la voiture de la Police. J’avais presque constamment le bras à la portière et faisais le signe de ralliement des ce qui n’a pas empêché les hommes du Lieutenant HOUDEBINE, placés sur les bas côtés de la route, entre DANGÉ et INGRANDES, de nous tirer plusieurs coups de feu avant d’avoir pu me reconnaître. Le Commissaire de Police Charles BichatCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le lundi 06 janvier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCertificat individuel n°4936 de Charles Bichat - instruction ministérielle 359/CAB Instruction Ministérielle N°359/CAB du 26/09/44 du Ministre de la Défense GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE CERTIFICAT INDIVIDUEL Monsieur BICHAT Charles Nom de Guerre Charles Né le 27 Avril 1901 à FONTENAY sous Bois Seine Domicilié à Châtellerault, 15 rue Gaudeau Lerpinière. A SERVI VOLONTAIREMENT Du 15 Juillet 1944 au 9 Septembre 1944 Et avec HONNEUR, dans les FORCES FRANÇAISES DE L’INTÉRIEUR. Fonction Agent de liaison, volontaire pour partir au Maquis comme Capitaine de Police Militaire, est resté sur ordre à son poste de Commissaire de Police de Châtellerault et a pris le commandement du Groupe de Résistance de la Police. Action auquel l’intéressé a pris part S’est toujours tenu à l’entière disposition du Maquis. Son bureau était la boîte aux lettres de la Résistance. Il recevait dans son Cabinet de nombreux Agents de la Résistance et se mettait à leur entière disposition pour faciliter leur tâche. Pendant l’occupation a donné à de nombreux Agents de la Résistance des cartes d’identité professionnelles les accréditant comme Inspecteurs auxiliaires de son Commissariat pour qu’ils puissent circuler sans danger. Pendant les derniers jours de l’occupation, a abandonné son domicile pour vivre jour et nuit au milieu de ses hommes qu’il stimulait et encourageait. Est à Châtellerault, le seul fonctionnaire Chef de Service, qui, durant l’occupation allemande a manifesté ouvertement son attitude et ses sentiments de bon Français et a pris toutes ses responsabilités. CITATION Résistant de la première heure, a manifesté son esprit de Résistance en convoquant dans son bureau en juillet tout son personnel en tenue, pour l’inviter à faire tout son devoir de bons Français, dans le groupe ROBERT auquel il l’avait fait inscrire. Commissaire de Police, Chef de la Circonscription de Châtellerault, a, par son esprit d’initiative et son énergie, contribué après 35 heures de pourparlers à empêcher la destruction par le commandement allemand du Pont Henri IV et du Pont Neuf, évitant du même fait la destruction d’une partie de la Ville et assurant ainsi la sauvegarde de nombreuses vies humaines, et conservant une voie de première importance sur la route Paris-Bordeaux. Châtellerault, le 7 décembre 1944 Le Capitaine ROBERT GUIONNET Commandant de la Place de Châtellerault Signé Robert GUIONNET Le Lieutenant Colonel GILLES FERRON Commandant Militaire de Châtellerault, Président de la Commission Départementale d’attribution de la qualité de Membre des Signé FERRON Ex-Cdt GILLESCliquez pour agrandirFrançois-Xavier Bichat le vendredi 03 janvier 2020 - Demander un contactRecherche sur cette contributionMédaille de la Résistance Polonais en France Charles Bichat Diplôme n°1593 signé du Colonel Daniel ZDROJEWSKI le 03/04/46 autorisant le Commissaire Bichat à porter la Médaille commémorative de la Résistance Polonaise en France pour les services rendus contre l'ennemi François-Xavier le vendredi 29 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionMédaille de la Résistance Française Charles Bichat Extrait du décret du 11 mars 1947 publié au JO du 27 mars 1947 portant attribution de la Médaille de la Résistance Française au Lieutenant Charles Bichat correspondant à son grade FFI.Bichat François-Xavier le mercredi 27 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionAttestation de Charles Bichat aux réseaux Turma Vengeance et Alliance Attestation d'appartenance de Charles Bichat en qualité d'agent P1 agent habituel - au réseau Turma Vengeance du 01/09/1942 au 31/12/1942 - au réseau Alliance du 01/01/1943 au 30/09/1944Bichat François-Xavier le mercredi 27 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contributionCitations de Charles Bichat Citations de Charles Bichat par le Général Angenot, Commandant la 9ème Région militaire, et le Général de Corps d'Armée Chouteau, Commandant la 4ème Région militaire. Sources Service Historique de la Défense, dossier GR16P 58444Bichat François-Xavier le jeudi 21 mars 2019 - Demander un contactRecherche sur cette contribution BICHAT, Charles Oscar Jacques Sexe Masculin commissaire principal de police Naissance Fontenay-sous-Bois 94120 Seine-et-Oise Décès au quartier Dalesme Poitiers 86000 VienneLaloup Laurent le dimanche 08 avril 2018 - Demander un contactRecherche sur cette contributionDernière mise à jour le vendredi 14 janvier 2022Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté
1rue des Résistants Internés Le Mans (sur liste d'attente) 1 rue des 46 € Garage (extérieur) Accès 24h/24; Fermé à clé; Vidéosurveillé; Gardé; Souterrain; Eclairé la nuit; Abrité; 1 rue des Résistants Internés 11 rue des Marais Le Mans (sur liste d'attente) 11 rue des Marais. 31 € Particulier; Accès 24h/24; Fermé à clé; Vidéosurveillé; Gardé; Souterrain; Eclairé 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Appartement Prix m2 moyen 1 172 € de 940 € à 1 384 € Indice de confiance Maison Prix m2 moyen 1 259 € de 1 013 € à 1 492 € Indice de confiance 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Remarque les prix indiqués ci-dessous sont ceux de la ville de Le Mans Appartement Loyer mensuel/m2 moyen 7,1 € de 4,9 € à 11,5 € Indice de confiance Maison Loyer mensuel/m2 moyen 6,1 € de 4,0 € à 8,1 € Indice de confiance Consulter le prix de vente, les photos et les caractéristiques des biens vendus à proximité du 1 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans depuis 2 ans Obtenir les prix de vente En août 2022 au Mans, le nombre d'acheteurs est supérieur de 7% au nombre de biens à vendre. Le marché est dynamique. Conséquences dans les prochains mois *L'indicateur de Tension Immobilière ITI mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et de biens à vendre. L’influence de l’ITI sur les prix peut être modérée ou accentuée par l’évolution des taux d’emprunt immobilier. Quand les taux sont très bas, les prix peuvent monter malgré un ITI faible. Quand les taux sont très élevés, les prix peuvent baisser malgré un ITI élevé. 89m2 Pouvoir d’achat immobilier d’un ménage moyen résident 51j Délai de vente moyen en nombre de jours Le prix du mètre carré au 1 ter rue des Résistants Internés est globalement équivalent que le prix des autres addresses à Le Mans +2,7 %, où il est en moyenne de 1 226 €. Lieu Prix m² moyen 0,0 % moins cher que la rue Rue des Résistants Internés 1 229 € / m² 8,5 % plus cher que le quartier Mission / Monthéard 1 133 € / m² 8,5 % plus cher que Le Mans 1 133 € / m² Cette carte ne peut pas s’afficher sur votre navigateur ! Pour voir cette carte, n’hésitez pas à télécharger un navigateur plus récent. Chrome et Firefox vous garantiront une expérience optimale sur notre site. MissionFonds européens et financements contractuels. Direction Finances, Juridique et Commande publique. 1, rue des Résistants Internés. 72072 LE MANS Cedex 9. 0244024130. Emploi, Insertion et Logement. Insertion - RSA. services sociaux. collectivité. Error 403 Guru Meditation XID 846973073 Varnish cache server Toutsur la voie 28 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans : prix immobilier (m2), immeuble par immeuble. Evolution du m2 et estimation immobilière des appartements et maisons 28 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans. 1 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Appartement Prix m2 moyen 1 088 € de 747 € à 1 368 € Indice de confiance Maison Prix m2 moyen 1 194 € de 823 € à 1 505 € Indice de confiance 1 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Remarque les prix indiqués ci-dessous sont ceux de la ville de Le Mans Appartement Loyer mensuel/m2 moyen 16,5 € de 11,5 € à 26,6 € Indice de confiance Maison Loyer mensuel/m2 moyen 14,1 € de 9,3 € à 18,8 € Indice de confiance Consulter le prix de vente, les photos et les caractéristiques des biens vendus à proximité du 1 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans depuis 2 ans Obtenir les prix de vente En août 2022 au Mans, le nombre d'acheteurs est supérieur de 7% au nombre de biens à vendre. Le marché est dynamique. Conséquences dans les prochains mois *L'indicateur de Tension Immobilière ITI mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et de biens à vendre. L’influence de l’ITI sur les prix peut être modérée ou accentuée par l’évolution des taux d’emprunt immobilier. Quand les taux sont très bas, les prix peuvent monter malgré un ITI faible. Quand les taux sont très élevés, les prix peuvent baisser malgré un ITI élevé. 89m2 Pouvoir d’achat immobilier d’un ménage moyen résident 51j Délai de vente moyen en nombre de jours Le prix du m² au 1 rue des Résistants Internés est à peu près égal que le prix des autres immeubles Rue des Résistants Internés +0,6 %, où il est en moyenne de 1 126 €. De même, par rapport au mètre carré moyen à Le Mans 1 173 €, il est à peu près égal -3,5 %. Le prix du m² au 1 rue des Résistants Internés est un peu moins élevé que le prix des autres maisons à Le Mans -5,9 %, où il est en moyenne de 1 270 €. Lieu Prix m² moyen 0,6 % plus cher que la rue Rue des Résistants Internés 1 126 € / m² 3,5 % moins cher que le quartier Mission / Monthéard 1 173 € / m² 3,5 % moins cher que Le Mans 1 173 € / m² Cette carte ne peut pas s’afficher sur votre navigateur ! Pour voir cette carte, n’hésitez pas à télécharger un navigateur plus récent. Chrome et Firefox vous garantiront une expérience optimale sur notre site. AMme Sophie Francine Rolande TESSIER, commerçante, épouse de M. Marc Franck Roland BORDELET, demeurant à Le Mans (72000), 31 ter, rue des Résistants Internés. Née à Saint-Malo (35400), le 23 janvier 1970. Un fonds de commerce de bar tabac jeux presse loto amigo vente de sandwiches, exploité à Le Mans (Sarthe), 1 bis, rue de Gambetta, lui appartenant, 1 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Appartement Prix m2 moyen 2 643 € de 1 815 € à 3 323 € Indice de confiance Maison Prix m2 moyen 2 900 € de 1 999 € à 3 656 € Indice de confiance 1 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans Remarque les prix indiqués ci-dessous sont ceux de la ville de Le Mans Appartement Loyer mensuel/m2 moyen 15,8 € de 11,1 € à 25,6 € Indice de confiance Maison Loyer mensuel/m2 moyen 13,6 € de 9,0 € à 18,1 € Indice de confiance Consulter le prix de vente, les photos et les caractéristiques des biens vendus à proximité du 1 rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans depuis 2 ans Obtenir les prix de vente En août 2022 au Mans, le nombre d'acheteurs est supérieur de 7% au nombre de biens à vendre. Le marché est dynamique. Conséquences dans les prochains mois *L'indicateur de Tension Immobilière ITI mesure le rapport entre le nombre d'acheteurs et de biens à vendre. L’influence de l’ITI sur les prix peut être modérée ou accentuée par l’évolution des taux d’emprunt immobilier. Quand les taux sont très bas, les prix peuvent monter malgré un ITI faible. Quand les taux sont très élevés, les prix peuvent baisser malgré un ITI élevé. 89m2 Pouvoir d’achat immobilier d’un ménage moyen résident 51j Délai de vente moyen en nombre de jours Le prix du m² au 1 rue des Résistants Internés est à peu près égal que le prix des autres immeubles Rue des Résistants Internés +0,6 %, où il est en moyenne de 2 733 €. De même, par rapport au mètre carré moyen à Le Mans 2 849 €, il est à peu près égal -3,5 %. Le prix du m² au 1 rue des Résistants Internés est un peu moins élevé que le prix des autres maisons à Le Mans -5,9 %, où il est en moyenne de 3 084 €. Lieu Prix m² moyen 0,6 % plus cher que la rue Rue des Résistants Internés 2 733 € / m² 3,5 % moins cher que le quartier Mission / Monthéard 2 849 € / m² 3,5 % moins cher que Le Mans 2 849 € / m² Cette carte ne peut pas s’afficher sur votre navigateur ! Pour voir cette carte, n’hésitez pas à télécharger un navigateur plus récent. Chrome et Firefox vous garantiront une expérience optimale sur notre site. Toutsur la voie 31 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans : prix immobilier (m2), immeuble par immeuble. Evolution du m2 et estimation immobilière des appartements et maisons 31 ter rue des Résistants Internés, 72000 Le Mans. Les Ukrainiens non armés changeant les panneaux de signalisation, bloquant les chars et affrontant l’armée russe montrent leur bravoure et leur intelligence stratégique. Comme on pouvait s’y attendre, une grande partie de la presse occidentale s’est concentrée sur la résistance diplomatique ou militaire ukrainienne à l’invasion russe, comme l’armement de citoyens ordinaires pour patrouiller et protéger. Ces forces se sont déjà révélées plus fortes que ne l’avait prévu le président russe Vladimir Poutine et perturbent ses plans avec beaucoup de courage. Prenez Yaryna Arieva et Sviatoslav Fursin qui se sont mariés au milieu des sirènes des raids aériens . Juste après leurs vœux de mariage, ils se sont inscrits auprès du Centre de défense territoriale local pour défendre leur pays. L’histoire montre qu’une résistance réussie contre un adversaire militairement plus fort nécessite souvent une grande variété de résistance, y compris de la part de ceux qui ne sont pas armés – un rôle qui reçoit souvent moins d’attention, à la fois par les médias grand public et par des opposants maniaques obsédés par le pouvoir. Pourtant, même si l’invasion rapide de l’Ukraine par Poutine a laissé beaucoup de choc, les Ukrainiens montrent également ce que des personnes non armées peuvent faire pour résister. Rendre difficile pour les envahisseurs En ce moment, le manuel militaire russe semble se concentrer principalement sur la destruction de l’infrastructure militaire et politique en Ukraine. Les militaires et les civils nouvellement armés du pays, aussi héroïques soient-ils, sont des facteurs connus pour la Russie. Tout comme la presse occidentale ignore la résistance civile non armée, l’armée russe semble également non préparée et ignorante de cela. Au fur et à mesure que les gens surmontent le choc de ces derniers jours, c’est cette partie non armée de la résistance qui prend de l’ampleur. L’agence ukrainienne des rues, Ukravtodor, a appelé toutes les organisations routières, les collectivités territoriales et les gouvernements locaux à commencer immédiatement à démanteler les panneaux de signalisation à proximité ». Ils l’ont souligné avec un panneau routier rebaptisé photoshoppé Va te faire foutre » Encore va te faire foutre » et Pour la Russie va te faire foutre ». Des sources me disent que des versions de ceux-ci se produisent dans la vraie vie. Le New York Times a également rendu compte des changements de signe. Cette même agence a encouragé les gens à bloquer l’ennemi par toutes les méthodes disponibles ». Les gens utilisent des grues pour déplacer des blocs de ciment sur le chemin, ou des citoyens ordinaires installent des sacs de sable pour bloquer les routes . Le média ukrainien HB a montré un jeune homme utilisant son corps pour gêner physiquement un convoi militaire alors qu’il roulait dans les rues. Rappelant le Tank Man » de la place Tiananmen, l’homme s’est avancé devant des camions qui roulaient à grande vitesse, les forçant à virer autour de lui et à sortir de la route. Sans arme et sans protection, son acte est un symbole de bravoure et de risque. Cela a été répété par un individu de Bakhmach qui, de la même manière, a placé son corps devant des chars en mouvement et les a poussés à plusieurs reprises contre eux. Cependant, il est apparu que de nombreux supporters filmaient, mais ne participaient pas. Cela vaut la peine d’être noté car, lorsqu’ils sont exécutés consciemment, ces types d’actions peuvent être rapidement développés. La résistance coordonnée peut se propager et passer d’actes isolés inspirants à des actes décisifs capables de repousser une armée qui avance. Des rapports très récents sur les réseaux sociaux montrent cette non-coopération collective. Dans des vidéos partagées, des communautés non armées affrontent des chars russes avec un succès apparent. Dans cette confrontation dramatique enregistrée , par exemple, les membres de la communauté marchent lentement vers les chars, les mains ouvertes, et la plupart du temps sans aucun mot. Le conducteur du char n’a ni l’autorisation ni l’intérêt d’ouvrir le feu. Ils choisissent la retraite. Cela se répète dans de petites villes à travers l’Ukraine. Ces actions communes sont souvent menées par des groupes d’affinité – de minuscules cellules d’amis partageant les mêmes idées. Compte tenu de la probabilité de répression, les groupes d’affinité peuvent développer des méthodes de communication en supposant que le service Internet/téléphone portable sera fermé et maintenir un niveau de planification serré. Dans les occupations à long terme, ces cellules peuvent également émerger de réseaux existants — écoles, églises/mosquées et autres institutions. George Lakey plaide en faveur de la non-coopération totale de l’Ukraine avec une force d’invasion , citant la Tchécoslovaquie, où en 1968, les gens ont également renommé des panneaux. Dans un cas, des centaines de personnes avec des armes liées ont bloqué un pont majeur pendant des heures jusqu’à ce que les chars soviétiques se retournent en retraite. Le thème était la non-coopération totale dans la mesure du possible. Besoin d’huile ? Non. Besoin d’eau ? Non. Besoin d’un itinéraire ? Voici les mauvais. Les militaires supposent que parce qu’ils ont des armes à feu, ils peuvent se débrouiller avec des civils non armés. Chaque acte de non-coopération leur prouve le contraire. Chaque résistance fait de chaque petit but des envahisseurs une dure bataille. La mort par mille coupures. Pas étranger à la non-coopération Juste avant l’invasion, le chercheur Maciej Mathias Bartkowski a publié un article contenant des données perspicaces sur l’engagement de l’Ukraine envers la non-coopération. Il a noté un sondage juste après la révolution Euromaïdan et la prise de la Crimée et de la région du Donbass par les troupes russes, alors qu’on pouvait s’attendre à ce que l’opinion publique ukrainienne soit fortement en faveur de la défense de la patrie par les armes ». On a demandé aux gens ce qu’ils feraient si une occupation armée étrangère avait lieu dans leur ville. La majorité a déclaré qu’elle s’engagerait dans une résistance civile 26 %, juste devant le pourcentage prêt à prendre les armes 25 %. Les autres étaient un mélange de personnes qui ne savaient tout simplement pas 19 % ou qui disaient qu’elles partiraient/déménageraient dans une autre région. Le domaine de la résistance non violente regorge d’exemples de la façon dont le moral des soldats est réduit face à une résistance prolongée, en particulier lorsque les civils considèrent l’armée comme composée d’êtres humains avec lesquels il est possible d’interagir. Les Ukrainiens ont clairement fait savoir qu’ils étaient prêts à résister. Et cela ne devrait pas surprendre les personnes familières avec la fière histoire et la tradition de l’Ukraine. La plupart ont des exemples contemporains dans la mémoire récente – comme le raconte le documentaire de Netflix Winter on Fire » sur la révolution Maidan de 2013-2014 ou la résistance non violente de 17 jours pour renverser leur gouvernement corrompu en 2004, comme le raconte le film du Centre international sur les conflits non violents Révolution orange ». L’une des principales conclusions de Bartkowski La croyance de Poutine selon laquelle les Ukrainiens préféreraient rentrer chez eux et ne rien faire face à une agression militaire pourrait être son erreur de calcul la plus importante et la plus coûteuse politiquement. » Affaiblir la détermination de l’armée russe En passant, les gens parlent de l’armée russe » comme s’il s’agissait d’une ruche obstinée. Mais en fait, toutes les armées sont composées d’individus avec leurs propres histoires, préoccupations, rêves et espoirs. Les services de renseignement du gouvernement américain, qui ont été étonnamment précis en ce moment, ont affirmé que Poutine n’avait pas atteint ses objectifs au cours de cette première phase d’attaque. Cela suggère que le moral des militaires russes pourrait être un peu ébranlé par la résistance qu’ils ont déjà vue. Ce n’est pas la victoire rapide attendue. Pour expliquer la capacité de l’Ukraine à conserver son espace aérien, par exemple, le New York Times a suggéré une série de facteurs une armée plus aguerrie, des systèmes de défense aérienne plus mobiles et probablement des renseignements russes médiocres , qui semblaient toucher d’anciennes cibles inutilisées. Mais si les forces armées ukrainiennes commencent à faiblir, alors quoi ? Le moral pourrait revenir vers les envahisseurs russes. Ou ils pourraient plutôt se retrouver face à encore plus de résistance. Le domaine de la résistance non violente regorge d’exemples de la façon dont le moral des soldats est réduit face à une résistance prolongée, en particulier lorsque les civils considèrent l’armée comme composée d’êtres humains avec lesquels il est possible d’interagir. De minuscules fissures apparaissent déjà. Samedi, à Perevalne, en Crimée, Euromaidan Press a rapporté que la moitié des conscrits russes se sont enfuis et n’ont pas voulu se battre ». Inspirez-vous de cette vieille femme qui a démissionné de l’armée russe à Henychesk, dans la région de Kherson. Les bras tendus, elle s’approche des soldats, leur disant qu’ils ne sont pas recherchés ici. Elle met la main dans sa poche et en sort des graines de tournesol et essaie de les mettre dans la poche du soldat, disant que les fleurs pousseraient lorsque les soldats mourraient sur cette terre. Elle est impliquée dans une confrontation morale humaine. Le soldat est mal à l’aise, énervé et réticent à s’engager avec elle. Mais elle reste arrogante, conflictuelle et sans fioritures. Bien que nous ne connaissions pas l’issue de cette situation, les chercheurs ont noté comment ces types d’interactions répétées façonnent le comportement des forces opposées. Les individus dans l’armée eux-mêmes sont des créatures mobiles et peuvent voir leur détermination affaiblie. Dans d’autres pays, cette vision stratégique s’est avérée capable de provoquer des mutineries de masse. Les jeunes Serbes d’Otpor disaient régulièrement à leurs adversaires militaires Vous aurez une chance de nous rejoindre. Ils utiliseraient un mélange d’humour, de réprimande et de honte pour cibler. Aux Philippines, des civils ont encerclé l’armée et l’ont couverte de prières, de supplications et de fleurs emblématiques dans leurs fusils. Dans chaque cas, l’engagement a porté ses fruits, car de larges pans des forces armées ont refusé de tirer. Dans son texte très pertinent Civilian-Based Defence », Gene Sharp a expliqué le pouvoir des mutineries – et la capacité des civils à les provoquer. Les mutineries et le manque de fiabilité des troupes dans la répression des révolutions russes à prédominance non violente de 1905 et de février 1917 ont été des facteurs très importants dans l’affaiblissement et la chute définitive du régime du tsar. » Les mutineries augmentent à mesure que la résistance les cible, tentant de saper leur sentiment de légitimité, faisant appel à leur humanité, creusant avec une résistance prolongée et engagée et créant un récit convaincant selon lequel la force d’invasion n’appartient tout simplement pas ici. De minuscules fissures apparaissent déjà. Samedi, à Perevalne, en Crimée, Euromaidan Press a rapporté que la moitié des conscrits russes se sont enfuis et n’ont pas voulu se battre ». Le manque de cohésion totale est une faiblesse exploitable – une faiblesse accrue lorsque les civils refusent de les déshumaniser et tentent de les convaincre avec acharnement. La résistance interne n’est qu’une partie Bien sûr, la résistance civile n’est qu’un élément d’un très vaste déploiement géopolitique. Ce qui se passe en Russie compte beaucoup. Peut-être pas moins de 1 800 manifestants anti-guerre ont été arrêtés alors qu’ils manifestaient à travers la Russie. Leur courage et leur risque peuvent faire pencher la balance et réduire la main de Poutine. À tout le moins, cela crée plus d’espace pour humaniser leurs voisins ukrainiens. Les protestations à travers le monde ont accru la pression sur les gouvernements pour de nouvelles sanctions. Celles-ci ont probablement contribué à la récente décision de l’ UE, du Royaume-Uni et des États-Unis de supprimer l’accès russe – y compris sa banque centrale – à SWIFT , le réseau mondial de 11 000 institutions bancaires pour échanger de l’argent. Un nombre vertigineux de boycotts d’entreprises sur les produits russes ont été appelés par diverses sources et certains d’entre eux pourraient encore s’accélérer. Déjà, une partie de la pression des entreprises porte ses fruits avec Facebook et Youtube bloquant les machines de propagande russes comme RT . Quelle que soit la façon dont cela se déroule, on ne peut pas compter sur la presse grand public pour soulever des histoires de résistance civile. Ces tactiques et stratégies peuvent devoir être partagées sur les réseaux sociaux et d’autres canaux. Nous honorerons la bravoure du peuple ukrainien, comme nous honorons ceux qui résistent à l’impérialisme sous ses nombreuses formes à travers le monde aujourd’hui. Parce que pour l’instant, alors que Poutine semble les compter – à ses risques et périls – l’arme secrète de la résistance civile non armée de l’Ukraine commence seulement à prouver sa bravoure et son intelligence stratégique. Daniel Hunter

Chaque12 septembre, à Arnage, près du Mans (Sarthe), une cérémonie en hommage à Auguste Delaune est organisée devant le stade qui porte son nom. Figure de la résistance, ce « grand

DARGENT Maurice, Lucien Pseudonymes MICHEL, GRANJAN Né le 22 janvier 1910 à Amiens Somme de.... Epouse Denise... Profession gendarme Décédé le 15 mai 1945 d'après le Secrétariat d'État aux Forces Armées "disparu" le 2 février 1943 d'après le ministère des Anciens Combattants Réseau P2 Militaire d'active, dans la Gendarmerie, Maurice Dargent , qui parlait l'allemand, a fait la guerre de 1939-1940, a été prisonnier du 17 juin 1940 au 23 novembre 1941. Il a ensuite poursuivi sa carrière en service à Marseille, jusqu'au 31 octobre 1942, et est entré dans les Services Spéciaux comme agent radio 117 bis, à Perpignan. Le colonel Bernard Bulletin de l' n°103 donne les précisions suivantes "Le premier coup dur sur 117 s'est déroulé de la façon suivante Terres est arrêté sous le nom de Tessier. Le sergent chef Dargent donne l'alerte, mais va au garage où Terres a laissé sa voiture avec ses véritables papiers d'identité, le plan de travail du poste radio et divers papiers de service... Il est surpris avec un autre sous-officier par les Allemands, il tire, mais est capturé "15 décembre 1942, à Toulouse. Il résiste alors à la torture et ne donne aucun renseignement à ses bourreaux. Il est déporté le 16 septembre 1943 à Buchenwald, puis au camp de Lublin, en Pologne, où sa trace se perd en 1944. La date de sa mort est incertaine. Il a un enfant de treize ans au moment de sa disparition. Déclaré "Mort pour la France", Maurice Dargent sera cité à l'ordre du régiment et recevra la Croix de Guerre 1939-1940 avec étoile de bronze. * Citation "Malgré l'arrestation de son chef de poste et les dangers encourus, n'a pas hésité à se rendre dans un endroit qu'il savait surveillé par la police allemande, pour sauver des documents. A eu une attitude exemplaire, malgré les tortures qui lui ont été infligées n'a communiqué aucun renseignement aux services allemands". Références Archives du Bureau "Résistance"; Bulletin de l' n°1, n°21, n°103, DAROUX Jean, Robert Né le 5 juillet 1919 à Sotteville- les-Rouen Seine-Maritime de Robert Daroux et de Germaine Briand Epouse Germaine Lemarie Profession militaire d'active Décédé le 20 avril 1945 à Bergen Belsen Réseau P2 Durant la guerre 1939-40, Jean Daroux, jeune licencié en droit, parlant l'anglais et l'allemand, fut à l'intérieur du 16 avril au 21 juin 1940, puis aux Armées à partir de cette date. Du 6 mai au 3 septembre 1940, il a suivi le cours du de Périgueux. Entré en service actif dans les Services spéciaux en octobre 1943., il recueille dans la région de Périgueux de nombreux renseignements sur la Gestapo et les mouvements de troupes des Allemands. Arrêté au cours d'une mission le 10 mai 1944, il est déporté le 4 juin 1944, et meurt à Bergen Belsen, le 10 avril 1945. Il a 25 ans, est père de trois enfants. Jean Daroux sera déclaré "Mort pour la France". * Citation "A fourni de nombreux renseignements sur les mouvements de troupes allemandes ainsi que sur la Milice et la Gestapo dans la région de Périgueux". Références Archives du Bureau "Résistance"; Bulletin de l' n°21, DAUM Paul Pseudonymes DAN, LE COLONEL Né le 28 octobre 1888 à Nancy Meurthe et Moselle de Auguste Daum et de Jeanne Constantin Epouse Jacqueline, Cécile Baudry Profession officier de l'armée de l'Air à la retraite, ingénieur, président de la Fédération des Verreries Décédé le 19 février 1944 à Sarrebruck Allemagne Réseaux Kléber, Roy mission Lenoir Petit fils de Jean Daum, le fondateur d'une dynastie de verriers connue "Cristalleries de Daum", le colonel d'aviation Paul Daum, ingénieur, était président de la Fédération des Verreries et président de l'Aéro-Club de l'Est. Il avait fait la guerre 1914-1918 au 39e régiment d'artillerie, observateur à l'escadrille comptant de nombreuses heures de vol et prouvant un grand courage. En 1915 en effet, il avait été cité à l'ordre de la Division en ces termes "A fait preuve du plus beau courage en déplaçant son poste d'observation sous le feu de l'ennemi. A été blessé" à la joue droite. Il est dit citation à l'ordre du détachement de l'armée de Lorraine qu'"il a tenu tête à six avions ennemis et les a empêchés d'effectuer leur bombardement, son avion atteint par plusieurs balles." En 1917, nouvelle citation à l'ordre de la Division, pour son action du 14 juillet "Observateur de premier ordre. Chargé de contre battre une pièce à longue portée a engagé bravement le combat contre deux avions ennemis, a abattu l'un d'eux et a eu son appareil atteint. Déjà blessé et deux fois cité." Enfin, en 1918, deux citations encore à l'ordre de la Division disent sa valeur "Commandant d'escadrille ardent et brave, donnant chaque jour à ses pilotes les plus beaux exemples de sang froid et d'allant. S'est distingué le 16 mars en menant une opération avec une remarquable méthode et une très belle énergie. A l'ordre de l'Armée "Commandant d'escadrille d'une bravoure à toute épreuve et d'un admirable entrain, a donné pendant cinq mois les plus beaux exemples à son unité en exécutant lui-même les missions les plus périlleuses, notamment les 16 et 17 mars et le 12 avril 1918. Chef ardent, merveilleux entraîneur d'hommes." Promu sous-lieutenant en 1918, puis lieutenant en 1919, il devait être élevé au grade de capitaine de réserve en 1930. En août 1939, lors de la mobilisation générale, il habitait Marseille, où il fut affecté à l'état-major de la 3e Région Aérienne, avant d'être, en août 1940, affecté au Centre de regroupement de Lescar, avec le grade de colonel. Quand il s'engage dans la Résistance, deux mois après sa démobilisation, le 1er octobre 1940, il habite à Paris, 62 Bd Malsherbes, avec sa famille. Ses quatre filles sont encore jeunes Sophie, 14 ans, Marianne, 12 ans, Florence, 11 ans, Louise, 9 ans. Il est adjoint au chef de son réseau, l'abbé Georges Lapouge. Arrêté le 24 février 1943 , à son bureau de la Fédération des Verreries, 32 rue de Paradis, à Paris Xe, il est interné à Fresnes, puis déporté le 3 décembre 1943 au camp de Sarrebruck-Sarreguemine camp de Neue Bremm. Il y meurt le 19 février 1944. Le colonel Paul Daum, déclaré "Mort pour la France", sera élevé au grade de commandeur de la Légion d'Honneur et titulaire de la Croix de Guerre avec palme. * Lieu de mémoire Le nom de "Colonel Paul Daum" a été donné en 1950 à l'ancien chemin des Grands-Moulins ainsi qu'au pont situés aux abords de la cristallerie familiale, à Nancy. Références Archives du Bureau "Résistance"; archives du SHAA; journal "Les Ailes", n°985, 2-12-1944; Bulletin de l' n°13, DECHY Maurice Né le 8 avril 1906 à Neuilly sur Seine de Edmond, Louis Dechy et de Suzanne Lesur Epouse Georgette Maillot Profession agent de police Décédé le 2 octobre 1943 à Suresnes Mont Valérien Réseaux Honneur de la Police, Alibi, groupe AV Armée des Volontaires; P2 Agent de police, Maurice Dechy est entré dans la Résistance en décembre 1940, dans l'Armée des Volontaires en liaison avec Honneur de la Police, après avoir été contacté par Nedellec, Peltier, Piednoir. Dans les réseaux Alibi et Maurice à partir du 1er janvier 1942 il travaille sous les ordres du lieutenant colonel Charaudeau , comme sous-lieutenant chargé de mission. Il fournit de nombreux renseignements d'ordre militaire, transmis à Londres, distribue des tracts et des journaux clandestins, accomplit des missions de sabotage. Soupçonné par les Allemands, il doit quitter son poste dans la police et sa famille il a un enfant pour gagner le maquis. Devenu agent P2 dans le il est arrêté par la Gestapo en avril 1943 le 15 ou le 30 avril, ou le 1er mai, un Jeudi saint, lors d'une mission à Vichy ou dans la région. Emprisonné à Moulins, il est transféré au fort de Romainville le 30 septembre 1943 et fusillé au Mont Valérien le 2 octobre 1943. Dans son dossier du Bureau Résistance, une note de 1956 dit qu'il aurait été fusillé comme otage?. Incinéré, ses cendres seront déposées au cimetière du Père Lachaise, à Paris. Dans la proposition pour la Légion d'Honneur du réseau Alibi, il est attesté que Maurice Dechy, déclaré "Mort pour la France", fut "un agent de renseignement de grande valeur. Dans des conditions difficiles n'a jamais ralenti son ardeur à la cause de la Police... Patriote ardent, ayant lutté sans défaillance contre l'ennemi, jusqu'au sacrifice suprême." Il recevra la Médaille de la Résistance. Références Archives du Bureau "Résistance; Bulletin de l' n°1, n°21, DEHENNIN Joseph, Laurent Pseudonyme JEF Né le 15 avril 1904 à Hougaerde Brabant Son fils écrit Hegaarde Nationalité belge Epouse Elisabeth Pieren Profession commissaire de police judiciaire Décédé le 18 octobre 1943 à Dortmund Réseaux , Ceux de la LibérationAgent P1 puis P2 Joseph Dehennin était belge, commissaire de police judiciaire à Bruxelles. C'était un homme de 1m75, aux yeux bleus et au teint basané. Titulaire d'un diplôme de criminologie et de police scientifique, il était, de plus, expert comptable et parlait français, flamand, allemand et anglais. Lors du repli de l'armée belge,"rapatrié à Bruxelles, fin juillet 1940, dit Paul Paillole, il exerce les fonctions de procureur du roi". Il se met à la disposition des services français, travaillant d'abord pour Gérar Dubot 2/12, entrant ensuite en rapport avec le bureau de Limoges Martineau et Courtaud. Celui-ci expliquera que Joseph Dehennin " entra à la Sûreté de l'État comme commissaire et profita de sa situation pour aider de toutes ses forces la Résistance française. Il s'acquitta de cette tâche avec beaucoup d'intelligence et malgré des avertissements réitérés et des perquisitions, il continua à fournir des renseignements, méprisant le danger, malgré ses deux enfants en bas âge." Daniel quelques mois, Nadine deux ans et demi. "En juin 1940, selon une note figurant dans son dossier du Bureau Résistance, il fournissait à Courtaud des renseignements politiques et militaires 1 Rapports sur les divers partis politiques et militaires, sur les divers partis belges travaillant avec les nazis effectifs, noms des chefs et de certains adhérents. 2 Nom de plusieurs agents belges de la Gestapo, ce qui permit leur arrestation en zone libre française. 3 Renseignements sur les mouvements des troupes allemandes, leurs cantonnements; les champs d'aviation et dépôts de matériel avec plans destinés à faciliter les bombardements de ces emplacements." "La quasi-totalité de la gendarmerie belge participe à son travail de , dit Paul Paillole, Hélas! comme beaucoup d'autres, il acceptera trop de charges en marge de sa mission. Lancé à corps perdu dans l'action résistante, Dehennin est en contact à Londres avec l' et avec le ministre belge Paul Henri Spaak. Ce n'est pas tout. Il demande à 112 de l'aider à organiser des filières pour permettre l'évasion d'officiers belges vers le Congo et de pilotes anglais vers l'Espagne et vers le Portugal. Comment endiguer ce torrent, éviter la multiplication des risques? C'est impossible. Dans ces premiers mois de l'occupation, les organisations de lutte sont rares. Celles qui semblent structurées sont sollicitées aux fins les plus diverses et les plus nobles." Dans la note du Bureau Résistance, il est dit qu'en septembre 1941, il devait communiquer un rapport du général de la Laurencie et d'autres rapports sur des questions coloniales françaises Martinique et Guadeloupe qu'il montra à Courtaud, mais qu'il ne put lui remettre au complet du fait de son arrestation. Paul Paillole écrit "En octobre 1941, c'est une partie de notre réseau belge qui saute. Son chef Dehennin est arrêté avec huit de ses camarades. Ils sont victimes d'un provocateur; sans doute le même que celui qui a vendu le réseau Genotte. Ces arrestations entraînent celle de Ansot*". Arrêté sur dénonciation, le 17 octobre 1941, à son domicile, devant sa femme, Joseph Dehennin est d'abord interné à Saint-Gilles, jusqu'au 30 janvier 1942, puis déporté à Cologne et à Esterwegen, d'après une note du Ministère de la Défense d'autres papiers de son dossier indiquent, après Saint-Gilles Koln, Bochum et Wuffertal. Interrogé à Cologne, il ne peut nier ses activités, des pièces à conviction ayant été saisies lors d'une perquisition chez son père; il avoue qu'il recevait les ordres d'un officier français dont il ne connaissait que le pseudonyme et pas le véritable et condamné à mort vers août ou septembre 1943,à Pelenberg, il est décapité à Dortmund. Chevalier de l'ordre de Léopold avec palme, il recevra la Médaille de la Résistance française, la Médaille commémorative de la guerre 1940-1945 et la Croix de Guerre avec palme. Références Archives du Bureau "Résistance"; SHAT Archives Paillole, dossier "Affaire Martineau"; "Services Spéciaux" de Paul Paillole, p. 261 et 332 Ed. Robert Laffont, 1975; Mes "Mémoires" de Jean-Emile Rigaud Voir de l' n°1, DELAMOTTE René, Gabriel Né le 20 octobre 1898 à La Flèche Sarthe de René, Pierre Delamotte et de Adélaïse Fontaine Epouse Madeleine Maridu Profession architecte Décédé le 2I avril 1945 à Cham Allemagne Réseaux Vénus du MangèsAgent P2 rRené Delamotte, qui était architecte, fut requis en 1940 comme conducteur de travaux au Génie rural à Bordeaux et Angoulême. Il avait trois enfants Norbert, Alain et Michel. Madame Delamotte écrit en 1947 qu'il a été "arrêté le 20 novembre 1943 comme terroriste par la Feldgendarmerie d'Angoulême, après une première arrestation par la police judiciaire huit jours avant. Il devait être relâché vers fin mars, l'arrestation ayant été provoquée pour détention d'armes - qu'il avait toujours eues en sa possession depuis deux ans." Mais, après enquête des Allemands, il fut jugé le 7 février 1944 ,à Breslau, comme espion, et condamné aux travaux forcés à perpétuité. On l'emmena alors à la prison de Brège Silésie, dit son épouse, "ensuite prison d'Eger Tchécoslovaquie, pour finir au camp de Flessenburg, d'où il partit en colonne, le 19 avril 1945, et fut abattu le 21 avril 1945 en bordure de la route, dans la forêt de Bavière, à 40 km de Cham." Madame Delamotte n'apprendra que son mari faisait partie du réseau Kléber qu'aprés sa mort, par un ami déporté qui lui a certifié l'avoir connu. René Delamotte sera déclaré "Mort pour la France" et revevra la Médaille de la Résistance. Références Archives du Bureau "Résistance"; Bulletin de l' n°13, DELAUNOY Michel, Marie, Jacques Pseudonyme BERTHIER Né le 26 mai 1921 à Gagny Seine- Saint-Denis Célibataire Profession officier d'active Saint Cyr, promotion 1942 Disparu en mars 1945, officiellement décédé le 8 mai 1945, à Bergen Belsen Réseaux Marco du KléberAgent P2 Michel Delaunoy, né dans une famille de huit enfants, fait Saint-Cyr en 1942 et entre, à 22 ans, en septembre 1943, à L'ORA, dans une école de cadres du maquis, puis, le 15 janvier 1944, dans le réseau Marco, comme agent itinérant de renseignements militaires, spécialement chargé du secteur côtier de Normandie-Bretagne plus particulièrement responsable du Calvados, jusqu'au débarquement du 6 juin 1944, puis des arrières ennemis jusqu'au 15 juillet 1944. D'après Guy Jousselin de Saint-Hilaire, il a été recruté par Guy Vaillant, l'adjoint de Joyeux de Saint Hilaire, et fait partie de l'équipe de Huteau. Il est de la première équipe d'agents de renseignements du réseau Marco basée au Mans. Dans son mémoire, Emmanuelle Robert rapporte ainsi un exemple de mission effectuée par Michel Delaunoy dans le Calvados "Elle dure une semaine, du 6 au 14 mars 1944. Son itinéraire est le suivant départ d'Argentan le 6 mars où il passe une journée, arrivée à Falaise le 7. Le lendemain il oriente ses recherches sur la route de Falaise à Caen. Les 8 et 9 mars, il s'installe à Caen. Il gagne Bayeux le 1O et Saint Lô le 11 mars. Dans la journée du 12, il prospecte Coutances et Villedieu-les-Poeles et termine enfin sa tournée le 13 à Vire, puis retour le 14 mars. Cette tournée d'une semaine est faite à bicyclette, il parcourt une distance d'environ 200 km." Le commandant Lochard dit que Delaunoy, chargé d'une mission dangereuse de liaison dans l'Est, le 22 juillet 1944, est arrêté par la Gestapo, à Besançon , plus vraisemblablement lors de son retour de Besançon à Dijon. D'après Guy Jousselin de Saint-Hilaire, le 25 juillet, après être passé à la boîte aux lettres du secteur café de Lyon à Belfort, il disparaît. Il aurait été arrêté le 26 par la Milice, porteur de courrier, et livré à la Gestapo. Son père écrit "Michel a été arrêté en gare de Dijon, avec M. Thibaud qui, libéré, m'a fait parvenir ces renseignements. Ils ont quitté Dijon le 18 août pour le camp de Natzweiller, où ils sont restés dix jours, puis ont été envoyés dans un kommando de travail à Chömberg. Michel a été dispensé plusieurs fois de travailler sur le chantier pour raison de fatigue et a été désigné pour quitter le kommando parce que jugé incapable de faire 30 km par jour en cas d'évacuation; il a été dirigé sur le camp de Bergen en mars 1945." Guy Jousselin de Saint-Hilaire dit qu'il a quitté Chömberg le 10 mars 1945 par un convoi de quatre wagons et qu'on perd là sa trace. Les notes de l'administration, elles, retiennent pour date de décès le 25 juillet 1944. Références Archives du Bureau "Résistance"; Bulletin de l' n°13, "Le réseau Marco du Kléber" de E. Robert, mémoire de maîtrise d'histoire, Université Paris I, Oct. 1996; mairie de Gagny Seine-Saint Denis DELCROIX Marcel Pseudonymes BENJAMIN, CAVIAR ET STURGEON Né le 14 août 1897 à Wattrelos Nord de Achille Delcroix et de Elisa Rysman Epouse Raymonde, Louise Foulon Profession menuisier Décédé le 17 septembre 1943 à Dortmund Réseaux Kléber, AliFranceAgent P2 Marcel Delcroix n'avait que dix sept ans quand, s'étant évadé des régions occupées, en 1915, il a rejoint Boulogne, par la Hollande puis l'Angleterre, et s'est engagé pour la durée de la guerre. 15e régiment d'artillerie de Douai. C'était un grand jeune homme de 1m8O, aux yeux bleus. Campagne de France, campagne d'Italie, gazé en 1918, sa conduite lui valut la Croix de Guerre. La paix revenue, jeune marié, il dirigeait une entreprise de menuiserie dans sa ville natale, Wattrelos. Mobilisé en 1939 12e régiment régional de Lille, 12e compagnie, il fut à nouveau décoré de la Croix de Guerre et cité à l'ordre de la Division. Fait prisonnier le 4 juin 1940 à Dunkerque, avec son chef, le capitaine Marc Richardot, il faussa compagnie à ses gardiens et rentra chez lui, cette fois en Belgique, 150 chaussée de Dottignies, à Estaimpuis. Les documents d'archive le concernant laissent penser qu'il entre dans la clandestinité sans attendre, mais c'est un homme très prudent, qui ne fait pas étalage de ses faits et gestes devant les personnes qu'il côtoie et a sans doute même recrutées. Un de ses hommes dira après la Libération "Marcel a emporté en mourant tous ses secrets...Nous ne savons même pas encore quel était le réseau qu'il commandait et, comme les absents ont toujours tort, les survivants veulent s'accaparer son travail." D'après un formulaire rempli par Mme Delcroix en 1946, on sait qu'il travaille très tôt dans le Nord de la France pour le réseau AliFrance service de renseignements interallié; il est cofonfateur avec J. Dubar, Paul Joly et J. Verbert de ce réseau d'évacuation vers la zone libre. Chef de secteur et agent de renseignement, il est domicilié 5 rue Pasteur à Wattrelos à partir de juillet 1940. Dans un certificat délivré en 1946, il est dit "fondateur du mouvement Action 40 Résistance Nord, ayant participé à la formation de groupes Corps Francs dans la région du Nord et en Belgique frontière belge, en liaison avec Bruxelles, liaisons par Madrid avec Londres, liaisons avec Châteauroux - passage en zone libre de soldats alliés et français, officiers et hommes; renseignements militaires, formation d'une ligne filière?; récupération d'armes et de munitions, etc." Ces faits sont également attestés par le Dr. Guislain, officier liquidateur du mouvement Action 4O. Ce dernier cite les "gens du mouvement connus dans la clandestinité" le colonel Manhés, MM. Barré, Bourquillon et L. Cassette, de Roubaix, et de Herseaux en Belgique, Dhellemmes, de Douai, Chequi, de Lens, Spriet, de Tourcoing, Guévart, Droguet, Lerat, G. Boom, Bauvers, R. Delaval, H. Bossut, R. Bourel, Laveau, Hellinch, J. Delvallée, Mlle Nelly Devienne. Dans ce mouvement, le pseudonyme de Marcel Delcroix aurait été "Caviar et Sturgeon". Georges Raepzaerdt, boulanger pâtissier à Roubaix, recruté par Marcel Delcroix, rapporte les activités qu'il connaît "Delcroix, agent alias Benjamin, était en correspondance avec Mme Perrusson, domiciliée Clos Garnier par Saint Bauld Indre et Loire, avec M. Péon, curé de Drache, avec M. Goupil, médecin vétérinaire à La Haye des Cartes probablement Descartes en Indre et Loire, qui faisaient parvenir les renseignements à .M. Maurice Garçonnet, hôtel des Faisans à Châteauroux. Le courrier était expédié par moi-même, sous le nom de Cousin Paul, et les papiers authentiques étaient expédiés aussi à M. Maurice Garçonnet. Nous avons d'ailleurs expédié un viseur de nuit de Messerchmitt 110, récupéré sur un avion allemand abattu et apporté à Delcroix. Il était en outre en relations étroites avec Georges Bodin au Bois d'Aix, commune d'Abilly, père de neuf enfants et fusillé sur place par les Allemands." Les faits seront exprimés de façon plus claire par le commandant Husser, chef du Poste P3 A de Châteauroux, rattaché au réseau Kléber, qui écrit 1947 "Marcel Delcroix a été recruté par moi en 1940 agent P2 à partir de novembre 1940, comme passeur de prisonniers alliés et français évadés. Dès le début 1941, il a été invité à cesser le métier de passeur pour se consacrer uniquement à la recherche de renseignements." Ses capacités sont soulignées par le commandant Husser qui cite, parmi ses résultats "bien au dessus de la moyenne habituelle..., le mérite insigne de pénétrer entre autres - à la de Lille, pour fournir tous les TCO secrets avec identification et les documents se rapportant au rapt de nos ressources locales; - au GQG du XV AOK, pour fournir des documents secrets d'une valeur inestimable sur l'identification, la composition, la valeur des grandes unités de cette armée. C'est grâce à lui, dit-il, que nous avons obtenu les premiers renseignements par documents secrets sur le dénouement de la campagne de Russie; en particulier, il nous a fourni une étude sur les enseignements à tirer et leçons à retenir de la campagne en Ukraine, faite par le service de l'Intendance, de Santé et Vétérinaire." Et il conclut ainsi "En résumé, Marcel Delcroix a été un de mes agents les plus valeureux. Il est tombé dans les griffes de la Gestapo, non par faute professionnelle, mais par la découverte d'un organisme de propagande où il était allé relever des tracts." Marcel Delcroix est arrêté par la Gestapo ou la gendarmerie allemande le 4 ou le 2 mai 1942, à son domicile à Estaimpuis en Belgique, d'après un document du Bureau "Résistance" et des documents allemands, puis interné à la prison de Loos jusqu'au 22 octobre 1942. Il est ensuite à la prison de Saint Gilles jusqu'au 10 novembre 1942. Déporté à Essen, Bochum, puis Dortmund, il est jugé au cours des séances des 13 et 14 avril 1943 par le tribunal du Peuple, 2e Sénat, avec quinze autres accusés, dont Robert Delaval. Les documents du tribunal révèlent ce que les Allemands savent ou croient savoir, car de telles sources sont toujours à prendre avec une extême circonspection. Voici un extrait de ces textes allemands "En 1941, en France du Nord et en Belgique se sont constitués des mouvements de résistance dans le but d'aider les troupes anglaises et gaullistes débarquant sur la côte atlantique à chasser les troupes allemandes. Des groupes de résistants furent formés et l'on fit des plans pour se procurer des armes. Des tracts furent imprimés et diffusés pour préparer la population à la lutte et la gagner à la cause exemples "La Libre Belgique" et "La Voix de la Nation" en France du Nord. Delcroix, âgé maintenant de 45 ans, marié, citoyen français, a suivi les cours d'une école industrielle et a été propriétaire d'une entreprise de construction à Estaimpuis en Belgique, près de la frontière française. En août 1941, il fit connaissance, au café Baré de Roubaix, du nommé Delaval et prit part à la formation d'un groupe de résistance gaulliste. Il assurait la liaison entre Delaval et la nommée Devienne, qui réalisait la feuille dénommée "La Voix de la Nation". Il se rendit par deux fois à Bruxelles avec Delaval et Varrasse pour des entretiens avec Van Dorre et Van Gute qui appartenaient à l'organisation de Résistance de Bruxelles. Fin 1941, il apprit que le professeur de mathématiques Van Comelbeke, d'Estaimpuis, détenait un appareil émetteur radio abandonné par les troupes belges lors de leur retraite; il demanda à Van Comelbeke de le lui remettre et le mit en dépôt chez le nommé Henneuse de Roubaix. Par deux fois il reçut de Delaval des rouleaux de papier contenant des renseignements à caractère politique et économique. Il s'était présenté à Delaval comme officier du 2e Bureau. Fin 1941, Lavaud apprit d'un correspondant qu'il avait mis au point un modèle de torpille et qu'il avait montré ses plans au ministère français de la Guerre à Paris début mai 1940. N'ayant pas reçu de réponse des Français, par suite des événements, il cherchait à vendre son invention. Lavaud en fit part à Paul Deltête qui se présenta avec Delcroix au bureau de Lavaud. Delcroix affirma en présence de l'inventeur qu'il avait la possibilité de faire vérifier si les Anglais étaient déjà en possession du brevet de cette torpille. Il se fit donner les numéros des documents enregistrés au ministère de la Guerre et les nota sur une feuille de papier. Puis il les donna à Delaval." Jugé pour "espionnage et complicité avec l'ennemi", Marcel Delcroix est condamné à mort et décapité le 17 septembre 1943. Ses cendres seront rapatriées en 1948 et une inhumation aura lieu au cimetière de Rouges- Marcq-en -Baroeul. Il sera fait chevalier de la Légion d'Honneur et recevra la Croix de guerre avec palme et la Médaille de la Résistance. Le gouvernement belge lui a décerné la Médaille commémorative de la guerre 1940-1945 et l'a nommé chevalier de l'Ordre de Léoplod II avec palme. * Citation "Agent de renseignement en territoire occupé. Résistant de la première heure, animé du patriotisme le plus fervent, très actif, a fait évader de nombreux Français et alliés. A entraîné dans la voie de la Résistance de nombreux Français. A été un bon agent de renseignement. Arrêté, déporté, a été condamné par le tribunal de Bochum le 16 avril 1943 à la peine de mort. Est disparu depuis cette date." * Lieu de mémoire une plaque commémorative a été apposée sur le mur du cabinet du Dr. Guislain, 55 Bd Gambetta à Roubaix, rappelant la raffle effectuée par la Gestapo. Il y est écrit "Français, souviens-toi, ici le 3 mai 1942, 17 patriotes du réseau "Action 40" ont été arrêtés par l'ennemi." Parmi les noms qui suivent, figure celui de Marcel Delcroix. Références Archives du Bureau "Résistance"; Archives nationales. DELFOUR Eloi, Louis Né le 19 juillet 1898 à Frontenas Lot de Jean-Baptiste, Philibert Delfour et de Héloïse Fargues Epouse Léotitia Lutun Profession employé des Postes Décédé le 28 avril 1946 à Paris Réseaux Poste P2 du Guerre clandestinAgent P2 Engagé volontaire en novembre 1916, Eloi Delfour a reçu la Croix de Guerre avec deux citations pour son action au cours de la guerre 1914-18. En 1939-40, il s'est encore brillamment conduit et se met, dès les premiers jours en relation avec la Résistance. Divorcé de Louise Delaye, il s'est remarié avec Léotitia Lutun employée et a deux enfants. Le premier est né en 1915, le second l'année même du début de son activité pour le Poste P2 du Guerre 1941. Sa profession d'employé des Postes ambulant facilite son rôle d'agent de renseignement, de liaison et de transmission. Son épouse dit que son action résistante était quotidienne, même pendant ses congés des au cours desquels il effectuait des missions de recherche de renseignements militaires. Il assure en effet l'acheminement régulier de courriers spéciaux à travers les lignes ennemies. Volontaire, en outre, pour des missions particulièrement dangereuses dans la région lilloise , il fournit, sur l'ordre de bataille ennemi dans cette zone, des précisions d'une valeur indiscutable. Le liquidateur du Kléber précise que, arrêté à Paris à son domicile 8 rue du Loing, XIVe, le 22 février 1943 "à la suite de dénonciations effectuées par plusieurs agents doubles, dont certains ont été depuis condamnés à mort et même exécutés, et de renseignements recueillis au cours d'enquêtes de police et de perquisitions, M. Delfour fut identifié par la police allemande comme agent actif d'un réseau de renseignements clandestin, le Kléber. La Gestapo ayant effectué en janvier et février 1943, une série d'arrestations, M. Delfour se trouva du nombre et, de ce fait, arrêté et inculpé d'espionnage contre l'Allemagne". Dans la proposition pour la Croix de Guerre il est ajouté qu'"il a supporté sans faiblir les tortures les plus pénibles". Interné à Fresnes, puis déporté le 28 novembre 1943 à Sarrebruck, Buchenwald, Natzwiller et Dachau. Il en reviendra le 16 mai 1945, mais pour mourir quelques mois plus tard d'une affection imputable à la déportation. Eloi Delfour a reçu la Médaille de la Résistance. Références Archives du Bureau "Résistance; Bulletin de l' n°13, DELMAS Jean Né le 1er octobre 1908 Epouse Eva Bernard Profession officier de gendarmerie Saint-Cyr, promotion 1928-1929 Décédé le 9 décembre 1944 à Melk Autriche Réseau P2 Fils d'un officier de gendarmerie, Jean Delmas est entré à Saint-Cyr le 6 octobre 1928. "A la sortie de l'École, dit son camarade d'École et ami le colonel Bernard, nous avons tous deux choisi une affectation au 16e Bataillon de chasseurs à pied Metz puis Saint Avold. Nous avons servi tous deux à ce bataillon pendant cinq ans, jusqu'au jour où Delmas a été reçu à l'École de gendarmerie Versailles...Il s'était marié avec Mlle Eva Bernard, fille d'un notaire de La Réole. A sa sortie de l'École de gendarmerie, il choisit la Garde mobile et effectua à ce titre de très nombreuses missions de maintien de l'ordre car, à l'époque, les escadrons de la Garde mobile effectuaient fréquemment plus de deux cents jours de déplacements par an. En 1939 l'escadron de Delmas capîtaine depuis 1938 donna naissance à un Groupe de reconnaissance divisionnaire. Delmas se montra brillant au feu. J'ignore à quelle date il fut nommé capitaine, mais je sais qu'il avait été cité au moins une fois ou deux. Après l'armistice, il fut choisi pour un poste jugé, à l'époque, particulièrement honorifique le commandement de la Garde personnelle du Maréchal." En novembre 1942, Delmas avait toujours ce commandement, "mais cette fonction lui pesait. Je lui ai expliqué combien notre métier était passionnant et il a décidé de nous rejoindre, ce qu'il fit quelques jours plus tard." Le 11 septembre 1942, Verneuil affecta Jean Delmas au 117, à Toulouse. " Il y servit sous les ordres du capitaine Roger arrêté le 14 juin 1943 puis du capitaine Bonneval arrêté le 30 novembre. Il prit alors la direction du poste..., puis, entièrement grillé dans son secteur, il fut obligé de changer d'air". Au printemps 1944, Jean Delmas, chef d'escadron, "se retrouva affecté à l'État-major de son arme, dans le brain-trust dirions-nous aujourd'hui du sous-directeur de la Garde, le lieutenant-colonel Rémi Robelin*", qui était le frère d'un de ses camarades de promotion à Saint-Cyr et le beau-frère du commandant Paillole. "Mais le 7 juillet 1944, la Gestapo de Vichy, accompagnée de miliciens et de la brigade française de la Gestapo équipe Batissier procéda à une rafle brutale à l'hôtel "Radio", siège de l'Etat-Major de la Garde. Bilan 50 arrestations dont une vingtaine concernant des officiers appartenant effectivement à la Résistance et, parmi eux, Robelin et Delmas." Le 7 juillet, dit le colonel Claude Cazals dans son livre paru en juin 1987 une synthèse en est parue dans le Bulletin de l' n°186, tous les officiers se trouvent à Vichy au siège de la Gestapo. Le 9, ils sont conduits à Clermont-Ferrand. Les aveux sont obtenus tant par la guerre des nerfs que par la torture. "Le capitaine Delmas, dit le colonel Bernard, survécut aux interrogatoires et fut déporté au sinistre camp de Mauthausen. Affecté au non moins sinistre Kommando de Melk, il y décédera, quelques semaines plus tard d'un érysipèle dégénérant en gangrène." Jean Delmas recevra la Médaille de la Résistance. Références Service historique de la Gendarmerie; "Services Spéciaux" de Paul Paillole, et 514; Bulletin de l' n°57, n°103, n°186, "les Gendarmes dans la Résistance" de Pierre Accoce Ed. Presses de la Cité, 2001 DEMENGE André Né le 26 mars 1896 à Paris VIIIe de Valère Demenge et de Jeanne, Marie Bellon Epouse Antoinette Germain Profession industriel Ecole Polytechnique, promotion 1919 Décédé le 16 avril 1943 ou fin 1943 à Buchenwald Réseaux , Uranus du Kléber Agent P1 et P2 André Demenge, fils d'un ingénieur civil, s'est engagé pour la guerre à 19 ans, en1915. Prisonnier devant Douaumont le 2 avril 1916, il subit, du fait de tentatives d'évasion, plus de 40 jours de cellule et des arrêts de rigueur à deux reprises et passa en conseil de guerre pour faux et usage de faux. Rentré en France en janvier 1919, il fut reçu à l'École Polytechnique au mois d'août de la même année, à Strasbourg. En 1939-40, il était capitaine adjoint d'un groupe de 155. Après l'armistice, devenu directeur général des établissements Charpentier-Goguel à Montbéliard Doubs, "il prit contact avec les services de renseignements pour continuer la lutte, en exploitant les possibilités de sa situation industrielle en zone occupée, comme l'atteste le commandant Lochard. Dès avril 1940, il faisait parvenir ou apportait lui-même des renseignements extrêmement précis sur l'ordre de bataille dans le Territoire de Belfort et en Alsace, et sur les fabrications de guerre dans ces départements. Peu à peu, il devint la cheville ouvrière d'un important réseau couvrant cette région frontière, et le point d'appui de nombreux agents du service". Sachant l'intérêt de l'ordre de bataille de l'armée allemande, il n'a pas hésité par deux fois à risquer sa vie juin et septembre 1941 pour se procurer des documents d'une extrême importance, qu'il a pu passer lui-même en zone libre au mépris de tout danger. "Victime de son grand courage, dit le commandant Lochard, il fut arrêté le 19 octobre 1941 à Montbéliard, par la Gestapo et mis au secret à Belfort en raison de son importance." Pendant son internement, son frère, Robert Demenge, directeur général adjoint de l'Union des Mines, a tenté d'avoir de ses nouvelles par l'intermédiaire d'un avocat français, puis d'un avocat allemand. Il a alors appris que M. Marconnet, nommé directeur de la société après André Demenge, ainsi qu'un ingénieur de la même société avaient été interrogés par la Gestapo. Le 25 août 1943, la Société Goguel de Montbéliard reçoit un mandat de 46 000 F adressé à Mme Demenge. Il vient de l'administration allemande. Le frère d'André Demenge, après enquête auprès des banques dans lesquelles ce dernier avait un compte, apprend qu'il devait avoir sur lui, lors de son arrestation, 45 000 F qu'il avait retirés du CIAL et un bon du trésor souscrit à la Société générale. Déporté à Lorrach Bade, Francfort-sur-le -Mein et Buchenwald, André Demenge ne donnera plus jamais signe de vie. Les dernières nouvelles dateraient d'octobre 1943 Ses enfants, Chantal, Guy et Patrick ont alors 18, 14 et 12 ans. Déclaré "Mort pour la France", officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre 1914-1918, André Demenge recevra la Croix de Guerre 1939-1945 et la Médaille de la Résistance. Références Archives du Bureau "Résistance"; Bulletin de l' n°13, DENHAENE Paul, Henri Né le 31 juillet 1912 à Wasquehal Nord de Richard, César Dehaene et de Pauline, Héloïse Vallée Epouse Madeleine, Augustine Martin Profession officier d'active Décédé le 2 juillet 1944 dans le train de Compiègne à Dachau Réseau P2 Né dans une famille du Nord, dont le père était employé de commerce, Paul Dehaene avait un frère et une soeur. A dix neuf ans, ce jeune homme de taille moyenne, aux yeux bleus, s'est engagé dans l'armée et se trouvait en 1931 à l'intendance militaire de Lille. Il a ensuite fait l'École militaire d'artillerie de Poitiers en 1932 et à nouveau en 1935 rang de sortie 1er sur 102. Sous-lieutenant d'active en 1936, lieutenant en 1938, il parlait l'anglais et l'allemand. En 1939, il fut appelé au 219e régiment d'artillerie, puis en mai 1940 au 95e et se trouvait au 404e au moment de l'armistice. Il avait été à Forbach en 1939, en Belgique et en France en 1940, cité à l'ordre de la brigade en ces termes "Excellent orienteur, ayant déjà rendu en Belgique les plus grands services dans les conditions les plus délicates. Officier très énergique et d'un dévouement remarquable, allant jusqu'à la limite de ses forces pour assurer constamment et sans défaillance la mise en place du groupe. A notamment mené à bien une reconnaissance le 21 juin malgré un bombardement aérien." Promu capitaine en 1942, il sera commandant à titre posthume. Au cours de sa carrière militaire, ses chefs successifs s'accordent pour lui reconnaître de grandes qualités d'intelligence, de réflexion, de ténacité; ses capacités de commandement et ses remarquables qualités d'instructeur sont soulignées à plusieurs reprises, ainsi que son excellente éducation, son dévouement et sa valeur morale. En 1940, il se trouve à l'État-major de la 2e Division à Bourg-en-Bresse; Henri Navarre précise qu'il est responsable du 7. Puis il fait partie des de la en novembre 1942, en qualité d'agent P2, assurant les fonctions de chef de réseau de moyenne importance. Henri Navarre explique qu'au début de l'été 1943 le doit être réorganisé. Sont alors créés des postes plus nombreux et plus légers. Pour la zone Nord, Verneuil désigne le capitaine Mercier dit "le grand Mercier"; parmi les postes qu'il dirige, celui de Lille, dit "Narcisse" dont le responsable est le capitaine Denhaene. Arrêté à Paris le 30 mars 1944, il réussit à prévenir le Service. Il sera déporté. Un de ses compagnons de détention, Alexis Le Douguet de la mission Joie, témoignera du départ de Compiègne et de la suite de leur calvaire "Nous partons pour Compiègne. Dès l'installation dans le car, des exclamations fusent "Bonjour Fanfan, Mercier, Dubuc..." Le service semblait s'être donné rendez-vous, il y avait là Charles Bellet*, Mercier, Denhaene, Rousselin*, Dubuc*, Caubet*, de Peich*, Fanfan Le Henaff* et moi. Par chance, nous arrivons à Royallieu la veille du départ d'un convoi, ce qui nous faisait quinze jours à passer là. Ces quinze jours ont été inoubliables pour tous. Le temps était beau et il n'y avait rien à faire. Nous passions nos après-midi étendus sur l'herbe, lisant un livre de la bibliothèque. Pas d'Allemands ou peu. Quelques services rendus par notre équipe au cuisinier nous valait des carottes, de la soupe en supplément.... Mais les quinze jours délicieux eurent une fin. Le 2 juillet au matin, parmi 2 166 détenus 536 d'entre eux mourront dans les wagons, la plupart entre les 2 et 3 juillet, nous embarquions dans ce trop célèbre train qui sera appelé plus tard "le train de la mort". Nous avions réussi, malgré un appel par ordre alphabétique, à nous réunir à nouveau et nous étions tous dans le même wagon. Dès l'installation nous nous rendîmes compte que le voyage ne serait pas de tout repos. Nous étions cent dans le même wagon et seules deux toutes petites ouvertures nous aéraient. Le train démarre à midi. Nous nous installons tant bien que mal, encastrés les uns dans les autres. Il fait chaud. Vers quinze heures, l'atmosphère devient irrespirable. Nous nous aspergeons d'eau mutuellement pour avoir une illusion de fraîcheur. Beaucoup se lèvent pour se dégourdir un peu. D'autres somnolent. Le train avance trop lentement pour créer un courant d'air. A dix-sept heures, un orage formidable plane sur nous. Personne ne dit mot. Nous sommes tous accablés par cette chaleur. On entend des respirations haletantes. Je pense à mes narines. Charles est à un mètre de moi, assis. Il a un chapelet à la main et il prie à voix basse. De temps en temps, il regarde chacun de nous, un sourire sur sa face ruisselante de sueur "çà va?" "ça va", lui répond-on. Puis c'est un autre qui pose la question, puis un autre. Le nombre des dormeurs augmente. Ceux qui ne dorment pas, comme moi, sont déjà inconscients de ce qui se passe. Je ne reprendrai le contrôle de moi-même que vers onze heures ou minuit. Je touche un camarade, il est tout chaud, trop chaud pour que cela soit normal. A tâtons, dans l'obscurité, je cherche sa tête. Il ne respire plus. Une peur irraisonnée s'empare de moi.; j'appelle à voix basse d'abord, puis plus fort "Charles, Fanfan?". Enfin j'entends Mercier et je réalise. Ils sont morts en dormant, asphyxiés par la production de gaz nocifs. Nous essayons de nous compter mais jusqu'au lendemain matin, c'est impossible. Je m'endors, brisé. Le lendemain, le spectacle est terrible. Combien sont-ils appuyés les uns contre les autres et qui ne se réveilleront plus? Combien restent vivants? Trente six sont debout. Donc soixante quatre sont là et qu'il faut dégager, ranger dans un coin pour que les autres essaient de vivre. Dans l'après-midi nous nous arrêtons près de Revigny-sur- Ornain près de Bar-Le-Duc. Il nous faut alors prendre les cadavres du wagon d'à côté, les mettre dans le nôtre. Puis nous repartons à cent dans les wagons rendus libres. Jusqu'à Dachau nos amis, nos camarades de lutte sont là, à côté. Puis, nous descendons, abandonnant ce train et toutes ses victimes en gare. Que sont-ils devenus? Nous restions à deux du service Mercier et moi..." Paul Denhaene est de ceux qui sont morts le 2 juillet. Il laissait un enfant, une fille d'après les papiers du SHAT ou deux enfants d'après ceux du Bureau Résistance. Il sera fait chevalier de la Légion d'Honneur et recevra la Croix de Guerre 1939-1945 avec palme et la Médaille de la Résistance. * Citation " Officier volontaire pour participer au service clandestin de en France occupée. A dirigé pendant plusieurs mois dans une région difficile le poste qu'il avait créé. Arrêté, a fait preuve d'un moral excellent et a réussi à faire prévenir le Service." * Paul Denhaene a été choisi comme parrain d'une promotion de la en 2000. Références Dossier du SHAT; "le Service de renseignement 1871-1944" de Henri Navarre , Bulletin de l' n°1, n°24, n°106, DESREUMAUX Paul, Albert, Émile Né le 19 octobre 1921 à Houplines Nord de Émile, Louis, Joseph Desreumaux et de Anne, Marie Quéméner Profession mécanicien outilleur et garçon de courses Décédé le 18 avril 1942 au camp de Souges Gironde Réseaux Guerre clandestin Poste P3 ou P9 Paul Desreumaux , dont le père était maçon, était trop jeune pour faire la guerre de 1939-40. Mais, dès novembre 1940, alors mécanicien outilleur et garçon de courses, il s'engage dans la Résistance. Il fait partie des sept jeunes gens de 17 à 20 ans qui se groupent à Armentières cette année-là dans un esprit de résistance. Cinq d'entre eux le paieront de leur vie Paul Desreumaux*, Roger Barbry*, Henri Leclercq*, Germain Lepoivre* et Ernest Lombart*. Ils pensent d'abord à récupérer les armes et les munitions abandonnées après des combats entre chars allemands et troupes anglaises dans la région de Steenwerck où habite le frère de Ernest Lombart. Puis, voulant faire plus, sans prévenir leur famille, ils quittent la ville dans l'intention de rejoindre l'Angleterre par l'Espagne. Après avoir fait 650 km à bicyclette, ils arrivent à Montmorillon, entre Poitiers et Limoges, et veulent s'engager auprès d'un bureau de recrutement. Deux des sept seulement sont acceptés, Auguste Rio et Louis Catiau, qui partiront pour l'armée d'Afrique. Les autres sont recrutés par un officier de renseignement. Paul Desreumaux fait de la recherche de renseignements, avec Ernest Lombart, dans le sud de la France. Arrêté début 1942, il est interné au fort de Hâ, à Bordeaux, où le retrouveront Roger Barbry et Ernest Lombart. Ces deux derniers sont jugés le 1er avril et condamnés à mort par le conseil de guerre allemand au camp de Souges à 20 km de Bordeaux. Mais Paul Desreumaux ne peut comparaître en même temps que ses camarades atteint d'une crise d'appendicite, il est opéré le 21 mars 1942. Durant cette hospitalisation, il écrit à sa famille "Que le jour de ma libération sera beau pour moi respirer l'air pur du dehors, voir des gens marcher, je crois que cela sera pour moi une deuxième naissance; tout va m'émerveiller, tout me semblera nouveau et meilleur." Pourtant, sorti de l'hôpital, le 7 avril, il est jugé à son tour et fusillé le 18 avril au camp de Souges. Dans sa lettre d'adieu à sa famille, il exprime l'intensité de son patriotisme. "Bordeaux, le 18 avril 1942 Bien chers Parents, J'ai une grande peine à vous annoncer, mais ne vous en faites surtout pas car c'est pour notre patrie "La France". Quand vous recevrez cette lettre j'aurai cessé d'exister. Je suis fusillé aujourd'hui, mais j'ai toujours espoir en Là-Haut. Je vous demanderai de dire des prières pour moi et de faire dire des messes pour moi. Je suis aidé par Monsieur l'abbé Mabille, qui est l'aumônier de la prison. C'est peut-être malheureux de mourir à vingt ans, mais je mourrai sans crainte, en bon Français que je suis et en bon chrétien, et Là-Haut je prierai pour vous. Je viens de me confesser et de communier ce matin et avec beaucoup de courage; j'en aurai jusqu'au bout. Enfin c'est le destin et l'on ne peut rien y changer. Toutes mes affaires vont vous être retournées, gardez les précieusement et pieusement en souvenir de moi. Pensez souvent à moi, priez pour moi. J'aurais bien voulu vous voir avant, mais malheureusement cela m'est impossible. J'ai eu espoir jusqu'au bout, mais je n'ai même pas pu voir mon grand camarade Ernest Lombart. Adieu à tous les amis et à toute la famille. Pensez à moi très souvent et priez pour moi. Quand la guerre sera finie, vous aurez une très grande pension pour moi qui servira à élever mon petit frère. Adieu chers parents, je vous reverrai Là-Haut plus tard, où nous nous rencontrerons plus tard. Je vous demanderai de toujours considérer ma fiancée comme votre fille, car elle m'aimait beaucoup et vous aimait beaucoup sans vous connaître. Écrivez souvent à ma fiancée, d'ailleurs je vais l'avertir et lui demander qu'elle vous écrive aussi. Laissez lui quelques unes de mes affaires en souvenir, car je l'ai beaucoup aimée. N'ayez pas de peine pour moi. Vous aurez l'honneur d'avoir un fils qui est mort en défendant sa patrie, en faisant le sacrifice de sa vie pour elle. Adieu, chers Parents, adieu, Guette! Je penserai à vous et à elle jusqu'au bout. Adieu, Gilette! adieu, Muguette! adieu, cher petit Claude! adieu, les amis et amies! Votre fils qui, jusqu'au bout, pensera à vous et mourra en bon Français et en bon chrétien et qui priera pour vous. Votre fils Paul Desreumaux." Le préfet de Gironde, à la suite d'une demande de renseignements le concernant, répond au préfet du Nord, en juillet 1945 "La Feldkommandantur de Bordeaux m'a informé que M. Paul Desreumaux, né le 19 octobre 1921, à Houplines, de religion catholique, demeurant à Périgueux, 35 rue de Limogeaux, condamné à mort pour espionnage avait été fusillé le 18 avril 1942 à 18 h 39 au camp de Souges, commune de Martignas. Ce décès a été inscrit sur le registre d'état civil de cette commune. Le corps a été inhumé dans le cimetière de la commune voisine de Saint-Jean d'Illac". Paul Desreumaux, que le commandant Lochard qualifie d'"agent magnifique, résistant de la première heure",sera fait chevalier de la Légion d'Honneur etrecevra la Médaille de la Résistance. * Lieu de mémoire Le nom de rue des Fusillés a été donné à l'ancienne rue de Flandres, à Armentières, en mémoire de Paul Desreumaux et de ses quatre camarades morts pour la France. Une plaque commémorative y a été apposée. Références Archives du Bureau "Résistance"; Bulletin de l' n°13, mairie d'Armentières; "La Voix du Nord", 11 et 15 septembre 1999 DESSERÉE Marc Pseudonyme DRASENT ? Né le 14 janvier 1922 à Drocourt les Mines Pas-de-Calais de René, André Desserée et de Marthe Briffaut Célibataire Profession pilote Décédé le 5 novembre 1941 à Suresnes Mont Valérien Réseau 40 Aéroclub de BéthuneAgent P2 Marc Desserée est un pilote d'une extrême jeunesse. Dans le témoignage de la Commission d'homologation de la Résistance intérieure française, est écrit ""Recruté dès octobre 1940 par le Air, n'a cessé de faire montre, malgré sa jeunesse 18 ans, d'un courage et d'une abnégation totale. S'acquittait parfaitement de la surveillance, dont il était chargé, d'une vingtaine de terrains d'aviation. Il fournissait, de plus, tous les renseignements qu'il pouvait obtenir sur l'activité ouverte de l'ennemi." Il faisait partie du groupe créé en Normandie. "Déjà, dit le général Bézy dans " Air", de nombreux jeunes gens parcouraient les routes à bicyclette, longeant les terrains d'aviation, relevant les numéros d'unités, les plaques indicatrices, les types d'avions, leurs lettres d'identification, etc. Marc Desserée donnait l'exemple." Il fut arrêté le 27 février 1941, dans le studio qu'il habitait dans "le Home montmartrois", 6 bis rue du Chevalier de la Barre, Paris XVIIIe, qui servait de point de rendez-vous. Artois-Nicol, qui était dans le même hôtel, le croisa dans l'escalier, menotté et encadré de deux agents de la Gestapo. Artois-Nicol s'en tira, réussit à disparaître avec l'aide de Rupied et ce dernier prévint leurs camarades. L'attestation citée ci-dessus ajoute que Marc Desserée "n'a rien livré malgré les tortures sur ses chefs et l'organisation du A eu une attitude magnifique lors du procès, reconnaissant les faits qui lui étaient reprochés." Ce procès eut lieu en avril 1941. Il a été fusillé au Mont Valérien "lors d'une des premières exécutions collectives d'otages faites par les Allemands à titre de représailles. Nous sûmes plus tard, dit le général Bézy, qu'il avait été étonnamment courageux." Il avait vingt ans. Me Joseph Haennig, avocat à la Cour, annonçant sa mort à Me Legros pour que celui-ci en fasse part à la famille, écrit "J'ai rencontré l'aumônier qui m'a dit que M. Desserée était allé à la mort en chantant, très courageux et très gai. D'après les indications de l'aumônier, il a désigné lui-même aux soldats la place de son coeur." Déclaré "Mort pour la France", Marc Desserée sera fait chevalier de la Légion d'Honneur et recevra la Croix de Guerre avec palme. Références Archives du Bureau "Résistance"; "Le Air" de Jean Bézy, p. 64 Ed. France Empire, 1979; Bulletin de l' n°24,

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ItinérairesOrganisation d'expositions, foires et salons 1 r Résistants Internés, 72000 le MansItinérairesTéléphoneEnregistrerAutres propositions à proximité26 r Albert Maignan, 72000 le MansOuvert jusqu'à 18h30Plus d'infoschem Boeufs, 72000 le MansOuvert jusqu'à 18hPlus d'infos2 r Arcole, 72000 le MansOuvert jusqu'à 18hPlus d'infos9 r Pasteur, 72000 le MansOuvert jusqu'à 23hPlus d'infoschem Boeufs, 72000 le MansOuvert jusqu'à 18hPlus d'infos4 r Edouard Herriot, 72000 le MansPlus d'infos13 r Paix, 72000 le MansPlus d'infos30 r Robert Triger, 72000 le MansPlus d'infos30 r Cochereaux, 72000 le MansPlus d'infos20 r Thalès de Milet, 72000 le MansPlus d'infosMappy est réalisé en FranceTéléphoneEnregistrer

Autrementdit, la résistance allemande était intrinsèquement le fait de la société civile. Elle n’était pas née, ni n’a grandi dans le contexte de l’organisation des maquis militaires. Elle également perdu de sa vigueur au fur et à mesure que les sbires. (*) Radio BBC en langue allemande avait débuté le 27 septembre 1938 avec
Dans le Val de Saire, Yves Sassignol est marqué par l'histoire de son grand-père, résistant déporté suite à une dénonciation familiale. Il en a fait le combat de sa vie. Par Rédaction La Presse de la Manche Publié le 23 Juin 20 à 2045 Dans le grenier de la maison familiale, Yves Sassignol a retrouvé la carte de déporté politique de son grand-père maternel, Julien Hardy, mort au camp de Mathausen en Autriche. ©DP Yves Sassignol, originaire du Val de Saire, porte sur ses larges épaules le destin funeste vers lequel son grand-père Julien Hardy, père de cinq enfants, a été précipité le 27 février résistant dénoncé par ses prochesJulien Hardy, bûcheron de profession, né à Valognes en 1904, est arrêté par la Gestapo sur dénonciation de ses proches à la maison familiale située rue Inkerman à Cherbourg. Julien Hardy avait 39 ans lors de son mère, fille de Julien, avait 8 ans le jour de son arrestation. Comme nombre de nos compatriotes, elle n’a jamais évoqué cette période. C’est au moment de son décès que, dans le grenier, j’ai retrouvé des documents et des courriers qui relatent toute cette période », explique Yves Sassignol. Durant l’Occupation, Julien avait des activités isolées au sein de la résistance française locale avec un petit groupe de camarades. Son arrestation par la Gestapo est bien l’amer fruit d’une dénonciation familiale. Après un séjour de quelques jours à la prison de Cherbourg, il est transféré à celle de Caen pour y subir un interrogatoire musclé ».Très rapidement, il est envoyé dans le camp d’internement de Royallieu à Compiègne, dans l’ dans un camp en AutricheLes étapes s’enchaînent et la dernière, pour Julien Hardy, prend la direction du camp de Mauthausen en Autriche. Les prisonniers de Compiègne montent alors à bord d’un train, dans des convois à bestiaux, dans le cadre de l’opération Aktion Meerschaum écume de mer. Pour la France, deux transports sont partis de Compiègne à destination de Mauthausen en avril 1943 ».Le premier de ces deux transports comprenait au moins 994 hommes dont Julien Hardy et trois camarades de la région Jules Lejuez d’Hainneville, Hippolyte Olivier d’Equeurdreville et Jules Letterier de en ce moment sur ActuArrivés sur place, ils sont intégrés au Kommando du Loibl Pass dont l’objectif est le percement d’un tunnel dans la montagne frontalière de la grand-père Julien a toujours résisté, même une fois déporté dans le camp de Mathausen. Des témoignages ont été recueillis dans le cadre du procès de Nuremberg. En octobre 1944, le capo du camp le frappe violemment. Son visage méconnaissable n’était plus qu’une plaie. »Une fois le camp libéré en 1945, la mère de Julien a reçu un courrier écrit de la main de l’un de ses camarades, Léon Picot, de était mon grand camarade de misère. Sa tête et la mienne ne faisaient qu’une. »D’autres courriers ont été trouvés par Yves Sassignol dans une boîte en fer-blanc abandonnée dans le grenier familial. Entretenir la mémoire » Yves Sassignol, président de l’association de Déportés, Internés et Familles de disparus de la Manche, milite pour la mémoire de son grand-père. ©La Presse de la MancheJulien Hardy a été déclaré officiellement mort en 1957, donnant ainsi à son épouse la possibilité de bénéficier d’aides pour subvenir à l’éducation de ses cinq enfants, dont la maman d’Yves Sassignol, qui s’attache depuis maintenant 25 ans à honorer la mémoire de ces déportés. Je suis maintenant président de l’Association de Déportés, internés et familles de disparus de la Manche ADIF. Nous œuvrons en faveur de la mémoire des familles de déportés. Je suis également membres de la Fédération des Anciens Combattants. Et je regrette les difficultés que nous rencontrons pour célébrer ensemble la Journée du souvenir de la Déportation qui se déroule au mois d’avril ».Reste que localement, à Fermanville, une stèle en mémoire de ceux qui ont souffert du nazisme a été érigée à l’initiative d’un stèle rend hommage aux travailleurs forcés d’Europe de l’Est qui ont contribué à édifier les blockhaus de Fermanville. Ils étaient prisonniers dans des camps sur la commune. »Régulièrement, une cérémonie, suivie d’un moment de recueillement, est menée par Madame le Maire, Nicole Belliot Delacour, et des représentants d’Anciens combattants. Je les remercie pour cette action en faveur de la mémoire des victimes du nazisme dont fait partie mon grand-père, Julien, ainsi que Jules Letterier, Fermanvillais ».Contact Yves Sassignol, président de l’ADIF, 5 la Godheuserie, 50 330 Carneville. Tél. 06 85 53 48 69. mail [email protected]De notre correspondante Nathalie BONNEMAINSCet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre La Presse de la Manche dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
LeCercle. Présentation; Historique; Adhésion; Permanences; Nos travaux; Etat des relevés; Inventaire des dépouillements; Nos tables; Le CRGPG & Internet; Le Error 403 Guru Meditation XID 847949122 Varnish cache server
Lecentre hospitalier Manhès a été créé initialement en 1965 par la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes) pour les anciens déportés, d’où le nom d’Henri Frédéric Manhès qui était résistant pendant la seconde guerre mondiale. Les présents travaux furent exécutés en 1999 lors de
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Du11 novembre 1942 à fin août 1944, la prison. militaire al le man de du 92 a détenu une gran de partie de s résistants internés et. de s personnes raflées de la région Auvergne avant le ur déportation. Avant sa. démobilisation, la caserne du 92 e comprenait de s cellu le s qui étaient utilisées.
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