HymneNational Breton. CommuniquĂ© de presse de Bonnets Rouges. PubliĂ© le 4/03/14 19:10 -- mis Ă jour le 00/00/00 00:00. Les Bonnets Rouges. Le Bro Gozh ma ZadoĂč interprĂ©tĂ© par la Chorale du Breizh a gan. Sur cette vidĂ©o, les paroles dĂ©filent ; idĂ©al pour lâapprentissage. TĂ©lĂ©charger et imprimer les paroles du Bro Gozh ma ZadoĂč.
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Français English The national anthem in Breton, sang to the same tune and with the same lyrics as the Welsh anthem - Bro Gozh ma ZadoĂč. Lâhymne est dĂ©sormais synonyme dâĂ©vĂ©nements sportifs gallois, notamment de matches internationaux de rugby et de football. C'est une tradition qui remonte Ă 1905, lorsque les Ă©quipes de rugby du pays de Galles et de la
Bro Goz ma ZadoĂč Vieux pays de mes pĂšres est une partition dâhymne national origine Bretagne arrangĂ©e pour bombarde et chant. La musique a Ă©tĂ© composĂ©e par James James en 1856. Les paroles de cette partition ont Ă©tĂ© Ă©crites par François Taldir-Jaffrenou. Cette partition a Ă©tĂ© arrangĂ©e dans une tonalitĂ© de si â majeur. Compositeur James James 1856 Auteur des paroles François Taldir-Jaffrenou Transcrit par Breizh Partitions Origine Europe > France > Bretagne Genre Hymne national Instruments Bombarde, chant TonalitĂ© Si â majeur Rythme 3/4 TĂ©lĂ©chargements 30642 Licence Creative Commons BY-NC-SA TĂ©lĂ©charger Vous pouvez tĂ©lĂ©charger cette partition gratuite pour bombarde et chant ci-dessous Format TĂ©lĂ©charger Poids midi Bro_Goz_ma_ZadoĂč_Vieux_pays_de_mes_pĂšres.mid 703 octets mus Bro_Goz_ma_ZadoĂč_Vieux_pays_de_mes_pĂšres.mus Kio txt Bro_Goz_ma_ZadoĂč_Vieux_pays_de_mes_pĂšres.txt Kio gif Bro_Goz_ma_ZadoĂč_Vieux_pays_de_mes_pĂšres.gif Kio Bro Goz ma ZadoĂč Composition Taldir Jaffrenou Bro Goz ma ZadoĂč 1. Ni Breiziz a galon karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro dro. Dispont 'kreiz ar brezel hon Tadou ken mat A skuilhas eviti o gwad Diskan O Breiz, ma Bro, me gar ma Bro ! Tra ma vo'r mor 'vel mur n'he zro Ra vezo digabestr ma Bro ! 2. Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed N'eus bro all a garan kement 'barz ar bed. Pep menez, peb traonienn d'am c'halon zo ker ; Enno kousk meur a Vreizhad ter ! Vieux Pays de mes PĂšres traduction 1. Nous Bretons de cĆur aimons notre pays ! L'Arvor est renommĂ© partout dans le monde. Sans peur dans la guerre, nos pĂšres si gĂ©nĂ©reux RĂ©pandirent pour elle leur sang Refrain O Bretagne, mon pays, j'aime mon pays ! Tant que la mer formera un rempart autour d'elle Sois libre mon pays ! 2. Bretagne, terre des vieux Sains, terre des Bardes Il n'est d'autre pays que j'aime tant au monde. Chaque mont, chaque vallon Ă mon cĆur est cher ; Plus d'un Breton fougueux y repose ! Le Bro Goz, l'hymne national breton, a Ă©tĂ© composĂ© en 1897 par Taldir Jaffrenou 1879-1956, d'aprĂšs l'hymne national gallois Hen Wlad Fy Nhadau Vieille Terre de mes PĂšres. Droits de cette partition Cette partition Bro Goz ma ZadoĂč Vieux pays de mes pĂšres est tĂ©lĂ©chargeable gratuitement. Elle est disponible sous une licence creative commons CC-BY-NC-SA, qui permet la modification de la partition, sa rĂ©utilisation et sa republication, Ă condition dâen citer lâauteur, de republier la partition modifiĂ©e sous la mĂȘme licence, et de nâen faire aucune utilisation commerciale vente, usage dans une publicitĂ© ou comme musique de film, etc., Ă moins bien sĂ»r dâavoir obtenu lâautorisation du compositeur. Vous pouvez jouer la musique de Bro Goz ma ZadoĂč Vieux pays de mes pĂšres en public pour bombarde et chant, ou bien arrangĂ©e pour tout autre instrument de votre choix, et ce sous les mĂȘmes conditions. Proposez vos partitions Vous avez des partitions libres de droits dans vos cartons ? Vous pouvez les proposer facilement et gratuitement, Ă©videmment par ici ! Les partitions disponibles sur ce site sont tĂ©lĂ©chargeables gratuitement, et sont utilisables dans le cadre de leur licence. Si vous estimez quâune partition ne devrait pas se trouver sur ce site, contactez le webmestre et elle sera aussitĂŽt retirĂ©e.
Lerésultat de cette mission, jusque-là inédit, est enfin publié dans son intégralité sous forme d'un livre-DVD. En effet, il y a deux ans, Marie-Barbara Le Gonidec, responsable du département de la musique et de la phonothÚque du MuCEM, entreprend une analyse minutieuse de l'histoire de cette mission.La voici publiée dans ce livre-DVD, largement illustré de
De nos jours, la Bretagne est surtout connue pour ses crĂȘpes, ses galettes, ses paysages de campagne, pour ses maisons anciennes achetĂ©es par des Britanniques, voire pour son football. Mais saviez-vous que la Bretagne est surtout un ancien Royaume celte et DuchĂ© indĂ©pendant qui ne fut rattachĂ© Ă la France quâen 1532 ? La Bretagne nâest donc française que depuis 477 ans ! Tous les ans, le 19 Mai, les Bretons du monde entier fĂȘtent âGouel Erwanâ la Saint-Yves, câest-Ă -dire la fĂȘte nationale bretonne, lâĂ©quivalent de la Saint-Patrick pour les Irlandais ! Cette fĂȘte se dĂ©roulait cette annĂ©e du 15 au 24 Mai, au travers de plus de 200 Ă©vĂ©nements en Bretagne et ailleurs dans le monde. Mais une autre date, tout aussi importante, est de plus en plus cĂ©lĂ©brĂ©e en Bretagne, celle du 22 Novembre. Câest en effet le 22 Novembre 845, Ă Bains-sur-Oust, quâeut lieu la victoire de Ballon. Le Comte de Vannes, NominoĂ«, infligea une cuisante dĂ©faite au roi des Francs, Charles le Chauve. La victoire remportĂ©e scella lâunitĂ© du Royaume de Bretagne et inaugura une pĂ©riode dâindĂ©pendance qui ne devait sâachever quâen 1488. LA BRETAGNE ? PAS SEULEMENT LE PAYS DES CREPES ! Voici donc une excellente occasion de revenir sur ce qui a fait de la Bretagne ce quâelle est aujourdâhui⊠Car de nos jours, la Bretagne est surtout connue pour ses crĂȘpes, ses galettes, ses paysages de campagne, pour ses maisons anciennes achetĂ©es par des Britanniques, voire pour son football surtout depuis la finale de la Coupe de France de football qui opposa pour la premiĂšre fois deux Ă©quipes bretonnes, Guingamp et Rennes. Mais saviez-vous que la Bretagne est surtout un ancien Royaume celte et DuchĂ© indĂ©pendant qui ne fut rattachĂ© Ă la France quâen 1532 ? La Bretagne nâest donc française que depuis 477 ans ! DES RACINES BRITANNIQUES Avant sa conquĂȘte romaine, les anciens habitants de la Grande-Bretagne, les Bretons, comprenaient de nombreux peuples et tribus celtes, en particuliers dans le sud et Ă lâembouchure de la Tamise. Entre le 4Ăš et le 5Ăš siĂšcle, fuyant des massacres perpĂ©trĂ©s par leurs ennemis Anglo-saxons, supĂ©rieurs en nombre, les Bretons de Grande-Bretagne passĂšrent la Mor Breizh Mer de Bretagne », nom quâils donnaient Ă la Manche, et que celle-ci porte dâailleurs toujours en langue bretonne pour se rĂ©fugier dans la presquâĂźle armoricaine. Cet exode et le peuplement de lâArmorique par les Bretons sont des Ă©vĂ©nement totalement inconnus de nos jours des Français ou des Britanniques. Tout comme est inconnu ou ignorĂ© le fait que les Bretons nommĂšrent la pĂ©ninsule armoricaine petite Bretagne », avant quâelle ne devienne tout simplement Bretagne il existe encore de nos jours, Ă Londres, une rue se nommant Little Britain - Petite Bretagne - dans laquelle sâĂ©tait autrefois Ă©tablie lâAmbassade du DuchĂ© de Bretagne. Les Bretons exilĂ©s contribuĂšrent Ă la crĂ©ation de la langue bretonne, le Brezhoneg, qui est une langue celtique, sĆur du Gallois et du Cornouaillais. Saviez-vous dâailleurs que le Breton est beaucoup plus ancien que le Français ? Le texte plus ancien en langue bretonne date de 590, tandis que le texte le plus ancien en Français date de 843, câest-Ă -dire plus de 250 ans plus tard ! UN ROYAUME INDEPENDANT Depuis leur arrivĂ©e en Armorique, les Bretons vivaient surtout en tribus et se mĂ©langeaient avec les autochtones. Et câest NominoĂ« Nevenoe en Breton, Comte de Vannes et premier Duc de Bretagne, qui crĂ©a le premier Royaume de Bretagne en 845. Un Royaume uni et indĂ©pendant, créé aprĂšs que les Bretons aient vaincu lâarmĂ©e du Roi de France, lors de la bataille de Ballon. NominoĂ« est connu depuis comme le âPĂšre de la Nationâ bretonne âTad ar Vroâ. Il fut couronnĂ© Roi de Bretagne Ă la CathĂ©drale de Dol en fĂ©vrier 848. Alors quâils venaient de dĂ©faire une seconde fois lâarmĂ©e française, en 851, sous le Roi ErispoĂ« fils de NominoĂ«, le contrĂŽle des villes de Rennes, Nantes et du Pays de Retz fut garanti et, par-consĂ©quent, le Roi Charles-le-Chauve dut reconnaĂźtre lâindĂ©pendance de la Bretagne et dĂ©finir sa frontiĂšre avec la France. QUAND LES FRANĂAIS ENVAHIRENT âFINALEMENTâ LA BRETAGNE Les Français avaient-ils peur des Bretons ? Il fallut attendre 1488 plus de 600 ans plus tard pour que lâArmĂ©e française ne parvienne finalement Ă dĂ©faire lâArmĂ©e bretonne, avec lâaide de mercenaires Suisses et Italiens. AprĂšs la dĂ©faite des Bretons lors de la Bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, le traitĂ© de SablĂ© dit traitĂ© du Verger » est signĂ© par Charles VIII, Roi de France, et François II, Duc de Bretagne le 19 aoĂ»t 1488. Il stipule que lâhĂ©ritiĂšre du DuchĂ© ne peut se marier sans lâaccord du roi de France. LA COLONISATION DE LA BRETAGNE Dans son livre âLa fin des terroirs. La modernisation de la France ruraleâ, lâhistorien amĂ©ricain Eugen Weber pointait en ces termes les consĂ©quences de la dĂ©faite de Saint-Aubin-du-Cormier AprĂšs lâunion forcĂ©e avec la France, les villes bretonnes furent envahies par des Français qui Ă©crasĂšrent ou mĂȘme remplacĂšrent les commerçants locaux, francisĂšrent les gens quâils employaient ou touchaient dâune autre façon. Les ports du roi comme Lorient ou Brest, Ă©taient des villes de garnison en territoire Ă©tranger et le terme de colonie Ă©tait frĂ©quemment employĂ© pour les dĂ©crire ». Les Français forcĂšrent donc le Duc de Bretagne François II Ă se soumettre Ă un traitĂ© donnant au Roi de France le droit de dĂ©terminer qui la fille du Duc devait Ă©pouser. La Duchesse Anne, 12 ans, Ă©tait lâunique hĂ©ritiĂšre du Duc et fut Ă©galement la derniĂšre souveraine indĂ©pendante du DuchĂ©. Elle fut finalement obligĂ©e dâĂ©pouser le Roi de France Louis XII. Bien quâĂ sa mort, le DuchĂ© devait ĂȘtre transmis Ă sa fille, la Bretagne fut en fait incorporĂ©e dans le Royaume de France en 1532 par le Roi de France François 1er, Ă travers lâEdit dâUnion entre la Bretagne et la France. La Bretagne devint alors un DuchĂ© colonisĂ©, ne retenant que certains âprivilĂšgesâ lĂ©gislation et impĂŽts spĂ©cifiques. Pour en savoir plus sur les guerres entre la Bretagne et la France, cliquez ici⊠DIVISER POUR MIEUX REGNER OU LA FIN DE LA BRETAGNE INDEPENDANTE⊠AprĂšs lâEdit de 1532, la Bretagne conserva donc tout de mĂȘme une certaine autonomie fiscale et administrative. Mais lorsque la RĂ©volution française Ă©clata, lâAssemblĂ©e nationale constituante unanimement proclama la fin des privilĂšges fĂ©odaux. Le 4 aoĂ»t 1789, furent abolis tous les privilĂšges en France. La RĂ©volution française de 1789 marqua ainsi la perte totale dâautonomie de la Bretagne en cassant lâEdit dâUnion de 1532 qui garantissait cette mĂȘme autonomie. La Bretagne devint alors totalement âfrançaiseâ ! La RĂ©volution française nâapporta rien de bon aux Bretons puisque, aprĂšs avoir perdu leur autonomie, ils se virent imposer que leur territoire soit divisĂ© en 5 âdĂ©partementsâ. Sous la monarchie, les rois français ne se souciaient guĂšre des langues minoritaires, comme le Breton. Et se sont encore une fois les rĂ©volutionnaires qui introduisirent une politique de prĂ©fĂ©rence Ă lâĂ©gard de la langue française par rapport Ă ce quâils nommĂšrent âpatoisâ. Selon eux, en effet, les monarchistes prĂ©fĂ©raient les langues rĂ©gionales de maniĂšre Ă garder les masses populaires et paysannes mal-informĂ©es. AprĂšs la RĂ©volution de 1789, lâhistoire de la Bretagne, sa langue et sa culture furent Ă©touffĂ©es, exterminĂ©es et extirpĂ©es des livres scolaires et des classes des Ă©coles publiques, pour prĂšs de 200 ans. Autre exemple du dĂ©shonneur que durent subir les Bretons pendant plusieurs dĂ©cennies les affiches dans les rues bretonnes aux slogans humiliants, tels que âIl est interdit de cracher dans la rue et de parler Breton !â LA CULTURE BRETONNE NâEST PAS MORTE Les Bretons ont toujours Ă©tĂ© fiers de leur terre, de leur langue et de leur culture. Et leur courage est aussi bien connu les Bretons ont beaucoup Ă©migrĂ© partout dans le monde, Ă diverses Ă©poques de leur histoire. Saviez-vous par exemple que la majoritĂ© de lâarmĂ©e de Guillaume le ConquĂ©rant qui envahit lâAngleterre en 1066 Ă©tait en fait bretonne ? A travers lâadversitĂ©, les Bretons ont toujours gardĂ© leurs traditions et leur culture vivantes. Cela les a dâailleurs rendu plus fort. En 1897, François Jaffrenou Ă©crivit lâhymne de la Bretagne, le âBro Gozh ma ZadoĂčâ âVieille terre de mes ancĂȘtresâ. La musique est du Gallois James James. En 1923, Morvan Marchal crĂ©a quant Ă lui le drapeau de la Bretagne, le Gwenn-ha-du ce qui signifie blanc et noir en Breton. COMMENT LA FRANCE DIVISA UN PEU PLUS LA BRETAGNE⊠En 1941, la majoritĂ© de la France Ă©tait occupĂ©e par les Nazis. Le rĂ©gime de Vichy du MarĂ©chal PĂ©tain dictateur collaborationniste qui offrit la France Ă Hitler, crĂ©a les ârĂ©gionsâ françaises. La Bretagne fut alors amputĂ©e dâ1/5 de son territoire et perdit la rĂ©gion nantaise qui avait toujours fait part de son territoire historique. Nantes fut incorporĂ©e dans une nouvelle ârĂ©gionâ créée pour lâoccasion avec dâautre provinces historiques. Le gouvernement fasciste crĂ©a alors âLes Pays de la Loireâ⊠Et il faut avouer quâil paraĂźt bien Ă©trange que cette crĂ©ation pĂ©tainiste existe encore aujourdâhui ! AprĂšs 200 ans de souverainetĂ© française, lâunitĂ© bretonne devint quelque chose du passé⊠à suivre⊠* * * * * * * âBro Gozh ma Zadouâ, par Tri Yann lâhymne national breton * * * * * * *
Ce6Úme album de l'ensemble choral Anna Vreizh présente notamment une nouvelle oeuvre d'Yvonne Breilly : Klemmgan ar Roue Arzur (la complainte du roi Arthur). Pour se le procurer, contacter: Paulette Bouyer pbouyer@ 72 68 36 89. Présentation. Cette oeuvre est présentée en 3 séquences qui occupent les numéros 1 à 3 du CD.
Bro Goz Ma Zadou Bro Goz Ma Zadou», Ă©crite en 1901, est la crĂ©ation de François Jaffrenou, collĂ©gien de Saint-Brieuc inspirĂ© par l'hymne gallois composĂ© par Erwan James. Cet Ă©lĂšve, envoĂ»tĂ© par le territoire breton, deviendra l'un des prĂ©curseurs du mouvement autonomiste breton. Bro goz ma zadou» sera mĂȘme nommĂ© 'hymne nationale' lors du congrĂšs de l'Union RĂ©gionaliste Bretonne de 1904. L'auteur dĂ©crit sa patrie Ă travers cet hymne Ă la Bretagne comme Ă©tant composĂ©e de pĂšres sans peurs, de vieux sages, mais aussi de guerriers fougueux... Breizh Partitions BRETON Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me 'gar ma Bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, d'am c'halon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv ; N'eus pobl ken kalonek a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O ! pegen kaer ec'h out, ma Bro ! Refrain Mar d'eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! FRANCAIS Nous Bretons de cĆur, nous aimons notre vrai pays ! L'Arvor est renommĂ©e Ă travers le monde. Sans peur au cĆur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon cĆur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux. Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Refrain Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă jamais, Son cĆur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne ! Rechercher un hĂ©bergement Ă proximitĂ© Ă dĂ©couvrir aussi Les chants marins
Panocâh breton eveldon hag ur sant en neñvoĂč. 2. Ecoutez-moi, saint Yves, ĂŽ mon saint bĂ©ni, Chaque annĂ©e, je viendrai Ă votre pardon, tant que je pourrai marcher. Chaque annĂ©e, je viendrai Ă votre pardon, car vous mâĂ©couterez. Puisque vous
1Parler de web territorial a-t-il un sens, alors que les informations qui circulent sur les rĂ©seaux ignorent les frontiĂšres ? LâadĂ©quation supposĂ©e entre un territoire, un Ătat et une nation, une institution et une culture est peut-ĂȘtre abusive mais elle ne tient plus lorsquâon veut traiter du web et identifier la sphĂšre dâinfluence dâune de ces entitĂ©s. Nous procĂ©derons Ă trois dĂ©centrements successifs, institutionnel, mĂ©diologique et monadologique pour discuter cette adĂ©quation qui est en fait constamment travaillĂ©e, reprise et rĂ©inventĂ©e Anderson, 2002, Thiesse, 1999 selon les supports mĂ©diatiques mobilisĂ©s. Sommes-nous capables de suspendre un instant les certitudes ou les Ă©vidences sur ces entitĂ©s, institution ou culture, pour analyser ce qui les fait tenir, en observant ce qui les compose sur le web ? 2Entre 2006 et 2009, nous avons observĂ©, dĂ©crit et analysĂ© un web dit territorial » Ă une Ă©chelle rĂ©gionale, autrement dit une partie du web en lien avec un territoire, et oĂč ces adĂ©quations restent prĂ©cisĂ©ment Ă questionner. Nous avons traitĂ© manuellement 591 sites web qui ont dâune façon ou dâune autre un lien avec ce territoire, la Bretagne. La mĂ©thode que nous avons mise en place pour constituer ce corpus de web territorial » se compose de 6 Ă©tapes. Lâanalyse sĂ©miotique de 15 sites web est lâune de ces Ă©tapes et a permis de dĂ©montrer la prĂ©sence dâun lien entre ce territoire et le web Ă partir de 5 mĂ©diations dont la carte Le BĂ©chec, 2012. 3GrĂące Ă cette approche, nous pouvons prĂ©ciser la façon dont se compose une Ă©chelle territoriale rĂ©gionale sur le web, en Ă©tant attentif Ă toutes les mĂ©diations qui la font tenir. Par mĂ©diations, nous entendons tout autant des supports mĂ©diatiques, et nous serons alors proches dâune mĂ©diologie, que des entitĂ©s Ă©lĂ©mentaires nous restons dĂ©libĂ©rĂ©ment vague sur leur statut pour lâinstant qui peuplent cette Ă©chelle, et nous serons alors proches dâune monadologie. 4PrĂ©cĂ©demment, Rokkan et Lipset 2008 ont montrĂ© quâune nation ne peut se dĂ©finir par autorĂ©fĂ©rence mais doit assembler des attributs que ces auteurs ont dĂ©finis en autant de clivages » quâils jugent pertinents. Leur dĂ©marche sera reprise ici pour rendre compte des Ă©lĂ©ments les plus fins qui, par leur circulation, entendue ici comme leur rĂ©pĂ©tition sur un corpus de sites web, peuvent constituer une Ă©chelle moins Ă©vidente que celle quâils ont Ă©tudiĂ©e. Le web constitue une mise Ă lâĂ©preuve radicale des Ă©chelles existantes et introduit une incertitude importante tant pour les sciences sociales que pour les dĂ©cideurs. Selon notre analyse, le web, ce rĂ©seau de communication mondial, ne produit pas une Ă©chelle globale » et il ne reproduit pas non plus le territoire politiquement dĂ©fini autour dâun Ătat. Nous souhaitons montrer que le web territorial est supportĂ© par des liens créés par des attributs bien prĂ©cis qui ont des capacitĂ©s de circulation particuliĂšres et qui font tenir des collectifs Ă gĂ©omĂ©trie variable. LâĂ©mergence du web, et plus particuliĂšrement du web dit » permet aux internautes de contribuer, dâĂ©crire et de publier User-Generated Content sans impĂ©ratifs professionnels ou politiques sur le read and write web. Ces pratiques bouleversent les mĂ©diations comme supports et comme Ă©lĂ©ments culturels partagĂ©s. Nous prendrons appui sur des recherches concernant le rĂŽle de la presse dans la naissance, la dĂ©finition et la maintenance dâune Ă©chelle territoriale, dĂ©jĂ ancienne, la nation Anderson, 2002 ; Tarde, 1897 ; Lippman, 2008. Dans le cas du web, nous Ă©tudions plus prĂ©cisĂ©ment le rĂŽle des signes visuels prĂ©sents sur les sites web, soit 227 signes, analysĂ©s de façon systĂ©matique, quantitativement et sĂ©miotiquement, selon une Ă©chelle en 5 degrĂ©s de lâattachement territorial de ces signes Le BĂ©chec, 2010. Trois dĂ©centrements nĂ©cessaires institutionnel, mĂ©diologique et monadologique Un dĂ©centrement institutionnel 5Rokkan et Lipset ont dĂ©fini des attributs religion, langue, ethnicitĂ© qui constituent des clivages producteurs de diffĂ©rences entre les nations. Ces attributs sâimposent aux nations qui ne peuvent se maintenir quâĂ la condition de les rĂ©duire et de bloquer leurs capacitĂ©s Ă©volutives pour crĂ©er une stase nationale, permettant aux institutions de perdurer. Seuls les clivages peuvent expliquer et structurer des particularitĂ©s propres Ă une nation. Selon nous, ils doivent plutĂŽt initier une dĂ©marche plus Ă©tendue pour dĂ©composer la supposĂ©e Ă©vidence de la nation, de lâĂtat-nation et souligner toutes les mĂ©diations qui les composent au-delĂ des clivages dits explicatifs ». Ces Ă©chelles rĂ©gion, nation, Europe ne sont, comme les autres, que des assemblages idiosyncrasiques dâattributs, dont les clivages dĂ©finis par Rokkan et Lipset constituent les plus visibles. Câest pourquoi leur mĂ©thode, une fois prolongĂ©e, permet de repeupler toutes les Ă©chelles territoriales dâattributs oubliĂ©s, non clivants a priori mais qui jouent pourtant, selon nous, un rĂŽle de mĂ©diation essentiel pour faire tenir les institutions. Nous retenons la vertu pluraliste de la mĂ©thode des clivages tout en passant dâun pluralisme des causalitĂ©s Ă un pluralisme des attributs. Câest en cela que nous effectuons un dĂ©centrement institutionnel, en ne restant pas fixĂ© sur ces institutions ni sur les clivages qui les ont constituĂ©es. Outre les mĂ©diations institutionnelles classiques que sont lâadhĂ©sion Ă un parti dans un systĂšme de partis et le vote, nous devons ĂȘtre capable de prendre en compte des attributs qui composent ces partis et ces votes, afin dâĂ©viter tout agrĂ©gat trop rapide, toute Ă©vidence supposĂ©e de ces entitĂ©s elles-mĂȘmes. Des travaux de sociologie politique historique ont dâailleurs dĂ©crit ces mĂ©diations et sâapparentent Ă la mĂ©diologie qui nous inspire ici. Une mĂ©diologie de la nation 6Anderson a ainsi montrĂ© que la nation et la construction des Ătats-nations supposent ce quâil nomme une communautĂ© imaginĂ©e ». Elle est imaginĂ©e parce que mĂȘme les membres de la plus petite des nations ne connaĂźtront jamais la plupart de leurs concitoyens [...] bien que dans lâesprit de chacun vive lâimage de leur communion » Anderson, 2002, 19. 7Anderson produit une mĂ©diologie des Ă©chelles lorsquâil prend pour exemple le rĂŽle de lâimprimĂ© comme systĂšme de communication translocal. Selon lâauteur, le capitalisme a produit un autre mode de reprĂ©sentation du territoire la carte imprimĂ©e. [...] Elle permit de reprĂ©senter les nouvelles terres-nourrices sur la minuscule surface plane des timbres, des cartes postales, des manuels scolaires ou des affiches politiques » Anderson, 2002, 10. 8Cet exemple montre la vertu heuristique de lâadoption dâun grain dâanalyse plus fin sur le plan empirique. Outre la constitution historique et souvent guerriĂšre du territoire, il faut que lâexistence des nouvelles frontiĂšres de la Nation soit mise en scĂšne, reproduite, diffusĂ©e sous des formats cognitifs aisĂ©ment Ă©changeables. Une Nation portative » pour paraphraser Debray 1991 lorsquâil dĂ©crit la qualitĂ© essentielle de la Bible comme Dieu portatif ». Un dĂ©centrement monadologique 9Chaque support, dont les cartes sur les murs des Ă©coles par exemple, contribue ainsi Ă faire tenir un peu plus une Ă©chelle territoriale comme Ă©vidente dans lâesprit de la communautĂ©. Il est alors possible de suivre la circulation de ces supports, voire mĂȘme de la mesurer, et dâen estimer le pouvoir de captation des esprits Ă travers lâextension de leur adoption dans le temps et dans lâespace. DĂšs lors, pour reprendre les clivages, tels que les partis, il serait nĂ©cessaire de les dĂ©composer en entitĂ©s Ă©lĂ©mentaires pour vĂ©rifier comment se sont effectuĂ©es leur agrĂ©gation et leur propagation, pour rendre compte de leur traduction incessante favorisant leur circulation et la façon dont les institutions ont su ou non bloquer leur transformation et leur prolifĂ©ration Ă leur profit pour se constituer. Nos travaux dâanalyse dâun web territorial mobilisent les mĂȘmes principes et initient une nouvelle approche car le numĂ©rique en rĂ©seau permet de suivre Ă la trace chaque entitĂ© circulante. 10Les travaux de Thiesse centrĂ©s sur les entitĂ©s constitutives dâune nation nous ont ainsi inspirĂ©s. Chez elle, la nation est entendue beaucoup plus comme communautĂ© ou systĂšme de rĂ©fĂ©rences partagĂ©es, que comme institution, ce qui opĂšre un troisiĂšme dĂ©centrement pour analyser les Ă©chelles. Au XVIIIe siĂšcle, les modes dâĂ©laboration des identitĂ©s nationales furent trĂšs divers. Lâauteur dĂ©taille les Ă©lĂ©ments constitutifs des identitĂ©s collectives toujours actifs en 2012 une histoire [...], une sĂ©rie de hĂ©ros [...], une langue, des monuments culturels, un folklore, des hauts lieux et un paysage typique, une mentalitĂ© particuliĂšre, des reprĂ©sentations officielles â hymne et drapeau â et des identifications pittoresques [...] » Thiesse, 1999, 14. 11Le dĂ©centrement depuis les institutions qui dĂ©finissent les Ă©chelles territoriales vers les communautĂ©s politiques mobilise immĂ©diatement des entitĂ©s qui attirent des publics, qui font circuler des dĂ©sirs, des imaginations, qui sont tout aussi puissants et dĂ©cisifs pour faire tenir une Ă©chelle territoriale. Cette description nous permet dâeffectuer notre troisiĂšme dĂ©centrement, plus monadologique Tarde, 1893, consistant Ă traquer tout Ă©lĂ©ment, mĂȘme petit, pour sa puissance de circulation. Notre pari mĂ©thodologique est donc le suivant pas de fixation sur les institutions a priori, ni sur les mĂ©dias a priori, mais une attention portĂ©e sur chacune des mĂ©diations Ă©lĂ©mentaires, sur les attributs qui les constituent, qui peuvent circuler et qui en sâagrĂ©geant permettent de dire comment une Ă©chelle territoriale tient sur le web. Les supports de la nation de la presse au web 12Lâhistoire de la constitution des nations, Ă la fois comme Ătats et comme communautĂ©s, nous permet de vĂ©rifier les Ă©lĂ©ments qui les font tenir et notamment le rĂŽle des mĂ©dias. Reprenons quelques Ă©lĂ©ments de cette histoire pour voir ensuite comment le web et les mĂ©diations qui y circulent peuvent dĂ©passer ces Ă©chelles territoriales. 13La presse est considĂ©rĂ©e par Anderson comme une des deux formes dâimaginaires », liĂ©es Ă la naissance de la nation au XVIIIe siĂšcle qui fournirent les moyens techniques de re-prĂ©senterâ le genre de communautĂ© imaginĂ©e quâest la nation » Anderson, 2002, 37. 14La presse fait exister la nation en produisant un compte-rendu quotidien par la sĂ©lection des traits saillants qui sont supposĂ©s intĂ©resser un lectorat agrĂ©gĂ© ou tout au moins assez indiffĂ©renciĂ©. Le journal, rĂ©sultat dâune sĂ©lection dâissues et dâun framing, se trouve en adĂ©quation avec un territoire et avec son public rĂ©cepteur puisquâau final, il le constitue. Le territoire du lectorat dâun quotidien devient aussi pertinent que le territoire administratif Ă lâĂ©chelle duquel le lectorat Ă©lit ses reprĂ©sentants. Des Ă©vĂ©nements, des problĂšmes publics et leur mĂ©diatisation auront un rĂŽle dĂ©cisif dans la constitution de la nation comme communautĂ© politique. Cependant, ce mĂ©diateur quâest la presse sâest aussi transformĂ© en institution et nâa guĂšre continuĂ© Ă favoriser la circulation dâentitĂ©s Ă©lĂ©mentaires parfois contradictoires qui sont aussi le signe dâune communautĂ© politique vivante. Le public en gĂ©nĂ©ral demeure Ă lâĂ©tat de fantĂŽme » Lippman, 2008. Le journal se contente de focaliser lâattention sur quelques issues » sĂ©lectionnĂ©es par les mĂ©diateurs officiels. Par son format, il est contraint Ă lâagrĂ©gation, Ă la sĂ©lection. Or le public imaginĂ© par la presse, et qui semblait converger si bien avec lâĂtat-nation, a dĂ©sormais troquĂ© son statut de simple lecteur pour celui, sur le web, de contributeur, qui commente, recommande, agrĂšge. Les conditions de production dâun espace public, qui constituerait la nation, sont donc singuliĂšrement diffĂ©rentes. De quoi se constituerait un espace public sur le web ? 15Lorsquâil sâagit de dĂ©crire le web comme prolongement dâun espace public physique, il est aisĂ© de sâappuyer sur ces Ă©vidences que sont les institutions et les communautĂ©s sans procĂ©der aux dĂ©centrements que nous venons dâopĂ©rer, de retrouver des Ă©chelles connues, comme le font des travaux qui cherchent Ă saisir une Ă©chelle territoriale sur le web a. Le premier principe repose sur lâobservation de sites web institutionnels, de lieux le site web de la ville dâAngers, dâHennebont, une radiographie du cyberespace » Rouquette, 2008. Cette mĂ©thode produit un agrĂ©gat ancrĂ© dans un territoire et revient Ă observer ce que les acteurs institutionnels qui Ă©noncent leur ville, leur Conseil gĂ©nĂ©ral ou rĂ©gional comme institution ou leur territoire, dupliquent du territoire au web. Il sâagit alors dâune mĂ©thode de projection » sur le web, terme essentiel dans la balistique, la gestion des forces armĂ©es et les modĂšles de perception modernes construits Ă la Renaissance. Toute la communication institutionnelle prĂ©suppose un centre, localisable, qui produit le territoire comme surface de projection en lâorganisant et en le dominant. La circulation est absente, seulement un marquage du web, analogue au marquage du territoire par lâinstitution. Lâobservateur Ă©limine alors la majeure partie du web qui possĂšde un lien avec ce territoire physique dans dâautres domaines dâ Le second principe repose sur lâobservation des acteurs en reprenant le modĂšle des mouvements sociaux de Neveu, 2005 quelles sont leurs revendications ? Comment ces mouvements prolifĂšrent-ils, comment se coordonnent-ils Fouetillou, 2008 ? Le web devient une ressource stratĂ©gique supplĂ©mentaire Ă disposition dâacteurs, qui ne sont plus dĂ©finis comme porteurs des institutions ni comme centres tout en ayant la prĂ©tention Ă exploiter le web selon les mĂȘmes principes avec des intentions, des stratĂ©gies, sous-entendant un certain contrĂŽle. Il est possible dâaccroĂźtre la diversitĂ© des Ă©metteurs par rapport Ă lâapproche institutionnelle du web vue prĂ©cĂ©demment, mais le point de dĂ©part reste les mouvements sociaux constitutifs de la communautĂ© politique et reconnus comme tels par les spĂ©cialistes. Leur ancrage territorial est moins Ă©vident Ă dĂ©montrer, mais ils ne font que projeter sur le web leurs propres stratĂ©gies. 16Ces approches rĂ©duisent les potentialitĂ©s offertes aux acteurs avec le web, soit par rĂ©duction Ă une projection du territoire institutionnel existant soit par rĂ©duction Ă une projection des stratĂ©gies de communautĂ©s politiques identifiĂ©es. Si nous mobilisons ces cadres mĂ©thodologiques projectifs, de nombreux acteurs de notre corpus ici un web rĂ©gional breton » ne rentrent dans aucune des cases. Que pouvions-nous faire dâun barde ou dâun couple de sonneurs biniou-bombarde et de leur page web Myspace, par exemple ? Ni institution ni mouvement social et pourtant en lien Ă©vident avec la communautĂ© culturelle mettant en circulation leurs publications, autoproduites sur le web. 17Ces approches restent en surface des mĂ©diations avec un territoire en prenant pour rĂ©fĂ©rence de dĂ©part les institutions, les communautĂ©s ce qui doit au contraire ĂȘtre dĂ©montrĂ©, quitte Ă sortir des limites du champ dâobservation supposĂ© Ă©vident. 18Lâespace public que nous cherchons Ă penser ici est proche du concept de Tassin 2007, prolongeant les travaux dâArendt il est un agir ensemble dans un espace politique, cet espace visible. Nous envisageons lâespace public comme lâensemble des dispositifs qui permettent de relier institutions et communautĂ©s ce quâa cet espace public Tarde, 1893, ce quâil fait et ce qui le fait. Cette version de lâespace public est alors non normative et plus pragmatiste que celle dâHabermas 1962. 19Cette approche a lâavantage de prendre au sĂ©rieux la nĂ©cessitĂ© de la circulation des signes pour faire tenir une communautĂ© politique et pas seulement une institution qui soutient la prĂ©sence de lâĂ©chelle territoriale sur le web. Les rĂ©pertoires de signes marquant une communautĂ© et les indices des affiliations circulent sur le web sans dĂ©calquer ceux du territoire de rĂ©fĂ©rence, mais en les traduisant. En descendant au niveau des Ă©lĂ©ments qui constituent un territoire tels quâils apparaissent visuellement dans le corpus Ă©tudiĂ©, nous pouvons totaliser 227 signes visuels diffĂ©rents. Nous nous sommes ainsi intĂ©ressĂ©s aux Ă©lĂ©ments matĂ©riels et symboliques » de Thiesse qui circulent et qui persistent sur le web. A partir de ces Ă©lĂ©ments, nous avons cherchĂ© Ă vĂ©rifier sâils Ă©taient prĂ©sents ou absents afin de comprendre la prĂ©sence dâune Ă©chelle territoriale incertaine, la rĂ©gion, sur le web, son degrĂ© dâextension ou dâexistence. Nous prendrons ici seulement quelques exemples remarquables par leur rĂ©pĂ©tition sur lâensemble du corpus Ă©tudiĂ©. 1 Breizh Flag Trip Tour ou, difficilement traduisible Tour du monde du drapeau de la Bretagne ». 20Le drapeau breton ou Gwenn-ha-du apparaĂźt sur 66 sites web soit sous forme dâimage, soit dâicĂŽne langue » utilisĂ© pour le choix de la langue dâaffichage, soit de logotype. Ce signe nâest pas uniquement prĂ©sent Ă lâĂ©cran, il circule sur le web sans que cette circulation soit orchestrĂ©e par une institution. Par exemple, sur la plate-forme de rĂ©seau social Facebook, un groupe le Breizh Flag Trip Tour1 BFTT Les Bretons sont partout !â » se donne pour objectif de traverser lâensemble des pays du monde avec ce drapeau. En aoĂ»t 2008, lâinitiateur du projet a eu lâidĂ©e de donner un drapeau Ă ses amis voyageurs afin quâils se photographient devant des monuments. Sur une carte du monde prĂ©sente des photographies gĂ©olocalisĂ©es. LancĂ© le 13 septembre 2008, ce groupe compte le 26 avril 2010, 6 647 membres, pour 111 pays prĂ©sentĂ©s, puis 157 pays prĂ©sentĂ©s en 2013. En 2009, le nom est dĂ©posĂ© et une association loi 1901 est créée. 2 Cette proposition Ă©vacue cependant le rĂŽle spĂ©cifique jouĂ© par un mĂ©diateur quasi technique que met ... 21Cette circulation sur le web est particuliĂšre puisquâelle reprend et rend publique une circulation physique dâun signe dans le monde entier. Le web modifie la place dâun signe somme toute conventionnel pour un Ătat-nation ou une culture. En effet, ce sont les internautes, et non un mĂ©diateur professionnel ou politique, qui font le travail de circulation2. Le drapeau nâest pas photographiĂ© sur des bĂątiments publics par exemple. Le web permet ici de faire apparaĂźtre une communautĂ© reliĂ©e Ă la Bretagne Ă travers son drapeau par sa puissance de publication et de propagation au-delĂ de toutes les Ă©chelles territoriales jusquâici prises en compte. 22Pouvons-nous Ă nouveau rĂ©duire ce phĂ©nomĂšne aux intentions des acteurs sociaux, Ă des mouvements sociaux intentionnels ? DerriĂšre cette initiative, est-ce le dĂ©fi ou le drapeau qui fait circuler ? En effet, lâobjectif de publicitĂ© faite Ă la Bretagne en allant dans tous les coins du monde » et dans tous les Ă©vĂ©nements avec un drapeau, ne paraĂźt pas relever uniquement dâune attitude de fan de » ou de fiertĂ© vis-Ă -vis de cette rĂ©gion. Cependant, les initiateurs ne revendiquent aucune visĂ©e politique qui pourtant se transporte avec le drapeau. Leur projet est dĂ©fini comme non politique. Dans le mĂȘme temps, le drapeau ne peut pas non plus ĂȘtre rĂ©duit Ă cette supposĂ©e politique, il vit sa vie, pourrions-nous dire. Nous nous intĂ©ressons moins, ce qui serait admis dans lâanalyse dâun espace public sur le web, au web qui rend visible une action des internautes ou Ă lâaction collective de ces internautes quâau travail de ce signe, Ă ce quâil fait en propre et Ă ce quâil fait faire. Admettons alors, quoiquâil en coĂ»te Ă notre tradition moderne de rĂ©duction des objets au statut dâesclaves Latour, 1994, que le drapeau fait ce travail de connexion et de constitution de communautĂ©, sans doute Ă©phĂ©mĂšre mais pourtant rendue visible et rĂ©putĂ©e comme jamais auparavant, et hors de sa base territoriale. Nous concevons alors le drapeau breton comme un signe transposable Le BĂ©chec, 2010. Non pas au sens rĂ©ducteur de signe le drapeau Ă©tant rĂ©duit Ă nâĂȘtre que le tenant-lieu de quelque chose dâautre, plus grand ou plus fort que lui mais au sens sĂ©miotique strict de reprĂ©sentation organisĂ©e. Câest tout lâenjeu de la qualitĂ© graphique dâun tel signe certains demeurent non-transposables ou intransposables, non pas en raison de la faiblesse des attachements politiques quâils susciteraient mais parce quâils sont mal composĂ©s, mal organisĂ©s en tant que matĂ©rialitĂ©. Il y a fort Ă parier Ă lâinverse que certains porteurs du drapeau sont sensibles avant tout Ă son esthĂ©tique plus quâĂ son supposĂ© message politique. La transposabilitĂ© est une qualitĂ© qui se vĂ©rifie aprĂšs coup dans la circulation gĂ©nĂ©rĂ©e et non dans lâintention des acteurs. Elle est essentielle pour faire tenir ensemble des acteurs, des lieux, des discours trĂšs hĂ©tĂ©rogĂšnes. Ce serait toute la force des liens faibles Granovetter, 1973, non du point de vue de la stratĂ©gie des acteurs humains mais des qualitĂ©s intrinsĂšques de ce signe transposable, capable de circuler et dâagrĂ©ger sur le web. 3 LittĂ©ralement vieux pays de mes pĂšres » est issu de la version de François Jaffrennou, en 1897 re ... 23Il serait alors tentant de dire que prĂ©cisĂ©ment cette qualitĂ© de transposabilitĂ© du signe enlĂšve Ă ce drapeau toute vertu politique de fondation dâune quelconque communautĂ©. Or, nous souhaitons tenir le raisonnement inverse la capacitĂ© dâagrĂ©gation de ce signe transposable, toujours reliĂ© malgrĂ© tout Ă un hĂ©ritage bien particulier, attachĂ© Ă un territoire, dĂ©montre le caractĂšre de composition mĂ©diatique de toutes les communautĂ©s politiques. Sans ces artefacts et leur puissance propre, aucun travail politique communautaire ou institutionnel ne serait possible et nul ne peut dire oĂč rĂ©siderait ce sens politique sâil nâĂ©tait pas portĂ© par des signes transposables, qui jouent un rĂŽle dans ce travail dâassemblage. Lâattachement territorial Le BĂ©chec, 2010 de ces signes doit ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un faire-agir » Latour, 2002, car les signes trop ancrĂ©s territorialement ne circulent pas. Parmi les 227 signes identifiĂ©s, tous ne sont donc pas transposables. La circulation et la transposition observĂ©es au niveau du drapeau, de lâanimal emblĂ©matique lâhermine ou de la langue le breton ne se vĂ©rifient pas dans le cas de lâhymne. Cet hymne » nâest pas prĂ©sent parmi les 60 fichiers-son que nous avons relevĂ©s dans le corpus. Essayons de comprendre cette situation, pourquoi le drapeau et pas lâ hymne » ? Lâun des faits de cette incapacitĂ© Ă circuler se trouve dans le territoire physique mais il explique cette absence de fichier-son sur le web. Lors de la Coupe de France de Football en mai 2009, le Conseil rĂ©gional de Bretagne tente de mettre Ă lâhonneur le Bro gozh ma zadoĂč »3, cet hymne prĂ©cisĂ©ment. AprĂšs quelques nĂ©gociations avec la FĂ©dĂ©ration française de Football », puisquâil nâexiste quâun hymne national en France, il est acquis que ce chant sera jouĂ© sur la pelouse par deux bagadoĂč ensemble musical breton. Avec ce chant, les Bretons expriment une appartenance collective Ă la Bretagne, Ă la France et Ă lâEurope », Le Drian, prĂ©sident du Conseil rĂ©gional de Bretagne, 04/05/2009. Mais les musiciens sonneurs refusent de le jouer, comme lâexplique Antoine Lamballais, responsable du bagad de Cesson-SĂ©vignĂ©, Ă France Bleu Armorique, le 07/05/2009 [L]âhymne breton est un hymne qui est trĂšs connu de nos anciens moins des nouvelles gĂ©nĂ©rations [...]. Il faut ĂȘtre honnĂȘte lâhymne breton est un hymne qui se chante plus quâil se sonne ». 24Ce signe non-transposable montre que le territoire autant que lâespace public sur le web ont des attributs et demandent des acteurs qui les font circuler. La volontĂ© politique de faire de ce chant un signe Ă©choue. Ce chant ne fait pas partie des rĂ©pertoires de cet agent de circulation ici un bagad. Ce sont donc les pratiques des acteurs qui doivent ĂȘtre prises en compte pour qualifier ou non un signe de signe transposable. Cette histoire et ces traductions indiquent quâil existe des conditions de fĂ©licitĂ© pour la transposition des signes. Lâattachement territorial est ainsi signifiĂ© et produit par lâexposition rĂ©pĂ©tĂ©e dâun signe sur le web, et prĂ©cisĂ©ment dâun signe transposable Le BĂ©chec, 2010. Un signe transposable est un signe ayant la puissance Ă la fois de rester attachĂ© Ă un territoire et de circuler sur le web en devenant ainsi capable de traduire et de reformuler le territoire sur le web. Cette circulation et cette transposition produisent une nouvelle version de ce quâest une Ă©chelle rĂ©gionale en la rendant visible et portative. 25Le pouvoir politique supposĂ© reprĂ©senter le territoire de la rĂ©gion le Conseil rĂ©gional nâest plus lâunique opĂ©rateur de sa prĂ©sence sur le web. Les attributs quâil pouvait considĂ©rer comme stratĂ©giquement mobilisables Ă son service vivent leur vie. La monade drapeau » a ses propres capacitĂ©s de circulation et elle emporte lâinstitution avec elle, qui perd alors la maĂźtrise dâun rĂ©pertoire de signes associĂ© Ă un territoire. Le tout reste plus petit que ses parties Latour et al., 2013. Lâattention aux mĂ©diations qui constituent toute Ă©chelle suppose de prendre le point de vue de ce qui avait Ă©tĂ© rĂ©duit Ă des attributs, pour observer leurs ressources dâaction en tant que monades. Accompagner la circulation de signes transposables 26Au fil de ces trois dĂ©centrements, nous avons tentĂ© de montrer que ce qui constitue une Ă©chelle territoriale sur le web nâest ni une projection du territoire, ni une prolifĂ©ration de certaines formes sans lien avec le territoire mais une mise en rĂ©seau de liens autour de signes transposables, activables selon les situations. Ces signes crĂ©ent des liens, qui peuvent ĂȘtre faibles mais qui, en associant des Ă©lĂ©ments dâune nation prĂ©sents sur des sites web, encapsulent une reprĂ©sentation cohĂ©rente et durable dâune Ă©chelle territoriale sur le web. La nation, communautĂ© imaginĂ©e », en la suivant sur le web, apparaĂźt constituĂ©e dâĂ©lĂ©ments dispersĂ©s mis en rĂ©seau. Elle circule et ne peut pas ĂȘtre contenue dans un seul objet. Les signes transposables sont des formes sĂ©miotiques Ă©lĂ©mentaires du territoire qui circulent aisĂ©ment sur le web. Le discours laisse place Ă quelques Ă©lĂ©ments aisĂ©ment identifiables et reconnaissables. Loin des lieux de dĂ©bats Ă©clairĂ©s, dâacteurs lĂ©gitimes qui prennent la parole dans une presse adaptĂ©e Ă lâĂ©chelle du territoire concernĂ©, lâespace public sur le web dĂ©centre le discours en attributs ayant la double capacitĂ© de rester attachĂ©s Ă un territoire de rĂ©fĂ©rence et de circuler sur le web. 27Parler des Ă©chelles en termes mĂ©diologiques Ă partir dâun support de circulation entre les Ă©chelles quâest le web, permet de discuter la pertinence et lâadĂ©quation des Ă©chelles institutionnelles. Dâun point de vue stratĂ©gique, pour les acteurs politiques, il vaut donc mieux sâappuyer sur ce qui sâattache et ce qui circule Le BĂ©chec, 2012 que de redĂ©couper sous son contrĂŽle un territoire bien identifiable, et dĂ©passer cette idĂ©e simpliste de territoire numĂ©rique » Boullier, 2009. Du point de vue du chercheur aussi, plutĂŽt que de cristalliser son attention sur une entitĂ© en faisant rĂ©fĂ©rence au politique, Ă une nouvelle Ă©chelle, ne vaut-il pas mieux suivre les dĂ©tournements possibles de signe transposable et crĂ©er des indicateurs de circulation, dâagrĂ©gation ? Ătudier la circulation des signes transposables qui demeurent attachĂ©s Ă lâEurope tout en circulant sur le web serait ainsi un prolongement naturel de ce travail. Dans ces redĂ©finitions dâun espace public, la capacitĂ© de circulation de quelques Ă©lĂ©ments peut crĂ©er un territoire Ă gĂ©omĂ©trie variable », sans centre, sans frontiĂšres, agrĂ©geant en permanence des Ă©chelles territoriales hĂ©tĂ©rogĂšnes, leur empruntant et les recyclant Ă travers ce gigantesque maelström quâest le web.
Traductionen Français Brittany National Anthem - Bro gozh ma zadoĂč Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Nous Bretons de cĆur, nous aimons notre vrai pays ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do. L'Arvor est renommĂ©e Ă travers le monde. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad, Sans peur au cĆur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons
Les bretons, vous le savez bien sont fiers de leurs origines, de leur identitĂ©, de leur culture. Câest une rĂ©gion dans laquelle le caractĂšre identitaire est trĂšs fortement revendiquĂ©. Ce nâest pas pour rien quâon passe Ă lâOuest clin dâoeil Ă une super campagne !. Un de ces Ă©lĂ©ments identitaires est notre hymne breton. Si vous souhaitez en savoir plus, lâĂ©quipage pur beurre salĂ© vous emmĂšne Ă bord de son navire ! Lâhistoire de notre hymne breton Tous les hymnes ont une histoire et celui de notre hymne breton en a une bien particuliĂšre⊠Son nom est le Bro Gozh Ma Zadou, qui est Ă traduire par âLe vieux pays de mes ancĂȘtresâ Il a Ă©tĂ© adoptĂ© en 1903 comme chant national breton, par lâURB Union RĂ©gionaliste Bretonne â organisation dâextrĂȘme droite. Lâhymne est inspirĂ© de lâhymne national gallois. Un des acteurs de cet adoption est François Jaffrenou directeur de journaux en langue bretonne. Câest une des figures du mouvement nationaliste breton en lien avec le rĂ©gime de Vichy et les autoritĂ©s nazies. Notre hymne breton a donc commencĂ© son ascension par un passage dans le creux de la vague. Tout comme François Jaffrenou, lâhymne avait lors de sa crĂ©ation des penchants nationalistes. Son usage fait donc des remous. Le drapeau breton, le triskell sont des Ă©lĂ©ments identitaires en Bretagne issus de cette pĂ©riode sombre. Un chant qui revient de loin ! Pour la population dâaujourdâhui ces symboles nâont plus la mĂȘme signification quâauparavant. Dâautre part, lâhymne a une image moins identitaire que le drapeau breton ou le triskell. Du fait de ses paroles en breton, peu de personnes le connaissent et par consĂ©quent lâont transmis. Tandis que les bretons brandissent fiĂšrement le Gwenn ha du dĂšs que lâoccasion se prĂ©sente, la popularitĂ© de lâhymne breton semble plus timide. Actuellement et depuis quelques annĂ©es, les bretons le remettent au goĂ»t du jour ! Comme un air de cĂ©lĂ©britĂ© ! Câest lors de la Coupe de France, opposant Rennes et Guingamp, que le Bro Gozh Ma Zadou fut entonnĂ© par Nolwenn Leroy . Ă ce moment prĂ©cis, spectateurs du stade et spectateurs devant leurs tĂ©lĂ©visions ont pu redĂ©couvrir cet hymne. Cet instant est devenu un moment rĂ©vĂ©lateur pour cet hymne. Notre hymne breton mis Ă lâhonneur pour le match entre deux Ă©quipes bretonnes, a dĂ©butĂ© sa success story auprĂšs du grand public. Utiliser un symbole breton lors dâune compĂ©tition sportive, plus particuliĂšrement de football, est un choix stratĂ©gique et sa large diffusion a marquĂ© les esprits. Nolwenn Leroy ambassadrice de cet hymne lors de la Coupe de France, nâest pas la seule Ă avoir chantĂ© ce morceau pour le public. Dâautres chanteurs/musiciens tels que le cĂ©lĂšbre Alan Stivell 1995, le groupe Tri Yann 1998, 2001, 2004, Didier Squiban Trio 2010 ont repris ce chant. Figures en Bretagne, ces acteurs de la culture bretonne ont permis la reconnaissance de cet hymne de façon positive. Au fur et Ă mesure le Bro Gozh Ma Zadou se rĂ©pand en Bretagne et hors Bretagne. Un hymne qui a la vague Ă lâĂąme Une mer calme, des notes de musique flottant sur une partition mĂȘlĂ©e aux embruns, une voix calme et puissante celle dâAlan Stivell, un cocktail dĂ©tonant pour un hymne qui rĂ©sonne dans nos tĂȘtes. La nouvelle interprĂ©tation de ce clip nous entraĂźne dans un tourbillon dâĂ©motions. Cet hymne, faisant partie dâune compilation âbretonneâ, nous offre un bol dâair pur ! Un clip 100% pur beurre Cette reprise Ă la dimension féérique est imposante par la prĂ©sence de ses grands artistes Alan Stivell, Tri Yann , CĂ©cile Corbel, Gilles Servat, Soldat Louis, Gwennyn, Louis Capart, Renaud Detressan, Clarisse Lavanant, Rozenn Talec. Sur lâalbum se joignent Ă eux RaphaĂ«l, Laurent Voulzy, Miossec, Jane Birkin, Boulevard des airs, Renan Luce, Dan ar Braz. Un invitĂ© surprise mĂšne la barque entre toutes ces chansons le cĂ©lĂšbre navigateur Olivier de Kersauson. Que du beau monde ! Cette compilation et plus prĂ©cisĂ©ment lâhymne breton Bro Gozh Ma Zadou est plus que rĂ©ussi ! Ă nouveau, nous redĂ©couvrons la Bretagne grĂące aux artistes bretons. En rĂ©sumĂ©, nâattendez plus pour visionner ce clip, vous serez dĂ©tendus et de bonne humeur ! Paroles en breton KomzioĂč e brezhoneg i, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-do. Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mad, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma Bro, me gar ma Bro. Tra ma vo mor vel mur n he zro. Ra vezo digabestr ma Bro ! Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, Nâeus bro all a garan kement barzh ar bed, Pep menez, pep traonienn, dâam câhalon zo kaer, Enne kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv; Nâeus pobl ken kaloneg a zindan an neñv, Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O! pegen kaer ecâh out, ma Bro! Refrain Mar dâeo bet trecâhet Breizh er brezelioĂč braz, He yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazh, He câhalon birvidik a lamm câhoazh n he câhreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! Paroles en français KomzioĂč e galleg Nous Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays! LâArvor est renommĂ©e Ă travers le monde. Sans peur au coeur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. O Bretagne, mon pays, que jâaime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour dâelle. Sois libre, mon pays! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il nâest dâautre pays au monde que jâaime autant; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon coeur. En eux dorment plus dâun Breton hĂ©roĂŻque! Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple sous les cieux nâest aussi ardent; Complainte triste ou chant plaisant sâĂ©closent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie! Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă jamais, Son coeur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne! Envie dâun autre bol dâair iodĂ© ? Câest par ici Les Galettes de Pont-Aven » un film dĂ©finitivement cul-te !
AGD Drapeau-FougĂšres : le rĂ©sumĂ© de la rencontre (1-0). Il raconte cette drĂŽle de nouvelle en vie en attendant le retour du public au Roazhon Park. De gauche Ă droite : Jacques-Yves Le Touze, prĂ©sident du comitĂ© Bro Gozh ma ZadoĂč, Pierrick Massiot, FrĂ©dĂ©ric de Saint-Sernin et Lena Louarn, vice-prĂ©sidente du Conseil rĂ©gional de Bretagne. Regardez Rouge et Noir : Le Bro Gozh
Paroles de la chanson Bro Goz Ma Zadou par Tri Yann Ni Breizhiz a galon karomp hor gwir vro Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro Dispont 'kreiz ar brezel hon tadou ken mat A skuilhas eviti o gwad. Diskan O Breizh ma bro Me 'gar ma bro! Tra ma vor mor 'Vel mur 'n he zro Ra vezo digabestr ma bro. Ar Vretoned zo tud kalet ha krenv N'eus pobl ken kalonek a-zindan an nenv Gwerz trist, son dudius a ziwan eno O pegen kaer ez out ma bro. Breizh douar ar sent kozh, douar ar varzhed N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed Pep menez, pep traonienn da'm c'halon zo kaer Enno 'kousk meur a vreizhad taer. Mard eo bet trec'het Breizh er brezeliou bras He yezh zo bepred ken bev ha biskoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz Dihunet out breman, ma Breizh. Kan broadel Breizh gant Taldir Jaffrennou.
Traducteurbreton/français : Association Niortaise Kevrenn Bro Glaz : kevrenn-niort.fr. Amicale Bretagne RĂ©union : Bro gozh ma zadoĂč » (Vieux pays de mes pĂšres ) â Hymne de la Bretagne) Ni, Breizizh a galon, karomp hor gwir vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro ! Dispont âkreiz ar brezel hon tadoĂč ken mat A skuilhas eviti o gwad.
Les Bonnets Rouges. Le Bro Gozh ma ZadoĂč interprĂ©tĂ© par la Chorale du Breizh a gan. Sur cette vidĂ©o, les paroles dĂ©filent ; idĂ©al pour lâapprentissage. TĂ©lĂ©charger et imprimer les paroles du Bro Gozh ma ZadoĂč Ni, Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont 'kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Refrain O Breizh, ma bro, me 'gar ma bro. Tra ma vo mor 'vel mur 'n he zro, Ra vezo digabestr ma bro ! Breizh, douar ar sent kozh, douar ar varzhed, Nâeus bro all a garan kement 'barzh ar bed. Pep menez, pep traoñienn dâam câhalon zo ker, Eno 'kousk meur a Vreizhad taer ! Refrain Ar Vretoned 'zo tud kalet ha kreñv. Nâeus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan enno. O ! pegen kaer ez out, ma bro ! Refrain Mard eo bet trecâhet Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh, He câhalon virvidik a lamm câhoazh 'n he câhreiz. Dihunet out bremañ, ma Breizh ! Plus dâinfo sur le site Bro Gozh Ma ZadoĂč Site officiel voir le site Jean-Pierre Le Mat
En1897, François Jaffrenou Ă©crivit lâhymne de la Bretagne, le âBro Gozh ma ZadoĂčâ (âVieille terre de mes ancĂȘtresâ). La musique est du Gallois James James. En
vous pouvez tĂ©lĂ©charger l'hymne breton dans la section tĂ©lĂ©chargementsBro Goz ma ZadoĂčNi Breizhiz a galon karomp hon gwir Vro, Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. Dispont kreiz ar brezel hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad O Breizh, ma Bro me 'gar ma Bro,Tra ma vo ar mor 'vel mur en he zro, Ra vezo digabestr ma Bro ! Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv, N'eus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan eno, O pegen kaer ez out ma Bro ! Breizh douar ar sent kozh, douar ar varzhed, N'eus Bro all a garan kement 'barzh ar menez, pep traonienn da'm c'halon zo kaer, Enno kousk meur a Vreizhad taer !Mard eo bet trec'het Breizh er brezelioĂč bras, He Yezh zo bepred ken bev ha c'halon birvidik a lamm c'hoazh en he c'hreiz, Dihunet out bremañ, ma Breizh ! *****Traduction des paroles Vieux Pays de mes PĂšresNous Bretons, aimons notre vraie PatrieL'Armor est cĂ©lĂšbre dans le reste du mondeBravement au coeur des guerres, nos pĂšres si bonsRĂ©pandirent pour elle leur sangO Bretagne, mon Pays, j'aime mon PaysTant que sera la mer comme un mur autour d'elleSoit libre mon PaysLes Bretons sont des gens robustes et fortsIl n'y a pas de peuple plus courageux sous les cieuxLes complaintes tristes, les chansons amusantes y naissentO que tu m'es cher, mon PaysBretagne, terre des vieux saints, terre des bardesIl n'y a aucun autre Pays que j'aime autant au mondeChaque montagne, chaque vallĂ©e, Ă mon coeur est chĂšreIci repose plus d'un Breton fierSi la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue dans les grandes guerresSa Langue est toujours aussi vivante que jamaisSon coeur vivace bat encore dans sa poitrineTu est dĂ©sormais rĂ©veillĂ©e, ma Bretagne*****Partition PrĂ©visualiser la page Imprimer la page
BroGozh ma zadoĂč, les paroles en breton 1 . Ni, Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro !Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro.Dispont 'kreiz ar
Une nouvelle de Wikinews, la source d'informations que vous pouvez Ă©crire. PubliĂ© le 29 avril 2014 DĂ©jĂ chantĂ© en clĂŽture de la finale de la coupe de France 2008-2009, l'hymne breton Bro gozh ma zadoĂč sera Ă nouveau entonnĂ© dans le cadre du match opposant le samedi 3 mai les deux clubs bretons du Stade rennais et de l'EA Guingamp alors que ceux-ci se retrouvent de nouveau Ă ce stade de la compĂ©tition. AprĂšs Alan Stivell en 2009, c'est Nolwenn Leroy qui a Ă©tĂ© choisie officiellement cette annĂ©e pour interprĂ©ter ce chant devant le public du stade de France oĂč se jouera la finale. Ceci fait Ă la suite d'une demande formulĂ©e par Ă©crit la semaine derniĂšre par le prĂ©sident de la rĂ©gion Bretagne Pierrick Massiot Ă l'intention de son homologue de la FĂ©dĂ©ration française de football NoĂ«l Le GraĂ«t, et acceptĂ©e par ce dernier. Le bagad Roazhon et le bagad Gwengamp sont aussi inclus dans cette programmation, avant que la Garde rĂ©publicaine n'interprĂšte La Marseillaise. Sources[modifier modifier le wikicode] fr â Coupe de France. Nolwenn Leroy chantera le bro gozh ma zadoĂč ». Ouest-France, 28 avril 2014. fr â Sylvaine Salliou, Nolwenn Leroy chantera le Bro Gozh pour la finale au Stade de France ». France 3 Bretagne, 29 avril 2014. fr â Coupe de France La Bretagne partagĂ©e ». FranceTV Sport, 29 avril 2014. Actualiser la page Jour prĂ©cĂ©dent 29 avril 2014 Jour suivant Partager cet article Courriel, Digg, Facebook, Reddit, Linkedin, Twitter, Whatsapp
doPaĂs de Gales . O hino bretĂŁo , Bro Gozh ma ZadoĂč utiliza a mesma partitura . âą Ăndice âą 1 Primeira estrofe Hino da Bretanha Origem : WikipĂ©dia , a enciclopĂ©dia livre . Bro Gozh ma ZadoĂč ( BretĂŁo : Antiga Terra de meus Pais ) Ă© Hymn Bretanii Bro Gozh ma ZadoĂč ( bret . Stary kraj moich ojcĂłw ) to hymn
PubliĂ© le 12 janvier 2012 Ă 16h40 ModifiĂ© le 12 janvier 2012 Ă 16h26 Photo archives Le TĂ©lĂ©gramme Le trio nantais Daonet annonce la sortie d'un nouvel album le 20 janvier oĂč figuera une version trĂšs rock du Bro Gozh ma zadoĂč, considĂ©rĂ© comme "l'hymne de la Bretagne". D'autres l'ont fait avant eux. Petit tour non exhaustif en images. La version DaonetLe groupe nantais annonce la sortie d'un nouvel album le 20 janvier oĂč figurera en troisiĂšme morceaux le Bro goz ma zadoĂč. "L'idĂ©e nous est venue de reprendre ce morceau aprĂšs avoir entendu sur internet une version Ă la guitare Ă©lectrique de ce morceau attribuĂ©e Ă Jimi Hendrix. C'Ă©tait comme un dĂ©fi, on se devait d'en faire une version bretonne trĂšs rock !", explique le trio sur son site. La version Nolwenn Leroy/Alan Stivell et Tri Yann La version Tri Yann La version Clarisse Lavanant/Soldat Louis au Festival Interceltique de Lorient en 2010 La version Stivell au Stade de FranceEn mai 2009, le Bro gozh ma zadoĂč est chantĂ© par Alan Stivell dans le Stade de France Ă l'occasion de la finale de la Coupe de France opposant les deux clubs bretons de Rennes et Guingamp. rennes guingamp hymne breton par guercyr Depuis, le Stade rennais a dĂ©cidĂ© de faire de l'hymne breton son hymne officiel, avec entraĂźnement en prime. Rouge et Noir Le Bro Gozh ma ZadoĂč par staderennais
Historique FondĂ©e par Alan Al Louarn et Kerlann Ă Yerres (rĂ©gion parisienne) en 1947 [1], l'association Emglev an TiegezhioĂč n'a Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©e que dans les annĂ©es 70 Ă Nantes. Ses autres membres les plus actifs ont Ă©tĂ© Youenn Olier, Youenn Souffes-DesprĂ©s, Job Morvan (prĂ©sident en 1970), Ivona Martin. Toutes les activitĂ©s se font
Le Bro Gozh Ma ZadoĂč est lâhymne national breton. Son nom signifie en langue française âVieux pays de mes pĂšresâ. Sa mĂ©lodie sâinspire de lâhymne national du Pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau. Ăgalement signifiant âVieux pays de mes pĂšresâ. Lâhymne national des Cornouailles, Bro Goth Agan Tasow, lâĂ©quivalent en cornique, reprend lui aussi lâair de lâhymne gallois. Enfin, on le retrouve aussi chez le peuple Khasi dans le nord-ouest de lâInde. JouĂ© pour la premiĂšre fois en 1898, il est restĂ© depuis cette date, lâhymne des Bretons et des Bretonnes du monde entier. Il est entonnĂ© dans de nombreuses manifestations culturelles, sportives et festives. Des Ă©quipes bretonnes de football et de rugby le chantent dĂ©sormais avant toutes leurs rencontres. Une association sâest donnĂ© pour mission de diffuser et de promouvoir lâhymne national de la Bretagne. Cette association se nomme ⊠Bro Goz Ma ZadoĂč ⊠eveljust ! âbien sĂ»râ en langue française. Alors si vous ĂȘtes membre dâune association sportive, dâune chorale, ou passionnĂ© de musique et de Bretagne, nous vous invitons Ă rejoindre ce comitĂ©. Dont voici les coordonnĂ©es Poellgor Bro Gozh Ma ZadoĂč brogozh ha Pellg/Phone +33 02 97 64 12 76 VidĂ©o de Bro Gozh Ma ZadoĂč. Le Roazhon Park chante le Bro Gozh Ma ZadoĂč lors de la rencontre entre le Stade Rennais de Roazhon/Rennes Bretagne et Arsenal FC de London Angleterre, le 07 Mars 2019. VidĂ©o Jean-Pierre PRIOUL. Kan Broadel Breizh. Ni Breizhiz a galon, karomp hor gwir vro ! Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro Dispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken mat, A skuilhas eviti o gwad. Diskan O Breizh, ma bro, me gar ma bro ! Tra ma vo mor vel mur n he zro, Ra vezo digabestr ma bro ! Breizh, douar ar sent kozh, douar ar varzhed, Nâeus bro all a garan kement barzh ar bed. Pep menez, pep traoñienn dâam câahlon zo ker, Eno kousk meur ar Vreizhad taer ! Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñv. Nâeus pobl ken kalonek a-zindan an neñv. Gwerz trist, son dudius a ziwan eno. O ! pegen kaer ez out, ma bro ! Mard eo bet trecâhet Breizh er brezelioĂč bras, He yezh a zo bepred ken bev ha biskoazh, He câhalon virvidik a lamm câhoazh n he câhreiz. Dihunet out bremañ, ma Breizh Public du Stade de la Rabine lors dâune rencontre de rugby Ă Gwened/Vannes chantant le Bro Gozh Ma ZadoĂč Hymne National de la Bretagne. Paroles en langue française KomzioĂč e galleg Nous Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays! LâArvor est renommĂ©e Ă travers le monde. Sans peur au coeur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. Refrain O Bretagne, mon pays, que jâaime mon pays. Tant que la mer sera comme un mur qui lâentoure. Que mon pays sois libre ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes, Il nâest dâautre pays au monde que jâaime autant; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon coeur. LĂ dort plus dâun Breton hĂ©roĂŻque! Les Bretons sont des gens durs et forts. Aucun peuple sous les cieux nâest aussi valeureux. Complainte triste ou chant plaisant sâĂ©lĂšvent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie! Si autrefois la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă jamais, Son coeur ardent bat toujours en son sein. Tu es rĂ©veillĂ©e maintenant ma Bretagne! Lire aussi Ă ce propos François PINAULT, Ponant et Bro Gozh Ma ZadoĂč en Islande. Exceptionnel en mode symphonique les hymnes europĂ©en et breton
Letexte breton, sur la mĂȘme musique, Ville de Lothey > Notre RĂ©gion "La Bretagne" Centerblog. Articles; Blogs; Images; Partager sur Facebook Partager sur Twitter. Rechercher. GĂ©rer mon blog. Ajouter en ami. A propos de ce blog. Nom du blog : villedelothey Description du blog : La vie de la petite commune de Lothey en Bretagne. CatĂ©gorie : Blog
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LeBro gozh est depuis 1903 l'hymne national de la Bretagne et bien évidemment ceux pour qui la Bretagne n'est qu'une région française parmi d'autres refusent celà : le problÚme est là , selon la vision que l'on a de la Bretagne, on qualifiera de telle ou telle façon le Bro Gozh. Les quelques exemples que je viens de citer montrent que la dimension "hymne national" est partagée par
CHANSONS EN BRETON SUR FEUILLES VOLANTES retour sommaire Par Serge Nicolas Sources employĂ©es Introduction La feuille volante FV a certainement une origine et une inspiration traditionnelle, c'est Ă dire issue du milieu populaire, et Ă travers lui du corps social en entier. Il a Ă©tĂ© vu comment ces FV, adaptĂ©es au milieu en question, vĂ©hiculaient les idĂ©es et les thĂšmes attendus, c'est ce qui a fait leur succĂšs. Il a Ă©tĂ© vu aussi comment les questions linguistiques et politiques ont pu crĂ©er une cĂ©sure entre les milieux savants ou les couches supĂ©rieures de la sociĂ©tĂ©, et les milieux plus humbles pratiquant la langue et vĂ©hiculant les idĂ©es traditionnelles. Cette cĂ©sure, qui a provoquĂ© et favorisĂ© un certain isolement et repli sur soi, a favorisĂ© aussi le maintien de cette littĂ©rature, et des idĂ©es qu'elles vĂ©hiculaient. Non qu'il y ait Ă©videmment des exceptions de tout temps, il y a eu des intellectuels ou des personnes de la haute sociĂ©tĂ© qui ont pu garder le souvenir ou l'intĂ©rĂȘt envers la langue ou les domaines traditionnels et en sentir la valeur, et qui ont pu par leur pouvoir initier des actions. Cette cĂ©sure, provoquant donc isolement et repli sur soi, doit ĂȘtre nuancĂ©e il a Ă©tĂ© dit aussi que la surveillance des autoritĂ©s, laĂŻques ou politiques et religieuses aussi, ne pouvait pas ne pas s'exercer Ă ce niveau comme ailleurs. Pas question donc de voir des idĂ©es archaĂŻques survivances paĂŻennes par exemple ou des idĂ©es politiques hĂ©tĂ©rodoxes se diffuser par ce mĂ©dia. L'isolement et le repli sur soi doivent aussi ĂȘtre relativisĂ©, car les gens Ă©taient curieux de nouvelles fraĂźches et sensationnelles de prĂ©fĂ©rence, et les contacts existaient, c'Ă©tait une nĂ©cessitĂ©, par le biais des Ă©changes, commerciaux ou autres, Ă l'Ă©chelon local, rĂ©gional, national ou international. 1-Local, C'Ă©tait le monde des colporteurs d'articles et aussi de nouvelles, des pardons et marchĂ©s locaux; 2-RĂ©gional C'Ă©taient les grandes foires et Ă©changes entre terroirs, par exemple les maquignons lĂ©onards centralisant Ă Landivisiau une grande partie des chevaux de Basse-Bretagne. La religion Ă©tait parfois le prĂ©texte de ces Ă©changes, ainsi les voyages ou pĂšlerinages Ă Saint Jean du Doigt, au Kreizker Ă Saint Pol, Ă Saint Anne Ă Auray, attiraient tous les terroirs. 3-National Par les Ă©changes de main-d'oeuvre. L'Ă©migration ne date pas d'hier, lĂ comme ailleurs, et il y avait par exemple des migrations saisonniĂšres de Bretagne vers la Beauce lors de la saison betteraviĂšre; l'armĂ©e Ă©tait un autre pourvoyeur d'Ă©changes et d'expĂ©riences relatĂ©es et partagĂ©es ensuite. Du temps oĂč la France avait un empire colonial, les Ă©changes actifs centralisĂ©s dans les ports de commerce ou les ports militaires agissaient longtemps et en profondeur dans la sociĂ©tĂ©. Tout le monde avait un parent, un cousin, un neveu; parti dans les colonies qui en ramenait des produits Ă©tranges et des souvenirs merveilleux. 4-International Outre ce qui a Ă©tĂ© dit sur les ports et Ă©changes, ne pas oublier que les Ă©changes internationaux de biens et de produits, Ă©taient aussi une nĂ©cessitĂ© avant les transports rapides et de masse existant maintenant, et qui ont le tort de tout centraliser au MIN de Rungis prĂšs de Paris. Citons par exemple les maquignons lĂ©onards toujours, exportant les chevaux vers l'Angleterre, les marchands de primeurs et d'oignons, sans compter l'importation du charbon gallois en Bretagne avant l'arrivĂ©e du chemin de fer. Les pĂȘcheurs anglais, irlandais ou espagnols frĂ©quentaient aussi les eaux et les ports du pays. Tout ceci crĂ©e donc un climat, un humus fertile dans lequel jouent diverses influences, et dans lequel la chanson se crĂ©e et prospĂšre. Comment Ă©tait-elle créée ? LĂ est le premier problĂšme. Le schĂ©ma le plus courant est celui d'une crĂ©ation rurale, collective, anonyme, dont l'archĂ©type est bien dĂ©crit dans le Barzaz Breiz de La VillemarquĂ© Introduction, p. XXXVII. Ce schĂ©ma existe bien sĂ»r, mais il a Ă©tĂ© adoptĂ© avec passion, parfois aveuglement; et son dĂ©faut principal est, quand on le suit aveuglĂ©ment, de stĂ©riliser tout le reste, et surtout ce qui est venu aprĂšs lui. Ce schĂ©ma est partiel, et partial, et voici pourquoi. 1-Il est partiel, tout d'abord parce que La VillemarquĂ© n'a jamais dit que ce soit un modĂšle exclusif. Il faudrait, ce qui est de bonne critique, replacer les choses dans leur contexte. La "querelle du Barzaz Breiz" a fait couler assez d'encre sans y revenir ici. Un point dans le dĂ©bat est intĂ©ressant en ce qu'il Ă©claire un peu cette problĂ©matique. Dans le travail de La VillemarquĂ©, l'Ă©poque compte bien sĂ»r, et la façon de travailler joue beaucoup. Ainsi, La VillemarquĂ© fait ses recherches, met en place un cadre dans lequel elles rentrent bien, selon les canons de l'Ă©poque, comme c'Ă©tait le cas dans les recherches sur le Kalevala en Finlande, ou en Allemagne avec les contes populaires Ă la mĂȘme Ă©poque. Il met en oeuvre, travaille les textes, rabote les aspĂ©ritĂ©s de textes parfois crus; pensant par lĂ donner plus de valeur au rĂ©pertoire, il fusionne et synthĂ©tise les versions, puis il les publie. L'erreur Ă ne pas commettre est de penser que La VillemarquĂ© devait travailler avec nos critĂšres actuels on travaillait comme cela Ă son Ă©poque. Et cela explique l'incomprĂ©hension dĂšs l'origine, en particulier avec Luzel par exemple. Cette polĂ©mique existe, mais le dĂ©bat Ă©tant clos, du moins en ce qui concerne La VillemarquĂ©, il ne faut plus ĂȘtre prisonnier des stĂ©rĂ©otypes qu'il a proposĂ©s et non imposĂ©s. Son schĂ©ma Ă©tait partiel car rural, ce qui excluait tout le monde maritime, et celui des villes et petits commerçants, fonctionnaires ou artisans qui y vivaient, et qui n'ont aucune raison d'ĂȘtre exclus Ă priori du monde traditionnel, dont en plus ils Ă©taient le plus souvent issus. 2-Son schĂ©ma Ă©tait partial car il supposait un collectivisme utopique qui n'a pas existĂ©, et qui fait penser Ă l'idĂ©ologie de la Russie de l'Ă©poque, travaillĂ©e par les mouvements rĂ©volutionnaires, tandis que les nobles et la cour russe idĂ©alisaient le bon moujik, illettrĂ©, religieux et fidĂšle au tsar. On sait oĂč cela les a menĂ©s. Le parallĂšle est parfois frappant avec l'iconographie qui est donnĂ©e du bon paysan breton travailleur, priant Saint Isidore, fidĂšle Ă la noblesse plutĂŽt qu'aux besogneux de la ville, et attendant les biens des cieux plus que ceux de la terre... Transposition pure et simple de l'image du bon moujik en Basse-Bretagne, entachĂ©e de prĂ©supposĂ©s traditionalistes, du cĂŽtĂ© pĂ©joratif de cette idĂ©ologie. Bien sĂ»r, en Bretagne, la civilisation rurale est besogneuse sinon pauvre, mais elle est ou Ă©tait en tout cas fortement structurĂ©e et hiĂ©rarchisĂ©e, ainsi d'ailleurs que surveillĂ©e, par les autoritĂ©s, le clergĂ©, le fisc et les gardes-champĂȘtres; tous intervenants qui ne sont finalement en rĂšgle que des fils de la campagne ayant quittĂ© la terre par souhait ou nĂ©cessitĂ©. Le monde rural aime sa tradition et la crĂ©ation, les nouvelles, etc., mais il a tendance pour cela, en employant une expression moderne, Ă sous-traiter. Il y a Ă cet Ă©gard des intervenants traditionnellement connus, tels que les tailleurs, qui vont de ferme en ferme travailler. Il y en a d'autres, nomades ou semi-nomades par nĂ©cessitĂ© plus qu'autrement. Colporteurs, mendiants, pĂšlerins par procuration; tous ces gens sont parfois des chanteurs professionnels, cette profession complĂ©tant leurs ressources. Un grand danger est de cĂ©der Ă l'angĂ©lisme primaire qui serait de considĂ©rer Ă priori comme "bien collectif" la crĂ©ation ainsi mise en avant. Or, c'est lĂ une prĂ©occupation actuelle plus que celle de l'Ă©poque, entachĂ©e de prĂ©supposĂ©s idĂ©ologiques, nullement celle de l'Ă©poque qui l'a vue naĂźtre. Au contraire, le crĂ©ateur, de si basse extraction soit-il, quand il accĂšde Ă une semi-notoriĂ©tĂ© suffisante pour qu'on fasse appel Ă lui, ou mĂȘme pour voir ses chansons imprimĂ©es sur FV et vendues, s'empresse-t-il de mettre son nom au bas des feuilles, pour en assurer la propriĂ©tĂ©, et augmenter son renom. Le soi-disant "bien collectif" aurait pour l'auteur un autre effet pervers, celui de le bĂąillonner, de le priver de parole. Prendre ses crĂ©ations, c'est le priver de son bien. A l'Ă©poque Ă la rigueur, cela Ă©tait de peu de consĂ©quences car une nouvelle chanson Ă©tait vite composĂ©e. Actuellement, le dĂ©gĂąt est bien plus grave car les circuits de crĂ©ation et de communication de chansons sont bien plus altĂ©rĂ©s, et les chanteurs ou chanteuses ne sont pas immortels... On retourne au problĂšme tradition-transmission. I- Les sources employĂ©es Au delĂ de la crĂ©ation collective et de la crĂ©ation d'auteur, se pose vite la question des sources employĂ©es. En effet, le chant s'inspire de bien des thĂšmes. Quand il "rime" sur un fait divers ou un Ă©vĂ©nement dont il a directement connaissance, l'auteur trouve son inspiration en lui-mĂȘme. Quand il obĂ©it Ă une "commande" prĂ©cise comme cela arrive, il utilise d'autres sources en gĂ©nĂ©ral imprimĂ©es * les journaux, * les livres de religion, * les traductions d'hymnes ou de cantiques. Il n'est pas possible d'objecter Ă ces faits l'analphabĂ©tisme ou la mĂ©connaissance du Français, nĂ©cessitĂ© fait loi, et en cas de besoin, les compositeurs se faisaient lire / traduire le journal, et rimaient leur chanson dans leur tĂȘte en breton. 1-Les journaux. Il y a une connivence ancienne entre journaux et FV. Cela tient tout simplement Ă leur origine commune. La FV peut en effet ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la survivance d'une forme archaĂŻque de prototypes de journaux. On a dĂ©jĂ Ă©voquĂ© la question des canards du XVIe siĂšcle, perdurant jusqu'Ă nos jours, au point qu'en argot français, le mot canard dĂ©signe toujours le journal, ainsi que l'opposition, Ă©galement toujours d'actualitĂ©, entre la presse d'idĂ©es et la presse Ă sensation. 2-Utilisation de livres et de cantiques. Il y a souvent une commande initiale, et celle-ci est souvent religieuse. Les autoritĂ©s laĂŻques n'interviennent que rarement dans le domaine des FV et se prĂ©occupent peu de faire traduire des ouvrages, sauf quand il y a nĂ©cessitĂ© ou bĂ©nĂ©fice immĂ©diatement perceptible. Ainsi, ce sera au XVIIIe siĂšcle l'EvĂȘque de Saint Brieuc qui fera composer des chansons favorables Ă la culture des pommes de terre, ce qui lui vaudra le surnom bien mĂ©ritĂ© d' "Eskob ar Patatez", l'EvĂȘque des patates. La surveillance du clergĂ© local Ă©tait serrĂ©e Ă©galement, les autoritĂ©s utilisant les FV comme moyens de lutte contre l'obscurantisme. Voici un exemple du cosmopolitisme des sources le cantique de Sainte PhilomĂšne, Ă©ditĂ© Ă Morlaix en Breton vers 1850, dont le dernier couplet dit, une fois traduit Cette ballade est tirĂ©e d'un petit livre ImprimĂ© Ă Paris dans le livre de Lauzan ApprouvĂ© par les docteurs de l'Italie SignĂ© par l'EvĂȘque de Lauzan, appelĂ© Pierre Tobie. 3-Traduction d'hymnes, etc. Beaucoup d'hymnes ont Ă©tĂ© traduits, de la Marseillaise Ă l'Internationale, en passant par les importations comme l'hymne gallois devenu avec de nouvelles paroles l'hymne breton, "Bro Goz ma zadoĂč". A l'opposĂ© sur l'Ă©chiquier politique, on ne trouve guĂšre que quelques chansons royalistes basĂ©es sur Jeanne d'Arc, ou Henri IV. Sommaire Contact
Ladaptation Bro Gozh ma ZadoĂč, de mĂȘme sens quâen gallois, a Ă©tĂ© faite vers 1897 par le barde et futur grand druide de Bretagne Taldir (François Jaffrennou 1879-1956) et adoptĂ©e comme « chant national breton » au congrĂšs de lâUnion rĂ©gionaliste bretonne rĂ©unie Ă Lesneven en 1903. Ă cette Ă©poque, lâAssociation celtique cherche Ă promouvoir lâhymne gallois comme hymne
liens LE TRISKELL LE GWEN HA DU CLOCHERS & CALVAIRES Bonjour, VoilĂ qui est fait, grĂące Ă Sandrine qui a eu la gentillesse de m'envoyer trĂšs rapidement la traduction de l'hymne breton. Je vous le remets, si vous dĂ©sirez l'Ă©couter dans sa version originale."Nous Bretons de coeur, nous aimons notre vrai pays ! L'arvor est renommĂ©e Ă travers le monde. Sans peur au coeur de la guerre, nos ancĂȘtres si bons VersĂšrent leur sang pour elle. O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays ! Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant ; Chaque montagne, chaque vallĂ©e est chĂšre dans mon coeur. En eux dorment plus d'un Breton hĂ©roĂŻque ! Les Bretons sont des gens durs et forts ; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent ; Complainte triste ou chant plaisant s'Ă©closent en eux Oh ! Combien tu es belle, ma patrie ! Si autrefois Bretagne, tu as flĂ©chi durant les guerres, Ta langue est restĂ©e vivante Ă jamais, Son coeur ardent tressaille encore pour elle. Tu es rĂ©villĂ©e maintenant ma Bretagne ! " Bonne journĂ©e Ă bientĂŽt, annaĂŻg lapaimpolaise
Brogozh ma zadoĂč est lâhymne non officiel de la Bretagne. Il se traduit par « Vieux pays de mes pĂšres » et suit lâair de lâhymne gallois. Une chanson vaut mille mots.
Connaissez-vous le chant de NoĂ«l Old Toy Trains ? Un grand classique des chants de NoĂ«l, adaptĂ© en français sous le nom Petit garçon ». Cette chanson existe aussi en langue bretonne, Old Toy Trains en breton est devenu Paotrig bihan ». Cette chanson Ă©voque un petit garçon qui attend avec impatience la venue de PĂšre NoĂ«l, pour recevoir ses jouets dans ses petits chaussons. Voici la chanson Petit garçon » en breton chantĂ©e par Morwenn Le Normand, et la traduction des paroles en breton et en français. Sommaire1 Paotrig Bihan, chant de NoĂ«l en breton2 Les paroles de Old Toy Trains en breton3 Un chant de NoĂ«l cĂ©lĂšbre Paotrig Bihan, chant de NoĂ«l en breton Les paroles de Old Toy Trains en breton Ce chant de NoĂ«l a dâabord Ă©tĂ© composĂ© et Ă©crit en anglais par Roger Miller en 1967. Il a Ă©crit Old Toy Trains pour son fils, Dean Miller, qui Ă©tait alors ĂągĂ© de deux ans. Lâadaptation de Old Toy Trains en breton a Ă©tĂ© Ă©crite par Mark Kerrain et Morwenn Le Normand, et chantĂ©e ensuite par Morwenn accompagnĂ©e de Roland Conq Ă la guitare. Paroles de Paotrig bihan en breton Paroles de lâadaptation bretonne de Petit garçon » en français En e stlejell vras, Sur son grand traĂźneau, douget gant an avel, portĂ© par le vent, gwisket vo gant e vantell ruz ha gwenn habillĂ© de son manteau rouge et blanc ha diskenn a raio Il descendra dre doull ar siminal. par la cheminĂ©e. Paotrig bihan poent eo dit monet da gousket Petit garçon, il est lâheure dâaller se coucher. Serr da zaoulagad⊠Ferme tes yeux. Stered Ăcoute les Ă©toiles Pezh a zo Tout est calme, Sioul ar vro Tout est reposĂ© Emañ an holl glocâherioĂč o tintañ tro war-dro. Toutes les clochettes tintillent. Hag arcâhoazh ar beure, Et demain matin, pa savi, Ă ton rĂ©veil, e kavi barzh da chaosonoĂč, tu trouveras dans tes chaussons MadigoĂč ha câhoarielloĂč. Des bonbons et des jouets. Paotrig bihan poent eo dit monet da gousket. Petit garçon, il est lâheure dâaller se coucher. Serr da zaoulagad Ferme tes yeux. o selaou kan ar stered Ăcoute les Ă©toiles Pezh a zo Tout est calme, Sioul ar vro Tout est reposĂ© Emañ an holl glocâherioĂč o tintañ tro war-dro. Toutes les clochettes tintillent. Hag arcâhoazh ar beure Et demain matin, Pa savi, Ă ton rĂ©veil, e kavi barzh da chaosonoĂč, tu trouveras dans tes chaussons MadigoĂč ha câhoarielloĂč. Des bonbons et des jouets. Paotrig bihan poent eo dit monet da gousket. Petit garçon, il est lâheure dâaller se coucher. Un chant de NoĂ«l cĂ©lĂšbre Le fils de Roger Miller, Dean, nâavait que deux ans lorsque son pĂšre a Ă©crit cette chanson. Ă lâĂ©poque oĂč il lâa Ă©crite, le label de Miller, Smash Records, avait interdit depuis huit ans la sortie de singles de NoĂ«l. Câest cette chanson Old Toy Trains parfois intitulĂ©e Little Toy Trains qui a brisĂ© cette interdiction ! Les paroles en français ont Ă©tĂ© Ă©crites par Graeme Allwright et datent de 1968. La version française, Petit Garçon, a Ă©tĂ© reprise par Nana Mouskouri en 1972, par CharlĂ©lie Couture et Elsa, ou encore par Garou et HĂ©lĂšne SĂ©gara en 2014. Lâadaptation en français fut lâhymne officiel du TĂ©lĂ©thon en 2014, et on la retrouve Ă©galement dans un album vendu au profit de la lutte contre le Sida dans les annĂ©es 2000. Un vĂ©ritable tube de NoĂ«l, adaptĂ© en breton sous le nom Paotrig bihan » Petit garçon » en breton, et chantĂ© par Morwenn Le Normand pendant la veillĂ©e de NoĂ«l de 2018 diffusĂ©e en direct sur le plateau de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision en breton Brezhoweb.
1403.2017 - Youenn Gwernig (1925-2006) - " Tuchenn Mikael "Sous-titré en Breton et en Français. Cette publication ne veut faire de tort à personne mais veut faire connaß Datenschutz. Pinterest. Entdecken. Verwende die Pfeile nach oben und unten, wenn Ergebnisse zur automatischen VervollstÀndigung angezeigt werden, um sie dir anzusehen und sie
DĂ©jĂ , au milieu du XIXe siĂšcle, alors que la bourgeoisie urbaine bretonne abandonnait la langue, certains observateurs en mal dâexotisme pensaient cĂŽtoyer les derniers locuteurs bretons. AprĂšs un siĂšcle dâinexorable dĂ©clin de la langue, le breton » est tĂȘtu et nâa pas prononcĂ© son dernier souffle. Nom dâun kouign amann ! Ce lundi du mois dâavril, lâĂ©tat de la soirĂ©e est dĂ©jĂ bien avancĂ© au zinc du bar-tabac du bourg de Guerlesquin FinistĂšre. Quand on leur demande sâils connaissent le breton, les piliers de comptoirs prĂ©sents se confient volontiers. Tous le parlent et lâont appris dans leur famille. Mon grand frĂšre sâest mĂȘme enfui de lâĂ©cole le premier jour, parce quâil ne comprenait rien Ă ce quâon lui disait. Câest ma sĆur qui a dĂ» le ramener par les oreilles », sâamuse un sexagĂ©naire qui a travaillĂ© toute sa vie chez Tilly, baron de lâindustrie locale du poulet. Moi, jâai Ă©tĂ© Ă©levĂ© par des curĂ©s qui nous interdisaient le breton ! Faut voir comment, les vaches ! », explose HervĂ©, un quinquagĂ©naire de la commune voisine de Loguivy-Plougras, fan de Francis Cabrel. Pour Olivier, un couvreur qui a grandi dans les annĂ©es 1970 Ă Gourin, plus au sud, puis a exercĂ© mille mĂ©tiers dans la rĂ©gion parisienne, câest moins le stigmate de la langue que le mĂ©pris social quâil a eu Ă subir ArrivĂ©s au collĂšge, on nous faisait sentir quâon Ă©tait des bouseux et que ça sâarrĂȘtait lĂ pour nous. MĂȘme quand jâĂ©tais gardien dâimmeuble en banlieue, les jeunes mâappelaient âle ploucâ ! », dit-il en souriant, sans ressentiment apparent. HervĂ©, bar-tabac de Guerlesquin FinistĂšre. On parle breton Ă son cheval et français Ă son tracteur » MalgrĂ© la prophĂ©tie de la disparition du dernier bretonnant Ă lâorĂ©e des annĂ©es 2000, force est de constater quâon trouve encore facilement des locuteurs de breton. Le bilan nâen reste pas moins brutal. Du dĂ©but du XXe siĂšcle Ă 1950, on estime quâun million de personnes ont maintenu la langue dans la rĂ©gion Bretagne. Aujourdâhui, ils ne sont plus quâenviron 200 000 brezoneger, dont 70 % ĂągĂ©s de plus de 60 ans, soit une diminution de 85 % en soixante ans. Avec lâĂ©clipse de toute une gĂ©nĂ©ration, le passage en dessous des 100 000 locuteurs est pronostiquĂ© vers 2040. Francis Favereau a commencĂ© Ă collecter les mots du breton de Poullaouen lors de son premier poste de prof dâanglais dans la rĂ©gion de Carhaix, dans les annĂ©es 1970, Ă lâĂ©poque oĂč la vie sociale baignait encore dans lâidiome local. Il est aujourdâhui auteur du dictionnaire qui porte son nom Il y a quarante ans, Pierre-Jakez Helias Ă©crivait dĂ©jĂ âle breton va mourir au XXI e siĂšcleâ, en fait il y a une rĂ©manence Ă©norme parce que les gens vivent plus vieux et, quâĂ la retraite, ils reviennent Ă leurs racines et reparlent. Donc le bain continue. Dans la rĂ©alitĂ©, câest un peu ce qui se passe partout, au pays de Galles comme au Pays basque, il y a beaucoup de symbolique dans le renouveau breton et ce nâest pas que militant. Jâai parlĂ© breton Ă mes enfants qui sont adultes maintenant, ils ont Ă©tĂ© dans les Ă©coles Diwan, mais, aujourdâhui ils en ont des usages trĂšs diffĂ©rents. On jongle en permanence entre les langues, câest compliqué⊠» Quel parcours cette langue a-t-elle empruntĂ© pour connaĂźtre un tel dĂ©clin ? Lâexplication tient, dâune part, Ă une volontĂ© politique de lâĂtat jacobin de brider lâapprentissage de la langue, et dâautre part, aux profondes modifications sociales et dĂ©mographiques du terroir bretonnant. On Ă©voque la coupure » du milieu des annĂ©es 1950, moment oĂč les familles ont massivement cessĂ© de transmettre Ă leurs enfants une langue vĂ©cue comme rurale, archaĂŻque, voire obscurantiste. On parlait breton Ă son cheval et français Ă son tracteur », cette phrase de paysan marque Ă la fois la disparition de la sociĂ©tĂ© paysanne traditionnelle et lâinadaptation du breton au monde moderne. En 1752 dĂ©jĂ , on pouvait lire dans la prĂ©face du Dictionnaire de langue bretonne1 de Le Pelletier La langue bretonne, telle quâon la parle aujourdâhui, nâest pas fort abondante. Les termes dâArt, de Science, de Commerce, de Politique et de la plupart des mĂ©tiers lui sont inconnus. RenfermĂ©e dans la campagne, elle ne met en Ćuvre que des termes de la maison rustique. » Ă lâinverse dâune utilitĂ© Ă©conomique du breton Ă peu prĂšs nulle, le français, lui, permet dâaller partout », comme le notait lâĂ©crivain Pierre-Jakez Helias. Mais cet abandon de la langue ne sâest pas fait sans un sacrĂ© coup de main de lâĂtat central. Ă partir de la RĂ©volution française, le combat contre les langues rĂ©gionales devient un enjeu politique pour la bourgeoisie parisienne. Si le français a Ă©tĂ© substituĂ© au latin pour les textes juridiques avec lâordonnance de Villers-CotterĂȘts en 1539, il devient avec la premiĂšre RĂ©publique la langue nationale unique. LâabbĂ© GrĂ©goire et le jacobin BarrĂšre partent en croisade contre ces patois » qui sont autant dâentraves Ă la diffusion des idĂ©aux du nouvel Ă©tat. Pour BarrĂšre, le fĂ©dĂ©ralisme et la superstition parlent bas-breton ». DĂšs lors, pour la prĂ©traille et les nobliaux, la langue bretonne peut servir de sanctuaire aux idĂ©aux de lâAncien RĂ©gime. Mais, tous les bretonnants nâadhĂšrent pas Ă cette base contre-rĂ©volutionnaire. Dans ses MĂ©moires dâun paysan bas-breton, ouvrage rĂ©digĂ© en 1904 mais publiĂ© en 20012, Jean-Marie DĂ©guignet, paysan anarchisant, note Ces rĂ©gionalistes travaillent Ă parquer les exploitĂ©s en sâefforçant, en recommandant Ă leurs sous-ordres, petits curĂ©s et petits maĂźtres dâĂ©cole, de maintenir parmi les enfants, petits et grands, la langue et les vieilles mĆurs bretonnes. Car ces coquins savent bien que tant quâon tiendra les Bretons dans ces mĆurs sauvages, et tant quâils ne pourront lire que des livres bretons qui ne sont tous que des livres religieux, ceux-ci resteront dans lâabrutissement, dans lâavachissement et dans lâimbĂ©cillitĂ©, câest-Ă -dire dans les meilleures conditions possibles pour ĂȘtre exploitĂ©s sous toutes les coutures. » On est alors en pleine bataille pour la laĂŻcitĂ©. En 1913, le socialiste libertaire Ămile Masson enrage de voir lâenjeu du breton confisquĂ© par les rĂ©actionnaires Si ce pays est le refuge de la rĂ©action, câest la faute des rĂ©volutionnaires qui nâont pas su le gagner Ă eux, et qui mĂȘme font tout ce quâils peuvent pour anĂ©antir en tant que peuple, un peuple essentiellement rĂ©volutionnaire, par le seul fait quâils lui refusent le droit de parler sa langue. » LâĂ©cole rĂ©publicaine choisit dâinterdire les patois » de façon coercitive. Jusquâau milieu du siĂšcle passĂ©, un enfant surpris en train de parler sa langue maternelle, mĂȘme pendant la rĂ©crĂ©ation, pouvait se voir affubler dâun objet symbolique humiliant en guise de punition le symbole » ou sabot de bois » en Basse-Bretagne, le tĂ©moin » en pays dâOc, la buchette » bĂŒxeta dans le Pays basque. Jean-Pierre Le Guyader paysan-animateur » Ă Radio Kreiz Breizh, qui anime lâĂ©mission en breton Tud deus ar vro » Les gens du pays », peut aussi tĂ©moigner de cette brutalitĂ© de lâinterdiction du breton Ă lâĂ©cole de son village, dans le TrĂ©gor Il nây avait pas de rĂ©volte face Ă lâautoritĂ© Ă lâĂ©poque, si tu te prenais une trempe Ă lâĂ©cole, tu en prenais une deuxiĂšme Ă la maison. Mais jâai connu un instituteur, lui-mĂȘme bretonnant, qui avait franchi les limites. Il avait voulu revenir Ă sa retraite sâinstaller dans le village, mais ses anciens Ă©lĂšves, devenus de solides gaillards lui ont fait comprendre quâil nâavait pas laissĂ© un bon souvenir. Dâautres instituteurs Ă©taient plus souples. » Ă cette interdiction sâajoute le mĂ©pris distillĂ© par le parisianisme vis-Ă -vis de la province3 ». Le succĂšs rencontrĂ© par la bande dessinĂ©e BĂ©cassine entre 1905 et 1950 symbolise les contours de ce mĂ©pris AnnaĂŻck Labornez, dite BĂ©cassine, est une bonniche bretonne montĂ©e Ă Paris et engagĂ©e par une grande famille bourgeoise parisienne. Bien brave mais totalement ignorante et gourde, elle ne parle jamais, le dessinateur nâayant mĂȘme pas jugĂ© bon de lui dessiner de bouche. La coupure Conscientes ou non du complexe de BĂ©cassine, les femmes bretonnes ont vu dans lâabandon du breton une aubaine pour sâĂ©manciper du patriarcat traditionnel et de lâinfluence des prĂȘtres. La sociologue Anne Guillou souligne le rĂŽle des femmes dans la dĂ©sertion de la langue aprĂšs-guerre Les Ă©pouses, les mĂšres, Ă©taient plus sensibles Ă lâinconfort et la misĂšre du monde rural et elles ont vu dans le changement de langue un moyen dâextraire leurs enfants dâune vie dont elles ne voulaient » Yuna, Ă©lĂšve au lycĂ©e Diwan de Carhaix, se souvient de la rĂ©action de sa grand-mĂšre Mes grands-parents communiquaient en breton entre eux, mais ils ne lâont pas appris Ă mon pĂšre. Jâai pu parler en breton avec ma grand-mĂšre, qui Ă©tait lĂ©onarde [de la rĂ©gion du LĂ©on, FinistĂšre nord], mais elle nâaimait pas trop ça, car elle avait vĂ©cu lâinterdiction de parler breton Ă lâĂ©cole et pour elle, câĂ©tait une langue arriĂ©rĂ©e. Elle ne comprenait pas le choix de mes parents de me mettre dans une Ă©cole bretonne. » Louis Le Bail fait partie de la gĂ©nĂ©ration de cette fameuse coupure » qui sâest faite dans les annĂ©es 1950, oĂč les bretonnants ont Ă©tĂ© Ă la fois victimes de lâostracisation de leur langue et acteurs de sa non-transmission. NĂ© en 1932, il est revenu, aprĂšs une carriĂšre Ă la RATP, prendre sa retraite dans son village natal de Langonnet dans le Morbihan. Le fleuve LâEllĂ© qui passe non loin marque la frontiĂšre linguistique entre le dialecte vannetais et le cornouaillais. Ă toutes fins utiles, Ă Langonnet, pluie » se dit glao » alors quâĂ une dizaine de kilomĂštres Ă lâouest, on ne prononce pas le o » et lâon dit gla ». Je suis parti Ă Paris en 1950, jâavais 18 ans, nous raconte-t-il. Jâai appris le français vers 6-7 ans en allant Ă lâĂ©cole catholique, mais le catĂ©chisme se faisait encore en breton. Par ici, câĂ©tait une communautĂ© de cultivateurs qui sâentraidaient beaucoup. Toutes les activitĂ©s â les corvĂ©es, le broyage des pommes, les battages, les blagues, les veillĂ©es, etc. â se faisaient en breton. CâĂ©tait notre langue de tous les jours. Avec le travail, je me suis francisĂ©. Comme je travaillais dans les transports, jâai vu toute la transformation de la banlieue parisienne, jâĂ©tais pris dans un autre bain. Puis arrivĂ© Ă la retraite, avec la frĂ©quentation des cercles celtiques et le théùtre, je me suis remis dans lâambiance de la Bretagne. GrĂące Ă cela, jâai pu rencontrer des bretonnants de partout, y compris des jeunes, qui parlent mieux le breton que moi. Je regrette que les autoritĂ©s de lâĂ©poque nous aient interdit de parler le breton. On aurait eu la possibilitĂ© dâapprendre les deux langues, ça aurait Ă©tĂ© enrichissant, on nâĂ©tait pas plus idiots que les autres. Maintenant, on ne rattrapera plus le retard ! Les jeunes qui lâapprennent, je ne sais pas sâils auront lâoccasion de beaucoup le parler. » Boulistes Ă Cavan CĂŽtes dâArmor. Plus au nord, Cavan est un patelin des CĂŽtes dâArmor rĂ©putĂ© pour sa politique de prĂ©servation de la langue. Dans les allĂ©es Ă cĂŽtĂ© de Ti ar Vro Maison du peuple, oĂč sâest constituĂ© un important centre dâarchives en langue bretonne, nous croisons une douzaine dâanciens qui jouent Ă la boule bretonne, en Ă©quipe mixte, avec lâespiĂšglerie de vrais gamins. Graet eo ! » â le point est fait ». Ici les commentaires de jeu se font en breton. Nous, on ne parle pas le âvrai bretonâ, câest pas le breton littĂ©raire. On nâa pas le mĂȘme breton que le breton âapprisâ », semble sâexcuser Odile en avalant les r » â une prononciation de consonne rĂ©troflexe que certains TrĂ©gorois partagent avec les Anglo-Saxons et les Chinois. On nâa pas appris Ă nos enfants, ni aux petits-enfants. Dâailleurs quand je ne veux pas que les petits sachent [ce que je dis] alors je parle en breton », sâamuse-t-elle. De lâopprobre nationaliste au made in Breizh Si le breton sâest un peu prĂ©servĂ© comme une langue populaire secrĂšte, il a Ă©tĂ© Ă©galement traversĂ© par des politiques contrariĂ©es de sauvegarde et a fait lâobjet dâinquiĂ©tantes visĂ©es idĂ©ologiques. Ă Guerlesquin, Henri Bideau, confĂ©rencier pour le patrimoine, trace Ă grands traits lâhistoire du pays et de la langue Guerlesquin est une des rares communes oĂč les textes administratifs Ă©taient rĂ©digĂ©s en bilingue jusquâĂ la PremiĂšre Guerre mondiale. La tradition de protection linguistique Ă©tait notamment portĂ©e au XIXe et dĂ©but XXe, par le barde breton Prosper Proux puis par Charles Rolland â Ă©galement militant socialiste Ă qui lâon doit une traduction de LâInternationale » en breton. Puis le mouvement nationaliste des annĂ©es 1920 sâest basĂ© sur une identitĂ© rĂ©inventĂ©e qui tourne le dos au folklorisme romantique du XIXe siĂšcle. La plupart des emblĂšmes, comme le drapeau Gwenn ha du, quâon pense faire partie du patrimoine Ă©ternel de la Bretagne, ont Ă©tĂ© inventĂ©s Ă ce moment-lĂ . » AprĂšs 14-18, en raison du lourd tribut payĂ© par les Bretons, il y eut une tentative de faire reconnaĂźtre le breton Ă travers la pĂ©tition de Yan Ber Kallocâh, puis les mairies de Basse-Bretagne se montrĂšrent favorables aux mesures dâenseignement dans les Ă©coles. Mais câest bien parce que sous la IIIe RĂ©publique on a tardĂ© Ă sâemparer de lâunification orthographique du breton, condition premiĂšre de son enseignement institutionnel, que la clique pro-nazie des militants du Breiz Atao a pu sâemparer de cette question par opportunisme historique durant lâOccupation, moment oĂč le IIIe Reich sâappuie sur certains courants autonomistes pour favoriser lâĂ©mergence dâune Europe ethnicisĂ©e. Depuis 1908, lâunification des dialectes de la Cornouaille Kernev, du LĂ©on et du TrĂ©gor, dite Ă©tait dĂ©jĂ effective, mais laissait le vannetais, parlĂ© dans le Morbihan, avec sa graphie propre. Sous lâĂ©gide de lâInstitut celtique dirigĂ© par Roparz Hemon, la nouvelle orthographe peurunwan totalement unifiĂ©e » est adoptĂ©e en 1941 sous le patronage allemand du professeur Leo Weisgerber. MĂ©prisant Ă lâĂ©gard des dialectes, Roparz Hemon, esprit glacial produit par lâĂ©litisme français, a finalement appliquĂ© une vision trĂšs centraliste au breton. Bien que contestĂ©e dans certains milieux universitaires et littĂ©raires, la graphie peurunwan sâimpose dans lâaprĂšs-guerre et sâinstitutionnalise aujourdâhui. Cette origine honteuse de lâorthographe unifiĂ©e, dite KLTG5, continue rĂ©guliĂšrement Ă entacher le climat politique breton. La parution du livre de Françoise Morvan, Le Monde comme si Actes sud en 2002, rĂ©cit dâune dĂ©sillusion personnelle face aux dĂ©rives identitaires du milieu bretonnant, a rĂ©animĂ© bien des cadavres embarrassants, en rappelant les liens ambigus avec la pĂ©riode de la Collaboration. Louis Le Bail Ă Langonnet Morbihan. Factuellement et sur le fond, je suis plutĂŽt dâaccord avec Françoise Morvan, nous confie Francis Favereau, mais la polĂ©mique intervient Ă un moment oĂč la plupart des acteurs du breton ne veulent pas revenir sur ce qui a Ă©tĂ© institutionnalisĂ© depuis longtemps. » On ne saurait par ailleurs rĂ©duire la pratique de la langue en lâassociant Ă une seule idĂ©ologie. Avant la Seconde Guerre, il y a eu un fort mouvement bretonnant communiste, autour de Marcel Cachin. De mĂȘme, les maquis de la RĂ©sistance en Centre Bretagne Ă©taient largement bretonnants. Aussi, les luttes sociales et Ă©cologiques des annĂ©es 1970 en Bretagne, du Joint français Ă Plogoff, ont orientĂ© nettement Ă gauche le renouveau de la langue. Enfin, la vitalitĂ© culturelle de la musique bretonne, que dĂ©fend notamment le chanteur Erik Marchand loin des paillettes nĂ©oceltiques, prĂŽne lâouverture au monde plutĂŽt que le repli identitaire. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, comme une frange sâest compromise dans la Collaboration, et que la plupart des protagonistes seront contraints Ă lâexil, le mouvement breton va mettre 15 ans Ă se reconstituer, poursuit Henri Bideau. Encore aujourdâhui, lâimagerie de la Bretagne est modelĂ©e par un noyau ultra minoritaire, issu de lâidĂ©ologie nationaliste, que tu retrouves Ă la tĂȘte des collectivitĂ©s territoriales ou dans les entreprises. Ainsi, le lobby patronal constituĂ© autour de lâInstitut de Locarn a financĂ© le projet dâinspiration catholique des statues de la VallĂ©e des Saints, qui commĂ©more les saints patrons de Bretagne. Aujourdâhui, la vague bretonne est investie par le marketing. Les centres Leclerc en font leur marque de fabrique en inscrivant âDegemer matâ âbienvenueâ sur leurs enseignes. » Depuis la fin des annĂ©es 1970, le breton a cessĂ© dâĂȘtre dĂ©prĂ©ciĂ© par les pouvoirs publics qui sâappuie sur un patronat breton trĂšs puissant. En 1973, on pouvait lire dans le bulletin du Celib, groupe de pression patronal breton, une ode Ă lâesprit celtique », censĂ©e chanter la mobilitĂ©, la libertĂ© » FascinĂ© par lâaventure », marin, soldat, missionnaire, le Celte est partout ». Un vrai modĂšle pour lâentrepreneur moderne, quoi ! La Bretagne a un pĂ©trole fabuleux son identitĂ© », dĂ©clarait encore, en 1998, Jean-Jacques GoasdouĂ©, membre du petit cercle fondateur de lâInstitut de Locarn. Pour Favereau, le breton des annĂ©es 2000 est pris dans toutes ces contradictions socio-Ă©conomiques liĂ©es Ă la modernisation de la Bretagne, mais, politiquement, il fait lâunanimitĂ©. MĂȘme au conseil rĂ©gional, oĂč siĂšgent dĂ©sormais quelques Ă©lus Front national, tout le monde appuie les initiatives de soutien Ă la langue. » Ă la diffĂ©rence des Ăąpres polĂ©miques liĂ©es au discours en langue corse de Jean-Guy Talamoni Ă lâassemblĂ©e de Corse, lâutilisation du breton par Paul Molac, Ă©lu rĂ©gionaliste apparentĂ© socialiste, lors dâune allocution au conseil rĂ©gional, nâa dĂ©clenchĂ© aucune levĂ©e de boucliers jacobins. Le 14 avril dernier, lors dâun Ă©vĂ©nement des DĂźners celtiques Ă Paris, association liĂ©e aux patrons bretons BollorĂ© et Leclerc, Jean-Yves Le Drian, qui jongle allĂšgrement entre son kĂ©pi de ministre de la DĂ©fense et son chapeau rond de prĂ©sident de rĂ©gion, se retrouvait Ă entonner le Bro Gozh ma zadoĂč », lâhymne national officieux breton. Mis Ă la remorque du marketing Produit en Bretagne », lâargument identitaire de façade fait taire des diffĂ©rences politiques fondamentales, les diffĂ©rences de classe ou les modifications de rapport de production. Le mouvement des bonnets rouges a Ă©tĂ© symptomatique de cette confusion, en cherchant Ă rĂ©unir un Ă©ventail trĂšs large de gens aux intĂ©rĂȘts divers, voire antagonistes entrepreneurs et prolĂ©taires, routiers, militants anti-impĂŽts, dĂ©fenseurs du modĂšle productiviste agro-industriel, natios, stars de la musique nĂ©oceltique, gauchistes, etc. Breton naturel ou breton chimik » ? Au cĆur des monts dâArrĂ©e, nous rencontrons lâauteur dâun petit pamphlet Breizh ma brute, ou comment dĂ©fendre la langue bretonne sans ĂȘtre nationaliste ?, qui, sous le pseudo dâIldut Derrien, fustige lâinstrumentalisation dâune langue rĂ©inventĂ©e Ă des fins identitaires, tout en refusant de jeter le bĂ©bĂ© avec lâeau du bain. Au-delĂ des oripeaux syntaxiques et lexicaux qui tiennent du breton, le nĂ©o-breton est une langue de militant, idĂ©ologique et moderne. Elle a Ă©tĂ© passĂ©e au crible du celtisme. Le contraste avec le breton dâavant, ce nâest pas quâil Ă©tait mieux, mais que câĂ©tait une langue de paysans et de marins-pĂȘcheurs. Maintenant tout est trafiquĂ©, hors sol. Le nĂ©o-breton ne sert que pour une administration artificielle de substitution et pour la galerie identitaire. Dans le mĂȘme temps, les nationalistes continuent Ă mĂ©priser ce quâils appellent les âpatoisâ. Or, plus on sâĂ©loigne de lâinstrumentalisation de la langue, plus on se rapproche de la respiration poĂ©tique du breton. La Bretagne est beaucoup plus intĂ©ressante que son fantasme celtique. Ce qui est sĂ»r, câest que, quelle que soit la forme de breton que tu apprends, si âchimikâ soit-il, tu as toujours intĂ©rĂȘt Ă te rapprocher du breton dialectal cours voir les vieux, impose-leur le fait que tu veuilles parler en breton, ce qui est dĂ©jĂ un travail en soi, et chope tout ce que tu peux. » Yuna, la lycĂ©enne de Diwan, a bien conscience de cette dĂ©marcation entre les dialectes populaires et le breton unifiĂ© En comparant avec le breton des anciens, ils disent carrĂ©ment quâon a âun breton chimiqueâ et ne nous comprennent pas. Mais câest intĂ©ressant de voir les diffĂ©rentes prononciations. » Tanguy, jeune prof de physique-chimie au mĂȘme lycĂ©e Diwan, reconnaĂźt que lâusage du nĂ©o-breton peine Ă devenir une langue du quotidien Beaucoup de nĂ©o-bretonnants formĂ©s Ă Diwan se sont rendu compte quâil leur manquait le vocabulaire de lâintime pour vraiment transmettre naturellement Ă leurs enfants une langue apprise acadĂ©miquement. Ă travers plusieurs gĂ©nĂ©rations dâĂ©lĂšves de Diwan que je connais, jâai pu constater quâils ne pratiquent pas beaucoup la langue en dehors de lâĂ©cole. Il faut un autre dĂ©clic. Ils y reviennent parce quâils y trouvent un autre sens, culturel, associatif ou autre. Pour autant, si les anciens Ă©taient dans une certaine culpabilisation, nous, les nĂ©o-bretonnants nâavons plus de complexe. On essaie de faire de notre mieux, on a encore beaucoup Ă apprendre, mais il faut parler, câest tout. » Francis Favereau Ă Guingamp. Une chose est certaine, lâapprentissage du breton par les nouvelles gĂ©nĂ©rations ne se fait pas sous le sceau de lâutilitarisme seulement 2 000 personnes travaillent actuellement avec le breton », dans lâenseignement, lâanimation, la culture et les mĂ©dias. Lâargument du bilinguisme, comme stimulant intellectuel et ouverture vers dâautres langues, est frĂ©quemment avancĂ© pour justifier le choix de suivre lâenseignement en immersion des Ă©coles associatives Diwan. Ă lâheure oĂč lâon compte plus de panneaux indicateurs bilingues que de personnes capables de les comprendre, peut-on affirmer que brezoneg not dead ? Gildas, prof Ă Diwan, nous livre sa vision de lâĂ©tat des lieux Il y a toujours diffĂ©rents courants contradictoires dans la pratique dâune langue. Il y a bien sĂ»r un courant de puristes qui amĂšne un peu de lourdeur, mais, en gros, les pratiques sont trĂšs diverses. La tendance actuelle, câest quand mĂȘme dâaller vers le breton populaire, ce qui nâa pas toujours Ă©tĂ© le cas. Le fait de dire âMa grand-mĂšre disait comme çaâ rend lĂ©gitime les variations de la langue. Ă lâopposĂ©, il y a une institutionnalisation du breton qui correspond aussi Ă une Ă©volution des classes sociales qui pratiquent le breton moins rurales, moins manuelles, plus diplĂŽmĂ©es, plus insĂ©rĂ©es socialement⊠Le danger serait de figer la langue dans des codes qui excluraient et soumettraient certains locuteurs. Il faudrait peut-ĂȘtre que la langue refasse le chemin de la transgression. » Merci Ă Goulven Ar Gac, Pierre-Yves Marzin, Bruno Dante & Nicolas Rami. Photos Martin Barzilai.
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Lâhymne breton Bro gozh ma ZadoĂč est revisitĂ© officiellement par la rĂ©gion Bretagne Ă travers une nouvelle orchestration. Gilles Servat et Aziliz Manrow lâont interprĂ©tĂ© en ouverture du derby Lorient-Rennes le 28 novembre. Le Bro gozh ma zadoĂč Vieux pays de mes pĂšres est un chant en langue bretonne. Bien que ne disposant jusquâici dâaucun statut officiel, il Ă©tait souvent prĂ©sentĂ© comme lâhymne de la Bretagne. La rĂ©gion Bretagne a dĂ©cidĂ© Ă travers cette nouvelle version de lâofficialiser dĂ©finitivement et dâen faire un plein outil de cohĂ©sion identitaire et de sa communication terrritoriale. Cette Ćuvre reprend lâair de lâhymne national du pays de Galles, Hen Wlad Fy Nhadau Vieille terre de mes pĂšres. On trouve un Ă©quivalent en cornique, la langue celtique apparentĂ©e au Breton parlĂ©e dans les Cornouailles britanniques, sous le titre Bro Goth agan Tasow Vieille terre de nos pĂšres, qui reprend aussi lâair de lâhymne gallois. En breton, les paroles sont celles de lâadaptation quâen a faite François Jaffrennou en 1898 et qui se sont imposĂ©es dans lâusage La rĂ©gion Bretagne, Coop Breizh et le ComitĂ© Bro gozh ma ZadoĂč ont accompagnĂ© une orchestration nouvelle rendant plus accessible lâhymne breton, inspirĂ© de celui du Pays de Galles. Ă lâavenir, le Bro gozh sera largement diffusĂ© en Bretagne et mis Ă disposition de nombreux acteurs, avec pour objectif de le faire connaĂźtre et rayonner davantage. Dimanche 28 novembre marque un tournant dans la gestion de la culture bretonne pour la premiĂšre fois, la version nouvelle de lâhymne breton sera interprĂ©tĂ©, en public et en direct, par Gilles Servat et Aziliz Manrow, en ouverture du derby Lorient-Rennes, au stade du Moustoir, Ă lâoccasion de la 15e journĂ©e du championnat de Ligue 1 de football. RevisitĂ© par la compositrice FrĂ©dĂ©rique Lory et jouĂ© par lâOrchestre national de Bretagne, le morceau a Ă©tĂ© adaptĂ© pour que le grand public se lâapproprie. La rĂ©gion Bretagne souhaite que le Bro gozh devienne un incontournable des moments festifs et des grands Ă©vĂ©nements ponctuant la vie culturelle en Bretagne. Dans ce cadre, lâhymne breton revisitĂ© sera distribuĂ© sous forme de CD Ă plusieurs milliers dâacteurs bretons collĂšges, lycĂ©es, associations sportives et culturelles, structures organisatrices dâĂ©vĂ©nements, etc. et disponible sur les plateformes dâĂ©coute en streaming. Paroles Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro!Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-doDispont kreiz ar brezel, hon tadoĂč ken madA skuilhas eviti o gwadO Breizh, ma Bro, me gar ma Bro Tra ma vo mor vel mur n he zroRa vezo digabestr ma Bro!Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar VarzhedNâeus bro all a garan kement barzh ar bed Pep menez, pep traonienn, dâam câhalon zo kaerEnne kousk meur a Vreizhad taer!O Breizh, ma Bro, me gar ma BroTra ma vo mor vel mur n he zroRa vezo digabestr ma Bro!Ar Vretoned zo tud kalet ha kreñvNâeus pobl ken kaloneg a zindan an neñvGwerz trist, son dudius a ziwan enoO! pegen kaer ecâh out, ma Bro!O Breizh, ma Bro, me gar ma BroTra ma vo mor vel mur n he zroRa vezo digabestr ma Bro!Mar dâeo bet trecâhet Breizh er brezelioĂč brazHe yezh a zo bepred ken beo ha bizkoazhHe câhalon birvidik a lamm câhoazh n he câhreizDihunet out bremañ, ma Breizh! Traduction française de lâhymne breton Vieux pays de mes pĂšres Nous, Bretons de cĆur, aimons notre vrai pays !RenommĂ© est lâArmor Ă travers le au milieu de la guerre, nos pĂšre si bons,VersĂšrent pour elle leur sang. Ă Bretagne, mon pays, jâaime mon pays,Tant que sera la mer comme un rempart autour dâelle,Sois sans chaĂźnes mon pays ! Bretagne, terre des vieux saints, terre des bardes,Il nây a pas dâautre pays au monde que jâaime mont, chaque vallĂ©e, Ă mon cĆur est superbe,LĂ repose plus dâun Breton ardent ! Les Bretons sont des gens robustes et forts ;Il nây a pas de peuple plus courageux sous les tristes, chansons charmantes germent lĂ ,Ă que tu es beau, mon pays ! Si la Bretagne a Ă©tĂ© vaincue dans les grandes guerres,Sa langue est toujours aussi vivante que cĆur ardent bat encore dans sa poitrine,Tu es dĂ©sormais rĂ©veillĂ©e, ma Bretagne !
SonquatriĂšme album, Bretonne, paraĂźt le 6 dĂ©cembre 2010, comprenant des titres Ă©voquant la Bretagne, chantĂ©s en breton, français, elle chante l'hymne breton Bro Gozh ma ZadoĂč au Stade de France, devant 80 000 spectateurs et les tĂ©lĂ©spectateurs de France 2 (plus de 4,5 millions [87]), Ă l'occasion de la finale de la Coupe de France de football 2014, opposant deux clubs bretons
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