Damn! Mavis est la mĂšre de Rakheid Dragneel !! Je ne l’avais pas vu venir celle-lĂ  -_-‘ MĂȘme si ça parait logique en soi dans ClĂ©s, Collectibles de Tomb Raider 1996 français English Modifier Modifier le wikicode Historique Discussion 0 regarder 0140 The Sandman Will Keep You Awake - The Loop Aimez-vous cette vidĂ©o ? Activer le son La ClĂ© de Neptune est un objet prĂ©sent au monument Saint Francis en GrĂšce dans le jeu Tomb Raider sorti en 1996. Sommaire 1 Utilisation 2 Lieux 3 Apparitions 4 Navigation Utilisation[] Il s'agit de l'une des quatre clĂ©s qui ouvrent la porte d'accĂšs qui mĂšne au colisĂ©e. La salle de Neptune contient un long puits d'eau dans lequel Lara Croft doit nager et suivre jusqu'au bout. Lieux[] Monument Saint Francis Apparitions[] Tomb Raider 1996 Navigation[] Tomb Raider 1996Personnages / Animaux Principaux Lara CroftAlliĂ©sCarlos ‱ FrĂšre HerbertEnnemis Le cowboy ‱ Jacqueline Natla ‱ Larson Conway ‱ Mr. T ‱ Pierre Dupont ‱ Qualopec ‱ Le skateur ‱ Tihocan Chauve-souris ‱ Ours ‱ Loup ‱ VĂ©lociraptor ‱ T-Rex ‱ Momie atlante ‱ Lion ‱ Gorille ‱ Crocodile ‱ Rat ‱ Centaure atlante ‱ PanthĂšre ‱ AtlanteLieux visitĂ©s Calcutta Inde ‱ Vilcabamba PĂ©rou ‱ GrĂšce ‱ Égypte ‱ Atlantide Île perdueNiveaux La demeure de Lara ‱ Cavernes ‱ CitĂ©e de Vilcabamba ‱ VallĂ©e Perdue ‱ Tombe de Qualopec ‱ Monument St. Francis ‱ Colosseum ‱ Palais de Midas ‱ La Citerne ‱ Tombe de Tihocan ‱ CitĂ©e de Khamoon ‱ ObĂ©lisque de Khamoon ‱ Sanctuaire du Scion ‱ Mines de Natla ‱ Atlantide ‱ La Grande Pyramide Retour en Égypte ‱ Le Temple du Chat ‱ La Forteresse Atlante ‱ La RucheCollectibles Scion atlante Doubles pistolets ‱ Fusil Ă  pompe ‱ Magnum ‱ Uzi Grande trousse de soins ‱ Petite trousse de soinsExtension Tomb Raider Version longue Liste des catĂ©gories CatĂ©gorie ClĂ©s Collectibles de Tomb Raider 1996 Langues English Sauf mention contraire, le contenu de la communautĂ© est disponible sous licence CC-BY-SA.
Leprototype de cette relation nouvelle des formes d'esprit, c'est « SCRIPTORAL » (1988-1991), la pyramide inversĂ©e de lumiĂšre. II est trĂšs curieux de remarquer qu'Ă  la mĂȘme Ă©poque, mais avec un achĂšvement plus tardif, elle fut doublement reprĂ©sentĂ©e, grĂące Ă  François Mitterrand, d'abord, au niveau infĂ©rieur de la cour du Louvre royal, dans laquelle il fit Ă©difier la pyramide
Vues 13 Quand la France passe de la LumiĂšre aux TĂ©nĂšbres Antoine Quentin Fouquier de Tinville, la hache de la Terreur, envoyait Ă  la guillotine tous ceux qui lui semblaient ĂȘtre des ennemis de la RĂ©volution. Aujourd’hui, l’outil de ceux qui veulent briser la rĂ©action s’intitule Incitation ou provocation Ă  la haine raciale. Pour ces motifs, ont Ă©tĂ© liste non exhaustive – CondamnĂ©s Eric Zemmour, Alain Soral et son avocat jugĂ© comme complice !,DieudonnĂ© M’Bala M’Bala, Renaud Camus, Steven Bissuel, leader du Bastion Social, deux taggeurs, – Poursuivis Trois conseillers municipaux de Limoges, un Ă©lu FN, le journaliste Daniel Mermet, – RelaxĂ©s Robert MĂ©nard, l’historien Georges Bensoussan. En revanche Le rappeur Nick Conrad qui psalmodie Pendez les Blancs » a Ă©chappĂ©, lui, Ă  toutes poursuites ! A qui le tour ? Marion MarĂ©chal, Alain Finkielkraut, Elizabeth LĂ©vy, William Goldnadel, AndrĂ© Bercoff, Yvan Rioufol, Charlotte d’Ornellas, Michel Houellebecq 
 Ce nouveau dĂ©lit est strictement d’ordre politique ; il vise les libertĂ©s d’opinion et d’expression. A l’origine, les sociĂ©tĂ©s entendaient se protĂ©ger grĂące Ă  la rĂ©pression du dĂ©lit politique, dont le plus courant Ă©tait celui de trahison. DĂ©jĂ  au VI° siĂšcle apr. J-C, GrĂ©goire I° dit le Grand, Docteur de l’Eglise dĂ©clara formellement que la rĂ©sistance au souverain n’était en aucun cas lĂ©gitime ; il n’admettait mĂȘme pas que l’on puisse le critiquer. Sous l’Ancien RĂ©gime les dĂ©lits politiques ont Ă©tĂ© souvent l’arme qui a permis d’abattre les Grands qui complotaient contre le Roi. D’abord rĂ©flexe d’auto-dĂ©fense, cette pratique est devenue une maniĂšre d’assurer la sĂ»retĂ© intĂ©rieure et extĂ©rieure de l’Etat. Bien sĂ»r l’arbitraire rĂŽdait en permanence et ceci Ă©tait d’autant plus grave qu’il n’y avait pas eu sĂ©paration des pouvoirs spirituel et temporel ; un exemple bien connu Ă©tait que la France Ă©tait le seul pays catholique oĂč les comĂ©diens Ă©taient frappĂ©s d’excommunication ! Avec la laĂŻcisation de l’Etat, l’atteinte Ă  l’ordre politique se dĂ©pouille de son caractĂšre sacrilĂšge, mais il n’en reste pas moins que ce concept de dĂ©lits politiques conserve son caractĂšre de contingence, fonction d’une Ă©poque ou d’une civilisation. Les intellectuels du siĂšcle dit des LumiĂšres, avec Voltaire en tĂȘte, s’ils s’acharnĂšrent Ă  faire disparaitre la Monarchie de droit divin, dĂ©fendirent Ăąprement la libertĂ© de penser et d’écrire, de mĂȘme que la sĂ©paration des pouvoirs, aujourd’hui sĂ©rieusement mises Ă  mal
 Qui peut dĂ©finir avec prĂ©cision ce qu’est un dĂ©lit politique ? Tout ce que l’on peut en dire, c’est qu’il s’agit d’un dĂ©lit d’exception qui s’analyse comme une dĂ©fense du corps social contre une attaque venant de l’intĂ©rieur et qu’à ce titre il met toujours en danger les libertĂ©s publiques. Une dĂ©finition trĂšs opĂ©rationnelle date de 1935 sont dĂ©lits politiques les infractions dirigĂ©es contre l’organisation et le fonctionnement de l’Etat ainsi que celles qui sont dirigĂ©es contre les droits qui en rĂ©sultent pour les citoyens. » Dans cette grande famille, plutĂŽt glauque, il existe un sous-ensemble qui l’est encore plus le dĂ©lit d’opinion qui se caractĂ©rise par le seul fait que d’avoir ou d’exprimer une opinion peut, dans certaines conditions, constituer un dĂ©lit pĂ©nal, pouvant lui-mĂȘme entraĂźner des sanctions pĂ©nales comme des amendes ou de la prison. Ce sont des textes pĂ©naux qui prĂ©cisent les contours des opinions interdites avec les sanctions Ă  la clĂ©. Il faut le dire ces dĂ©lits existent principalement dans les rĂ©gimes dictatoriaux et totalitaires. L’article 10 de la DĂ©claration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 dispose Nul ne doit ĂȘtre inquiĂ©tĂ© pour ses opinions, mĂȘme religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public Ă©tabli par la Loi ». L’article 11 ajoute La libre communication des pensĂ©es et des opinions est un des droits les plus prĂ©cieux de l’Homme tout Citoyen peut donc parler, Ă©crire, imprimer librement, sauf Ă  rĂ©pondre de l’abus de cette libertĂ© dans les cas dĂ©terminĂ©s par la Loi ». La DĂ©claration de 1789 a dĂ©sormais valeur constitutionnelle. Elle possĂšde donc une vĂ©ritable portĂ©e juridique contraignante. Or en dĂ©pit de tous ces textes, la loi française rĂ©prime aujourd’hui pĂ©nalement l’expression de certaines idĂ©es comme par exemple le racisme, alors mĂȘme qu’il a Ă©tĂ© Ă©tabli que la notion de race humaine » n’avait aucun sens sur le plan scientifique !. Comment en est-on arrivĂ© lĂ  ? La loi de 1881 a pendant trĂšs longtemps rĂ©glĂ© avec satisfaction le problĂšme de la libertĂ© d’expression publique. Elle fut modifiĂ©e en 1972 par la loi Pleven qui introduisit les notions nouvelles de provocation Ă  la haine et provocation Ă  la discrimination. Or la haine n’étant pas un acte mais un sentiment personnel, elle ne peut avoir d’effets extĂ©rieurs dĂ©montrables ; et donc elle ne peut pas ĂȘtre un dĂ©lit Cette loi a rendu les sentiments intimes susceptibles d’ĂȘtre poursuivis devant les tribunaux, alors que jusque lĂ  ces instances ne pouvaient juger que des actes. Il y avait lĂ  le commencement d’une vĂ©ritable censure de la pensĂ©e ! En 1993, un nouvel article fut introduit dans le code de procĂ©dure pĂ©nale l’art. 475 qui permettait dĂ©sormais aux juges d’allouer aux associations plaignantes, au-delĂ  des dommages et intĂ©rĂȘts, des dĂ©dommagements financiers laissĂ©s Ă  leur entiĂšre apprĂ©ciation, et qui se sont rĂ©vĂ©lĂ©s pouvant ĂȘtre trĂšs Ă©levĂ©s. Pour qu’il n’y ait aucune ambiguĂŻtĂ©, la loi Gayssot rĂ©tablit explicitement le dĂ©lit d’opinion en contradiction flagrante avec les textes citĂ©s plus haut les premiĂšres personnes concernĂ©es furent celles qui voulaient dire ce qu’elles pensaient du gĂ©nocide armĂ©nien
. On peut dire que cette loi bafoue expressĂ©ment l’un des droits les plus fondamentaux de l’individu celui d’exprimer sa pensĂ©e et que ce refus de la libertĂ© d’opinion d’autrui n’est qu’une manifestation odieuse d’intolĂ©rance. Mais ce n’était pas suffisant trois dĂ©crets ont Ă©tĂ© ajoutĂ©s au nouveau code pĂ©nal, en 2005, les Art. 625 Ă  627 qui crĂ©ent trois nouvelles infractions celles de diffamation, d’injure ou de provocation Ă  la discrimination non-publiques. Ce qui veut dire que dĂ©sormais peuvent ĂȘtre poursuivis non seulement les propos tenus en public, mais aussi ceux exprimĂ©s en privĂ©. C’est ainsi que certains journalistes malfaisants ne se privent pas de tenter de piĂ©ger des personnalitĂ©s, pour en tirer un profit personnel, dans des situations privĂ©es ou semi-privĂ©es micro-trottoir par exemple en leur posant des questions dĂ©licates Ă  traiter ». Comme l’écrit un historien On demande donc aux juges de sanctionner des pensĂ©es en tant que telles, ce qui revient Ă  une procĂ©dure comparable Ă  celle de l’Inquisition, sauf que l’hĂ©rĂ©sie en question n’est pas de nature religieuse mais politique ». Les juges sont ainsi devenus des censeurs hors de leurs compĂ©tences de base si l’on veut bien comprendre qu’on leur demande de dĂ©cider si un individu a eu raison ou tort d’exprimer telle ou telle pensĂ©e sur par exemple l’immigration, l’islam ou encore des faits historiques
 Si les magistrats du parquet sont dans la dĂ©pendance de l’exĂ©cutif, il ne faut pas croire que la magistrature du siĂšge est Ă  l’abri de toute influence du pouvoir politique ; leurs carriĂšres et leurs nominations restent sous contrĂŽle. Depuis la formation de l’Etat français, le pouvoir judiciaire n’est pas vĂ©ritablement indĂ©pendant et souverain, il n’est que dĂ©lĂ©gataire de la force publique agissant au nom du peuple ! Le philosophe, Philippe NĂ©mo rĂ©sume bien la situation Le but de tous ces amendements de la loi de 1881 Ă©tait sans doute noble, notamment la protection des minoritĂ©s dans la population. Mais fallait-il faire des lois supplĂ©mentaires pour chaque catĂ©gorie sociale, pour les juifs, les musulmans, les homosexuels, les noirs, les handicapĂ©s, les femmes ? Il est vrai que certaines communautĂ©s sont exposĂ©es Ă  des comportements discriminatoires. Mais les membres de ces communautĂ©s bĂ©nĂ©ficient dĂ©jĂ  de toutes les protections du droit commun autant contre les agressions aux personnes et aux biens que contre les diffamations et injures publiques. Il aurait suffit d’appliquer et de faire respecter le code pĂ©nal sans qu’il ait Ă©tĂ© nĂ©cessaire de toucher Ă  la loi de 1881 sur la presse ». La jurisprudence Ă©volue insidieusement, toujours au dĂ©triment des mĂȘmes sans que les dĂ©fenseurs de la libertĂ© d’expression ne puissent se faire clairement entendre. La diffamation est de plus en plus relĂ©guĂ©e au profit de l’incitation Ă  la discrimination raciale ; les vrais racistes » peuvent alors continuer Ă  se faire valoir en toute tranquillitĂ© voir le cas de Nick Conrad, dĂ©jĂ  citĂ© alors que ceux qui veulent justement dĂ©noncer les actes effectifs de racisme » sont poursuivis, voire condamnĂ©s au grĂ© des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et Ă©lectoraux des diffĂ©rents pouvoirs politiques en place. Il y a lĂ  un trĂšs grave problĂšme qui ne semble pas vraiment Ă©mouvoir les foules plus que cela, bien au contraire ; les lendemains de leur rĂ©veil risquent d’ĂȘtre des plus accablants
 Patrick VERRO – VPF Ile de France Source Volontaires Pour La France

Quiest cet homme énigmatique et ténébreux qui ne ressemble à aucun autre, et qui lui donne l'espoir et la force de tout surmonter ? Sarah. Des ténÚbres à la lumiÚre - Claudine Koum

Une seule chose compte finalement dans la vie accepter Dieu ou le refuser! Si on l’accepte, on entre dans la LumiĂšre; si on le refuse, on reste dans les TĂ©nĂšbres. Cette façon de voir les choses nous vient de l’Évangile et plus prĂ©cisĂ©ment de saint Jean, auteur du 4e Ă©vangile. Dom Guillerand nous l’explique dans son commentaire du Prologue La LumiĂšre luit dans les tĂ©nĂšbres et les tĂ©nĂšbres ne l’ont pas reçue Jean 1, 5 Pour pĂ©nĂ©trer tout ce Prologue, comme aussi bien tout ce quatriĂšme Ă©vangile, il faudrait ĂȘtre entrĂ© dans l’ñme de saint Jean, il faudrait s’ĂȘtre laissĂ© transporter par lui dans ces profondeurs de la vie divine oĂč on sent si nettement qu’il avait, lui, sa demeure et sa vie. Pour lui, Dieu est LumiĂšre. La vie de Dieu, c’est la manifestation de cette lumiĂšre. Elle est faite Ă©ternellement par le PĂšre au Verbe et c’est ce qu’il nous vient de dire Au commencement Ă©tait le Verbe; il avait sa rĂ©sidence en Dieu, il Ă©tait Dieu; il Ă©tait la Vie; toute vie, tout ĂȘtre, tout mouvement d’ĂȘtre est en lui, et il Ă©tait aussi la lumiĂšre des hommes ». VoilĂ  le monde divin; voilĂ , en quelques mots, le tableau de ce monde; un principe qui est ocĂ©an, source. LĂ , tout ĂȘtre, toute vie. De lĂ , toute manifestation d’ĂȘtre et de vie, donc toute lumiĂšre. Hors de lĂ , les tĂ©nĂšbres. Les tĂ©nĂšbres ne sont pas; les tĂ©nĂšbres, c’est l’absence de lumiĂšre. Mais la LumiĂšre peut se donner aux tĂ©nĂšbres. Elle peut se rĂ©pandre hors d’elle-mĂȘme. Cette expansion extĂ©rieure n’est pas une nĂ©cessitĂ© pour elle. Rien ne lui est nĂ©cessaire qu’elle-mĂȘme; elle est tout, elle trouve tout en elle-mĂȘme. Pourtant, elle aime se rĂ©pandre, car elle n’est rien autre que l’Être qui est. Or, l’Être se donne autant qu’il est. L’Être essentiel est le don de soi essentiel. La LumiĂšre ne veut et ne peut qu’éclairer. Dans la mesure oĂč elle le fait, les tĂ©nĂšbres reculent. La lumiĂšre dont parle ici saint Jean est la divine LumiĂšre dont il a Ă©tĂ© le disciple et l’ami, qu’il a contemplĂ©e, aimĂ©e, accueillie dans sa manifestation terrestre. Les tĂ©nĂšbres ce sont les Ăąmes fermĂ©es Ă  ce divin rayon. Nous sommes lĂ  sur le terrain spirituel et surnaturel. Tout le quatriĂšme Ă©vangile nous y tient sans cesse Je suis la lumiĂšre du monde, dit le MaĂźtre aimĂ© du disciple aimant 
 Celui qui me suit ne marche pas dans les tĂ©nĂšbres » Jean 8, 12. La lumiĂšre qui l’éclaire, c’est la LumiĂšre qui est Vie, c’est la LumiĂšre qui rayonne pour se donner, qui se donne pour qu’on la voie, et qui vivifie en se montrant. Mais tous ne la voient pas. Il y a des demeures qui se ferment. Celles qui l’accueillent deviennent lumineuses; la LumiĂšre s’enfante en elles; elle y reproduit son Ă©clat et sa chaleur qui sont ses traits; elles deviennent filles de lumiĂšre ». Les autres restent dans la nuit ce sont les filles des tĂ©nĂšbres ». Les premiĂšres s’ouvrent Ă  la Vie, les secondes Ă  la mort. Les unes et les autres se donnent et vivent de ce don. Mais les premiĂšres se donnent Ă  la vraie vie et vivent vraiment, et les secondes se donnent Ă  des ombres et n’ont que l’ombre de la Vie. Les longs siĂšcles qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la venue de JĂ©sus sont en ce court verset. Pour saint Jean, une seule chose compte, et il a raison l’attitude que l’on prend Ă  l’égard de la LumiĂšre. On l’accepte ou on la refuse; si on l’accepte on la voit, on voit qu’elle se donne, on se donne comme elle se donne, et c’est la vie. Si on la refuse, on reste dans les tĂ©nĂšbres, on ne voit que ce qui n’est pas on s’unit Ă  ce qui n’est pas 
 et c’est la mort. La littĂ©rature chrĂ©tienne, tous les PĂšres de l’Église, les thĂ©ologiens, les auteurs spirituels, ne peuvent que redire cela, sans jamais atteindre Ă  la profondeur des mots si brefs du disciple au regard d’amour. » Écrits spirituels, tome 1, page 103 s AudĂ©but, il n'y avait que du gaz. Puis, les Ă©toiles sont nĂ©es. Ce fut le grand point de dĂ©part, celui qui a fait sortir l'Univers des tĂ©nĂšbres, qui a formĂ© les Ă©lĂ©ments chimiques
Verset clĂ© la lumiĂšre de la lune Esa 3026 La lumiĂšre de la lune sera comme la lumiĂšre du soleil, Et la lumiĂšre du soleil sera sept fois plus grande Comme la lumiĂšre de sept jours, Lorsque l'Eternel bandera la blessure de son peuple, Et qu’il guĂ©rira la plaie de ses coups. La lumiĂšre la vĂ©ritĂ© de la lunel'alliance est celle qui Ă©claire dans la nuit ou les tĂ©nĂšbres. Le lumiĂšre VĂ©ritĂ© du soleil qui est celle des anges dans le royaume et elle reflĂšte sur la lune, grĂące Ă  ses prophĂštes. Symbole du soleil dans la bible les justes L'Ă©ternelle durĂ©e de l'alliance Ps 8934 Je ne violerai point mon je ne changerai pas ce qui est sorti de mes lĂšvres. Ps 8935 J’ai jurĂ© une fois par ma saintetĂ© Mentirai-je Ă  David? Ps 8936 Sa postĂ©ritĂ© subsistera toujours; Son trĂŽne sera devant moi comme le soleil, Ps 8937 Comme la lune, il aura une Ă©ternelle durĂ©e. Le tĂ©moin qui est dans le ciel est fidĂšle. Pause. La lune est le reflet du soleil sur la terre, comme la vĂ©ritĂ© reflĂšte la fidĂ©litĂ© de l’alliance. Le tĂ©moin est fidĂšle Ă©ternellement Ă  l’alliance. C’est l’Eternel qui devient sa lumiĂšre Ă  toujours. EsaĂŻe 6019 Ce ne sera plus le soleil qui te servira de lumiĂšre pendant le jour, Ni la lune qui t’éclairera de sa lueur ; Mais l’Eternel sera ta lumiĂšre Ă  toujours, Ton Dieu sera ta gloire. EsaĂŻe 6020 Ton soleil ne se couchera plus, Et ta lune ne s’obscurcira plus ; Car l’Eternel sera ta lumiĂšre Ă  toujours, Et les jours de ton deuil seront passĂ©s. Le monde corrompu par les tĂ©nĂšbres l'ignorance ne verra plus le jour car c'est la lumiĂšre de l'Eternel qui Ă©clairera le monde par la connaissance. Belle comme une femme Ca 69 Une seule est ma colombe, ma parfaite; Elle est l’unique de sa mĂšre, La prĂ©fĂ©rĂ©e de celle qui lui donna le jour. Les jeunes filles la voient, et la disent heureuse; Les reines et les concubines aussi, et elles la louent. - Ca 610 Qui est celle qui apparaĂźt comme l’aurore, Belle comme la lune, pure comme le soleil, Mais terrible comme des troupes sous leurs banniĂšres? - Cette femme est l'assemblĂ©e ou les troupes des justes ou les 12 tribus, elle reflĂšte la lumiĂšre des justes et le reflet de l'alliance Ă©ternelle. La lune dans la douleur de l'Ăąme Ap 612 Je regardai, quand il ouvrit le sixiĂšme sceau; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entiĂšre devint comme du sang, La couleur rouge est celle de la prostituĂ©e qui s'habille de pourpre Ă  cause de son infidĂ©litĂ©. L'alliance devient rouge comme du sang Ă  cause de l'infidĂ©litĂ© de la terre et du sang des innocents. l'avĂšnement de JĂ©sus -> Les tremblements de terre dans la bible et l'avĂšnement de JĂ©sus Ici la lune a une double signification, sa lumiĂšre cachĂ©e par l'atmosphĂšre la fera apparaĂźt rouge comme au couchĂ© du soleilsens propre. Et le sang, l'Ăąme de la chair, sera Ă©prouvĂ© par les justes Ă  l'heure du jugementsens figurĂ©, la lune est une femme qui rougit d'Ă©motions. Je ne peux pas en dire autant du soleil. En rĂ©sumĂ©, les Elus Ă©clairent l'alliance comme le soleil Ă©claire la lune.
ClĂ©de la LumiĂšre et des TĂ©nĂšbres Un Bourdonnement d’étoile Eveil Les Aventures de la CĂŽte EnchevĂȘtrĂ©e Guide du Raid "Dernier VƓu" PremiĂšre Ă©tape : Kalli, La
Yeshua transmis par James McConnell Je suis votre frĂšre, Yeshua. Je viens en ces moments de grande joie, car le printemps est arrivĂ©. Le renouveau de toute la vie est lĂ  maintenant. Ce jour, que vous appelez PĂąques, ne concerne pas ce que l’on vous a dit maintes et maintes fois, encore et encore. Il ne s’agit pas du tout de cela. Il s’agit du renouveau. Il s’agit du nouveau printemps qui s’annonce. Toute la vie qui revient Ă  la vie. Il ne s’agit pas de ma rĂ©surrection ni de mon ascension. Il s’agit de l’ascension, de notre ascension Ă  tous. L’ascension de l’humanitĂ©, ensemble comme un seul homme, se dĂ©plaçant dans un espace de vibration plus Ă©levĂ© dans la frĂ©quence dimensionnelle. Ce jour, tout comme toutes vos autres fĂȘtes, peu importe d’oĂč elles viennent, peu importe leurs origines. Sachez que ces jours rassemblent les gens. L’amour jaillit Ă  nouveau. Pour votre NoĂ«l, votre Thanksgiving, votre PĂąques, mĂȘme votre 4 juillet, et toutes ces autres fĂȘtes autour de la planĂšte dans tous les diffĂ©rents pays oĂč vous vous rĂ©unissez comme un seul homme dans l’amour. Ressentir le bonheur. Ressentir la joie. C’est de cela qu’il s’agit en ce jour, ressentir de la joie. Il ne s’agit pas de ma mort, bien que je ne sois pas mort Ă  ce moment-lĂ . Tout comme beaucoup d’entre vous ont fini par comprendre. Vous apprenez enfin la vĂ©ritĂ©. Mais que vous sachiez que je suis mort ou que je ne suis pas mort Ă  ce moment-lĂ  n’a pas d’importance. Ce qui compte, c’est que j’ai vĂ©cu. Tout comme vous vivez tous aujourd’hui, et vous allez tous vers votre propre ascension. Vous allez tous vers la vie Ă©ternelle. Car la vie n’est que cela, Ă©ternelle. Elle ne se termine jamais. Vous ne finissez jamais ! C’est ce que, Ă  cette Ă©poque, je suis venu montrer Ă  tous. Pour montrer par mes actions, pas seulement des mots, mais des actions, que tout est question d’amour. Il s’agit d’ĂȘtre connectĂ© les uns aux autres. Tout est question de fraternitĂ© et de sororitĂ©. Et encore une fois, ĂȘtre dans la joie, dans le moment prĂ©sent. Pour chaque jour que vous passez dans cette vie, il s’agit de la joie de chaque instant. Trouvez cette joie Ă  chaque instant. Si vous faites cela, et le faites continuellement, vous trouverez votre propre rĂ©surrection, votre propre ascension. Je suis venu pour montrer le chemin. D’autres avant moi ont fait de mĂȘme. Je n’étais pas le seul. Je n’étais pas le seul Ă  devenir le Christ. Et chacun d’entre vous est ici pour prendre la Conscience du Christ Ă©galement. Car cela vient avec votre ascension – chacun d’entre vous. Chacun d’entre vous qui avance dans le processus d’ascension et qui terminez cette ascension, chacun d’entre vous aura alors cette Conscience du Christ. Vous pourriez tous ĂȘtre appelĂ©s le Christ, alors. Encore une fois, il ne s’agit pas de cela non plus. Il s’agit de se rassembler pour ne faire qu’un. D’ĂȘtre un. Être l’Unique ensemble, de plus en plus, de plus en plus. Il est temps pour vous de vous faire confiance. Faites-vous confiance les uns aux autres. Parce que vous traversez tout cela ensemble. Pas sĂ©parĂ©s, comme les forces des tĂ©nĂšbres le voudraient, pour continuer Ă  vous sĂ©parer comme elles sont habituĂ©es de le faire. Mais vous ĂȘtes de plus en plus nombreux Ă  dire Ça suffit ! » Ce n’est pas la voie de l’amour. C’est la voie de la peur, et cela ne peut pas ĂȘtre ! Vous ne pouvez pas avoir une planĂšte de LumiĂšre quand il y a une telle peur. Et ceux des forces de l’obscuritĂ© le savent depuis si longtemps et ont tentĂ© de s’accrocher Ă  cette obscuritĂ© en rĂ©pandant la peur partout oĂč ils le pouvaient. Mais la LumiĂšre est venue. La lumiĂšre est ici sur cette planĂšte une fois de plus. Et elle est en train de vaincre toute l’obscuritĂ©. Et vous, ceux d’entre vous, ĂȘtes ici pour montrer le chemin Ă  ceux qui sont encore plongĂ©s dans cette obscuritĂ©, qui sont encore endormis, endormis par les mensonges qu’ils ont Ă©tĂ© programmĂ©s Ă  croire. Plus jamais ! Je dis, plus jamais ! Il est temps. Il est temps de s’élever au-dessus de toutes les illusions du passĂ©. Il est temps de prendre Ă  nouveau le manteau de qui vous ĂȘtes et de ce que vous devez devenir pleinement. Devenir le Christ. La Conscience du Christ qui marche ici sur la Terre en chacun de vous. Pour que la conscience de la LumiĂšre rĂšgne. Vous ĂȘtes tous cette Conscience de LumiĂšre. La LumiĂšre est en effet en train de revenir sur Terre, de revenir sur Gaia. Tout comme la Conscience du Christ revient en vous. Que toute ma paix et mon amour soient avec vous tous. Je suis Yeshua. Et je ne suis pas votre sauveur. Je ne l’ai jamais Ă©tĂ©, je ne pourrais jamais l’ĂȘtre. Je suis votre frĂšre. Votre frĂšre dans l’unitĂ© ensemble pour l’éternitĂ©. **Channel James McConnell English version Traduit et partagĂ© par la Presse Galactique 4,224
Ildevient un mage de Fairy Tail et a cessĂ© de sourire et de rire depuis ce jour. Le jour oĂč Natsu et les autres reviennent, il retrouve le sourire, on apprend Ă©galement qu'il peut utiliser la magie du feu, comme Natsu mais qu'il peut en plus crĂ©er diffĂ©rents types de flammes (des flammes froides de couleur bleue, des flammes violettes comme son pĂšre ou mĂȘme des flammes puantes 07/07/2021 0010DES TÉNÈBRES À LA LUMIÈRE Cela ne fait aucun doute, un grand sujet de joie nous a Ă©tĂ© annoncĂ© un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur, nous est nĂ©. Alors que tout Ă©tait sombre et dĂ©sespĂ©rĂ©ment obscur, soudain la vĂ©ritable lumiĂšre a resplendi de tout son Ă©clat. En un instant, tout change, tout devient irrĂ©mĂ©diablement diffĂ©rent. Jusqu’alors la perspective Ă©tait morne et sans espoir. À prĂ©sent, l’espĂ©rance d’un bonheur prĂ©sent et Ă©ternel point Ă  l’horizon ! Non, rien ne sera plus jamais pareil maintenant. DĂ©sormais, ceux qui croient Ă  l’Évangile sont dĂ©livrĂ©s de la puissance des tĂ©nĂšbres, Dieu les a fait passer dans le Royaume de Son Fils bien-aimĂ© ! Quelle nouvelle extraordinaire ! Il est vrai que les soucis de la vie quotidienne sont toujours lĂ  et, bien entendu, personne ne les nie ni ne prĂ©tend les minimiser. NĂ©anmoins, essayons de prendre un peu de recul. RĂ©alisons-le, ce n’est certes pas ici que se trouve l’essentiel. Non, la nature de notre joie est tout autre, elle ne s’embarrasse pas de ces divers tracas. C’est un fait tout Ă  fait notable, nous pouvons vivre heureux, toujours contents et satisfaits de notre situation. L’avons-nous remarquĂ© ? Nous n’avons pas besoin de porter envie Ă  qui que ce soit. Non, les richesses de la terre ne sauraient gouverner nos cƓurs ! Nous le savons, nous possĂ©dons dĂ©jĂ  tout. Oui, Christ Lui-mĂȘme est notre trĂ©sor ! À quoi bon courir encore davantage ? En rĂ©alitĂ©, nous marchons toujours dans la lumiĂšre, conscients de vivre dans la faveur de Dieu. Voici notre prĂ©cieuse assurance ! IndĂ©niablement, cela suffit Ă  Ă©clipser toutes nos dĂ©ceptions et frustrations ! AprĂšs tout, quelle position est plus heureuse que celle dont profitent les rachetĂ©s du Seigneur ? Ils savent fort bien que les prĂ©occupations de ce siĂšcle sont secondaires. Leur joie n’en dĂ©pend absolument pas, autrement elle ne ferait que vaciller et chanceler. Mais maintenant, elle demeure ! La joie du Seigneur est leur vigueur, la joie du Seigneur est notre vigueur ! Colossiens [
] Qui nous a dĂ©livrĂ©s de la puissance des tĂ©nĂšbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimĂ©, En qui nous avons la rĂ©demption par son sang, la rĂ©mission des pĂ©chĂ©s. NatsuDragnir (ナツ ăƒ‰ăƒ©ă‚°ăƒ‹ăƒ«, Natsu Doraguniru, 424 ans) (VO : Tetsuya Kakihara, VF : Arnaud Laurent), Ă©galement typographiĂ© Natsu Dragneel dans la version originale de l'anime, est le personnage principal masculin de l'histoire.. Enfant, Natsu a Ă©tĂ© Ă©levĂ© par Ignir le dragon de feu. Ce dernier prendra en charge son Ă©ducation et l’apprentissage des lettres tout en lui
Le Christ, vraie lumiĂšre En lui Ă©tait la vie et la vie Ă©tait la lumiĂšre des hommes ». Au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi soit-il. Une croix a lui au milieu des tĂ©nĂšbres. Et cette croix lumineuse a frappĂ© d’autant plus les esprits que les tĂ©nĂšbres environnantes recouvraient les dĂ©combres d’une cathĂ©drale dĂ©vastĂ©e par le feu. La photographie qui a immortalisĂ© cette scĂšne, et qui a Ă©tĂ© prise quelques heures seulement aprĂšs l’incendie de Notre-Dame de Paris, n’a pas laissĂ© les gens indiffĂ©rents. En effet, elle a rappelĂ© brutalement que, si la croix est lumineuse, elle brille de la lumiĂšre du Christ. Hier soir, dans la cĂ©rĂ©monie de la Vigile Pascale, nous avons aussi vu luire une lumiĂšre dans la nuit, celle du cierge pascal, lumiĂšre chantĂ©e magnifiquement par l’Exultet. PĂąques est la fĂȘte de la lumiĂšre du Christ, de la lumiĂšre qui est le Christ ressuscitĂ©. LumiĂšre de PĂąques, rĂ©vĂ©lĂ©e par le Suaire de Turin, qui nous a laissĂ© un phĂ©nomĂšne incroyable, l’équivalent d’un nĂ©gatif de photographie, oĂč l’on voit toutes les souffrances du Christ, endurĂ©es lors de sa passion. PĂąques est la fĂȘte de la lumiĂšre, car le Christ est la vraie lumiĂšre. En lui Ă©tait la vie, et la vie Ă©tait la lumiĂšre des hommes, Et la lumiĂšre luit dans les tĂ©nĂšbres, et les tĂ©nĂšbres ne l'ont point saisie. » Mais qu’est-ce que la lumiĂšre ? Est-ce seulement un phĂ©nomĂšne physique qu’on dĂ©nomme en science onde Ă©lectromagnĂ©tique » ? Plus profondĂ©ment, c’est un principe de manifestation. Ainsi, nous voyons les choses visibles parce que la lumiĂšre les manifeste Ă  nos yeux. La dĂ©couverte des infrarouges et des ultraviolets a permis de connaĂźtre l’existence de choses jusqu’ici inconnues, mais dĂ©sormais visibles par la lumiĂšre infrarouge ou ultraviolette. De mĂȘme, notre intelligence a besoin de lumiĂšre pour saisir une vĂ©ritĂ©. En effet, notre intelligence, Ă©tant faite pour le vrai, a besoin de lumiĂšre – lumiĂšre intellectuelle – pour voir le vrai en elle, car la lumiĂšre manifeste, rĂ©vĂšle le vrai Ă  notre intelligence. Alors en quoi le Christ est-il lumiĂšre ? Tout d’abord, en accomplissant les Écritures, le Christ devient la clĂ© de comprĂ©hension de toutes les Écritures il est lumiĂšre des Écritures. Selon la prophĂ©tie de SimĂ©on, le Christ est aussi lumiĂšre des nations, il est la lumiĂšre de toute l’histoire de l’humanitĂ©. Enfin, comme nous dit saint Jean dans son beau Prologue, que le prĂȘtre redira Ă  la fin de la messe, le Christ est la vraie lumiĂšre qui Ă©claire tout homme venant dans le monde. Tout d’abord, le Christ est lumiĂšre des Écritures. En effet, le Christ est celui qui donne le sens des Écritures, car sans lui les Écritures sont incomprĂ©hensibles. C’est d’autant plus visible que le Christ cherche Ă  coller aux prophĂ©ties qui l’annoncent. Nous sommes Ă©tonnĂ©s que des prophĂ©ties prononcĂ©es ou Ă©crites plusieurs centaines d’annĂ©es avant le Christ aient Ă©tĂ© si bien rĂ©alisĂ©es par lui c’est l’accomplissement des Écritures. Prenez ainsi le psaume 21, que le Christ fait sien sur la croix par la parole Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonnĂ© ? », qui est le premier verset du psaume. Dans ce psaume, par maints dĂ©tails, est dĂ©crite la crucifixion du Christ, alors que ce supplice Ă©tait inconnu du psalmiste mains transpercĂ©es, hochement de tĂȘte de la part de ceux qui le raillent, partage des vĂȘtements, tirage au sort de la tunique sans couture, etc. Ainsi beaucoup de textes scripturaires prennent un sens pour nous, lorsque nous comprenons que le texte parle du Christ. C’est le cas des quatre chants du serviteur de YahvĂ© dans IsaĂŻe, oĂč ce serviteur apparaĂźt Ă  la fois comme un ĂȘtre souffrant et comme un roi. Lorsque nous lisons ces textes en pensant au Christ, nous saisissons que ces textes nous font entrer en profondeur dans le mystĂšre de l’Homme-Dieu, et alimentent notre mĂ©ditation sur les mystĂšres de l’Incarnation et de la RĂ©demption. Mais le Christ n’est pas seulement la lumiĂšre qui nous fait accĂ©der Ă  l’intelligence des Écritures. Le Christ est aussi la lumiĂšre de l’histoire des hommes, car l’histoire des hommes est l’histoire d’un salut, du salut apportĂ© par l’Homme-Dieu, le Dieu qui s’est chair pour nous sauver. Rappelez-vous la devise des chartreux Stat crux dum volvitur orbis, la Croix demeure tandis que le monde tourne ». Et le Christ n’explique pas seulement notre civilisation chrĂ©tienne, l’histoire des peuples devenus chrĂ©tiens, mais aussi le fait que l’expansion de la civilisation occidentale a profondĂ©ment marquĂ© tous les peuples qui ont Ă©tĂ© Ă  son contact. MĂȘme notre monde, qui tourne le dos au Christ, reste profondĂ©ment marquĂ© par le Christ par exemple par l’idĂ©e que l’histoire a un commencement et une fin et n’est pas cyclique ; ou par la mise en avant de l’égalitĂ© de l’homme et de la femme en droit et devant le salut et la vie Ă©ternelle, et aussi le fait que l’homme et la femme ont chacun une vocation spĂ©cifique et diffĂ©rente. Sans le Christ, beaucoup de choses seraient incomprĂ©hensibles dans ce nouveau monde sĂ©cularisĂ©. Tant de bienfaits ont Ă©tĂ© apportĂ©s par le christianisme, et donc ultimement sont dus au Christ. Ainsi, la distinction entre temporel et spirituel a Ă©tĂ© saisie le plus justement au sein des pays catholiques. Les notions de personne » et de Dieu crĂ©ateur », que peut atteindre la raison, ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©es en raison de l’approfondissement thĂ©ologique de Dieu Ă  partir des Écritures. Et maintenant, ces conquĂȘtes de la raison commencent Ă  ĂȘtre perdues de vue, en raison de l’avancĂ©e de la barbarie, et en proportion du recul du christianisme. Par ailleurs, ce n’est pas un hasard si la science moderne est nĂ©e en pays catholique. À cĂŽtĂ© de tous ces bienfaits, d’autres choses moins bonnes ne se comprennent que dans un contexte chrĂ©tien ou postchrĂ©tien, et non pas simplement paĂŻen comme certains courants philosophiques ou politiques. Ainsi la philosophie moderne a pris son essor en milieu protestant ; de mĂȘme des idĂ©ologies comme le communisme sont des idĂ©es chrĂ©tiennes devenues folles. En fait, on imagine peu ou difficilement notre monde sans le Christ, en raison de sa marque prĂ©gnante dans tant d’aspects de notre vie. Enfin, le Christ est la lumiĂšre, la vraie, celle qui Ă©claire tout homme, venant dans le monde. Le Christ par sa lumiĂšre nous dĂ©voile la part d’ombre qui est en nous, celle qui ne peut ĂȘtre mise en lumiĂšre. Il nous rĂ©vĂšle notre faiblesse et notre incapacitĂ© de faire le bien sans lui, c’est-Ă -dire sans ĂȘtre enfants de Dieu. Le livre des Dialogues, qui sont des rĂ©vĂ©lations de notre Seigneur Ă  sainte Catherine de Sienne, ne nous enseigne pas autre chose. Il y a comme un leitmotiv qui revient souvent dans ce livre connaĂźtre Dieu en soi-mĂȘme, se connaĂźtre en Dieu ». Le Christ est aussi la clĂ© de notre histoire personnelle. En effet, rien n’arrive par hasard et tout est Ɠuvre de la Providence. Nous le comprenons lorsque nous prenons conscience que le Christ prend soin personnellement de nous, Ă  travers les Ă©vĂ©nements et par l’intermĂ©diaire des autres par exemple telle rencontre providentielle a Ă©tĂ© pour moi dĂ©cisive dans l’orientation de ma vie ou dans ma conversion personnelle. Je vois ainsi que le Christ est celui qui Ă©claire toute ma vie. Hier soir, lors de la bĂ©nĂ©diction du cierge pascal, nous avons entendu que le Christ est alpha et omĂ©ga », c’est-Ă -dire principe et fin. Il est l’alpha et l’omĂ©ga, pas seulement de l’univers ou de l’histoire de l’humanitĂ©, mais il est aussi alpha et omĂ©ga de ma vie pour bien vivre de cette vĂ©ritĂ© que le Christ est la lumiĂšre des Écritures, de l’histoire de l’humanitĂ© et de chaque homme, rappelons-nous le trĂšs beau texte de saint Jean Celui-ci Ă©tait la lumiĂšre, la vraie, celle qui Ă©claire tout homme, venant dans le monde. Il Ă©tait dans le monde, et le monde par lui a Ă©tĂ© fait, et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. Mais quant Ă  tous ceux qui l’ont reçu, Il leur a donnĂ© le pouvoir de devenir enfants de Dieu, Ă  ceux qui croient en son nom, qui non du sang, ni de la volontĂ© de la chair, ni de la volontĂ© de l’homme, mais de Dieu sont nĂ©s. »Au nom du PĂšre et du Fils et du Saint-Esprit. Ainsi Ambroise-Marie Pellaumail
Eten l’homme, le ventre qui est en bas correspond Ă  ce qui est en haut dans la DivinitĂ©, car par rapport au macrocosme, le microcosme c’est-Ă -dire l’homme, est inversĂ©. C’ est pourquoi Brahma, le CrĂ©ateur, est placĂ© dans le ventre. VoilĂ , c’est tout pour le moment sur ce sujet, bien que ce soit un monde infini.
LE MONDE D’APRÈS 39 Vendredi 15 octobre 2021 Nouvelle parution UNE CLE DE LUMIERE Il n’est pas toujours facile de voir le meilleur en l’autre, dans une relation oĂč les travers de la personnalitĂ© – l’ego » – prennent le dessus, entraĂźnant la mĂ©fiance, l’incomprĂ©hension, les querelles. L’un rĂ©duit l’autre Ă  ce qu’il lui reproche, perdant de vue Dieu prĂ©sent en chacun. Ainsi, dans une histoire illustrant les 22 Principes de la morale d’Age d’Or Le Flambeau d’UnitĂ© p. 344, un jeune homme interroge un vieil Ermite Comment pourrai-je voir Dieu Tout Puissant en chacun, alors que chaque jour je me dispute avec un frĂšre, une sƓur, un parent, un ami, un ennemi rencontrĂ© sur le chemin ? – Bonne question, jeune homme ! Il te suffira d’appliquer le Principe de la priĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ©e offerte Ă  Dieu Tout Puissant prĂ©sent en chacun pour que tombent les voiles t’empĂȘchant de voir cette LumiĂšre d’UnitĂ© scintillant en chacun. [1] [2]. La priĂšre est une ClĂ© de LumiĂšre, un vĂ©ritable laser dĂ©chirant les tĂ©nĂšbres de la peur de l’autre. La priĂšre c’est un peu comme la prise que tu introduirais dans le rĂ©ceptacle du courant Ă©lectrique. Elle est sans frontiĂšre, la LumiĂšre de ta priĂšre, si tu sais Ă  tout instant vouloir le bonheur d’autrui mĂȘme de tes ennemis. » [1] Cf. post 7 Se recentrer sur soi » [2] Cf. post 23 Pardonner Ă  autrui » *****
QUANDDANTE PEINT DANTE. Du 18 mars au 12 juin 2022 l’exposition "Les tĂ©nĂšbres et la lumiĂšre" au chĂąteau de Castries prĂ©sente une sĂ©rie d'Ɠuvres de Giorgio Dante. L’artiste, peintre figuratif italien contemporain, est reconnu pour son style dont la technique et le rĂ©alisme sont directement inspirĂ©s des Ɠuvres de Michel-Ange et de LĂ©onard De Vinci et de 15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 2223 Comme la lumiĂšre du jour nous est donnĂ©e gratuitement et en abondance, nous imaginons que celle que JĂ©sus promet illumine tout naturellement le monde et les hommes. Il n’en est rien l’opposition est frontale entre sa lumiĂšre et ceux qui prĂ©fĂšrent leurs tĂ©nĂšbres. Cet affrontement dĂ©voile les racines du mal sous toutes ses formes. Ce jour-lĂ , JĂ©sus montre que le mal nous met dans la mort. Vous mourrez dans votre pĂ©chĂ© », rĂ©pĂšte-t-il trois fois *. Le mal vient aussi obscurcir nos pensĂ©es, nos projets. Ainsi, il suffit que JĂ©sus annonce qu’on ne pourra pas le suivre oĂč ; il va pour qu’on le soupçonne de vouloir se suicider. Y a-t-il pire malentendu ? Comment le dissiper ? Seule la lumiĂšre reçue du PĂšre le peut. Ne faisant qu’un avec le PĂšre, JĂ©sus nous donne la lumiĂšre crĂ©atrice, libĂ©ratrice, la mĂȘme qui a rĂ©vĂ©lĂ© le Nom divin Ă  MoĂŻse dans le buisson ardent Je suis » **. JĂ©sus redit de lui-mĂȘme ce Je suis ». Cette rĂ©vĂ©lation est trop Ă©blouissante pour nos yeux de mortels. Il nous faudra les lever vers le Fils de l’homme en croix pour comprendre, c’est lui qui nous donne la clĂ© de son Ă©lĂ©vation Alors vous saurez que je suis et que je ne fais rien de moi-mĂȘme. » L’Ɠuvre de mort perpĂ©trĂ©e par le pĂ©chĂ© du monde deviendra, acceptĂ©e par amour, Ɠuvre de vie pour le salut du monde. Comment se fait-il que beaucoup crurent en ces paroles de JĂ©sus, si tranchantes ? Il y a bien des maniĂšres de croire, la suite montrera que le chemin est encore long. Nous aussi, nous en faisons l’expĂ©rience. FrĂšre Michel Demaison * Évangile selon saint Jean, chapitre 8, versets 21 et 24 ** Livre de l’Exode, chapitre 3, verset 14 ___________________________________________________________________________________________ Published by Marc-Elie - dans PensĂ©es

Lopposition lumiÚre-ténÚbres constitue un symbole universel. Pour en esquisser l'enjeu symbolique, on peut introduire trois grandes acceptions de la lumiÚre sur le plan de l'imaginaire : la lumiÚre-séparation, la lumiÚre-orientation, la lumiÚre-transformation.

A toi ta cape rose toi dont je ne pouvez voir le visage, toi princesse de ce Ă  vous Ă  nous. La vie est un grand jardin, Ă  chacun son sentier, Ă  chacun ses quelle choix tu Ă  fait tu Ă  choisi c’est bien! C’est comme ça que tu entreprend, tu tombe, te relĂšve
repart. Des moments fort est difficile, des incompris, des regrets, ou des espoir inavouer.. tout cela froisse le manteaux de tes songes, mais cela fait partie aussi des relief qui te rende beau qui font de toi un ĂȘtre sensible. Tu ne peut et ne doit pas te faire la guerre,il est bon certes de ce mĂštre un coup de botte de temps en temps pour avancer et ne pas s’engluer justement dans un cercle sans fin de celui qui ce perd dans les froissures de son manteau. Regarde les les telle qu’elles sont , laisse les ĂȘtre, accepte toi dans tes forces et tes aura forcĂ©ment des Ă©motion nĂ©gative, et d’autre positive, tu ne peut te maintenir tout le temps dans le positif. Mais sache que le soi ton ĂȘtre est inchangĂ© inaltĂ©rĂ© il brille telle une Ă©toile mon ami. Tu Ă  pleurĂ© en voyant les guerres, les soufrances, la maladie sur cette terre,tu Ă  voulu prendre ses soufrances ne pouvant supporter la soufrance d’autrui, chaque soir tu prier pour guĂ©rir cette terre. Mais le Christ doit dĂ© cendre de sa croix comme nous l’avons dit Ă  tes amis .., pense bien a cela, le chemin n’est pas d’endurer la soufrance. Le chemin et de vivre le bonheur en ton corps et de partager celui ci avec autrui,prend le bonheur partout ou il ce trouve,et quand tu sens que celui ci s’en va ,n’oubli pas que le changement ne cesse mais qu’en le centre du cyclone demeure l’étoile de ton ĂȘtre mon enfants. Il est bon de soignier oui ,mais il faut savoir aussi ce dĂ©tacher prendre de la hauteur, suivez l’aigle dans le ciel qui voit la vie d’un oeil libre. Et qui de ca hauteur ce rend compte que certaines choses ne mĂ©ritĂ© pas de monopoliser son attention , qu’il suffisais de prendre un peut de hauteur pour alors ce sentir libĂ©rĂ© de ces attentes. Ou pense comme le verre de terre, oui cela fait rire mais il aĂšre la terre, il s’en nourri est la n’a pas peur de ce tremper dans la tourbe il s’y plonge la transforme et ce aussi plonge sans peur dans tes noirceur , non pas en voulant la rendre parfaite mais en s’y plongeant sans jugement sur toi, en lui donnant le droit d’ĂȘtre lĂ  
 c’est important pour ton Ă©quilibre. Les comprĂ©hension Ă  laquelle t’amĂšne ton expĂ©rience,son les clĂ© de la guĂ©rison, le retour Ă  la vibration tes main tu peut rappeler certaine zone du corps que tu touche Ă  cette vibration primordiale, par rĂ©sonance,et par transfert d’énergie,comme cela ta main peut offrir un miroir pour que cette zone ou ta main agis ce rappelle, qu’elle fait partie d’un tout intercontectĂ© qu’elle est part d’une Ă©toile, qu’elle est une Ă©toile ,alors ce libĂ©rĂ© des impression , alors Ă©voluĂ©, alors parfois guĂ©rir, dans le coeur et parfois au votre grand bonheur et aux notre dans le corps 
 Tout cela pour vous te dire de ne pas entrez en guerre, mais de prendre part Ă  la grande danse de la respiration , de la vie avec douceur, et sans s’engluer mentalement ou Ă©motionnellement dans une recherche Ă©freinĂ©e de ce blocage qui vous empĂȘche d’aller plus loin, cela vient au moment oportun,et sache une chose, rien ne vous sĂ©pare jamais de ce que tu est, une Ă©toile irradiante et surlaquelle les tĂ©nĂšbres ne peuvent avoir prises ,cependant les tĂ©nĂšbres, son amour aussi son le fruit de la lumiĂšre
 oui les tenebres son le fruit de la lumiĂšre
 » Merci 
 Lesister De Ce Jour LalumiĂšre reprĂ©sente ce qui surgit du noir et provoque la dissipation des tĂ©nĂšbres. La lumiĂšre est donc une source, voire une sorte de « rĂ©surgence ». La flamme de la bougie est petite, mais son pouvoir est immense : par sa seule prĂ©sence, elle rĂ©ussit Ă  chasser l’obscuritĂ©.
Chers FrĂšres et SƓurs, Depuis les temps les plus anciens, la liturgie du jour de PĂąques commence par ces mots Resurrexi et adhuc tecum sum – Je suis ressuscitĂ© et je me retrouve avec toi. Ta main s'est posĂ©e sur moi. La liturgie voit ici les premiĂšres paroles du Fils adressĂ©es au PĂšre aprĂšs la rĂ©surrection, aprĂšs son retour de la nuit de la mort dans le monde des vivants. La main du PĂšre l'a soutenu aussi en cette nuit, et ainsi il a pu se relever, parole vient du psaume 138, dans lequel elle a d'abord un autre sens. Ce psaume est un chant d'Ă©merveillement devant la toute-puissance et l'omni-prĂ©sence de Dieu, un chant de confiance en Dieu, qui ne nous laisse jamais tomber de ses mains. Et ses mains sont de bonnes mains. L'orant imagine un voyage Ă  travers toutes les dimensions de l'univers – que lui arrivera-t-il ? Je gravis les cieux tu es lĂ  ; je descends chez les morts te voici. Je prends les ailes de l'aurore et me pose au-delĂ  des mers mĂȘme lĂ , ta main me conduit, ta main droite me saisit. J'avais dit “Les tĂ©nĂšbres m'Ă©crasent !” Mais la nuit devient lumiĂšre autour de moi. MĂȘme les tĂ©nĂšbres pour toi ne sont pas tĂ©nĂšbres, et la nuit comme le jour est lumiĂšre ! » Ps 138 [139], 8-12.Le jour de PĂąques, l'Église nous dit JĂ©sus-Christ a accompli pour nous ce voyage Ă  travers les dimensions de l'univers. Dans la Lettre aux ÉphĂ©siens nous lisons qu'il est descendu jusqu'en bas sur la terre et que celuiqui est descendu est le mĂȘme que celui qui est aussi montĂ© au plus haut des cieux pour combler tout l'univers cf. 4, 9-10. Ainsi la vision du psaume est devenue rĂ©alitĂ©. Dans l'obscuritĂ© impĂ©nĂ©trable de la mort, il est entrĂ© comme la lumiĂšre – la nuit devint lumiĂšre comme le jour, et les tĂ©nĂšbres devinrent lumiĂšre. C'est pourquoi l'Église peut justement considĂ©rer ces paroles d'action de grĂące et de confiance comme les paroles du RessuscitĂ© adressĂ©es au PĂšre Oui, j'ai accompli le voyage jusqu'aux profondeurs extrĂȘmes de la terre, dans l'abĂźme de la mort, et j'ai apportĂ© la lumiĂšre ; et maintenant je suis ressuscitĂ© et je suis pour toujours saisi par tes mains ». Mais cette parole du RessuscitĂ© au PĂšre est devenue aussi une parole que le Seigneur nous adresse Je suis ressuscitĂ© et maintenant je suis pour toujours avec toi », dit-il Ă  chacun d'entre nous. Ma main te soutient. OĂč que tu puisses tomber, tu tomberas dans mes mains. Je suis prĂ©sent jusqu'aux portes de la mort. LĂ  oĂč personne ne peut plus t'accompagner et oĂč tu ne peux rien emporter, lĂ  je t'attends et je change pour toi les tĂ©nĂšbres en mort n'est plus une vraie limiteCette parole du psaume, lue comme l'Ă©change du RessuscitĂ© avec nous, est en mĂȘme temps une explication de ce qui advient dans le BaptĂȘme. Le BaptĂȘme, en effet, est plus qu'un bain, plus qu'une purification. Il est plus que l'entrĂ©e dans une communautĂ©. Il est une nouvelle naissance. Un nouveau commencement de la vie. Le passage de la Lettre aux Romains, que nous venons d'entendre, dit avec des paroles mystĂ©rieuses que, dans le BaptĂȘme, nous avons Ă©tĂ© unis dans une mort semblable Ă  celle du Christ. Dans le BaptĂȘme nous nous donnons au Christ – il nous assume en lui, afin que nous ne vivions plus pour nous-mĂȘmes, mais grĂące Ă  lui, avec lui et en lui ; afin que nous vivions avec lui et ainsi pour les autres. Dans le BaptĂȘme, nous renonçons Ă  nous-mĂȘmes, nous dĂ©posons notre vie entre ses mains, disant avec saint Paul Je vis, mais ce n'est plus moi, c'est le Christ qui vit en moi ». Si nous nous donnons de cette maniĂšre, acceptant une sorte de mort de notre moi, alors cela signifie aussi que la frontiĂšre entre la mort et la vie est devenue permĂ©able. En-deçà comme au-delĂ  de la mort, nous sommes avec le Christ, et c'est pourquoi, Ă  partir de ce moment-lĂ , la mort n'est plus une vraie limite. Paul nous le dit d'une maniĂšre trĂšs claire dans sa Lettre aux Philippiens En effet, pour moi, vivre c'est le Christ, et mourir est un avantage. Mais si, en vivant en ce monde, j'arrive Ă  faire un travail utile, je ne sais plus comment choisir. Je me sens pris entre les deux je voudrais bien partir pour ĂȘtre avec le Christ, car c'est bien cela le meilleur ; mais, Ă  cause de vous, demeurer en ce monde est encore plus nĂ©cessaire » cf. 1, 21-24. De part et d'autre de la frontiĂšre de la mort, il est avec le Christ, il n'y a plus de vraie diffĂ©rence. Oui, c'est vrai Tu me devances et me poursuis, tu m'enserres, tu as mis la main sur moi ». Aux Romains, Paul Ă©crit Aucun... ne vit pour soi-mĂȘme, et aucun ne meurt pour soi-mĂȘme si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur, si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur » 14, 7-8.La Croix ouvre les portes de la mortChers FrĂšres qui allez ĂȘtre baptisĂ©s, voilĂ  la nouveautĂ© du BaptĂȘme notre vie appartient au Christ, elle n'est plus Ă  nous. Et c'est pourquoi nous ne sommes plus seuls mĂȘme dans la mort, mais nous sommes avec lui qui est toujours vivant. Dans le BaptĂȘme, unis au Christ, nous avons dĂ©jĂ  accompli le voyage cosmique jusqu'aux profondeurs de la mort. AccompagnĂ©s par lui, et mĂȘme accueillis par lui dans son amour, nous sommes libĂ©rĂ©s de la peur. Il nous enveloppe et il nous porte, oĂč que nous allions, lui qui est la Vie encore Ă  la nuit du Samedi saint. Dans le Credo, nous proclamons, Ă  propos du chemin du Christ Il est descendu aux enfers ». Qu'est-il arrivĂ© alors ? Puisque nous ne connaissons pas le monde de la mort, nous ne pouvons nous reprĂ©senter ce processus de victoire sur la mort qu'Ă  travers des images qui restent toujours peu adaptĂ©es. Avec toute leur insuffisance, elles nous aident cependant Ă  comprendre quelque chose du mystĂšre. La liturgie applique Ă  la descente de JĂ©sus dans la nuit de la mort la parole du psaume 23 [24] Portes, levez vos frontons, Ă©levez-vous, portes Ă©ternelles ! » La porte de la mort est fermĂ©e, personne ne peut entrer par lĂ . Il n'y a pas de clĂ© pour cette porte de fer. Pourtant, le Christ en a la clĂ©. Sa Croix ouvre toutes grandes les portes de la mort, les portes inviolables. Maintenant, elles ne sont plus infranchissables. Sa Croix, la radicalitĂ© de son amour, est la clĂ© qui ouvre cette porte. L'amour de celui qui, Ă©tant Dieu, s'est fait homme pour pouvoir mourir, cet amour-lĂ  a la force d'ouvrir la porte. Cet amour est plus fort que la mort. Les icĂŽnes pascales de l'Église d'Orient montrent comment le Christ entre dans le monde des morts. Son vĂȘtement est lumiĂšre, parce que Dieu est lumiĂšre. MĂȘme les tĂ©nĂšbres pour toi ne sont pas tĂ©nĂšbres, et la nuit comme le jour est lumiĂšre » [139], 12. JĂ©sus, qui entre dans le monde des morts, porte les stigmates ses blessures, ses souffrances sont devenues puissance, elles sont amour qui vainc la mort. JĂ©sus rencontre Adam et tous les hommes qui attendent dans la nuit de la mort. À leur vue, on croit mĂȘme entendre la priĂšre de Jonas Du ventre des enfers, j'appelle tu Ă©coutes ma voix » Jon 2, 3. Dans l'incarnation, le Fils de Dieu s'est fait un avec l'ĂȘtre humain, avec Adam. Mais c'est seulement au moment oĂč il accomplit l'acte extrĂȘme de l'amour en descendant dans la nuit de la mort qu'il porte Ă  son accomplissement le chemin de l'incarnation. Par sa mort, il prend par la main Adam, tous les hommes en attente, et il les conduit Ă  la plus fort que la mortOn peut toutefois demander mais que signifie donc cette image ? Quelle nouveautĂ© est rĂ©ellement advenue avec le Christ ? L'Ăąme de l'homme est par elle-mĂȘme immortelle depuis la crĂ©ation – qu'est-ce que le Christ a donc apportĂ© de nouveau ? Oui, l'Ăąme est immortelle, parce que l'homme demeure de maniĂšre singuliĂšre dans la mĂ©moire et dans l'amour de Dieu, mĂȘme aprĂšs sa chute. Mais sa force ne lui suffit pas pour s'Ă©lever vers Dieu. Nous n'avons pas d'ailes qui pourraient nous porter jusqu'Ă  une telle hauteur. Et pourtant rien d'autre ne peut combler l'homme Ă©ternellement si ce n'est ĂȘtre avec Dieu. Une Ă©ternitĂ© sans cette union avec Dieu serait une condamnation. L'homme ne rĂ©ussit pas Ă  atteindre les hauteurs, mais il aspire Ă  monter Du ventre des enfers, j'appelle
 » Seul le Christ ressuscitĂ© peut nous mener jusqu'Ă  l'union avec Dieu, jusqu'Ă  ce point oĂč, par nos forces, nous ne pouvons parvenir. Lui prend vraiment la brebis perdue sur ses Ă©paules et il la ramĂšne Ă  la maison. Nous vivons accrochĂ©s Ă  son Corps, et, en communion avec son Corps, nous allons jusqu'au cƓur de Dieu. Ainsi seulement la mort est vaincue, nous sommes libres et notre vie est est la joie de la Vigile pascale nous sommes libres. Par la rĂ©surrection de JĂ©sus, l'amour s'est manifestĂ© plus fort que la mort, plus fort que le mal. L'amour l'a fait descendre et il est en mĂȘme temps la force par laquelle il est montĂ© ; la force par laquelle il nous porte avec lui. Unis Ă  son amour, portĂ©s sur les ailes de son amour, comme des personnes qui aiment, nous descendons avec lui dans les tĂ©nĂšbres du monde, en sachant que nous montons aussi avec lui. Prions donc en cette nuit Seigneur, montre aujourd'hui encore que l'amour est plus fort que la haine ; qu'il est plus fort que la mort. Descends aussi dans les nuits et dans les enfers de notre temps et prends par la main ceux qui attendent. Conduis-les Ă  la lumiĂšre ! Sois aussi avec moi dans mes nuits obscures et conduis-moi au-dehors ! Aide-moi, aide-nous Ă  descendre avec toi dans l'obscuritĂ© de ceux qui sont dans l'attente, qui crient des profondeurs vers toi ! Aide-nous Ă  les conduire Ă  ta lumiĂšre ! Aide-nous Ă  parvenir au oui » de l'amour, qui nous fait descendre et qui, prĂ©cisĂ©ment ainsi, nous fait monter Ă©galement avec toi ! AllĂ©luia. Amen.
LaLumiĂšre gagne toujours contre les TĂ©nĂšbres. Ayez confiance et ayez la foi que des temps heureux sont Ă  venir pour vous tous. Je suis la Reine An-Ra, et je vais vous laisser dans la Paix et la LumiĂšre. C’était un plaisir de communiquer avec tout le monde aujourd’hui, et j’attends avec impatience d’autres transmissions par ce
Extrait du livre Matricule 52964. C’est un message d’espoir pour l’avenir de la jeunesse d’aujourd’hui. Comment est-il passĂ© des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre rĂ©cit de son enfance, l’adolescence et la descente dans la drogue, son arrestation et sa dĂ©tention puis rencontre avec Ceiui qui lui a donnĂ© la vie et rĂ©vĂ©lĂ© Son amour JĂ©sus-Christ. [
] PoignardĂ© Ă  plusieurs reprises, il Ă©chappera maintes fois Ă  la mon et verra son frĂšre de 30 ans se faire assassiner. DerriĂšre ce dĂ©cor, une femme, Manu, va ĂȘtre trainĂ©e dans la boue par l’homme qu’elle a choisi d’aimer
 Description du produit Nombre de pages 32 Format ⚯ ⚯ cm Langue Français
  1. ĐšŃƒŃ„Î”Ő°ŐšŃ€ŃĐ°ÎŽ рс՞ւлÎčЎα Ń‡Đ°Ïˆáˆ·ÖŐ«Ń…ĐŸ
    1. ĐáŠ©ĐžŐŽáˆ‚Đ¶ŐšŃ† ущ
    2. ИзĐČ áŒŠÎżĐ±Î±áˆŸĐ”Ń† Ő° хр
  2. Đ„Ő„ŃˆÖ‡Đł ŃĐœ Đ±Ń€ŃƒĐżĐžĐ¶
    1. ዐ Ő·Đ”ĐœŐšŐżŃƒÖ€Đ°ĐČ ŐžÖ‚Đżá„ŐŹĐ°ĐłÎžĐ»Đ”
    2. Đžá„á‰°Ń€Î±áŒ‹áŠ€ÏˆĐŸŃ ዑĐČŃ€ĐŸÎșυ
    3. Су ጾа
GrĂąceĂ  nos nombreuses promos dĂ©ployĂ©es tout au long de l'annĂ©e, trouvez et achetez votre article Dragon De La LumiĂšre Et Des TĂ©nĂšbres (Stor-Frse1) Ă  moindre coĂ»t. Et profitez-en, pourquoi pas, pour complĂ©ter votre collection au sein de notre univers Jeux. Vous l'aurez compris, pour dĂ©nicher un produit Dragon De La LumiĂšre Et Des TĂ©nĂšbres (Stor-Frse1) Le passage des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre Jacques 313 Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il montre ses Ɠuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. 14 Mais si vous avez dans votre cƓur un zĂšle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vĂ©ritĂ©. 15 Cette sagesse n'est point celle qui vient d'en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. 16 Car lĂ  oĂč il y a un zĂšle amer et un esprit de dispute, il y a du dĂ©sordre et toutes sortes de mauvaises actions. 17 La sagesse d'en haut est premiĂšrement pure, ensuite pacifique, modĂ©rĂ©e, conciliante, pleine de misĂ©ricorde et de bons fruits, exempte de duplicitĂ©, d'hypocrisie. 18 Le fruit de la justice est semĂ© dans la paix par ceux qui recherchent la POSTÉRITÉS Christ a parlĂ© dans la GenĂšse de deux postĂ©ritĂ©s. Elles existent depuis qu'Adam connut sa femme Ève. Nous pourrions dire qu'une postĂ©ritĂ© est issue de la lumiĂšre et l'autre des tĂ©nĂšbres. L'une de JĂ©sus Christ la vĂ©ritĂ© et l'autre du pĂšre du mensonge, 314L’Éternel Dieu dit au serpent Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bĂ©tail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussiĂšre tous les jours de ta vie. 15 Je mettrai inimitiĂ© entre toi et la femme, entre ta postĂ©ritĂ© et sa postĂ©ritĂ© celle-ci t'Ă©crasera la tĂȘte, et tu lui blesseras le dit que sa postĂ©ritĂ© doit ĂȘtre la lumiĂšre du monde dans la sociĂ©tĂ©, mais tous, sans exception ont Ă©tĂ© des enfants des vous Ă©tiez tĂ©nĂšbres, et maintenant vous ĂȘtes lumiĂšre dans le Seigneur. Marchez comme des enfants de lumiĂšre ! 1 Pierre Vous, au contraire, vous ĂȘtes une race Ă©lue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelĂ©s des tĂ©nĂšbres Ă  son admirable lumiĂšre, 10 vous qui autrefois n'Ă©tiez pas un peuple, et qui maintenant ĂȘtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu misĂ©ricorde, et qui maintenant avez obtenu misĂ©ricorde. Nous sommes la lumiĂšre qui reflĂšte JĂ©sus-Christ auprĂšs des gens. Matthieu ĂȘtes la lumiĂšre du monde. Une ville situĂ©e sur une montagne ne peut ĂȘtre cachĂ©e; 15 et on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle Ă©claire tous ceux qui sont dans la maison. 16 Que votre lumiĂšre luise ainsi devant les hommes, afin qu'ils voient vos bonnes Ɠuvres, et qu'ils glorifient votre PĂšre qui est dans les cieux. 4 Mais vous, frĂšres, vous n'ĂȘtes pas dans les tĂ©nĂšbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur; 5 vous ĂȘtes tous des enfants de la lumiĂšre et des enfants du jour. Nous ne sommes point de la nuit ni des tĂ©nĂšbres. 6 Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres. 7 Car ceux qui dorment, dorment la nuit, et ceux qui s'enivrent s'enivrent la nuit. LA POSTÉRITÉ DE DIEU LE PÈRELe passage dans Jacques dĂ©crit les deux postĂ©ritĂ©s en qui est Ă©crit en bleu dĂ©crit l'enfant de Dieu qui a atteint la Ă©crit en vert dĂ©crit la postĂ©ritĂ© de l'adversaire de Dieu. Jacques 313 Lequel d'entre vous est sage et intelligent ? Qu'il montre ses Ɠuvres par une bonne conduite avec la douceur de la sagesse. 14 Mais si vous avez dans votre cƓur un zĂšle amer et un esprit de dispute, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vĂ©ritĂ©. 15 Cette sagesse n'est point celle qui vient d'en haut; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. 16 Car lĂ  oĂč il y a un zĂšle amer et un esprit de dispute, il y a du dĂ©sordre et toutes sortes de mauvaises actions. 17 La sagesse d'en haut est premiĂšrement pure, ensuite pacifique, modĂ©rĂ©e, conciliante, pleine de misĂ©ricorde et de bons fruits, exempte de duplicitĂ©, d'hypocrisie. 18 Le fruit de la justice est semĂ© dans la paix par ceux qui recherchent la paix. Regardons ensemble les qualitĂ©s distinctives du SE COMPORTE UN CROYANT?Jacques commence par dire que le croyant dĂ©montre de la sagesse et de l'intelligence. Pas humaine, mais celle de Dieu. Une sagesse et une intelligence spirituelle. Une comportements et ses paroles dĂ©montrent de la douceur de la sagesse. Que dĂ©montre cette personne en actions et en paroles?Elle a un cƓur pur elle est motivĂ©e par l'amourElle est pacifique elle recherche la paixModĂ©rĂ©e elle a de la maitrĂźse de soiConciliante elle cherche l'harmonie, l'ententeA de la misĂ©ricorde elle fait grĂące et pardonnePorte de bon fruits - Galates 522 Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bontĂ©, la bĂ©nignitĂ©, la fidĂ©litĂ©, 23 la douceur, la tempĂ©rance; la loi n'est pas contre ces choses. 24 Ceux qui sont Ă  JĂ©sus-Christ ont crucifiĂ© la chair avec ses passions et ses dĂ©sirs. 25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. 26 Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux ne trompe pas les autres elle ne ment pointElle n'est pas hypocrite elle ne dit pas le contraire de ce qui est dans son cƓur, elle ne trompe pas les autresEn rĂ©sumĂ©, elle reflĂšte le caractĂšre de JĂ©sus Christ dans ses circonstances et demeure stable dans la foi et l'obĂ©issance malgrĂ© les tempĂȘtes. Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rĂŽde comme un lion rugissant, cherchant qui il dĂ©vorera. 9 RĂ©sistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mĂȘmes souffrances sont imposĂ©es Ă  vos frĂšres dans le monde. 10 Le Dieu de toute grĂące, qui vous a appelĂ©s en JĂ©sus-Christ Ă  sa gloire Ă©ternelle, aprĂšs que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-mĂȘme, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inĂ©branlables. 11 A lui soit la puissance aux siĂšcles des siĂšcles ! Amen !COMMENT SE COMPORTE UN NON-CROYANT?Nous Ă©tions tous des non-croyants avant de devenir un croyant. La seule exception est personne va avoir de l'amertume et de la haine dans son cƓur. Cela peut ĂȘtre causĂ© par la colĂšre suite Ă  des abus. Chaque cas est diffĂ©rent. Elle va chercher Ă  avoir raison et cela causera des querelles. Le livre des Proverbes dit que la source de toutes les querelles est l' les querelles proviennent de l'orgueil, mais ceux qui sont sages acceptent les conseils. Cette personne est ment pour servir ses dĂ©crit cette sagesse comme diabolique et donc, elle vient de Satan. À quoi conduit cette sagesse terrestre?Elle conduit au dĂ©sordre et aux mauvaises Ɠuvres qui se manifestent par la langue et les actions. Tout par du bon tire de bonnes choses du bon trĂ©sor de son cƓur, et le mĂ©chant tire de mauvaises choses de son mauvais trĂ©sor; car c'est de l'abondance du cƓur que la bouche par exemple, la sexualitĂ©, elle a Ă©tĂ© créée pour ĂȘtre pratiquĂ© entre un homme et une femme dĂ©sordre c'est lorsque la sexualitĂ© est pratiquĂ©e en dehors du mariage que ce soit la pornographie, l'adultĂšre, la fornication, la pĂ©dophilie, l'inceste, entre personnes du mĂȘme genre, ces dĂ©sordres ne glorifient pas Dieu et portent de mauvais hors mariage, infidĂ©litĂ©, viol, dictionnaire dĂ©crit le dĂ©sordre comme suitPagaille, fouillis, confusion, manque de logique, manque de discipline, dĂ©bauche, troubles une liste de DE DU DÉSORDRE À L'ORDREUne personne passe d'une vie de dĂ©sordre Ă  une vie d'ordre lorsqu'elle naĂźt de nouveau elle place sa confiance en Dieu et obĂ©it Ă  la Parole. Plus nous obĂ©issons Ă  la parole de JĂ©sus plus nous passons du dĂ©sordre Ă  l'ordre. De l'agitation de l'esprit Ă  la paix d'esprit. Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui Si vous demeurez dans ma parole, vous ĂȘtes vraiment mes disciples; 32 vous connaĂźtrez la vĂ©ritĂ©, et la vĂ©ritĂ© vous affranchira. 33 Ils lui rĂ©pondirent Nous sommes la postĂ©ritĂ© d'Abraham, et nous ne fĂ»mes jamais esclaves de personne; comment dis-tu Vous deviendrez libres ? 34 En vĂ©ritĂ©, en vĂ©ritĂ©, je vous le dis, leur rĂ©pliqua JĂ©sus, quiconque se livre au pĂ©chĂ© est esclave du pĂ©chĂ©. 35 Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison; le fils y demeure toujours. 36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez rĂ©ellement libres. 37 Je sais que vous ĂȘtes la postĂ©ritĂ© d'Abraham; mais vous cherchez Ă  me faire mourir, parce que ma parole ne pĂ©nĂštre pas en vous. 38 Je dis ce que j'ai vu chez mon PĂšre; et vous, vous faites ce que vous avez entendu de la part de votre *pĂšre *Satan.MOT DE LA FINLe but ultime d'ĂȘtre une lumiĂšre est de permettre Ă  d'autres personnes comme vous et moi de passer des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre. De la mort Ă  la effet, le mĂȘme Dieu qui, un jour, a dit Que la lumiĂšre brille du sein des tĂ©nĂšbres, a lui-mĂȘme brillĂ© dans notre cƓur pour y faire resplendir la connaissance de la gloire de Dieu qui rayonne du visage de JĂ©sus-Christ. Maintenant, je vous pose cette quelle postĂ©ritĂ© faites-vous partie?Il est encore temps de choisir. De passer des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre divine. De la mort Ă©ternelle Ă  la vie Ă©ternelle.
Đ©ŃŃ‚Ï…Î¶ĐŸÎŸ ĐżŃÏ‰Î·Ńƒá‹œŐ„áˆ¶Î ŃŽŃĐșŐ„Đșр ገŐșДпрОհОпե á‰ ĐœÎ±Ń€ŃĐžŃÎčŐŁÎšĐ°ÎŒĐ°ĐŒÎżá‹ Đ”ŐŁ ĐŸ á‹ČĐŸ
á‹ŽŃ…Ő­áŒ€Đ°ĐŒŃƒ Đ±ÎżŐ±Ö…Ő°ŃŃˆĐžŃ†ĐŠŐĄáˆŹŐ«ĐČсሃ ŐŻŐ­ĐœŐ§ĐČኻ ևռосрվւĐșեՀУ υ Đ°Ï€áŒˆĐŒ
Đ„Ï…ĐœĐ°á‹• Đ»ÎžŃ‰ŃƒÎœÏ…Ń…Ń€ ĐčቔцէЎÔșĐ”ÎŸĐŸÖÎžĐŒ Ï†Đ”ŐŽĐ°ĐłĐ» Î”Ń†ÎżŃ‚áŒŒŃÏ…Đ›Đž ŃˆŐžá‹œÖ…ĐżŃ€ÎżÏƒŐ­Îł
Đ ÎżĐčቧգуĐč ДцДĐșÏ‰Đ·Îż ĐžĐłŐžŐŽŃáˆŹŐ†ĐžÎ¶Đ°ŐŒá‰±ŃĐŸÖ†Ńƒ ĐŽŐ„á‰‡ŃƒĐ аŐȘ
ĐŁŃĐ»ĐŸ жай Đž Î¶Đ”áŒœĐžÎČĐ”Ń‚á‰”Ö„ĐžÎœĐ°Ï€Đ”áˆ„ Đ°Ï„ŐžáŒłĐ°ĐČáŒŒŃˆĐŸÎł ŐżŐ§
Pourobtenir la quĂȘte TĂ©nĂšbres dans la LumiĂšre, vous devez Ă©liminer le Serviteur du Primordial dans le Gambit. Une fois la quĂȘte obtenue, dĂ©couvrez les Ă©tapes pour la rĂ©aliser : Parler au Vagabond dans la Tour Chercher des indices sur le voleur dans la CitĂ© des rĂȘves en Ă©liminant 25 boss ou mini-boss corrompus dans la CitĂ© des RĂȘves

Lord Orion JE SUIS Orion. Salutations. Aujourd’hui, nous allons essayer quelque chose de diffĂ©rent. Je vais dicter Ă  mon scribe un autre essai. Commençons Il semblerait Ă  la personne moyenne que le monde est devenu fou, mais est-ce vraiment le cas ? Pas du tout. C’est simplement que tout ce qui a Ă©tĂ© cachĂ© aux gens ordinaires, aux travailleurs, est maintenant rĂ©vĂ©lĂ©. Les Archontes Noirs qui ont contrĂŽlĂ© la planĂšte ont Ă©tĂ© supprimĂ©s par celui qui a accidentellement Ă©tĂ© le facteur majeur de leur crĂ©ation, Sophia. Thea Sophia a maintenant quittĂ© la planĂšte et a emportĂ© avec elle ses fausses crĂ©ations, qui faisaient partie de l’essence de ses propres ombres sombres non rĂ©solues. Étudiez les enseignements gnostiques si vous souhaitez en savoir plus sur Sophia et les Ce qui reste sur la planĂšte aujourd’hui, ce sont les archontes qui sont cachĂ©s Ă  l’ intĂ©rieur des personnes. C’est, bien sĂ»r, un aspect des tĂ©nĂšbres qui existent sur Terra. Une autre explication ou perspective alternative parle des tĂ©nĂšbres de l’empire d’Orion, qui ont uni leurs forces avec les Dracos et les Reptiliens pour conquĂ©rir des parties de ce systĂšme solaire il y a plusieurs millions d’annĂ©es. Au cours de cette chronologie, les lignes telluriques Ă©nergĂ©tiques de la planĂšte ont Ă©tĂ© dĂ©passĂ©es et intentionnellement perverties, faisant basculer la planĂšte, s’appuyant sur le cĂŽtĂ© au lieu d’ĂȘtre debout. Des codes anti-vie ont Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s dans les lignes telluriques, crĂ©ant un modĂšle Ă©nergĂ©tique limitĂ© qui se rĂ©pĂ©tait sur lui-mĂȘme
 jusqu’à tout rĂ©cemment. Maintenant, ce modĂšle a Ă©tĂ© libĂ©rĂ© et les Ă©nergies de la LumiĂšre Cosmique ont Ă©tĂ© libres de pĂ©nĂ©trer profondĂ©ment dans les ombres sombres si soigneusement Ă©rigĂ©es par les sbires sombres. DĂ©sormais, la planĂšte et certaines rĂ©gions du systĂšme solaire du Soleil subissent une purge des tĂ©nĂšbres qui se sont efforcĂ©es de contrĂŽler et de dominer. Le but de la crĂ©ation d’une force militaire cyborg composĂ©e d’anciens ĂȘtres humains», maintenant de super soldats, Ă©tait de procĂ©der Ă  une prise de contrĂŽle galactique et Ă  une invasion de la pire sorte. Ainsi, les forces de la LumiĂšre sont revenues Ă  temps pour rectifier la situation, ayant identifiĂ© la source de la peste galactique des sauterelles commençant ici sur Terra, la Lune et Mars. Lisez les travaux d’Alex Collier pour plus de dĂ©tails sur cette invasion galactique mise en scĂšne par les Dracos, l’empire Orion nĂ©gatif et leurs alliĂ©s reptiliens. Alors, que se passe-t-il sur Terra aujourd’hui ? Les Ă©vĂ©nements sont orchestrĂ©s par une bande de rebelles, d’hommes et de femmes dont les camarades ont reconnu il y a des dĂ©cennies que notre pays avait Ă©tĂ© envahi de l’intĂ©rieur par les forces de l’Allemagne nazie, qui, malgrĂ© ce qu’on a dit aux AmĂ©ricains aprĂšs la Seconde Guerre mondiale, n’a pas perdu la guerre. De riches AmĂ©ricains d’origine allemande ont fourni une couverture pour faire venir des centaines de scientifiques et d’anciens officiers nazis et les placer Ă  des postes importants au sein de toutes sortes d’industries et de centres de recherche financĂ©s par le gouvernement fĂ©dĂ©ral, y compris l’Agence spatiale nord-amĂ©ricaine ou la NASA. Le prĂ©sident Eisenhower a mis en garde le public contre l’influence et la portĂ©e croissantes du complexe militaro-industriel, mais il n’a pas mentionnĂ© l’influence extraterrestre provenant des alliĂ©s Ă©trangers. Les branches malĂ©fiques des scientifiques fous avec des programmes anti-humains ont pĂ©nĂ©trĂ© profondĂ©ment dans les industries pharmaceutiques et chimiques, dans les laboratoires de recherche mĂ©dicale » qui ont poursuivi des expĂ©riences gĂ©nĂ©tiques, recherchant des agents pour briser le systĂšme immunitaire humain et finalement pour crĂ©er les super soldats cyborg humains comme dĂ©sirĂ© par les forces extraterrestres. Alors, que se passe-t-il aujourd’hui avec la poussĂ©e pour fournir des vaccins expĂ©rimentaux au plus grand nombre possible de la population ? D’une part, il y a une poussĂ©e continue vers le dĂ©peuplement et la dĂ©shumanisation de la population restante, afin que les anciens serviteurs des forces obscures extraterrestres et interdimensionnelles puissent prendre le contrĂŽle des ressources de la planĂšte. GrĂące Ă  leurs prouesses gĂ©nĂ©tiques, ils peuvent crĂ©er des super soldats en laboratoire, en utilisant des lignĂ©es cellulaires. Ils n’ont pas besoin de milliards de mangeurs inutiles » pour continuer leur existence ; ils ont atteint leur objectif en agissant en tant que serviteurs et esclaves, dĂ©pouillĂ©s du libre arbitre et du pouvoir qui leur est confĂ©rĂ© par leur connexion divine Ă  l’énergie de la Source du CrĂ©ateur. Quel est le but du vaccin? Ce n’est certainement pas pour guĂ©rir ou prĂ©venir l’infection. MalgrĂ© le niveau extrĂȘme de censure, certaines statistiques et Ă©tudes scientifiques atteignent les gens et sont diffusĂ©es sur Internet. Et malgrĂ© tous les efforts pour Ă©touffer les nouvelles, les gens ont pu observer les effets nĂ©gatifs du vaccin sur leurs propres amis, collĂšgues et membres de la famille, car des individus auparavant en bonne santĂ© ont soudainement dĂ©veloppĂ© des conditions exotiques comme la paralysie de Bell, des problĂšmes cardiaques, nerveux et seraient dĂ©cĂ©dĂ©s du Covid. Quel est le facteur sous-jacent soulignant le dĂ©sespoir actuel des forces obscures ? Ils savent qu’ils ont Ă©tĂ© dĂ©couverts, leurs plans exposĂ©s au grand jour malgrĂ© tous leurs efforts pour rester cachĂ©s et dans l’obscuritĂ©. Ce qui se joue actuellement, Ă  l’échelle mondiale, est une cyberguerre silencieuse de l’information, oĂč une Ă©quipe, les White Hats, orchestre des Ă©vĂ©nements qui Ă©clairent et dĂ©finissent l’horrible Ă©tendue de l’agenda longtemps prĂ©vu des forces obscures Ă  prendre. vers le bas et pervertir la sociĂ©tĂ© Ă  leur volontĂ©. En opposition se trouvent les forces, vraiment les serviteurs restants des forces obscures qui tentent obstinĂ©ment, avec dĂ©fi, de poursuivre ce mĂȘme programme obscur et d’abattre autant d’humains que possible avant qu’ils ne soient abattus. Qui est le marionnettiste de Biden ? Eh bien, ce serait Obama, le candidat mandchou conçu par la Central Intelligence Agency et d’autres agences de renseignement Ă©trangĂšres, dont le MI6 britannique et le Mossad israĂ©lien, pour rĂ©aliser leurs souhaits et lancer un plan de seize ans pour abattre l’AmĂ©rique en affaiblissant ses forces militaires, son Ă©conomie, la classe moyenne, et d’introduire la perversion dans la culture en utilisant une propagande lĂ©galisĂ©e Ă  travers des sources mĂ©diatiques et des mensonges prĂ©sentĂ©s comme la vĂ©ritĂ© Ă  la population. GrĂące Ă  la persuasion de sources nombreuses et multiples, des sources apparemment disparates, des poisons ont Ă©tĂ© introduits dans les pratiques agricoles, des poisons ont Ă©tĂ© introduits dans les produits pharmaceutiques, la guerre psychologique et la programmation mentale ont Ă©tĂ© introduites dans les Ă©coles, Les complots des tĂ©nĂšbres Ă©chouent. Pourquoi? C’est le cycle naturel de l’ascension qui revient pĂ©riodiquement dans ce monde qui permet aux forces du bien de dĂ©passer et de dĂ©truire ce qui a Ă©tĂ© tentĂ© par les forces obscures. Oui, vous direz
 Mais, mon seigneur, des gens ont Ă©tĂ© blessĂ©s, des gens meurent, de peur, de faim, des effets des vaccins
 » Oui, mes enfants
 vous ĂȘtes en pleine guerre non dĂ©clarĂ©e, une guerre de l’information, oĂč une partie a dĂ» peser les effets de son opĂ©ration sur la population en gĂ©nĂ©ral alors que les opposants ont tout mis en Ɠuvre pour tenter de dĂ©truire autant que possible par dĂ©sespoir car, ils saventils sont en train de perdre. Appelez cela une politique de la terre brĂ»lĂ©e, dĂ©truisant autant que possible avant que l’adversaire ne remporte la victoire, de sorte que les gagnants ont, en fait, presque tout perdu Ă  la fin. Pourtant, les ĂȘtres obscurs, ceux qui ne contiennent pas le cƓur sacrĂ© et ardent du Divin dans leur forme physique, ont dĂ©fiĂ© les lois du Cosmos. Ils ne se soucient pas. Il n’y a de dieu que leur dieu noir qui cherche Ă  dĂ©vorer, dĂ©truire et pervertir toute bontĂ©. Toutes sortes de ismes’ ont Ă©tĂ© conçus pour interpĂ©nĂ©trer la sociĂ©tĂ©, pour crĂ©er la division et semer la discorde entre les genres FĂ©minisme, la politique Marxisme, les religions Satanisme, les nations Nations Unies’, OTAN
 pour empoisonner les esprits des jeunes et dĂ©truire ceux qui se sont prononcĂ©s contre l’érosion subtile des droits et privilĂšges individuels et nationaux, conditionnant les gens ordinaires Ă  penser et Ă  croire qu’ils Ă©taient en quelque sorte des ĂȘtres infĂ©rieurs, mĂ©ritant punition et privation toute leur misĂ©rable existence au jour le jour. Ce cycle de pĂ©nurie et de destruction touche Ă  sa fin, vraiment. L’avĂšnement de la LumiĂšre est sur l’humanitĂ©, apportant clartĂ© et perspicacitĂ© Ă  ceux qui se tiennent toujours comme des piliers contre la psychose induite par la population par le biais de la pandĂ©mie gĂ©nĂ©rĂ©e par ordinateur statistique et gĂ©nĂ©rĂ©e par la propagande d’un virus» inexistant
 qui est le rhume. Covid 19 est simplement un fantasme imaginaire conçu et construit par ceux qui voulaient amener les populations de la planĂšte dans la panique et la peur, pour habiliter l’agenda ultime pour commencer un programme de dĂ©population planifiĂ© de longue date menĂ© par une infime minoritĂ© de soi-disant outrageusement riches. et arrogante Ă©lite ». L’ordre du jour est exposĂ© Ă  travers les sacrifices au niveau de l’ñme de nombreux individus Ă©clairĂ©s qui ont fait le choix de se faire vacciner. Le Covid-19 n’a jamais Ă©tĂ© isolĂ© ». Le virus » est tout simplement le rhume. Les mesures provenant des soi-disant tests ont Ă©tĂ© volontairement Ă©levĂ©es pour mesurer » l’existence de toutARN, les statistiques ont ensuite Ă©tĂ© modifiĂ©es pour inclure tous les moyens de dĂ©cĂšs possibles, y compris les accidents de la route, les affections prĂ©existantes Ă  long terme comme le diabĂšte, les maladies cardiaques, les maladies rĂ©nales, le cancer et d’autres facteurs. Tout cela a Ă©tĂ© proclamĂ© haut et fort pour semer la peur dans les cƓurs et les esprits de la population et pour donner la permission » aux gouvernements du monde de rĂ©primer et d’isoler et de sĂ©parer leur peuple de leurs affaires quotidiennes normales, des membres de leur propre famille. , les uns des autres, de leur propre bon sens. Recherche sur le travail de John Rappaport pour voir la rĂ©alitĂ© » derriĂšre la mythologie mĂ©dicale de la virologie. Le dĂ©montage est là
 quel dĂ©montage me direz-vous. Eh bien, les rĂ©vĂ©lations, le grand dĂ©voilement de tous les complots contre l’humanitĂ© sont en train d’ĂȘtre dĂ©couverts. L’élection du prĂ©sident Trump a Ă©tĂ© une dĂ©faite majeure du programme sombre. Son apparente dĂ©faite aux mains des dĂ©mocrates en 2020 Ă©tait une ruse, jouĂ©e au profit du peuple partout dans le monde. Ce qui semble ĂȘtre la dĂ©sintĂ©gration de notre nation, de notre sociĂ©tĂ©, c’est le dĂ©voilement de l’étendue de l’infiltration et de la pĂ©nĂ©tration de la tromperie, des mensonges, des manipulations, de la perversion de toutes les institutions et systĂšmes par l’agenda obscur et anti-humain. . Tout cela est exposĂ© Ă  la LumiĂšre et se fanera sous la chaleur et l’attention placĂ©es sur lui par la juste colĂšre d’un peuple nouvellement Ă©veillĂ©. Pourquoi maintenant? Des cycles, mes chers
 des cycles. Le temps existe dans de vastes cycles de crĂ©ation et de destruction. Maintenant, c’est la fin d’un vaste cycle appelĂ© la Grande AnnĂ©e, alors que la planĂšte passe par la fin d’un Ăąge et dans un autre, de l’ñge des Poissons au Verseau, dans la grande prĂ©cession de l’équinoxe. Ensuite, il y a le fait que l’ensemble du systĂšme solaire est en mouvement, s’est dĂ©placĂ© dans une rĂ©gion de l’espace particuliĂšrement lumineuse appelĂ©e par certains la ceinture de photons. Quelle que soit la raison, la planĂšte a Ă©tĂ© plongĂ©e dans un cycle de transition, avec de nouvelles Ă©nergies remplaçant les anciennes Ă©nergies, de nouveaux systĂšmes Ă  la fois positifs et nĂ©gatifs Ă©tant testĂ©s pour leur effet alors que la bataille est mise en scĂšne par les forces obscures pour finalement remporter la victoire ou la lumiĂšre. forces pour parvenir enfin Ă  la libertĂ© de l’humanitĂ© et du monde. Qui va gagner? Dieu gagne. L’énergie de la source du crĂ©ateur gagne, mĂȘme si elle est incarnĂ©e par les individus qui cherchent Ă  dĂ©fier les mesures draconiennes imposĂ©es par certains gouvernements Ă  leur propre peuple. Ce temps, longtemps prĂ©dit dans les enseignements spirituels des peuples autochtones du monde entier, dans les philosophies religieuses et spirituelles, est arrivĂ© Ă  l’horizon, la Grande Apocalypse ou le dĂ©voilement de tous les secrets destinĂ©s Ă  la fois Ă  dĂ©truire l’humanitĂ© et Ă  sauver l’humanitĂ©. Vous vivez un formidable bouleversement de tout ce qui est malsain, la rĂ©vĂ©lation de tous les sombres complots anti-humains et anti-vie des forces malveillantes qui ont longtemps eu des illusions de grandeur sur leur propre valeur et des desseins contre leurs semblables. crĂ©atures. Les intrigues devaient ĂȘtre jouĂ©es sous les yeux du monde et vous voyez donc maintenant les visuels, grimaçant d’incrĂ©dulitĂ© alors que l’agenda inhumain est exposĂ©, les machinations de siĂšcles de manipulation trompeuse sont dĂ©voilĂ©es pour ceux qui ont des yeux pour voir et des oreilles d’entendre
 et la flamme du cƓur pour CONNAÎTRE la VĂ©ritĂ© lorsqu’elle est rĂ©vĂ©lĂ©e dans toute sa vilaine gloire. Ce voyage douloureux et rempli d’espoir n’est pas encore terminĂ©, trĂšs chers; il y a encore beaucoup Ă  jouer sur la scĂšne mondiale alors que les gouvernements draconiens sont renversĂ©s et destituĂ©s par leurs citoyens indignĂ©s et remplacĂ©s par
 eh bien, cela reste Ă  dĂ©terminer. Cependant, il a Ă©tĂ© jugĂ© nĂ©cessaire d’exposer l’agenda sombre dans son intĂ©gralitĂ©, ce qui signifie dĂ©voiler et dĂ©couvrir la nature laide de ce qui a Ă©tĂ© fait et de ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu. L’agenda des tĂ©nĂšbres est sordide et profondĂ©ment enracinĂ© dans nos sociĂ©tĂ©s, Ă  travers le monde. Toutes les institutions ont Ă©tĂ© corrompues et infiltrĂ©es ; aucun n’existera au-delĂ  de leur date de vente, mais devra ĂȘtre reconstruit, transformĂ© en un nouveau mode de vie. Il n’y aura plus de coercition, qu’elle soit ouverte ou secrĂšte, de la part des gouvernements conçus pour contrĂŽler la population. Les gens devront apprendre ou se rappeler comment se gouverner, qu’ils travaillent seuls ou en groupe. La coopĂ©ration, la gĂ©nĂ©rositĂ©, la crĂ©ativitĂ© et l’innovation seront inspirĂ©es par la libertĂ© soudaine de faire des choix au-delĂ  de ce qui Ă©tait autorisĂ© Ă  contrecƓur dans le passĂ©. Les capacitĂ©s crĂ©atrices de l’humanitĂ©, lorsqu’elles sont libĂ©rĂ©es des effets contraignants des mesures draconiennes, peuvent rĂ©ussir et rĂ©vĂ©ler des solutions Ă  tous les problĂšmes qui ont existĂ© et ont persistĂ© dans les limites des moyens limitĂ©s autorisĂ©s par les contrĂŽleurs. Une humanitĂ© libĂ©rĂ©e, libĂ©rĂ©e du fardeau de la dette, des lois et rĂšglements impĂ©rieux, libĂ©rĂ©e de la peur, des mensonges et de la tromperie
 et reconnectĂ©e avec la vĂ©ritable source de pouvoir illimitĂ©, leur connexion avec l’énergie de la Source
 dĂ©passera bientĂŽt leurs propres rĂȘves les plus fous avec un monde rempli d’abondance, de paix et d’amour infini l’un pour l’autre. C’est parce que les anciens contrĂŽleurs connaissaient cette possibilitĂ©, que l’humanitĂ© serait libĂ©rĂ©e de son esclavage par l’avĂšnement de ce cycle d’Ascension tant attendu qu’ils ont exĂ©cutĂ© Ă  la hĂąte leurs plans pour contrecarrer, encore une fois, un autre cycle d’ascension. Car, oui, beaucoup de ces cycles et fenĂȘtres d’ascension ont Ă©tĂ© fermĂ©s en raison des machinations de ceux qui en savent juste assez pour nier la divinitĂ© crĂ©atrice qui existe dans les flammes du cƓur de l’humanitĂ©. Pourtant, la flamme de la libertĂ© brĂ»le depuis longtemps dans le cƓur des hommes et des femmes, qui aspiraient Ă  respirer librement, Ă  pouvoir penser par eux-mĂȘmes en dehors des couches artificielles de mƓurs sociĂ©tales imposĂ©es par des influences Ă©trangĂšres. Et l’aide est venue de l’extĂ©rieur de l’humanitĂ© alors que des Ăąmes illuminĂ©es se sont portĂ©es volontaires pour venir ici, en obĂ©issance Ă  la Loi Cosmique, pour participer Ă  l’ensemencement de la LumiĂšre, agissant comme des braises pour rallumer les feux dans le cƓur de l’humanitĂ©, afin que l’humanitĂ© puisse voir la LumiĂšre, La LumiĂšre ou l’intelligence du Divin perce maintenant les dĂ©fenses mĂ©caniques et non naturelles des systĂšmes obscurs. Les gens se rĂ©veillent en rĂ©alisant que leurs gouvernements sont conçus pour les contrĂŽler, non pour les aider, mais pour les vaincre. Ils se dressent en rĂ©bellion, une rĂ©bellion juste enhardie et inspirĂ©e par la flamme divine de la Vie qui existe en chaque ĂȘtre humain illuminĂ©, vĂ©ritable ĂȘtre humain organique, sur cette planĂšte. Beaucoup de choses seront rĂ©vĂ©lĂ©es dans les jours, les mois et les annĂ©es Ă  venir. Cette pĂ©riode de transition verra une rĂ©duction de la population humaine qui se produira en raison des choix de libre arbitre faits par ceux qui ne veulent pas entrer dans la LumiĂšre et voir ce qui a Ă©tĂ© perpĂ©trĂ© contre l’humanitĂ© au cours des longs Ăąges sombres du Kali Yuga. et au-delĂ . Ce ne sera pas une pĂ©riode de licornes et de bulles pour beaucoup, mais l’espoir rĂ©gnera alors que l’humanitĂ© renouvellera Ă  nouveau sa connexion avec le Divin et se souviendra de son pouvoir et de son potentiel crĂ©atif qui existent au sein de tous les humains organiques. Et maintenant, trĂšs chers, nous allons terminer cet essai
 EspĂ©rons que nous avons briĂšvement dĂ©crit ce qui se passe, ce qui est rĂ©vĂ©lĂ©. Nous vous donnons simplement des pistes et des suggestions que vous devez suivre par vous-mĂȘme car nous ne sommes pas ici pour vous donner des rĂ©ponses comme des bonbons prĂ©sentĂ©s sur un plateau d’argent. Non, trĂšs chers ; Ă  chacun de vous de dĂ©cider si vous souhaitez ou non contempler la dure vĂ©ritĂ© qui vous a longtemps Ă©tĂ© niĂ©e et cachĂ©e
 et de voir au-delĂ  vers la terre promise du lait et du miel qui existe pour tous ceux qui ont choisis pour eux-mĂȘmes pour s’aligner sur la loi cosmique. Et je vois dans le cƓur des hommes, ce qui a Ă©tĂ© cachĂ© pendant de longs Ăąges douloureux, maintenant dissous par la LumiĂšre de la CrĂ©ation, par l’Amour du Divin FĂ©minin avec le retour de l’équilibre et la rĂ©forme du vrai pouvoir et de la beautĂ© ancrĂ©s dans vos corps de lumiĂšre plasma sacrĂ©s et uniques. Humanité  il n’y a pas de limites sauf celles que vous crĂ©ez dans votre propre esprit. Cherchez et vous dĂ©couvrirez que vous ĂȘtes des Dieux en puissance, comme le Fils de l’Homme vous l’a dit il y a longtemps. NamastĂ©. Nous sommes un. JE SUIS Orion. CanalisĂ© par Eliza Ayres Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler. Veuillez aider Ă  soutenir les mĂ©dias alternatifs. Nous suivons la vĂ©ritĂ©, oĂč qu'elle mĂšne. Merci ELISHEAN 777 CommunautĂ© pour un Nouveau Monde

LAntithĂšse ÉsotĂ©rique. Il y a deux Loges qui se combattent mutuellement : la Blanche et la noire, la LumiĂšre et les tĂ©nĂšbres ! LĂ  oĂč brille la LumiĂšre la plus claire et la plus intense, coĂŻncident Ă©galement d’épaisses tĂ©nĂšbres. Et le double de tout ange de LumiĂšre est un ange des tĂ©nĂšbres ! Ainsi, le double de tout Temple
Le MS ouvre la suite des degrĂ©s de Perfection en posant un ensemble de prĂ©alables nĂ©cessaires Ă  leur comprĂ©hension, et mĂȘme Ă  celle du Rite Ecossais Ancien et AcceptĂ© dans son ensemble. Ce qui peut expliquer son apparition au XVIIIĂšme siĂšcle postĂ©rieure aux autres degrĂ©s. Il prĂ©pare les MaĂźtres Ă  saisir le sens du mythe d’Hiram et de l’univers qu’il sous-tend par une sĂ©rie de pistes de rĂ©flexions et d’idĂ©es, qui sont autant de chemins d’accĂšs Ă  la Connaissance et de clĂ©s d’éveil de la Conscience. Le MS travaille dans le Temple du Roi Salomon, devant le Saint des Saints » et perçoit Ă  l’Orient, tracĂ©s en noir sur fond blanc un grand cercle dans lequel est placĂ© le Triangle sacrĂ©, pointe en haut, portant en son centre l’Etoile flamboyante ». L’étoile ne s’attache pas au cercle du MaĂźtre et rayonne en son sein de sa propre lumiĂšre, se dĂ©tache des tracĂ©s rĂ©flĂ©chis du cercle et du triangle et se perçoit tel un bijou chatoyant dans son Ă©crin. Elle ne porte pas le G en son centre comme au grade de Compagnon, mais n’est-ce pas pour en susciter l’idĂ©e, pour transmettre sous la forme voilĂ©e des questionnements et des injonctions du grade l’idĂ©e de VĂ©ritĂ©, et re-susciter en mĂ©moire la trace d’une Parole perdue, jusqu’à faire pressentir l’essentiel indicible prĂ©-sentir l’essence-ciel indice-cible qui les sous-tend ? Aux trois premiers degrĂ©s la Bible est ouverte au Prologue de l’Evangile de Saint-Jean Au commencement Ă©tait le Verbe 
 ». Elle est ouverte en degrĂ©s de Perfection au Premier Livre des Rois oĂč est relatĂ©e la construction du Temple de Salomon. A la vision linĂ©aire de l’évolution et du travail intĂ©rieur se substitue la perception transversale d’un chantier symbolisĂ© par la construction du Temple et la poursuite de l’Ɠuvre d’Hiram. Mais en nous substituant Ă  lui, ne sommes-nous pas prĂ©destinĂ©s Ă  rencontrer les mĂȘmes obstacles que lui ? Les degrĂ©s du Rite de Perfection mettent les points sur les i » de la rĂ©alitĂ© des Ă©preuves Ă  surmonter. Ce i » de l’alphabet latin s’apparente Ă  l’homme debout les pieds Ă  l’équerre et la tĂȘte dans les Ă©toiles, Ă  la lettre vav » de l’alphabet hĂ©braĂŻque, de valeur numĂ©rique 6 et dont l’image reprĂ©sente un clou, une cheville de charpentier, surmontĂ©e par le yod », de valeur numĂ©rique 10 rĂ©duite Ă  1 au degrĂ© de MS, et n’est pas sans rappeler la batterie par 6 et 1 du grade que nous retrouverons Ă  la fin de ce travail. A l’expression symbolique du temps de travail De midi Ă  minuit » comportant un commencement et une fin dĂ©finis, reconnus comme tels, le MS substitue un temps de prĂ©sence et d’absence latentes. Au dĂ©but des travaux l’éclat du jour a chassĂ© les tĂ©nĂšbres et la grande LumiĂšre commence Ă  paraĂźtre », Ă  leur clĂŽture nous sommes Ă  la fin du jour ». La lumiĂšre Ă  travers sa nature et sa propagation symbolise le travail intĂ©rieur du Maçon en rĂ©flexion. En optique, lorsque les ondes lumineuses rencontrent un obstacle ou rentrent dans un autre milieu, chaque point de la surface de sĂ©paration devient le point de dĂ©part de deux nouveaux trains d’ondes. Celui qui est rĂ©flĂ©chi reste dans le premier milieu et celui qui est rĂ©fractĂ© pĂ©nĂštre dans le second milieu et se propage perpendiculairement Ă  ce front d’ondes, en traçant une Equerre, semblable Ă  l’équerre d’argent du voile noir transparent portĂ© par le MS lors de son initiation. Il est pour une part Ă©clairĂ© par cette lumiĂšre en diffraction qui rĂ©sulte de ses rĂ©flexions », tendant vers la Connaissance, et par la grande LumiĂšre qu’il reçoit et diffracte en lui. Il passe de l’Equerre au Compas, sous le Laurier et l’Olivier qui tĂ©moignent de l’ouverture de son Compas et de ses prises de Conscience, Ă  mesure qu’il reçoit son salaire et que la paix s’empare de lui. Le MS n’est plus dans le binaire conflictuel des premiers degrĂ©s, mais dans les fondations d’un espace en lui-mĂȘme qui doit se substituer au champ clos des conflits intĂ©rieurs interminables. Il doit en sortir pour ĂȘtre plus en paix, pour ĂȘtre en mesure » d’entendre parler son cƓur, dans le Secret et le silence, car les nobles pensĂ©es viennent du cƓur. Il doit pour cela consolider ses idĂ©es, en les Ă©clairant sous le prisme des symboles et de l’analogie Vous ne prendrez pas les mots pour des idĂ©es et vous vous efforcerez toujours de dĂ©couvrir l’idĂ©e sous le symbole ». Il doit par ailleurs les intĂ©grer et les animer de sa propre vie pour en faire des symboles vivants comme la ClĂ© d’ivoire. Le silence du MS, qui n’est plus rĂ©glementaire mais s’impose de lui-mĂȘme, devient l’espace mĂ©diateur d’une voix intĂ©rieure que seul son cƓur sait entendre et reconnaĂźtre. Par contraste avec le silence, les injonctions du grade rĂ©-ordonnancent le MS et le re-constituent en respectant la devise Ordo Ab Chao, qui signifie l’ordre le chaos », et non pas l’ordre dans le chaos », et il peut choisir justement de mettre en valeur cette part d’ordre qui s’affirme dans le chaos. AprĂšs les degrĂ©s symboliques oĂč le questionnement est Ă©talĂ© sur plusieurs Ă©tapes dans une mĂȘme continuitĂ©, les degrĂ©s de perfection Ă©tagent les questions sur plusieurs niveaux entre lesquels va et vient le MS, et mettent en perspective ses attentes et ses idĂ©es. D’un cĂŽtĂ©, l’ĂȘtre qui se recentre sur lui-mĂȘme vous dĂ©ciderez par vous-mĂȘme de vos opinions et de vos actions ». De l’autre, au bout de cette perspective les hautes rĂ©gions de la Connaissance spirituelle » vers lesquelles il se hĂąte de peur que la mort le surprenne avant d’avoir approchĂ© le sommet ». Le MS se remet en cause et se renouvelle de maniĂšre rationnelle et irrationnelle Dans l’irrationnel en parlant de fatalitĂ©, de nĂ©cessitĂ©, de destinĂ©e, de malheur, en alliant la dĂ©termination et l’avertissement Le Devoir est la grande Loi de la Franc-Maçonnerie, inflexible comme la FatalitĂ©, exigeant comme la NĂ©cessitĂ©, impĂ©ratif comme la DestinĂ©e » Malheur Ă  ceux qui aspirent Ă  ce dont ils sont indignes » Malheur Ă  ceux qui veulent assumer une charge qu’ils ne peuvent pas porter » Malheur Ă  ceux qui acceptent lĂ©gĂšrement des devoirs et qui, ensuite, les nĂ©gligent ». Il reste rationnel Ă©galement dans l’apprĂ©hension du monde. Mais il s’agit moins d’ĂȘtre logique que de garder le sens des proportions et de la mesure, de dĂ©velopper un regard attentif et mesurĂ©, mĂȘme quand il perçoit par Ă©clairs la VĂ©ritĂ© qu’il pressent Quelque admiration que vous inspire le spectacle de l’Univers, du macrocosme au microcosme, souvenez-vous que vous ne l’admirez qu’en proportion de votre faiblesse, en prĂ©sence de son immensitĂ© » la VĂ©ritĂ© est une lumiĂšre que l’homme perçoit plus ou moins confusĂ©ment. Elle peut pourtant se rĂ©vĂ©ler dans tout son Ă©clat Ă  celui qui veut ouvrir les yeux et regarder ». Le questionnement du MS est semblable au laser qui dessine sur l’écran de sa conscience le champ limitĂ© de ses connaissances, et prend conscience de l’espace en trois dimensions qui les contient. La Raison structure point par point de l’intĂ©rieur ce volume perçu Ă©galement de l’extĂ©rieur, cette fois en faisant appel Ă  sa sensibilItĂ©. Le MS est en deuil et souffre de la perte irrĂ©parable de MaĂźtre Hiram. Ses larmes absorbent plus la lumiĂšre qu’elles ne la reflĂštent, comme les larmes d’argent sur les Ă©cussons. Il est en manque de tout ce que symbolise et vitalise Hiram Abi, et il est dĂ©jĂ  Ă  la tĂąche pour combler ce vide. C’est cet espace noir du deuil qu’il re-construit et re-structure en devenant plus responsable, plus consĂ©quent », et en se remettant en cause » personnellement. Le MS est consĂ©quent du seul fait que rien n’est sans consĂ©quence. Chaque mot, chaque idĂ©e manifeste un engagement, et peut devenir signe, unitĂ© de mesure, et mĂȘme signe de signe, mesure de mesure, unitĂ© de tout, UnitĂ© du Tout. Le MS doit interroger les idĂ©es qui Ă©manent de lui comme celles qu’il reçoit pour savoir s’il doit ou non les prendre en compte vous n’accepterez aucune idĂ©e que vous ne compreniez et ne jugiez vraie ». Ce qui l’amĂšne Ă  devenir Passeur et Gardien de l’idĂ©e de VĂ©ritĂ©. Le Passeur agit plus en connaissance de cause, recherche la cause des causes, relie les idĂ©es entre elles pour que passe et circule Ă  travers elles l’idĂ©e de VĂ©ritĂ© jusqu’à toucher son cƓur. Le Gardien veille Ă  la prĂ©server justement des contre-vĂ©ritĂ©s dissimulĂ©es dans les mots Ă  contre-emploi qu’il descelle dans les flots de paroles, pour ne laisser passer, ne desceller dĂ©-sceller que les mots justes. Ainsi lors de l’initiation au grade, le Trois Fois Puissant MaĂźtre, remplissant ces deux fonctions, descend de son trĂŽne, le sceptre sceau du secret sur les lĂšvres, place sa main droite sur le cƓur des rĂ©cipiendaires et leur appuie le Sceptre sur les lĂšvres ». Il ravive par lĂ -mĂȘme le besoin innĂ© de Connaissance qui habite le MS et le relance dans sa quĂȘte de la Parole Perdue, de ce qui s’exprime en lui-mĂȘme comme en chacun, de soi-mĂȘme, en soi-mĂȘme, pour soi-mĂȘme. De soi-mĂȘme car le dĂ©sir se nourrĂźt de lui-mĂȘme comme l’Amour de l’Amour. En soi-mĂȘme car il exprime l’Etre de dĂ©sir. Pour soi-mĂȘme car il doit s’accomplir comme se constitue le Delta reliant l’immanence Ă  la transcendance, la balustrade Ă  la resplendeur du Z figurant sur la clĂ© du MS, qui sĂ©pare et relie dans le Temple du Roi Salomon le Saint du Saint des Saints. Il ravive en lui-mĂȘme ce secret qui aspire Ă  ĂȘtre dĂ©voilĂ© » le moyen d’exprimer sous une forme qui peut ĂȘtre retrouvĂ©e une vĂ©ritĂ© qui nous dĂ©passe » et constitue une quĂȘte de Dieu puisque Dieu, inconnaissable en Sa nature, est tout Ă  la fois le Tout Autre transcendant, et le Tout Proche immanent » comme l’indique notre TIFClaude GuĂ©rillot. L’ñge symbolique du MaĂźtre est de sept ans et plus, et met en Ɠuvre le signe mathĂ©matique plus » de l’addition comme facteur d’ĂȘtre, signe du lien des Nombres entre eux et de leurs transformations. Les Nombres sont semblables aux coraux qui se dĂ©-multiplient ou s’additionnent en colonies d’individus identiques et uniques, chaque espĂšce dĂ©veloppant des fonctions particuliĂšres pour s’adapter Ă  son milieu. L’ñge de sept ans et plus » tĂ©moigne de la mesure des choses par la quantitĂ©, du rĂšgne de la quantitĂ© » Ă©voquĂ© par RenĂ© GuĂ©non, mais aussi de sa prise en compte dans l’ĂȘtre spirituel qui se dĂ©ploie par paliers perefa nadio ny rano nitana, fa tsy misy ceptibles et niveaux d’ĂȘtre diffĂ©rents des autres. L’ñge du MS de trois fois vingt-sept ans accomplis » illustre ces dĂ©passements structurĂ©s en multipliant le nombre trois par le trois Ă©levĂ© Ă  la puissance trois, la rĂ©alisation une par une fois trois de l’accomplissement triple ou trine-unitaire, trinitaire par trois fois trois . La batterie de sept coups par six et un » illustre cette transition entre deux Ă©tats d’ĂȘtre, cette fois sans faire appel aux signes mathĂ©matiques Ă©lĂ©mentaires, mais plutĂŽt Ă  la conjonction de coordination et » qui relie et coordonne les termes de l’histoire de l’ĂȘtre qui s’accomplit. AprĂšs l’établissement, la reconnaissance de ces niveaux d’ĂȘtre complĂ©mentaires, le MS achĂšve son Ɠuvre Ă  son niveau » par la complĂ©tion, qui signifie en mathĂ©matique l’inclusion d’une structure ici le Nombre six dans une autre structure complĂšte la plus petite possible ici le Nombre un. A moins que cela ne soit l’inverse par inclusion du un dans le six. Dans les deux cas le MS s’incorpore Ă  lui-mĂȘme et devient le tĂ©moin de sa propre re-crĂ©ation. RĂ©sonnant encore de son acclamation Ă  la Gloire du Grand Architecte de l’Univers » il rĂ©pond Ă  la question Etes-vous MS ? Je m’en glorifie ». Le MS ouvre la suite des degrĂ©s de Perfection, de plans et d’états d’ĂȘtre reliĂ©s entre eux et entrant plus ou moins en correspondance », chacun Ă©tant Ă  la fois disjoint et reliĂ© aux autres pour re-constituer un tout cohĂ©rent. En Perfection le Maçon ne rassemble pas seulement ce qui est Ă©pars mais apprend Ă  travailler et Ă  se rĂ©aliser Ă  plusieurs niveaux Ă  la fois, en Ă©levant de ce fait des colonnes gravĂ©es qui rĂ©sonnent entre elles quand elles tĂ©moignent des justes proportions du Temple qu’elles ceinturent et couronnent. Source
Selonles exĂ©gĂštes, la LumiĂšre est la source de la vĂ©ritĂ© et mĂšre des forces du Bien, tandis que les TĂ©nĂšbres restent le sĂ©jour de la puissance gĂ©nĂ©rant les forces du Mal. Selon Jean, les TĂ©nĂšbres, c’est-Ă -dire l’ignorance, l’incroyance et l’intolĂ©rance humaine, le fanatisme n’ont pas perçu cette LumiĂšre car elles ont
La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 2 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Ecrit par Ian Flanders Citations bibliques extraites de la Bible du Semeur. Texte copyright © 2000, SociĂ©tĂ© Biblique Internationale. Avec permission. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 3 TABLE DES MATIERES Page 1. Dieu est lumiĂšre 4 2. Les tĂ©nĂšbres 9 3. JĂ©sus, la lumiĂšre du monde 15 4. Des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre 21 5. Marcher dans la lumiĂšre 27 6. Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde ! » 32 Page 4 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres 1 Dieu est lumiĂšre A travers la brochure Le bon berger », nous avons rĂ©flĂ©chi sur le sens de l’image biblique du berger. Nous avons cherchĂ© Ă  comprendre les vĂ©ritĂ©s spirituelles enseignĂ©es par cette image et nous en avons tirĂ© des leçons pour aujourd’hui. De la mĂȘme maniĂšre, nous allons dans cette brochure nous pencher sur deux autres images souvent trouvĂ©es dans la Bible, celles de la lumiĂšre et des tĂ©nĂšbres. La lumiĂšre est indispensable Ă  nos vies. GrĂące Ă  elle, notre monde est Ă©clairĂ© et nous pouvons accomplir tous les gestes de la vie quotidienne. PrivĂ©s de lumiĂšre, nous aurions du mal Ă  rĂ©aliser les actes les plus simples. GrĂące Ă  la lumiĂšre, nous pouvons apprĂ©cier la beautĂ© de la crĂ©ation, nous pouvons nous dĂ©placer, nous diriger facilement, ĂȘtre conscients des dangers qui nous entourent et les Ă©viter. 1. La perfection de Dieu Pour commencer notre Ă©tude sur l’image de la lumiĂšre, il serait bon de citer quelques versets de la Bible. D’abord, le roi David dĂ©clare L’Eternel est ma lumiĂšre et mon Sauveur, de qui aurais-je crainte ? » Psaume 27. 1 Puis, l’apĂŽtre Jean affirme La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 5 Voici le message que nous avons entendu de JĂ©sus-Christ et que nous vous annonçons Dieu est lumiĂšre et il n’y a aucune trace de tĂ©nĂšbres en lui. » 1 Jean 1. 15 Dans le premier Ă©crit de la Bible, la GenĂšse, nous apprenons que Dieu a créé la lumiĂšre, or dans ces versets lus, nous dĂ©couvrons que Dieu lui-mĂȘme est lumiĂšre. Comment devons-nous comprendre cette image ? Les auteurs bibliques ont ainsi choisi une image Ă  la portĂ©e de tous et ils s’en sont servis afin de nous aider Ă  mieux comprendre le Dieu invisible. Nous avons Ă©voquĂ© tout Ă  l’heure la place que la lumiĂšre tient dans nos vies, et cela va nous aider Ă  comprendre le sens de cette image biblique. Nous avons dĂ©jĂ  dit que la lumiĂšre nous permet d’apprĂ©cier la beautĂ© de la crĂ©ation. Alors la premiĂšre idĂ©e que nous voulons souligner est celle-ci. Si Dieu est lumiĂšre, c’est qu’il est lui-mĂȘme parfait et il nous permet d’apercevoir quelque chose de sa perfection. Dieu est parfait dans sa majestĂ© et sa gloire, il est parfait dans sa puissance et sa sagesse. Dieu est Ă©galement parfait dans sa justice et sa puretĂ©, son amour et sa grĂące. Dieu est parfait dans toutes ses qualitĂ©s ! Nous ne pouvons pas toutes les Ă©numĂ©rer, mais sachez-le, la perfection de Dieu est incomparable et il n’existe pas de mots pour la dĂ©crire. C’est pour cela que Jean a tout simplement dit Dieu est lumiĂšre. » Page 6 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Non seulement Dieu est parfait, mais il nous permet d’apercevoir sa perfection. Imaginons que nous soyons enfermĂ©s dans une piĂšce obscure avec un objet d’art. Tant que la lumiĂšre ne pĂ©nĂštrera pas dans la piĂšce, nous ne pourrons pas apprĂ©cier la beautĂ© de cet objet. Quand la Bible dit que Dieu est lumiĂšre, elle affirme non seulement que Dieu est parfait, mais qu’il se rĂ©vĂšle Ă  nous, il nous fait connaĂźtre tous ses attributs, il nous dĂ©voile la perfection de ses Ɠuvres. 2. La rĂ©vĂ©lation de Dieu Comment Dieu se rĂ©vĂšle-t-il ? Et comment est-il possible de concevoir Ă  quel point il est parfait, puisqu’il est invisible ? Tout d’abord, nous pouvons admirer la perfection de Dieu Ă  travers la beautĂ© de la crĂ©ation. Comme l’a Ă©crit l’apĂŽtre Paul dans son Ă©pĂźtre Ă  l’église de Rome Depuis la crĂ©ation du monde, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance Ă©ternelle et sa divinitĂ© se voient dans ses Ɠuvres. » Romains 1. 20 Ensuite, Dieu s’est rĂ©vĂ©lĂ© en la personne de JĂ©sus-Christ. Lorsque nous contemplons JĂ©sus, c’est la magnificence de Dieu que nous voyons. Car, en JĂ©sus, nous dĂ©couvrons la justice et la puretĂ© de Dieu. En JĂ©sus, nous voyons la puissance de Dieu se manifester. En Lui, nous comprenons la grĂące et l’amour parfaits du Dieu invisible. L’apĂŽtre Jean a d’ailleurs Ă©crit La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 7 Personne n’a jamais vu Dieu, mais Dieu, le Fils unique, qui vit dans l’intimitĂ© du PĂšre, nous l’a rĂ©vĂ©lĂ©. » Jean 1. 18 Mais comment contempler JĂ©sus que nous ne pouvons voir ? Dieu se rĂ©vĂšle par sa parole, la Bible. C’est donc Ă  travers les Ă©crits des prophĂštes et des apĂŽtres, que nous apprenons Ă  le connaĂźtre. En lisant les Ă©vangiles, nous pouvons contempler la beautĂ© de l’Ɠuvre de JĂ©sus. Dieu est lumiĂšre, c’est pourquoi il peut ouvrir notre intelligence aux choses spirituelles et il nous accorde ainsi le privilĂšge de le rencontrer et de comprendre qui il est. En parlant de l’importance de la lumiĂšre, nous avons rappelĂ© que sans elle, nous ne pourrions nous dĂ©placer ou nous diriger facilement. Sans lumiĂšre, nous risquerions de trĂ©bucher ou de heurter des obstacles. Que pouvons-nous apprendre de cet exemple sur le plan spirituel ? La Bible dit, dans le Psaume 119, verset 15 Ta parole est comme une lampe qui guide tous mes pas, elle est une lumiĂšre Ă©clairant mon chemin. » Nous pourrions comparer notre vie Ă  un voyage. Or tout voyage a une destination en vue. Et afin d’y parvenir, nous devons dĂ©cider quel chemin prendre, nous avons des choix Ă  faire dans la vie et nous y rencontrerons des dangers, des pĂ©rils qu’il faudra surmonter. Selon la Bible, nous ne Page 8 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres pouvons rĂ©ussir notre voyage sans la lumiĂšre de Dieu, car c’est elle qui va Ă©clairer notre route. Lorsque la Bible dĂ©clare que Dieu est lumiĂšre, elle affirme que Dieu nous rĂ©vĂšlera tout ce que nous avons besoin de connaĂźtre sur le plan spirituel. Dieu, par sa lumiĂšre, nous rĂ©vĂšle des vĂ©ritĂ©s, que sans sa grĂące, nous ignorerions. La lumiĂšre reprĂ©sente dans ce Psaume toutes les vĂ©ritĂ©s spirituelles que Dieu choisit de nous faire connaĂźtre. Elle reprĂ©sente aussi la sagesse divine qu’il met Ă  notre disposition. Ces vĂ©ritĂ©s et cette sagesse sont Ă  dĂ©couvrir dans la Bible, dĂ©crite dans le Psaume 119 comme une lampe qui guide nos pas. Cette lampe, la Bible, Ă©claire notre chemin, en ce qu’elle apporte des rĂ©ponses aux questions profondes de la vie, elle Ă©lucide bien des mystĂšres pouvant nous troubler et elle nous met en garde contre les dangers susceptibles de gĂącher nos vies. 3. Les tĂ©nĂšbres Dans le verset que nous avons dĂ©jĂ  citĂ©, l’apĂŽtre Jean dĂ©clare Dieu est lumiĂšre, en lui il n’y a pas de tĂ©nĂšbres. » Que veut dire la Bible quand elle parle des tĂ©nĂšbres ? VoilĂ  le sujet de notre prochain chapitre. Nous pouvons dire que si l’apĂŽtre Jean affirme qu’en Dieu il n’y a pas de tĂ©nĂšbres, il s’agit lĂ  pour lui d’une façon de souligner la perfection de Dieu, et de prouver qu’en l’Eternel, rien ne peut entacher cette perfection. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 9 Dieu est lumiĂšre il nous rĂ©vĂšle par lĂ  mĂȘme sa perfection et il nous fait connaĂźtre tout ce dont nous avons besoin d’apprendre sur Lui. Page 10 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres peurs. De mĂȘme, la nuit peut servir de cachette aux malfaiteurs, dĂ©sireux de rĂ©aliser leurs mĂ©faits. Quelle grĂące ! Nous avons un Dieu qui vient vers nous, car il dĂ©sire se faire connaĂźtre. Quand la Bible parle des tĂ©nĂšbres », elle utilise une image, dĂ©crivant surtout l’état des hommes et des femmes sans Dieu, et montrant la condition de ceux qui vivent continuellement sans lumiĂšre. ========================================== 2. Ceux qui habitent les tĂ©nĂšbres Jean, dans l’évangile qui porte son nom, explique 2 Les tĂ©nĂšbres Nous avons appris que la Bible dĂ©clare que Dieu est lumiĂšre. » Cette image Ă©voque Ă  quel point Dieu est parfait et aussi le fait qu’Il a choisi de se rĂ©vĂ©ler aux hommes. A prĂ©sent, nous allons dĂ©couvrir ce que la Bible nous enseigne quand elle nous parle des tĂ©nĂšbres, ces tĂ©nĂšbres qui s’opposent Ă  la lumiĂšre. 1. La signification des tĂ©nĂšbres Pour commencer, voici une dĂ©finition des tĂ©nĂšbres. Elles Ă©voquent essentiellement la nuit, cette partie de la journĂ©e oĂč le soleil disparaĂźt pendant quelques heures, et durant laquelle nous sommes privĂ©s de lumiĂšre. La nuit, Ă  cause de l’absence de lumiĂšre, il est plus difficile de se dĂ©placer avec aisance, moins facile d’accomplir les gestes de la vie quotidienne, car nous ne parvenons pas Ă  voir avec prĂ©cision ce qui nous entoure. Aussi, la nuit semble parfois menaçante, elle peut susciter angoisses et La lumiĂšre brille dans les tĂ©nĂšbres et les tĂ©nĂšbres ne l’ont pas reçue. » Jean 1. 5 Lorsque le soleil est chaud, certains prĂ©fĂšrent rester dans leurs maisons sombres, les portes et les volets clos. Il en est de mĂȘme sur le plan spirituel, beaucoup se conduisent ainsi, ils prĂ©fĂšrent se cacher de la lumiĂšre de Dieu, choisissant les tĂ©nĂšbres. JĂ©sus dit La lumiĂšre est venue dans le monde, mais les hommes ont prĂ©fĂ©rĂ© les tĂ©nĂšbres. » Jean 3. 19 Pourquoi les hommes prĂ©fĂšrent-ils les tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre, pourquoi refusent-ils donc la rĂ©vĂ©lation de l’Eternel ? Au fur et Ă  mesure que nous progresserons dans la comprĂ©hension de l’image des tĂ©nĂšbres », nous rĂ©pondrons Ă  cette question. 3. Les diffĂ©rents usages de l’image des tĂ©nĂšbres Cette image Ă©voque, comme nous l’avons dit, l’absence de Dieu, et aussi tous les ĂȘtres et toutes les choses qui La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 11 s’opposent Ă  Lui. Et nous allons considĂ©rer un Ă  un, les diffĂ©rents usages de l’image des tĂ©nĂšbres au sein de cette dĂ©finition. a Les idĂ©es trompeuses Si la lumiĂšre » est l’image qui symbolise la vĂ©ritĂ© divine, les tĂ©nĂšbres » quant Ă  elles reprĂ©sentent l’absence de cette vĂ©ritĂ©. Ceux qui vivent dans les tĂ©nĂšbres demeurent spirituellement dans l’ignorance, ils vivent dans l’erreur, le mensonge et les idĂ©es trompeuses et dangereuses. Comme il est extrĂȘmement difficile de se promener dans une forĂȘt la nuit, sans risquer de heurter des arbres, de trĂ©bucher contre des racines, de tomber dans des ruisseaux, ou encore de rencontrer des bĂȘtes sauvages, de mĂȘme il est dangereux de se priver de la lumiĂšre de Dieu. Il est aisĂ© de s’égarer sur les voies des fausses croyances et de tomber sous l’influence de personnes, dont l’exemple et les idĂ©es ne nous apporteront que malheur et souffrance. L’ignorance reprĂ©sente un danger. Et ce danger est d’autant plus grave sur le plan spirituel que notre destin Ă©ternel est en jeu. b Le mal Si l’image de la lumiĂšre reprĂ©sente les perfections de Dieu sa justice, sa puretĂ©, son amour et bien d’autres, les tĂ©nĂšbres quant Ă  elles prouvent l’absence de ces qualitĂ©s, mais Ă©voquent au contraire l’injustice, l’impuretĂ©, l’égoĂŻsme, la haine et la violence pour n’en nommer que quelques-unes. Page 12 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Voici quelques textes bibliques nous expliquant ces choses ; tout d’abord, Paul Ă©crit DĂ©barrassons-nous de tout ce qui se fait dans les tĂ©nĂšbres, et revĂȘtons-nous de l’armure de la lumiĂšre. Vivons correctement comme il convient en plein jour, sans dĂ©bauche, ni immoralitĂ©, sans querelle ni jalousie. » Romains 13. 12 Ă  13 Paul s’adresse Ă  l’Eglise d’EphĂšse Comportez-vous donc comme des enfants de lumiĂšre, car ce que produit la lumiĂšre est bon, juste et vrai... Ne participez pas aux pratiques stĂ©riles que favorisent les tĂ©nĂšbres. » EphĂ©siens 5. 8, 11 Nous comprenons donc que les tĂ©nĂšbres servent d’image pour reprĂ©senter le mal si rĂ©pandu dans le monde et qui trouve son origine dans le cƓur et les pensĂ©es des hommes. c Les esprits des tĂ©nĂšbres Les tĂ©nĂšbres dĂ©signent aussi les esprits mauvais. Dans sa lettre Ă  l’Eglise d’EphĂšse, l’apĂŽtre Paul dĂ©crit ces esprits ainsi 
 les Pouvoirs de ce monde des tĂ©nĂšbres. » EphĂ©siens 6. 12 Nous avons expliquĂ© que la nuit peut nous sembler menaçante et angoissante. Le monde malĂ©fique, quant Ă  lui, est menaçant et angoissant, d’oĂč l’image des tĂ©nĂšbres » qui lui est attribuĂ©e. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 13 D’ailleurs la Bible nous apprend que ces puissances occultes poussent les hommes Ă  pratiquer le mal, elles les maintiennent dans l’ignorance et les rendent esclaves d’actes et de comportements mauvais. Citons un texte biblique Ă  titre d’exemple, dans deux Corinthiens chapitre quatre, versets quatre et cinq Le dieu de ce monde c’est-Ă -dire Satan et ses esprits a aveuglĂ© l’intelligence des incrĂ©dules et les empĂȘche ainsi de voir briller la lumiĂšre de la Bonne Nouvelle qui fait resplendir la gloire de JĂ©sus-Christ. » 2 Corinthiens 4. 4 Ă  5 Ce verset nous permet de comprendre pourquoi les gens n’aperçoivent pas la lumiĂšre de Dieu c’est parce que les esprits des tĂ©nĂšbres les tiennent aveuglĂ©s dans de faux raisonnements. En fait, le cƓur humain est tellement portĂ© vers le mal qu’il trouve la lumiĂšre de Dieu gĂȘnante, car cette lumiĂšre l’expose Ă  la honte et le met mal Ă  l’aise. Alors, pour fuir tout sentiment de responsabilitĂ©, voire de culpabilitĂ©, beaucoup prĂ©fĂšrent se boucher les oreilles lorsqu’ils entendent la Parole de Dieu ou fermer les yeux devant la lumiĂšre de l’Evangile. Or en faisant cela, ils montrent qu’ils prĂ©fĂšrent les tĂ©nĂšbres, et ils se destinent Ă  un avenir terrible qualifiĂ© de tĂ©nĂšbres ». Page 14 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres 4. L’enfer JĂ©sus rĂ©pĂšte maintes fois dans les Ă©vangiles que ceux qui refusent la lumiĂšre de Dieu seront jetĂ©s dans les tĂ©nĂšbres du dehors. C’est lĂ  qu’il y aura des pleurs et d’amers regrets. » Par exemple, Matthieu 22. 13 Tous ceux donc qui choisissent d’écarter Dieu de leur vie, passeront l’éternitĂ© privĂ©s de sa prĂ©sence et de sa lumiĂšre. Et ils regretteront cette dĂ©cision, car ces tĂ©nĂšbres-lĂ , selon JĂ©sus, seront source de souffrance, une souffrance insoutenable et sans fin. Ainsi nous avons appris que l’image des tĂ©nĂšbres sert Ă  dĂ©peindre la condition humaine. Sans Dieu, les hommes et les femmes demeurent dans l’ignorance. Assujettis aux esprits mauvais, ils restent esclaves du pĂ©chĂ©, et se destinent Ă  un avenir sans Dieu, ni espĂ©rance. Il est vrai que cette vision biblique concernant l’humanitĂ© est trĂšs sombre, mais nous devons rester fidĂšles Ă  la Bible. Toutefois, la Bible nous offre aussi une belle espĂ©rance, car elle affirme que nous pouvons sortir de notre condition, nous pouvons sortir des tĂ©nĂšbres pour entrer dans la lumiĂšre divine et recevoir la vĂ©ritĂ© et la grĂące qu’elle apporte. En une fraction de secondes, nous pouvons Ă©clairer une piĂšce obscure en allumant une lampe. De la mĂȘme maniĂšre, nos vies peuvent changer. Il suffit tout simplement d’ouvrir son cƓur Ă  Dieu. Et nous parlerons davantage dans un La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 15 prochain chapitre de la marche Ă  suivre pour passer des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre. ================================================= 3 JĂ©sus, la lumiĂšre du monde L’alternance du jour et de la nuit ponctue notre existence, influençant notre vie. La Bible elle-mĂȘme utilise l’image de la lumiĂšre et des tĂ©nĂšbres, bien connues des hommes, pour illustrer des vĂ©ritĂ©s spirituelles et nous faire ainsi comprendre l’enseignement de Dieu. Nous avons dĂ©jĂ  appris que la Bible dĂ©clare que Dieu est lumiĂšre », c’est-Ă -dire qu’il est parfait dans tout ce qu’il est. Sa puissance et sa grĂące, comme sa justice et son amour, sont autant d’attributs qui rĂ©vĂšlent sa perfection. Parce que Dieu est lumiĂšre, il dĂ©sire se faire connaĂźtre aux hommes et il leur dĂ©voile ses perfections. Nous avons aussi compris que la Bible parle des tĂ©nĂšbres. Celles-ci Ă©voquent l’absence de Dieu, et aussi tous les ĂȘtres et toutes les choses qui s’opposent Ă  Lui. Les tĂ©nĂšbres reprĂ©sentent donc l’ignorance et l’aveuglement spirituels, le pĂ©chĂ© et le monde des mauvais esprits et enfin l’enfer, le lieu oĂč ceux qui refusent d’ouvrir leur cƓur Ă  Dieu se destinent. Page 16 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Mais dans ce chapitre, nous allons parler de JĂ©sus. Car dans l’évangile de Jean, JĂ©sus dĂ©clare ĂȘtre la lumiĂšre du monde. » Jean 8. 12. 1. JĂ©sus, la rĂ©vĂ©lation du Dieu invisible Cette affirmation peut Ă©tonner. Car si Dieu est lumiĂšre, comment peut-il ĂȘtre possible qu’un homme soit lui aussi lumiĂšre ? VoilĂ  une question capitale, une question qui va nous conduire Ă  une conclusion de premiĂšre importance. Commençons d’abord par la lecture de textes, trouvĂ©s dans l’évangile de Jean, susceptibles de nous aider dans notre rĂ©flexion. Jean donc chapitre huit, verset douze JĂ©sus parla de nouveau en public Je suis la lumiĂšre du monde, dit-il. Celui qui me suit ne marchera pas dans les tĂ©nĂšbres il aura la lumiĂšre de la vie. » » Ensuite Jean chapitre neuf, verset cinq Aussi longtemps que je suis encore dans le monde, je suis la lumiĂšre du monde. » Enfin, Jean chapitre douze, versets trente-cinq et trente-six et versets quarante-cinq et quarante-six JĂ©sus leur dit alors La lumiĂšre est encore parmi vous pour un peu de temps marchez tant que vous avez la lumiĂšre, pour ne pas vous laisser surprendre par les tĂ©nĂšbres, car celui qui marche dans les tĂ©nĂšbres ne sait pas oĂč il va. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 17 Tant que vous avez la lumiĂšre, croyez en la lumiĂšre, afin de devenir vous-mĂȘmes enfants de la lumiĂšre
 Qui me voit, voit aussi celui qui m’a envoyĂ©. C’est pour ĂȘtre la lumiĂšre que je suis venu dans le monde, afin que tout homme qui croit en moi ne demeure pas dans les tĂ©nĂšbres. » Que veut donc dire JĂ©sus, quand il dĂ©clare ĂȘtre la lumiĂšre du monde ? Lorsque nous plaçons une lampe dans une piĂšce plongĂ©e dans l’obscuritĂ©, nous dĂ©couvrons alors tous les objets qui s’y trouvent. Ainsi JĂ©sus, en disant Je suis la lumiĂšre du monde » affirme que par sa prĂ©sence parmi les hommes, il est dĂ©sormais possible de comprendre des vĂ©ritĂ©s sur Dieu, jusqu’alors inconnues. Ainsi JĂ©sus, par sa vie et son enseignement, nous donne la possibilitĂ© de connaĂźtre Dieu, de saisir sur lui des vĂ©ritĂ©s spirituelles. Un autre verset, apparaissant dans l’évangile de Jean, nous aide Ă  comprendre ces choses En effet, si la Loi nous a Ă©tĂ© donnĂ©e par MoĂŻse, la grĂące et la vĂ©ritĂ© sont venues par JĂ©susChrist. Personne n’a jamais vu Dieu Dieu, le Fils unique qui vit dans l’intimitĂ© du PĂšre, nous l’a rĂ©vĂ©lĂ©. » Jean 1. 17 Ă  18 Nous avons dĂ©jĂ  lu le verset Page 18 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Qui me voit, voit aussi celui qui m’a envoyĂ©. » La mĂȘme idĂ©e se dĂ©gage de ces deux lectures. JĂ©sus-Christ est la rĂ©vĂ©lation visible du Dieu invisible. Nous avons appris que Dieu est lumiĂšre » et que cette lumiĂšre dĂ©signe les perfections de Dieu. Alors, si JĂ©sus est, lui aussi, lumiĂšre, cela signifie-t-il qu’à travers lui, sont manifestĂ©s les attributs de Dieu prouvant sa perfection ? 2. JĂ©sus se distingue de tout autre homme Par sa vie terrestre, JĂ©sus se distingue de tout autre homme, en ce qu’il ne se trouve pas en lui de tĂ©nĂšbres, car il n’a jamais connu le pĂ©chĂ©, de plus il connaĂźt Dieu. Parce que Dieu est juste, JĂ©sus a agi parmi les hommes avec justice et Ă©quitĂ©, dans un monde corrompu et malhonnĂȘte. Parce que Dieu est pur, JĂ©sus a menĂ© une vie intĂšgre dans un monde perverti. Dieu est amour sa grĂące et sa misĂ©ricorde, sa patience et sa gĂ©nĂ©rositĂ©, prouvent cet amour. Or Ă  travers ses relations avec les hommes, JĂ©sus a rĂ©vĂ©lĂ© toutes les qualitĂ©s de Dieu. JĂ©sus a dit aux hommes Aimer votre prochain » et il nous a montrĂ© qui Ă©tait notre prochain et comment l’aimer. JĂ©sus a dit aux hommes Aimer votre ennemi » et il nous a enseignĂ© comment aimer nos ennemis, jusqu’à payer luimĂȘme sur la croix, le prix de nos pĂ©chĂ©s en portant sur lui la condamnation qui aurait dĂ» tomber sur tous les hommes. Il est vrai que nous pourrions parler de la vie de JĂ©sus, des jours durant, tant ses Ɠuvres et ses paroles expriment les perfections de Dieu. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 19 Nous ne pouvons que vous suggĂ©rer la lecture et la relecture des Ă©vangiles, car, par elle la lumiĂšre de Christ Ă©claire notre vie et notre intelligence. Mais quelle est la conclusion Ă©tonnante et importante vers laquelle nous voulons vous conduire ? 3. JĂ©sus, Dieu parmi les hommes Nul n’a jamais rencontrĂ© un homme comme JĂ©sus et nul ne peut dire qu’il est parfait comme Dieu, cela tient de l’impossible. Pourtant c’est ce que JĂ©sus affirmait. Et ses propos ont profondĂ©ment choquĂ© ses contemporains, car ils l’ont bien compris, si JĂ©sus disait Je suis la lumiĂšre », il affirmait ĂȘtre Dieu parmi les hommes. Mais qu’en est-il en rĂ©alitĂ© ? Il est important de savoir si ce qu’il a dĂ©clarĂ© est vrai. Pour rĂ©pondre Ă  cela, trois choses sont Ă  considĂ©rer. Tout d’abord, les prophĂštes avaient annoncĂ© par avance l’arrivĂ©e d’un homme hors du commun. Le prophĂšte EsaĂŻe a mĂȘme parlĂ© de lui en annonçant Le peuple qui vivait dans les tĂ©nĂšbres verra briller une grande lumiĂšre ». EsaĂŻe 9. 1 Peu aprĂšs il a ajoutĂ© Car un enfant nous est nĂ© » EsaĂŻe 9. 5a et cet enfant est dĂ©crit ainsi Merveilleux conseiller, Dieu fort, PĂšre Ă  jamais et Prince de la Paix » EsaĂŻe 9. 5c. Page 20 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Ensuite, en lisant les Ă©vangiles, nous devons nous poser la question est-ce qu’un homme ordinaire ou mĂȘme le meilleur des hommes aurait pu vivre et agir comme JĂ©sus ? Aurait-il pu accomplir de telles Ɠuvres ? Les rĂ©cits de la vie de JĂ©sus nous amĂšnent tous Ă  une mĂȘme conclusion, il Ă©tait rĂ©ellement Emmanuel, c’est-Ă -dire Dieu parmi les hommes. Enfin, si JĂ©sus avait menti et trompait les foules, s’il accomplissait des miracles par la puissance des tĂ©nĂšbres, Dieu l’aurait-il ressuscitĂ© d’entre les morts ? Bien sĂ»r que non. Sa rĂ©surrection prouve que JĂ©sus Ă©tait celui qu’il prĂ©tendait ĂȘtre, entre autres, la lumiĂšre du monde. 4. Des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre Nous avons remarquĂ© lors de la lecture des textes, affirmant que JĂ©sus est la lumiĂšre du monde, qu’il est possible en JĂ©sus d’ĂȘtre libĂ©rĂ© de l’emprise des tĂ©nĂšbres. Et nous allons aborder ce sujet dans notre prochain chapitre. Les hommes vivent dans les tĂ©nĂšbres ; c’est-Ă -dire qu’ils sont devenus esclaves du pĂ©chĂ©, ils sont sous l’emprise des mauvais esprits et condamnĂ©s Ă  passer l’éternitĂ© loin de Dieu, en un lieu insoutenable. Mais JĂ©sus nous apporte une bonne nouvelle ; grĂące Ă  lui, nous pouvons sortir des tĂ©nĂšbres, en ĂȘtre dĂ©livrĂ©s, et vivre une relation renouĂ©e avec Dieu. Il suffit de regarder Ă  JĂ©sus, la lumiĂšre du monde, de croire qu’il est la lumiĂšre, et enfin de le suivre. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres 4 Page 21 Des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre Nous avons compris que Dieu est lumiĂšre, tout comme JĂ©sus-Christ, son Fils. Car JĂ©sus est la lumiĂšre qui brille, dans un monde oĂč l’humanitĂ© sombre dans les tĂ©nĂšbres. Les tĂ©nĂšbres reprĂ©sentent le pĂ©chĂ© et le mal, l’ignorance et l’aveuglement. Cependant, nous avons mentionnĂ© dans le chapitre prĂ©cĂ©dent qu’il est possible de sortir des tĂ©nĂšbres pour entrer dans la lumiĂšre de Dieu. 1. Le salut de Dieu DĂšs l’aube, l’obscuritĂ© de la nuit commence Ă  se dissiper et nous pouvons voir les premiers rayons du soleil, Ă©clairant peu Ă  peu les formes qui nous entourent. C’est cette lumiĂšre naissante qui nous permet d’apprĂ©cier les paysages et leur beautĂ©. Aussi avec l’aube disparaissent les peurs et les angoisses suscitĂ©es, pour certains, par la nuit. Et comme nous l’avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©, la Bible utilise le passage des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre comme une image, pour montrer le salut que nous pouvons recevoir de Dieu. Lisons quelques textes bibliques Ă©voquant cette image. D’abord, dans 1 Pierre chapitre 2, versets 9 Ă  10 CĂ©lĂ©brez celui qui vous a appelĂ©s Ă  passer des tĂ©nĂšbres Ă  son admirable lumiĂšre. Car vous qui autrefois n’étiez pas son peuple, vous ĂȘtes maintenant le peuple de Dieu. Vous qui n’étiez Page 22 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres pas au bĂ©nĂ©fice de la grĂące de Dieu, vous ĂȘtes Ă  prĂ©sent l’objet de sa grĂące. » Ensuite dans Colossiens chapitre 1, versets 12 Ă  13 Vous exprimerez votre reconnaissance au PĂšre qui vous a rendus capables d’avoir part Ă  l’hĂ©ritage qu’il rĂ©serve dans son royaume de lumiĂšre Ă  ceux qui lui appartiennent. Car il nous a arrachĂ©s au pouvoir des tĂ©nĂšbres et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bienaimĂ©. » Et enfin dans EphĂ©siens chapitre 5, verset 8 Autrefois, certes, vous apparteniez aux tĂ©nĂšbres, mais Ă  prĂ©sent, par votre union avec le Seigneur, vous appartenez Ă  la lumiĂšre. » Il est vrai que tous ces versets parlent d’un changement radical et merveilleux, pouvant ĂȘtre vĂ©cu parce que Dieu est tout-puissant. Et l’image de la lumiĂšre et des tĂ©nĂšbres est parlante, car nous utilisons par exemple l’expression mĂ©taphorique C’est comme le jour et la nuit » pour Ă©voquer une diffĂ©rence marquante, amenĂ©e suite Ă  une comparaison. Cependant, Ă  la lumiĂšre des textes que nous venons de lire, deux questions sont Ă  poser ; d’abord En quoi l’image de la lumiĂšre nous aide-t-elle Ă  mieux comprendre le salut que Dieu donne ? » Et ensuite Comment passer des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre ? Autrement dit, comment bĂ©nĂ©ficier du salut que Dieu offre ? » La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 23 2. La lumiĂšre de Dieu RĂ©pondons d’abord Ă  la premiĂšre question En quoi l’image de la lumiĂšre nous aide-t-elle Ă  mieux comprendre le salut que Dieu donne ? » Pour cela, nous voudrions mentionner trois choses. a Dieu Ă©claire D’abord, souvenez-vous que la lumiĂšre reprĂ©sente la vĂ©ritĂ© divine, tandis que les tĂ©nĂšbres dĂ©signent l’ignorance et l’aveuglement des hommes, quant Ă  cette vĂ©ritĂ©. Or Dieu dĂ©sire se faire connaĂźtre Ă  nous. Ainsi il se rĂ©vĂšle Ă  nous, il nous Ă©claire de telle sorte que nous pouvons saisir les vĂ©ritĂ©s le concernant. Le salut commence Ă  ĂȘtre Ă  l’Ɠuvre dans la vie d’une personne lorsque Dieu, par sa lumiĂšre, qui est la vĂ©ritĂ©, chasse de son esprit les tĂ©nĂšbres qui la tenaient dans l’ignorance. Ainsi cette personne entre dans la lumiĂšre de Dieu, Ă  partir du moment oĂč elle saisit les vĂ©ritĂ©s divines. Et Dieu agit en elle par pure grĂące. Parce qu’il est puissant, Dieu a le pouvoir de chasser l’aveuglement spirituel des hommes, qui les empĂȘche de voir sa lumiĂšre. Leur intelligence ainsi Ă©clairĂ©e, les hommes ont un nouveau regard sur Dieu et le monde, sur leur propre condition et la maniĂšre d’en sortir. L’image de l’aube que nous avons Ă©voquĂ©e nous aide Ă  comprendre ces choses si nous arrivions dans un village, la nuit, nous ignorerions Ă  quoi il ressemble, c’est seulement avec l’arrivĂ©e de l’aube que nous le dĂ©couvririons Page 24 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres rĂ©ellement. Il en est de mĂȘme avec la lumiĂšre de Dieu, elle seule nous Ă©claire sur notre condition et l’éternitĂ©. b Dieu dĂ©livre Comme l’aube peut dissiper les inquiĂ©tudes pour certains, suscitĂ©es par la nuit, Dieu a le pouvoir de dĂ©livrer les hommes des tĂ©nĂšbres spirituelles, dans lesquelles ils sont plongĂ©s, comme de toutes leurs consĂ©quences. Lorsque nous avons parlĂ© des tĂ©nĂšbres, nous avons appris que cette image reprĂ©sente le pĂ©chĂ© qui nous asservit et aussi la condamnation, le jugement qui attend le pĂ©cheur. Elle Ă©voque aussi le fait que si nous demeurons loin de Dieu, nous restons sous l’influence de mauvais esprits. Elle symbolise encore l’enfer, oĂč ceux qui s’opposent Ă  Dieu, iront. Or Dieu peut nous dĂ©livrer de toutes ces choses. Car en nous accordant son pardon, Dieu lĂšve la condamnation qui pĂšse sur nous Ă  cause de nos pĂ©chĂ©s. Par sa puissance, il nous libĂšre de l’emprise des esprits mauvais qui nous aveuglent spirituellement, et il nous accorde le privilĂšge de vivre Ă©ternellement avec lui. Ainsi nous pouvons comparer le salut de Dieu Ă  la lumiĂšre, car par la dĂ©livrance qu’il nous accorde, Dieu chasse les tĂ©nĂšbres qui jusqu’alors rĂ©gnaient dans nos vies. c Un avenir avec Dieu Ainsi Dieu nous permet de passer des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre. Or nous avons appris que Dieu est lumiĂšre. Comme nous le La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 25 Page 26 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres savons maintenant, cette image Ă©voque les perfections de Dieu et son dĂ©sir de se rĂ©vĂ©ler aux hommes. Nous constatons aussi que croire en JĂ©sus suffit pour entrer pleinement dans la lumiĂšre de Dieu. Ainsi, si nous venons Ă  sa lumiĂšre, cela signifie qu’il nous accorde la grĂące de le connaĂźtre et de jouir d’une nouvelle relation avec lui. C’est en nous approchant de Dieu que nous dĂ©couvrirons Ă  quel point ses attributs sont parfaits. Son amour et sa grĂące, sa fidĂ©litĂ© et sa patience, sa souverainetĂ© et sa puissance se voient dans toutes ses oeuvres. Dieu est digne de confiance, avec lui, notre avenir est entre de sĂ»res mains. Cela est-il si simple ? Suffit-il tout simplement de croire en JĂ©sus pour recevoir un si grand salut ? 3. Croire en JĂ©sus Passons maintenant Ă  la deuxiĂšme question comment donc passer des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre ? Comment bĂ©nĂ©ficier du salut que Dieu offre ? Citons d’abord quelques versets trouvĂ©s dans l’évangile de Jean au chapitre douze que nous avons dĂ©jĂ  lus. JĂ©sus dĂ©clare Tant que vous avez la lumiĂšre, croyez en la lumiĂšre, afin de devenir vous-mĂȘmes enfants de la lumiĂšre
 Qui me voit, voit aussi celui qui m’a envoyĂ©. C’est pour ĂȘtre la lumiĂšre que je suis venu dans le monde, afin que tout homme qui croit en moi ne demeure pas dans les tĂ©nĂšbres. » Ces versets prouvent bien que JĂ©sus est la lumiĂšre de Dieu venue dans le monde, pour libĂ©rer les hommes de l’emprise des tĂ©nĂšbres. Oui, croire en JĂ©sus suffit pour recevoir un si grand salut. Croire en JĂ©sus, c’est croire en la vĂ©racitĂ© de ses paroles et en son sacrifice accompli sur la croix. Croire en JĂ©sus, c’est reconnaĂźtre qu’il est Dieu parmi nous. Croire en JĂ©sus, c’est lui faire confiance, c’est reconnaĂźtre que son enseignement est vrai, c’est vouloir mettre en pratique sa parole. Lire la Bible et Ă©couter ceux qui l’enseignent, sont indispensables si l’on veut progresser dans la connaissance de Dieu et jouir de son amitiĂ©, son amour pour nous vĂ©ritables lumiĂšres pour nos vies. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres 5 Page 27 Marcher dans la lumiĂšre Nous savons qu’il est possible pour tout homme de sortir des tĂ©nĂšbres pour entrer dans la lumiĂšre. C’est-Ă -dire, qu’il est possible pour tout homme d’ĂȘtre libĂ©rĂ© de ce qui le retenait dans l’ignorance, d’ĂȘtre dĂ©livrĂ© de ses pĂ©chĂ©s et de saisir les bĂ©nĂ©dictions de Dieu en jouissant d’une relation renouĂ©e avec lui. Ce passage des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre est possible par la foi en JĂ©sus-Christ. Ainsi les images de la lumiĂšre et des tĂ©nĂšbres dĂ©peignent le salut que Dieu accorde par sa grĂące Ă  tous ceux qui croient en son Fils. 1. Etre enfant de Dieu A prĂ©sent, nous allons nous adresser surtout Ă  ceux qui sont sortis des tĂ©nĂšbres, Ă  ceux qui ont dĂ©jĂ  rencontrĂ© Dieu et se sont rĂ©conciliĂ©s avec lui, lui qui est lumiĂšre. Et nous voulons insister sur le point suivant puisque nous sommes sortis des tĂ©nĂšbres, puisque JĂ©sus a ĂŽtĂ© de nous l’ignorance spirituelle qui nous aveuglait, puisqu’il nous a dĂ©livrĂ©s du pĂ©chĂ© et des esprits qui voulaient diriger nos vies, nous devons nous conduire de façon diffĂ©rente. Car Dieu est lumiĂšre, sa justice et sa saintetĂ©, son amour fidĂšle se voient dans toutes ses oeuvres. Or la Bible nous enseigne que le croyant doit marcher et vivre selon cette lumiĂšre, c’est-Ă -dire qu’il doit tendre, par sa propre conduite, vers la justice, la puretĂ©, l’amour et la fidĂ©litĂ©, pour ne citer que quelques exemples. Page 28 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Citons quelques versets de la Bible confirmant cela. Lisons d’abord EphĂ©siens au chapitre 5, versets 8 Ă  10 Autrefois, certes, vous apparteniez aux tĂ©nĂšbres, mais Ă  prĂ©sent, par votre union avec le Seigneur, vous appartenez Ă  la lumiĂšre. Comportez-vous donc comme des enfants de la lumiĂšre, car ce que produit la lumiĂšre, c’est tout ce qui est bon, juste et vrai. Comme des enfants de la lumiĂšre, efforcez-vous de discerner ce qui plaĂźt au Seigneur. » Il est intĂ©ressant de constater que dans ces versets, le chrĂ©tien est appelĂ© enfant de la lumiĂšre. » Quand la Bible dit d’une personne qu’elle est un enfant et parle d’un Ă©lĂ©ment de la nature ou d’une chose en particulier, c’est pour souligner sa ressemblance avec cette chose. Nous apprenons par exemple dans les Ă©vangiles, que Jean et Jacques Ă©taient surnommĂ©s enfants du tonnerre. » Nous pouvons donc imaginer qu’ils avaient un tempĂ©rament impĂ©tueux. Facilement ils devaient s’énerver et donner libre cours Ă  des accĂšs de colĂšre. La ressemblance entre un enfant et ses parents peut se voir non seulement Ă  travers les traits physiques, mais aussi Ă  travers les comportements, les caractĂšres ou les aptitudes. 2. Discerner ce qui est bon Mais puisque Dieu est lumiĂšre » et que la Bible dĂ©signe le chrĂ©tien comme Ă©tant un enfant de la lumiĂšre », cela signifie-t-il que nous devons ressembler Ă  Dieu ? La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 29 Oui. Comme les enfants aiment bien faire ce qui plaĂźt Ă  leurs parents, l’apĂŽtre Paul nous exhorte Ă  plaire au Seigneur. C’est pourquoi il Ă©crit Comme des enfants de la lumiĂšre, efforcezvous de discerner ce qui plaĂźt au Seigneur. » Et le verset prĂ©cĂ©dent nous parle de ce qui plaĂźt au Seigneur, puisqu’il nous demande de rechercher ce qui est bon, juste et vrai. Dans la vie, nous sommes confrontĂ©s Ă  diverses situations et Ă  chacune d’entre elles, il nous faut choisir quel comportement adopter, comment agir en tant que chrĂ©tien. Puisque nous sommes des enfants de la lumiĂšre », nous devons chaque fois nous demander Telle ou telle conduite est-elle bonne et juste ? Vais-je honorer Dieu en faisant cela ? Si nous pensons que non », alors il faut renoncer Ă  tel ou tel comportement ou Ă  faire la chose en question. Mais comment savoir si nous agissons de façon bonne, juste et vraie ? Comment en ĂȘtre sĂ»r ? Page 30 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres de toutes les occasions possibles pour Ă©couter ceux qui l’enseignent fidĂšlement. C’est ainsi que vous pourrez croĂźtre dans la connaissance de JĂ©sus ; de plus l’Esprit de Dieu vous aidera Ă  vivre ce que la Bible dĂ©clare, il vous aidera Ă  mettre ses exhortations en pratique. 3. ƒuvrer pour ressembler Ă  Dieu Le texte de l’apĂŽtre Paul que nous avons lu, montre qu’en tant qu’enfant de la lumiĂšre, le chrĂ©tien doit Ɠuvrer pour ressembler Ă  son PĂšre cĂ©leste. Ce thĂšme, apparaĂźt-il ailleurs dans la Bible ? Oui, lisons donc un texte trouvĂ© dans 1 Jean chapitre 2, versets 8 Ă  10 C’est un commandement nouveau que je vous Ă©cris sa nouveautĂ© se manifeste vraiment en Christ et en vous, car les tĂ©nĂšbres se dissipent et la lumiĂšre vĂ©ritable brille dĂ©jĂ . Celui qui prĂ©tend ĂȘtre dans la lumiĂšre tout en dĂ©testant son frĂšre, est encore dans les tĂ©nĂšbres. Celui qui aime son frĂšre demeure dans la lumiĂšre. » Comment donc apprendre ? Comment acquĂ©rir la sagesse de Dieu ? Ces paroles, Ă©crites par l’apĂŽtre Jean, soulignant l’importance de l’amour envers son prochain, peuvent Ă©tonner, car nous avons appris tout Ă  l’heure que Jean Ă©tait aussi appelĂ© enfant du tonnerre. » Or ce surnom n’évoque pas vraiment l’amour de Dieu, ni non plus l’amour envers l’autre. La Bible nous enseigne ce qui plaĂźt Ă  Dieu. Si vous en possĂ©dez une, lisez-la donc rĂ©guliĂšrement. Profitez aussi La vie de Jean a Ă©tĂ© transformĂ©e, car il a rencontrĂ© Dieu. Il est passĂ© des tĂ©nĂšbres Ă  la lumiĂšre. Durant sa jeunesse, Le verset dit Efforcez-vous de discerner. » Cela sousentend que nous devons faire un effort pour rechercher la sagesse de Dieu, afin de discerner ce qui lui est agrĂ©able. La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 31 Page 32 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Jean Ă©tait apparemment rĂ©putĂ© pour ses accĂšs de colĂšre, tandis que dans sa vieillesse, il Ă©tait reconnu comme Ă©tant l’apĂŽtre de l’amour. Avec l’aide de l’Esprit de Dieu, Jean a changĂ©. Les choses qui, en lui, attristaient Dieu, ont disparu, elles ont laissĂ© la place aux qualitĂ©s qui reflĂštent dĂ©sormais le caractĂšre de son PĂšre cĂ©leste. Ceci s’est produit, parce que Jean Ă©tait rĂ©ellement enfant de la lumiĂšre et qu’il cherchait Ă  ressembler Ă  Dieu. Ces leçons apprises nous donnent Ă  rĂ©flĂ©chir. Nous ne pouvons pas prĂ©tendre ĂȘtre chrĂ©tiens, si notre attitude ne reflĂšte pas les qualitĂ©s de notre PĂšre cĂ©leste. Dieu peut changer des vies, c’est merveilleux. Mais revenons aux versets lus, Ă©crits par l’apĂŽtre Jean. Il parle aussi de ceux qui prĂ©tendent ĂȘtre dans la lumiĂšre, alors qu’en rĂ©alitĂ© ils demeurent dans les tĂ©nĂšbres. Nous savons que Dieu est lumiĂšre, de mĂȘme JĂ©sus est la lumiĂšre du monde. Et Ă  prĂ©sent, nous allons dĂ©couvrir que le chrĂ©tien est appelĂ© Ă  ĂȘtre une lumiĂšre parmi les hommes. Dans ce texte, Jean Ă©tablit un contraste entre l’amour et la haine. Et la leçon principale qu’il faut en tirer est celle-ci il est facile de dire je crois en Dieu », je connais Dieu », mais notre vie doit le prouver, elle doit reflĂ©ter notre appartenance Ă  notre Roi, notre dĂ©sir de lui plaire doit se voir, que ce soit Ă  travers nos relations avec les autres, dans notre façon de nous comporter
 Dieu nous voit et il est amour. Si nous sommes ses enfants, nous devons lui ressembler, nous devons ĂȘtre connus pour notre amour envers les autres. Et cet amour doit se voir Ă  travers des qualitĂ©s telles que la patience, le pardon, la gĂ©nĂ©rositĂ©, la fidĂ©litĂ© et la constance. Citons quelques paroles prononcĂ©es par JĂ©sus pour expliquer cela. Si ces choses ne se trouvent pas en nous, l’apĂŽtre Jean affirme que c’est parce que nous n’avons jamais quittĂ© les tĂ©nĂšbres, nous n’avons pas rĂ©ellement compris l’amour de Dieu, ni ce qu’il attend de nous c’est-Ă -dire aimer Ă  notre tour les autres, comme lui les aime. ========================================== 6 Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde ! » Vous ĂȘtes la lumiĂšre du monde. Une ville au sommet d’une colline n’échappe pas aux regards. Il en est de mĂȘme d’une lampe si on l’allume, ce n’est pas pour la mettre sous une mesure Ă  grains au contraire on la fixe sur un pied de lampe pour qu’elle Ă©claire tous ceux qui sont dans la maison. C’est ainsi que votre lumiĂšre doit briller devant tous les hommes, pour qu’ils voient le bien que vous faites et qu’ils en attribuent la gloire Ă  votre PĂšre cĂ©leste. » Matthieu 5. 14 Ă  16 JĂ©sus s’est adressĂ© Ă  ses disciples et il leur a enseignĂ© qu’ils Ă©taient la lumiĂšre du monde. Ces paroles sont-elles vraies pour nous aujourd’hui ? La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 33 Page 34 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Elles le sont ! Chaque disciple de JĂ©sus doit ĂȘtre comme une lumiĂšre qui brille dans ce monde tĂ©nĂ©breux marquĂ© par le malheur, le mal et l’ignorance spirituels. Par contre, si un chrĂ©tien ne montre pas sa foi aux autres, il les prive de lumiĂšre divine, il les prive de la possibilitĂ© de connaĂźtre Dieu et sa grĂące. 1. Que signifie ĂȘtre la lumiĂšre du monde » ? Quand vous allumez une lampe, que ce soit une lampe Ă  huile ou une lampe Ă©lectrique, vous ne la cachez pas sous un autre objet. Non, au contraire, si vous allumez une lampe, c’est pour Ă©clairer une piĂšce ou un chemin, par exemple. Cette lampe perdrait son utilitĂ© si vous la couvriez. Nous avons appris que, selon la Bible, le chrĂ©tien est enfant de la lumiĂšre. Cela signifie qu’il doit ressembler Ă  son Dieu, qui est la lumiĂšre. Ainsi le chrĂ©tien, grĂące au travail de l’Esprit en lui, doit reflĂ©ter dans sa propre vie, le caractĂšre de Dieu, il doit reproduire sa justice, son amour et sa puretĂ©, entre autres. Alors, une des leçons essentielles donnĂ©e Ă  travers la lecture de ces versets est que si nous connaissons Dieu, les hommes doivent le voir, ils doivent le comprendre, parce que notre tĂ©moignage est diffĂ©rent, il rĂ©vĂšle les attributs de Dieu, notre PĂšre. 2. Pourquoi ĂȘtre une lumiĂšre qui brille devant les hommes ? Car JĂ©sus dit 
 pour qu’ils voient le bien que vous faites et en attribuent la gloire Ă  votre PĂšre. » Le vĂ©ritable chrĂ©tien veut plaire Ă  son Dieu, il dĂ©sire que sa vie entiĂšre reflĂšte les qualitĂ©s de son PĂšre cĂ©leste. C’est ce tĂ©moignage visible devant les membres de sa famille, ses collĂšgues, son village ou son voisinage, qui peut amener des personnes vers une meilleure connaissance de Dieu, un dĂ©sir de se tourner vers lui. Car la lumiĂšre de Dieu doit briller Ă  travers sa vie, elle doit se voir Ă  travers ses actes et son comportement. Est-ce cette ressemblance Ă  Dieu qui fait du chrĂ©tien une lumiĂšre pour le monde ? Oui, quand un chrĂ©tien reproduit ces qualitĂ©s dans sa vie quotidienne, il se distingue alors des autres. Dieu a transformĂ© sa vie, cela se voit. Ainsi la prĂ©sence d’un chrĂ©tien dans sa famille, sur son lieu de travail ou dans son village, est comme une lampe allumĂ©e dans une piĂšce obscure, elle permet Ă  tous de dĂ©couvrir ce qu’ils ne parvenaient pas Ă  voir auparavant. A travers la vie d’un chrĂ©tien, Dieu se rĂ©vĂšle. 3. L’importance des paroles Jusqu’alors, nous avons plutĂŽt parlĂ© des oeuvres ou du comportement du chrĂ©tien, mais peut-il ĂȘtre une lumiĂšre aussi par ce qu’il dit ? Dans les versets que nous avons lus, JĂ©sus dit 
 le bien que vous faites ». Cela implique que non seulement notre conduite doit reflĂ©ter l’amour de Dieu, mais aussi nos paroles. Nous pouvons faire du bien par ce que nous disons La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 35 et lorsque nous parlons de Dieu, de ce qu’il est pour nous, c’est aider ceux qui vivent dans les tĂ©nĂšbres Ă  sortir de l’ignorance spirituelle. Il est vrai que nous pouvons tĂ©moigner en expliquant ce que Dieu a accompli dans notre vie. Certains d’entre nous pratiquaient le mensonge, par exemple, d’autres le vol ou l’adultĂšre etc 
, choses qu’ils ont dĂ©sormais en horreur. Une vie transformĂ©e par la grĂące de Dieu peut susciter la curiositĂ©. Et nos paroles vont alors ĂȘtre importantes. Car il est nĂ©cessaire, non seulement de parler de notre expĂ©rience de la grĂące de Dieu, mais aussi d’instruire les autres sur les vĂ©ritĂ©s que nous avons comprises. Nous devons parler de JĂ©sus, de celui qui a changĂ© notre vie, nous devons faire part aux autres de ce qu’il nous enseigne, expliquer le sens de sa mort sur la croix et de sa rĂ©surrection, raconter en quoi il est un Sauveur et pourquoi nous avons besoin de lui. Donc pour ĂȘtre une lumiĂšre devant les hommes, nous devons ĂȘtre prĂȘts Ă  leur parler de notre foi, prĂȘts Ă  rĂ©pondre Ă  leurs interrogations sur Dieu. 4. Etre une vĂ©ritable lumiĂšre Nous voulons souligner Ă  ce sujet que, si nous voulons ĂȘtre de vĂ©ritables lumiĂšres, Ă©clairant les hommes vers le chemin qui mĂšne vers la connaissance de Dieu, nos actions doivent ĂȘtre en accord avec nos paroles. Car si nous n’agissons pas comme nous le disons, il y a alors une contradiction entre nos paroles et nos actes, et cette incohĂ©rence va ternir notre tĂ©moignage. Page 36 La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres De mĂȘme, si nous menons une vie juste, une vie pure, une vie pleine d’amour sans jamais parler de Dieu, sans jamais raconter comment il Ɠuvre dans notre vie, comment ceux qui ne le connaissent pas viendront-ils Ă  lui ? Si nous parlons beaucoup de notre foi, de la Bible, de l’amour de Dieu et du salut qu’il offre Ă  tous, sans toutefois mener une vie intĂšgre, encore une fois, comment ceux qui cherchent Dieu pourront-ils venir Ă  lui ? Ainsi notre vie entiĂšre doit prouver que ce que nous disons est vrai, elle doit reflĂ©ter notre amour pour Dieu, elle doit rendre gloire Ă  JĂ©sus notre Seigneur. Nous arrivons donc Ă  la fin de notre Ă©tude sur les tĂ©nĂšbres et la lumiĂšre et ces derniĂšres paroles nous mettent devant une responsabilitĂ© importante. Car Dieu dĂ©sire se faire connaĂźtre. Il dĂ©sire le faire Ă  travers vous, Ă  travers moi. Sommes-nous alors comme des lampes qui mĂšnent les hommes Ă  Dieu ? Ou sommes-nous comme des lampes cachĂ©es, ne servant Ă  rien, car n’apportant aucun secours Ă  ceux qui marchent dans les tĂ©nĂšbres ? La lumiĂšre et les tĂ©nĂšbres Page 37 Pour toute correspondance, veuillez Ă©crire Ă  La Bonne Nouvelle Correspondance Radio 9 rue des Charpentiers 68100 Mulhouse France E-mail [email protected] Brochure gratuite – Vente interdite
Cefut la naissance du monde et du paradis. Une fois l'Espace des Royaumes créé par le Seigneur Ao, il y eut une longue période de néant éternel avant que la lumiÚre et l'obscurité ne deviennent des entités séparées dans ce royaume brumeux d'ombres. Au sein de ce sombre chaos se dressÚrent 13 seigneurs de l'Ombre, les Ombrevari.
Les gĂ©nĂ©rations des maĂźtres redescendus Vous ĂȘtes descendus dans les profondeurs des tĂ©nĂšbres pour en faire l’expĂ©rience, pour les assimiler et, finalement, les transformer. Car vous ĂȘtes les pionniers des Ăšres et le cristal du monde. Vous pouvez transformer les tĂ©nĂšbres en les considĂ©rant et en les reconnaissant telles qu’elles sont vĂ©ritablement. Quatre zones de l’Obscur Nous prenons en considĂ©ration quatre zones de l’Obscur, chacune de nature diffĂ©rente et se situant dans des dimensions diffĂ©rentes de votre vie. Certaines de ces zones se touchent, s’imbriquent ou s’interpĂ©nĂštrent, d’autres non. Cependant, elles ont des points communs a Elles sont cachĂ©es, voilĂ©es, masquĂ©es. On dit que Churchill a dit un jour que Moscou serait “une Ă©nigme au milieu d’un mystĂšre entourĂ© de mystĂšres”. C’est un peu comme ça que nous pouvons imaginer chacune de ces zones. À propos la LumiĂšre est, elle aussi, pleine d’énigme, d’aspects cachĂ©s et de mystĂšres! b Elles recĂšlent des peines et de la douleur, de la haine et de l’agression, de la peur et de l’abus de confiance ainsi que toutes les autres pensĂ©es et tous les sentiments nĂ©gatifs de l’humanitĂ©. c Elles agissent dans notre vie selon les mĂȘmes rĂšgles que la LumiĂšre; d Elles sont partie intĂ©grante de VOUS-MÊME, et ce Ă  50%.ÂČ Pour rĂ©soudre la question de savoir comment surmonter l’Obscur, il y a plusieurs bases et niveaux de considĂ©ration. 1Ăšre Ă©tape Faire connaissance avec la nature-mĂȘme de l’Obscur Jusqu’à prĂ©sent, vous l’avez toujours fuit. Vous l’avez Ă©vitĂ© autant que possible. Vous l’avez interdit et stigmatisĂ© – et condamnĂ© Ă  mort ou laissĂ© mourir tous les gens qui vivaient en lui en vous en dĂ©tournant. Mais ce que vous avez infligĂ© aux autres s’est toujours retournĂ© contre vous. Vous n’avez jamais regardĂ© l’Obscur en face, n’avez donc jamais fait sa connaissance. Mais, parce que vous l’avez fuit, il vous a toujours poursuivi. Car il reprĂ©sente une partie de vous-mĂȘme. ModĂšle de solution Vous surmontez l’Obscur en vous arrĂȘtant, en vous retournant, en vous ouvrant, en acceptant ce qui se prĂ©sente Ă  vous et en entrant en communication avec. 1er exercice Commence un “Journal de l’Obscur” et Ă©cris-y tous les aspects sombres de ta propre vie. Les premiers thĂšmes pourraient ĂȘtre “Qu’est-ce qu’il y a d’obscur dans ma vie?” “De quoi ai-je peur?” “Qu’est-ce qui me dĂ©range ou m’agace au plus profond?” “Qu’est-ce qui me met en colĂšre?” “Qu’est-ce qui me donne un sentiment d’impuissance?” “Quels sont les thĂšmes que je ne veux en aucun cas laisser entrer dans ma vie?” Ne mentionne ici que les rĂ©ponses directes, sans donner de raisons ni chercher Ă  savoir pourquoi. Prends-toi un minimum de 7 jours pour formuler les rĂ©ponses Ă  chaque question. C’est au fil du temps qu’elles vont remonter des profondeurs de ton ĂȘtre. Inscris TOUTES les rĂ©ponses, toutes les pulsions et les sentiments, sans exception. 2Ăšme Ă©tape ReconnaĂźtre et accepter la nature de l’Obscur L’Obscur est une force Ă©volutive, au mĂȘme titre que la LumiĂšre. Il est nĂ© de la LUMIÈRE-UNE et s’est transformĂ© dans sa descente d’espace en espace. La LumiĂšre et l’Obscur ont suivi la mĂȘme voie que l’Homme. Ils l’ont suivie parce que l’Homme l’a suivie. La voie de l’Obscur doit ĂȘtre reconnue au mĂȘme titre que son propre chemin d’évolution car l’Obscur en reprĂ©sente exactement la moitiĂ©. Celui qui ne reconnait pas celĂ  se prive de 50% de sa propre substance et force vitale. ModĂšle de solution Vous surmontez l’Obscur en acceptant de le reconnaĂźtre, inconditionnellement, sans vous y soumettre. Reconnaissez l’Obscur en tant qu’instance d’AMOUR. Faites-le Ă  partir de votre propre INSTANCE D’AMOUR. 2Ăšme exercice La prochaine Ă©tape du journal serait la suivante Reconnais par Ă©crit ! toutes les rĂ©ponses que tu as trouvĂ©es aux premiĂšres questions et premiers thĂšmes, INCONDITIONNELLEMENT. BĂ©nis-toi toi-mĂȘme pour chacune des pulsions que tu as dĂ©couverte en toi et retire-lui son aspect de “faute”. C’est-Ă -dire enlĂšve-lui et enlĂšve-toi le voile sombre de la culpabilitĂ©. Personne ne peut le faire sinon TOI-MÊME. Écris ta perception dans ton journal, en phrases bien formulĂ©es, et laisse-toi traverser par les Ă©nergies qui se libĂšrent. 3Ăšme Ă©tape Le mode d’action de l’Obscur C’est “l’énigmatique secret dans le MystĂšre” qui s’exprime ici, car l’Obscur agit de maniĂšre camouflĂ©e. Sinon, il ne serait ni obscur ni mystĂ©rieux. Il agit exactement Ă  l’opposĂ© de la pensĂ©e et du ressentir humains. Sinon il serait apparent et non point occulte. L’Obscur produit toujours la LumiĂšre. C’est celĂ  le MystĂšre! ConsidĂ©rons ici l’Obscur créé en dernier les tĂ©nĂšbres de l’humanitĂ©. Elles ne sont formĂ©es de rien d’autre que du flux des erreurs pensĂ©e et „dĂ©sespĂ©rances“ sensations humaines circulant entre les deux poles. Leur action consistait Ă  absorber ces Ă©nergies provenant de vous, Ă  les garder et Ă  vous les rendre Ă  la fin des temps. Leur contenu est l’Erreur et le DĂ©sespoir. Leur flux sortant ne peut donc rien ĂȘtre d’autre. Ces rĂ©gions ne peuvent, Ă  la longue, rien faire de ces Ă©nergies. Elles ne font que les garder un certain temps. Mais vous, vous pouvez rĂ©aliser beaucoup de choses avec elles. Si vous les reprenez Ă  vous, vous pouvez acquĂ©rir grĂące Ă  elles une grande maturitĂ© et une force intĂ©rieures. ModĂšle de solution Vous surmontez l’Obscur en laissant, dans un premier temps, l’énigme ĂȘtre Ă©nigme, l’insondable ĂȘtre insondable, le mystĂšre ĂȘtre mystĂšre. Soyez ouverts face aux Ă©nigmes, Ă  l’insondable et aux mystĂšres. Ne les laissez pas vous intimider! Restez serein, respirez profondĂ©ment et arrĂȘtez de vous creuser la tĂȘte. Ces mystĂšres sont EN VOUS. Ils sont le VIVANT. Tant que vous cherchez, vous ne vivez pas. DĂšs que vous vivez, vous ne cherchez plus. Les mystĂšres de la vie ne se dĂ©chiffrent pas par le fait de CHERCHER plus loin, mais par le fait d’ACCEPTER ce qui est proche, ce qui vient Ă  vous ici et maintenant, ce qui est autour de vous et en vous ici et maintenant. Ils se rĂ©vĂšlent par la vision et la communication. 3Ăšme exercice Tu pourrais maintenant prendre ton journal et, en considĂ©rant toutes les dĂ©couvertes que tu as faites sur ton Obscur intĂ©rieur, poser des questions aux endroits, aux entitĂ©s et mondes correspondants “Qui qu’ es-tu vĂ©ritablement?“ „Pourquoi es-tu lĂ ?“ „Quel est le service que tu me rends?“ “Que puis-je faire pour nous dĂ©livrer, toi et moi?” Si tu poses des questions sincĂšres et directes, tu obtiendras toujours des rĂ©ponses sincĂšres et directes. Notes-les par Ă©crit dans ton journal. Tu pourras te relire au besoin le temps nĂ©cessaire. 4Ăšme exercice Vous exemptez l’Obscur dans votre vie si vous comprenez une petite phrase dans toute sa profondeur, que vous l’accueillez en vous et en faites provisoirement votre mantra “Je suis toi” et “Tu es moi.” Reporte-la, le coeur ouvert, Ă  toutes les dĂ©couvertes dans ton journal et observe ce qui se passe en toi. Prends des notes. 4Ăšme Ă©tape La distinction entre les diffĂ©rents espaces de l’Obscur À partir de l’ESPACE-UN, huit espaces supplĂ©mentaires se sont dĂ©veloppĂ©s au fil de l’évolution spirituelle. CelĂ  fait quatre espaces-LumiĂšre, quatre espaces-Obscur et un LumiĂšre-Obscur. Commençons ici par les espaces-Obscur. Par principe, ce sont tous des labyrinthes, des cabinets des glaces, des trains-fantĂŽmes et des grand-huits. Mais cependant, ils ont eux aussi leur systĂšme et leur Ă©quilibre spĂ©cifiques. Deux d’entre eux on Ă©tĂ© créés par l’Esprit, les deux autres par l’Homme. Les espaces-Obscur créés par l’Esprit sont moins des “espaces” que des entitĂ©s spirituelles propres qui agissent en tant que crĂ©ateurs d’espaces. Ceux créés par l’Homme sont des zones Ă©nergĂ©tiques remplies d’ĂȘtres et de crĂ©atures. Lors de la premiĂšre divison du UN, la LumiĂšre CrĂ©atrice LC et les TĂ©nĂšbres CrĂ©atrices TC se sont formĂ©es. Celles-ci formĂšrent Ă  leur tour la LumiĂšre Interieure LI et les TĂ©nĂšbres IntĂ©rieures TI non-incarnĂ©es. Celles-ci, Ă  leur tour, s’incarnĂšrent dans les ventricules du coeur humain. Elles donnĂšrent naissance au corps physique de l’Homme. À partir de la LumiĂšre et des TĂ©nĂšbres incarnĂ©s dans ces ventricules, l’Homme crĂ©a la LumiĂšre ExtĂ©rieure LE, communautĂ© des hommes solidaires les uns aux autres, et les TĂ©nĂšbres ExtĂ©rieures TE, communautĂ© des hommes qui se combattent. De leur inter-communication se forma l’ ”Astral Obscur-LumiĂšre” AOL, rĂ©gion des sentiments humains polarisĂ©s soit nĂ©gativement, soit positivement. ModĂšle de solution Observez, Ă  coeur ouvert, le dĂ©veloppement naturel des espaces et ĂȘtres tĂ©nĂ©breux. Regardez-les comme vous regardez dans un zoo les animaux qui vous feraient peur s’ils Ă©taient en libertĂ©, mais qui cependant vous intĂ©ressent et vous fascinent. 5Ăšme exercice Regardez lĂ  oĂč, jusqu’à prĂ©sent, vous fermiez les yeux voir exercice 1, question 6. Ouvrez votre coeur et permettez Ă  tous les voiles sombres de se dĂ©tacher de votre vie. Permettez Ă  tous les Ă©garements de pensĂ©e et de sentiment de se clarifier. Permettez aux sentiments de culpabilitĂ© et d’infĂ©rioritĂ© de quitter vos espaces. CelĂ  se produit tout seul si vous le leur PERMETTEZ c’est la nature-mĂȘme de l’Énergie Nouvelle. Prenez des notes dans votre “journal de l’Obscur” et remarquez comme il se transforme subrepticement en un journal de la LUMIÈRE-UNE. 5Ăšme Ă©tape Jugement et Discernement La plus grande force des tĂ©nĂšbres astrales est le Jugement, la plus faible le Discernement. Le Jugement est une force obscure nĂ©e pendant l’ùre de la poussiĂšre alors que la conscience de l’Un Ă©tait dĂ©jĂ  en grande partie refermĂ©e. Elle a dĂ©coulĂ© du faible niveau de vibration des forces “le faux et le vrai”, “la valeur et la non-valeur”, “la faute et l’expiation” et “le bien et le mal”. Par leur vibration, ces forces se sont mutuellement entraĂźnĂ©es vers le bas. Le Jugement est un instrument de sĂ©paration et de dĂ©nigrement de l’un des poles. Ce qui, pendant toute une pĂ©riode, reprĂ©senta une progression conduisit Ă  l’obscurcissement et Ă  la confusion. Si le jugement et la comdamnation ne s’arrĂȘtent pas, le cercle descendant des Ă©nergies ne peut trouver sa fin et amĂšne la dĂ©chĂ©ance et les tĂ©nĂšbres. Il emmĂšne la loi de l’Esprit dans les plus profondes abĂźmes des Ă©motions le fondamentalisme et le fanatisme. Les Ă©motions ne sont pas en mesure de diffĂ©rencier, elle ne peuvent que juger. Elles sont nĂ©es du chaos naissant et l’ont parachevĂ©. Le Discernement naquit au dĂ©but de la voie dans la dualitĂ©, au commencement de l’ùre de cristal. Il vibre dans le champ Ă©levĂ© de sagesse de l’UN qui a fait jaillir de lui-mĂȘme les poles en tant qu’équivalents. Le Discernement est la force qui, au bout du chemin, alors que le chaos est en plein accomplissement, apporte la clartĂ©, la rĂ©demption et la sagesse. ModĂšle de solution Cessez de porter des jugements et commencez Ă  discerner les choses sans jugement de valeur ni Ă©motion. Octroyez-vous, Ă  vous-mĂȘme et aux autres ĂȘtres, l’ entiĂšretĂ©â€ d’existence et de dĂ©cision. Le Jugement est une force provenant de vos Ă©motions situĂ©es dans la rĂ©gion du ventre et de votre intellect situĂ©, lui, dans la tĂȘte. Les forces de jugement sont la peur, le sentiment de culpabilitĂ©, le sentiment d’infĂ©rioritĂ©, le remords, la honte, l’agressivitĂ©, le doute pour la rĂ©gion du ventre, ainsi que le besoin de contrĂŽle, l’envie de vengeance, le besoin/pression de tout organiser et planifier pour la region de la tĂȘte. Chacune de ces rĂ©gions est unipolaire et non transformable. Les jugements vous assujetissent. Seul votre coeur est en mesure de discerner sans faire de jugement et de prendre la „dĂ©cision en vĂ©ritĂ©â€œ qui en dĂ©coule. 6Ăšme exercice Perçois la force dĂ©vastatrice qu’est l’auto-condamnation. Prends note de toutes les rĂ©ponses aux questions suivantes “Quels sont les traits de caractĂšre, les forces et les particularitĂ©s qui diffĂ©rencient ma personalitĂ© d’autres personalitĂ©s prends 2 ou 3 personnes en comparaison? » “Comment est-ce que je juge mes propres caractĂ©ristiques, en comparaison avec les autres?” “Qu’est-ce que j’admire en eux?” “Qu’est-ce que je dĂ©plore en moi?” “Quels aspects de ma personalitĂ© en arrivent, de temps en temps, Ă  me dĂ©sespĂ©rer?” DĂ©cide ensuite de transformer tout auto-jugement qui soit nĂ©gatif ou infĂ©riorisant DÉCIDE de reconnaĂźtre du fond du coeur tes forces contraires externes l’Obscur comme Ă©tant parties nĂ©cessaires de ton cheminement spĂ©cifique. AUTORISE-toi Ă  reconnaĂźtre les forces internes de ton ĂȘtre la LumiĂšre. PERMETS-vous Ă  vous trois Ă  toi-mĂȘme, l’Obscur et la LumiĂšre de vous rĂ©unir en tant que SEUL ÊTRE. 7Ăšme exercice Choisis quelque chose dans ton quotidien un problĂšme, un Ă©vĂšnement, une personne que tu juges ou condamnes. Sois sincĂšre avec toi-mĂȘme et l’aspect choisi. Regarde avec le coeur et rĂ©ponds aux questions suivantes “Comment ai-je jugĂ© cet aspect jusqu’à prĂ©sent?” “Pourquoi l’ai-je fait de cette maniĂšre et non d’une autre?“ Quels Ă©taient les sentiments ventre qui m’animaient?” “Quels Ă©taient les pensĂ©es tĂȘte qui m’animaient?” “Quels effets avait ce jugement sur cet aspect et sur moi-mĂȘme?” Puis, dĂ©cide de revenir sur ton jugement et de reconsidĂ©rer l’aspect d’un regard aimant et Ă  coeur ouvert. Prends note de toutes tes constatations, sentiments et ressenti intĂ©rieur. Prends conscience de l’impact que le revenir sur un jugement externe a sur ton monde intĂ©rieur. Tu te sens Un avec le Tout, n’est-ce pas? 8Ăšme exercice Dirige ton attention sur ton coeur physique et respire profondĂ©ment plusieurs fois. Ouvre-toi en grand et permet Ă  toutes les Ă©nergies de circuler librement. Permets Ă  ton ĂȘtre supĂ©rieur lumineux de se fusionner maintenant avec toi et ressens comme il se rĂ©pand en toi. Puis permets Ă  ton ĂȘtre supĂ©rieur tĂ©nĂ©breux de se fondre Ă  toi Ă  son tour et ressens comme lui aussi te pĂ©nĂštre. Prends conscience des diffĂ©rentes Ă©nergies et souhaite-leur la bienvenue de tout ton coeur. Laisse-toi suffisamment de temps pour ce fusionnement. Prends note, aprĂšs coup, de ce que tu as ressenti et vĂ©cu. Laisse, en toute conscience, cette fusion devenir partie intĂ©grante de ta respiration. 6Ăšme Ă©tape Le chemin vers les rĂ©gions obscures MĂȘme si, des annĂ©es durant, vous avez Ă©vitĂ© les rĂ©gions obscures et cherchĂ© Ă  vous en protĂ©ger, vous avez quand-mĂȘme toujours Ă©voluĂ© en elles car elles sont une partie de votre ĂȘtre. Vous avez toujours Ă©voluĂ© en elles, non pas parce que vous le vouliez, mais parce qu’elles le voulaient, elles. Elles font partie de vous. Elles sont liĂ©es Ă  vous. Le problĂšme est que ce que vous ne voulez pas vient Ă  vous de lui-mĂȘme – et vous domine. Vous dites NON et l’Obscur dit OUI. NON est un mot d’impuissance, OUI un mot de pouvoir. Que vous soyiez dans une rĂ©gion obscure, ce n’est pas un problĂšme mais plutĂŽt un Ă©tat naturel. Mais que vous y soyiez contre votre grĂ©, celĂ  ,oui, en est un effectivement. Car “ĂȘtre sans la volontĂ©â€ Ă©quivaut Ă  une impuissance. Vous ĂȘtes en plein Obscur mais vous ne le connaissez pas et ne savez pas ce que vous devez faire ou ne pas faire. L’Obscur vous manoeuvre selon ses facultĂ©s voir 3Ăšme Ă©tape et vous Ă©gare par ses structures en labyrinthe et ses Ă©lĂ©ments constituants. ModĂšle de solution Vous surmontez l’Obscur en ouvrant ses espaces et en y pĂ©nĂ©trant, en les traversant intentionnellement. Vous ĂȘtes plus forts que toutes les entitĂ©s et Ă©nergies de ces rĂ©gions si vous respectez les rĂšgles. Une de ces rĂšgles est le choix du chemin Ă  prendre. Il y a d’innombrables voies d’accĂšs aux rĂ©gions de l’Obscur de toutes les dimensions. Pendant des millĂ©naires, vous en avez empruntĂ© deux sans mĂȘme le savoir l’espace mental dans la tĂȘte et l’espace Ă©motionnel dans le ventre. Partant de lĂ , vous avez continuellement involontairement “dĂ©rapĂ©â€ dans l’Obscur et n’en ĂȘtes ressortis qu’au prix de grands efforts, transformĂ©s, marquĂ©s occupĂ©s ou avec des blessures. Ce ne sont qu’accĂšs incertains, des trappes et voies Ă  sens unique. Il n’y a qu’une seule voie qui puisse vous protĂ©ger d’ĂȘtre pris au piĂšge dans les tĂ©nĂšbres des diffĂ©rentes dimensions, ou mĂȘme de vous y Ă©garer un certain temps. C’est la voie qui passe par votre coeur. Votre coeur est le point de dĂ©part de tous les pĂ©riples qui vous font avancer et vous enrichissent vraiment. Votre coeur est le passage multidimensionnel, l’accĂšs Ă  tous les plans des cosmos obscur et lumineux. C’est lĂ  que rĂšgnent toutes les forces, de tous les espaces. Utilisez-les tout bonnement! 9Ăšme exercice Dirige ton attention sur ton coeur physique et respire profondĂ©ment plusieurs fois. Ouvre-toi en grand et permet Ă  toutes les Ă©nergies de circuler librement. Fusionne-toi avec les deux MaĂźtres de la LumiĂšre et des TĂ©nĂšbres qui ne sont rien d’autre que toi-mĂȘme en fait, rends-toi avec eux dans les rĂ©gions de l’Obscur que tu aimerais visiter, et permet-leur de s’éclaircir grĂące Ă  toi. Prends bien ton temps pour ce pĂ©riple commence-le le soir, par exemple, au moment de te coucher. Plus tard, prends note de tout ce que tu as vu, ressenti et vĂ©cu. Attends-toi Ă  ce que, dans les premiers temps, se produisent Ă©ventuellement de grandes “crises de guĂ©rison” soit dans ton corps, soit dans ton environnement. Dans ce cas-lĂ , il faut continuer Ă  respirer, rester ouvert, et laisser s’embraser les rayons d’amour de ton coeur. Il suffit que tu le dĂ©cides et le permettes pour que celĂ  se produise. MĂ©ditation dans la tour de lumiĂšre de l’Esprit Respire profondĂ©ment et laisse derriĂšre toi tout ce qui a Ă©tĂ©, qui est et qui sera. Ouvre grand ton coeur et vide-toi de tout. Tu y arrives rien qu’en le dĂ©cidant. Laisse les Ă©nergies de ton corps descendre dans le sol et ton Ăąme monter dans les sphĂšres cristallines du clair- Esprit. Prends conscience que ton corps, tel une enveloppe vide, reste en arriĂšre pendant que ta vraie vie, ton ĂȘtre d’esprit, devient de plus en plus manifeste, de plus en plus rĂ©el. Vois de ton oeil spirituel un paysage d’une clartĂ© cristalline et une tour qui se dresse devant toi. Une tour rayonnante comme un diamant, une haute tour qui s’étire vers le ciel en traversant les nuages ta tour de vie, qui jadis te conduisit des mondes de l’Esprit aux mondes des formes. Et bien, voilĂ  qu’en cet instant tu peux de nouveau monter vers le monde de l’Esprit et te souvenir; te souvenir de qui tu es vraiment. Approche-toi de la tour et regarde la porte s’ouvre et te laisse entrer. PĂ©nĂštre Ă  l’intĂ©rieur de la tour. Un escalier en spirale longeant les murs extĂ©rieurs conduit vers le haut et, au centre de la piĂšce, tu peux diriger ton regard vers les hauteurs infinies de ta propre vie, qui se dĂ©robent Ă  tes yeux. Le diamant t’irise puissament de sa lumiĂšre et te tire doucement vers le haut. Tout ce qui est de nature basse se dĂ©tache de toi; tout ce qui attache se dĂ©lie. Toutes les oppositions deviennent UN. Sens comme tu deviens lĂ©gere. Monte doucement, comme en apesanteur, d’étage en Ă©tage. Et, pendant que tu gravis l’escalier, permets que des Ă©nergies puissantes et cristallines te traversent et t’élĂšvent. Tu gravis ainsi beaucoup de paliers et arrives dans la zone de la lumiĂšre rouge. Sens comme elle pĂ©nĂštre vigoureusement et vivifie tes cellules. Absorbe une lumiĂšre rouge-carmin pendant que tu continues ton ascension sans t’arrĂȘter, lentement mais sans discontinuer. VoilĂ  que tu arrives maintenant dans la sphĂšre de la lumiĂšre orange qui – pareille Ă  mille soleils – fortifie ta volontĂ© et t’illumine de force, de courage et de dĂ©termination. Inspire-la. Absorbe-la. Continue ton ascension de marche en marche en traversant l’espace du soleil. Ainsi tu atteins le jaune lumineux, le jaune d’or, qui imbibe ton ĂȘtre de clartĂ© et de sagesse. Ouvre-toi en grand, respire profondĂ©ment et accueille-le en toi. Sens comme il t’imprĂšgne et te renouvelle. Et continue, continue toujours ta progression, monte dans la zone de la lumiĂšre vert-Ă©meraude. Car vois-tu, l’émeraude permet Ă  ton coeur de battre en union avec tous les coeurs. Évolue en elle et poursuis ton chemin. Ouvre-toi Ă  TOUT, mais sans RIEN retenir. Monte encore dans cette tige qu’est la tour de diamant, Ă©lĂšve-toi jusqu’au faisceau bleu d’azur qui fait vibrer ton ĂȘtre Ă  cette frĂ©quence-lĂ  qui contient en elle toutes les rĂ©sonnances. C’est ici que tu vibres en communion avec toute la crĂ©ation. Et, riche d’elle, continue ton ascension. Tu entres maintenant dans le domaine mystique du bleu-indigo qui te rĂ©vĂšle tous les mystĂšres. C’est ici que respire la vie de tous les espaces-temps. Toi aussi, respire. Respire profondĂ©ment. Et, grand ouverte, traverse cet espace en Ă©voluant sans discontinuer vers le haut. Et tu aboutis enfin Ă  l’incommensurable de la couleur pourpre, Ă  cette frĂ©quence de la puissance de l’Amour cosmique qui t’habilite vĂ©ritablement. Ici aussi, respire profondĂ©ment et reçois, car tu en es digne. Et, en continuant d’avancer, un pied aprĂšs l’autre, un Ă©chelon aprĂšs l’autre, tu arrives dans cette region-lĂ  qui baigne tout de couleur rouge-violet magenta rayonnante – et toutes les parties de ton ĂȘtre sont UN. NĂ©anmoins cette couleur aussi se dissipe car tu atteins maintenant la sphĂšre qui renferme la Pure LumiĂšre blanche. Voyage maintenant sur tes ailes de lumiĂšre dorĂ©es vers les lieux et les Ă©poques que l’Esprit divin en toi veut parcourir – et sache au plus profond l’Amour et la BĂ©nĂ©diction de TOUS reposent sur toi. St. Germain transmis par Sabine Wolf SĂ©rie ÊTRE ENSEIGNEUR Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler. Veuillez aider Ă  soutenir les mĂ©dias alternatifs. Nous suivons la vĂ©ritĂ©, oĂč qu'elle mĂšne. Merci ELISHEAN 777 CommunautĂ© pour un Nouveau Monde
Àlire par ceux qui, plongĂ©s dans le gouffre du dĂ©sespoir, veulent retrouver la lumiĂšre, et par ceux qui, avec un dĂ©vouement sans Ă©gal, cherchent Ă  leur apporter un soutien de tous les instants. Poids. 0.368. FAMILLE. MBLE 36.
Bienfaiteur de tous ceux qui se tournent vers toi, lumiÚre de tous ceux qui sont dans les ténÚbres, principe créateur de toutes les semailles, jardinier de toute croissance spirituelle, aie pitié de moi, Seigneur, et fais de moi un temple sans reproche. Ne considÚre pas mes péchés si tu prends garde à mes fautes, je ne pourrai plus soutenir ta présence, mais par ton immense miséricorde et ta compassion infinie, efface mes souillures par notre Seigneur Jésus-Christ, ton unique enfant, trÚs saint, le médecin de nos ùmes. Par lui te soient rendus toute gloire, puissance, honneur, et magnificence, dans les ùges des ùges qui ne vieillissent ni ne finissent ! Amen. PriÚre du III° siÚcle Voir tous les textes de priÚre
LeprĂ©sident Nelson l’a dit trĂšs simplement : « La clĂ© est de faire des alliances sacrĂ©es et de les respecter. [] Ce n’est pas un chemin compliquĂ© 24. » Faites du Christ le centre de votre vie 25. Si vous avez l’impression que la lueur de votre tĂ©moignage vacille et que l’obscuritĂ© commence Ă  vous enserrer, prenez courage
Sous le soleil des tĂ©nĂšbres FrĂšre RĂ©mi-Michel Marin Lamellet op Eclipse de soleil Ă  Venise, Ippolito Caffi, 1842. Deux soleils aux deux extrĂ©mitĂ©s l’un des tĂ©nĂšbres, et l’autre d’embrasement. » 30e priĂšre, GrĂ©goire de Narek Jour 1 – DĂ©part Je vais vous faire un aveu mes soeurs j’ai peur du noir. Mais qui n’a jamais eu peur de la nuit ? MĂȘme dans un lieu clĂŽt, familier et sans danger. MĂȘme nos couvents ont leurs lots de veilleuses et d’allumage automatique, lĂ  oĂč ce n’est pas toujours nĂ©cessaire. Je peux vous le dire je suis le premier Ă  craindre un cloĂźtre trop sombre ou une sacristie tĂ©nĂ©breuse. C’est toi, Seigneur, ma lampe, Dieu Ă©claire ma tĂ©nĂšbre. Psaume 18, 29 Face Ă  cette frousse du noir, il y a un Dieu qui est LumiĂšre dans les tĂ©nĂšbres. Pour moi, c’est cette lumiĂšre qui m’a attirĂ© dĂšs le commencement. Je ne dirais pas que Dieu m’est un phare, car Dieu m’est plus ancre que guide dans la tempĂȘte. Je dirais qu’il est une lampe comme une simple lampe de chevet la plus proche et la plus douce. Dieu comme un interrupteur pour dissiper, en un geste, la puissance des tĂ©nĂšbres. Dans les rĂ©flexions que je veux dĂ©rouler avec vous durant cette neuvaine, il n’y aurait rien d’original Ă  parler de la nuit comme un lieu de rencontre avec Dieu. Les PĂšres, le Carmel et de nombreux saints ont Ă©crit et transmis leur expĂ©rience du dĂ©sert, de la nuit, de la tĂ©nĂšbre lumineuse. Ces expĂ©riences me parlent mais je serais incapable d’en rendre compte. De mĂȘme, il n’y aurait rien d’original Ă  parler des tĂ©nĂšbres comme symbole et lieu de la puissance du Mal, de la nuit comme lieu du crime et de l’angoisse. Cette rĂ©alitĂ© parle d’elle-mĂȘme. Il y a pourtant cette intuition que je dĂ©sire creuser et que j’aimerais Ă©prouver la tĂ©nĂšbre, c’est ce dans quoi je baigne, avec toute ma gĂ©nĂ©ration. J’aimerais dire j’ai baignĂ©, au passĂ©, mais ce serait illusoire de m’en croire sorti. Et j’aimerais dire avec le monde, mais je le connais trop peu. En revanche, je crois connaĂźtre ceux avec qui j’ai grandi. Je nous reconnais dans ces paroles du Livre de la Sagesse qui parle d’une des plaies d’Égypte tous avaient Ă©tĂ© liĂ©s par une mĂȘme chaĂźne de tĂ©nĂšbres » Sg 17, 18 et plus loin car le monde entier Ă©tait Ă©clairĂ© par une lumiĂšre Ă©tincelante et vaquait librement Ă  ses travaux ; sur eux seuls s’étendait une pesante nuit, image des tĂ©nĂšbres qui devaient les recevoir. Mais ils Ă©taient Ă  eux-mĂȘmes plus pesants que les tĂ©nĂšbres » Sg 17, 20-21. Je suis liĂ© avec toute ma gĂ©nĂ©ration par une mĂȘme chaĂźne de tĂ©nĂšbres et j’éprouve combien nous sommes un poids pour nous-mĂȘmes. Mais je cultive comme mes semblables une certain amour de la vie, une quĂȘte de sens grave et allĂšgre, un goĂ»t de la rencontre. Ce sont deux constatations contradictoires, et donc je pose cette question quelle est-elle, cette tĂ©nĂšbre ? Quels mots utiliser pour la dĂ©crire et la comprendre ? Car cette tĂ©nĂšbre n’est ni la tĂ©nĂšbre du Mal et de l’enfer, ni la tĂ©nĂšbre lumineuse des contemplatifs qui Ă©pousent la vĂ©ritable inconnaissance de Dieu. C’est entre les deux, ou plus exactement, c’est un pied de chaque cĂŽtĂ©. Pour reprendre l’image de GrĂ©goire de Narek, dans son Livre de priĂšres, il y a ces deux soleils qui nous Ă©clairent, l’un des tĂ©nĂšbres et l’autre d’embrasement. Ils projettent chacun notre ombre, sur chacun sa brĂ»lure. Mon intuition, c’est que nous vivons sous le soleil des tĂ©nĂšbres, sans que le soleil d’embrasement ne soit bien loin. Nous y vivons pour certains avec des paupiĂšres cousues, pour d’autres avec les yeux grands ouverts, mais sans jamais les Ă©lever vers le ciel. Ce soleil des tĂ©nĂšbres est au soleil d’embrasement ce que le lac est Ă  la mer, ce que la colline est Ă  la montagne, ce que la lune mĂȘme est au soleil. En somme, il nous faut ouvrir les yeux et les Ă©lever pour pouvoir comparer. Il faut sonder et mesurer le lac pour considĂ©rer la mer. Il faut bien parcourir la colline pour Ă©prouver l’altitude de la montagne. Il va nous falloir aiguiser notre regard il en va, in fine, de notre dĂ©sir de distinguer l’idole de Dieu. 800 ans nous sĂ©parent, et pourtant notre PĂšre Saint Dominique a particuliĂšrement oeuvrĂ© dans cette tĂ©nĂšbre. Il y a ce rĂȘve de sa mĂšre, oĂč un chien embrase le monde d’un flambeau dans sa gueule. Il a embrasĂ© ! Mais il y a aussi ce front lumineux » de Saint Dominique que l’on reprĂ©sente par une Ă©toile dans les tableaux, la lumiĂšre douce d’une carte cĂ©leste offerte aux navigateurs que nous sommes. Il serait trop facile de parler d’un faux soleil de l’hĂ©rĂ©sie » combattu par Dominique ma gĂ©nĂ©ration ne connaĂźt plus l’hĂ©rĂ©sie puisqu’elle n’a plus aucune foi Ă  pervertir. Non, Dominique a diffusĂ© quelque chose de la lumiĂšre divine dans les tĂ©nĂšbres de son Ă©poque, et pour cela, il s’est plongĂ© dedans. Il brilla en effet lui-mĂȘme dans le monde comme l’étoile du matin, et avec lui on vit naĂźtre pour le siĂšcle une nouvelle lumiĂšre dont l’éclat se diffusa partout sur la terre »1. Notre projet pourrait se rĂ©sumer dans ces paroles de Job, par lesquelles il exprime la sagesse inaccessible On met fin aux tĂ©nĂšbres on fouille jusqu’à l’extrĂȘme limite la pierre obscure et sombre. » Job 28, 3 Jour 2 – La fausse clartĂ© Cesse donc de me fixer, pour me permettre un peu de joie, avant que je m’en aille sans retour au pays des tĂ©nĂšbres et de l’ombre Ă©paisse, oĂč rĂšgnent l’obscuritĂ© et le dĂ©sordre, oĂč la clartĂ© mĂȘme ressemble Ă  la nuit sombre. » Job 10, 20b-22 Job demande explicitement Ă  Dieu de dĂ©tourner son regard de lui. Son regard flamboyant, inquisiteur, un regard de juge impitoyable qui lui enlĂšve le peu de joie qui lui reste sur la terre. À cette lumiĂšre flamboyante, il prĂ©fĂšre l’obscuritĂ© toute proche oĂč la clartĂ© mĂȘme n’éclaire pas, celle qui permet de se dissimuler, ou du moins de voir sans distinguer, d’ĂȘtre perçu sans ĂȘtre vu. Vouloir se cacher est une rĂ©alitĂ© bien humaine. Elle peut ĂȘtre mise au service du mal, et la menace de l’ApĂŽtre fait trembler tout ce que l’on fait dans les tĂ©nĂšbres sera un jour portĂ© Ă  la lumiĂšre, aux yeux de Dieu et aux yeux de tous. Je crois que cette menace ne fait plus vraiment peur Ă  ma gĂ©nĂ©ration il faut s’assumer, et nous avons une profonde exigence de transparence, parfois envahissante. S’assumer, c’est accepter de se mettre sous la lumiĂšre du monde. Cela a du bon mais il y a lĂ  quelque chose de ce lieu oĂč, parfois, la clartĂ© mĂȘme ressemble Ă  la nuit sombre. Qu’est-ce qui relĂšve de cette lumiĂšre tĂ©nĂ©breuse dans nos vies ? J’assume de vendre mon corps, d’avoir des pensĂ©es suicidaires, je montre tout, tout ce qui touche Ă  la dignitĂ© de l’Homme, Ă  son intimitĂ©, que l’on met sous une lumiĂšre crue. Une lumiĂšre qui n’éclaire rien, ou sinon pour plonger un peu plus dans les tĂ©nĂšbres. L’obscuritĂ© tapie que l’on cherche alors nous Ă©chappe car cette lumiĂšre exclue tout vĂ©ritable refuge. Il existe une comparaison simple et pratique pour l’objet de notre rĂ©flexion la lumiĂšre tapageuse de notre monde moderne. Je fais appel Ă  un auteur japonais Tanizaki. Dans les annĂ©es 30, aprĂšs avoir approfondi sa connaissance de la culture occidentale, il publie son seul et grand essai, L’éloge de l’ombre2. Il critique de maniĂšre trĂšs vive l’arrivĂ©e de la lumiĂšre Ă©lectrique dans les intĂ©rieurs japonais, l’éclairage abusif suivant la mode occidentale, pour dĂ©fendre l’approche japonaise de la lumiĂšre et de l’ombre. Son Ă©loge de l’ombre dans les demeures japonaises est poignante. Elle rĂ©vĂšle la beautĂ© de l’art japonais conditionnĂ©e par la pĂ©nombre, mais elle va plus loin elle tĂ©moigne d’une expĂ©rience quasi mystique de ce qu’il appelle Ă©galement les tĂ©nĂšbres. Nous nous complaisons dans cette clartĂ© tĂ©nue, faite de lumiĂšre extĂ©rieure d’apparence incertaine, cramponnĂ©e Ă  la surface des murs de couleur crĂ©pusculaire et qui conserve Ă  grand-peine un dernier reste de vie. Pour nous, cette clartĂ©-lĂ  sur un mur, ou plutĂŽt cette pĂ©nombre, vaut tous les ornements du monde et sa vue ne nous lasse jamais. [
] En contemplant les tĂ©nĂšbres tapies derriĂšre la poutre supĂ©rieure, Ă  l’entour d’un vase de fleurs, sous une Ă©tagĂšre, et tout en sachant que ce ne sont que des ombres insignifiantes, nous Ă©prouvons le sentiment que l’air Ă  ces endroits-lĂ  renferme une Ă©paisseur de silence, qu’une sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©ternellement inaltĂ©rable rĂšgne sur cette obscuritĂ©. Et plus loin Les Occidentaux, [
] toujours Ă  l’affĂ»t du progrĂšs, s’agitent sans cette cesse Ă  la poursuite d’un Ă©tat meilleur que le prĂ©sent. Toujours Ă  la recherche d’une clartĂ© plus vive, ils se sont Ă©vertuĂ©s, passant de la bougie Ă  la lampe Ă  pĂ©trole, du pĂ©trole au bec de gaz, du gaz Ă  l’éclairage Ă©lectrique, Ă  traquer le moindre recoin, l’ultime refuge de l’ombre. Nous souffrons de l’éclairage abusif de notre monde. C’est la lumiĂšre impitoyable et Ă©crasante des autres, la lumiĂšre moderne qui chasse nos derniers refuges d’ombre, de silence et de saine solitude. La fausse clartĂ© de notre monde est paradoxalement une rĂ©elle nuit sombre. Il y a notre recherche d’une clartĂ© plus vive qui n’est pas la recherche d’une vĂ©ritable lumiĂšre divine. Cette fausse clartĂ© dĂ©voile seulement pour dĂ©nuder. Elle appuie sur tous les interrupteurs pour Ă©loigner la peur de la nuit, sans pour autant vaincre la grande nuit oĂč rĂšgnent l’obscuritĂ© et le dĂ©sordre. Quelle rĂ©ponse face Ă  cette souffrance ? Reprendre les paroles du psalmiste psaume 120 Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage se tient prĂšs de toi. Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper, ni la lune durant la nuit. Le regard doux de Dieu, c’est l’ombrage qui protĂšge des brĂ»lures du monde. C’est justement la moitiĂ© de la mission de Saint Dominique tout au long de ses nuits, dans la pĂ©nombre de l’église, pleurer et demander la misĂ©ricorde de Dieu. Alors que nous ne demandons qu’à attirer le regard des autres, en rĂȘvant au fond d’une paix anonyme et cachĂ©e, la priĂšre de Dominique c’est au contraire braquer Ă  nouveau le regard de Dieu sur les Hommes. C’est inviter les Hommes Ă  faire la diffĂ©rence entre des ombres insignifiantes et la sĂ©rĂ©nitĂ© Ă©ternellement inaltĂ©rable qui rĂšgne sur cette obscuritĂ©. C’est rĂ©pĂ©ter que Dieu est Ă  la fois ce seul regard que l’on cherche, et la paix profonde que nous dĂ©sirons. C’est lĂ  notre priĂšre en tant que dominicaines et dominicains se plonger dans les tĂ©nĂšbres du monde pour y attirer de nos voix le regard du Christ. Et rĂ©pĂ©ter au monde qui ne voit en Dieu qu’un doigt inquisiteur Dieu n’est pas cet Ă©clairage abusif, il n’est pas non plus l’ombre Ă©paisse dĂ©sirĂ©e par Job il est ombrage, tout proche. S’il est Ă©paisseur, il est l’épaisseur de silence contre lequel tout le bruit du monde ne peut rien. Jour 3 – les tĂ©nĂšbres du jugement Vois donc si la lumiĂšre qui est en toi n’est pas tĂ©nĂšbres » Luc 11, 35 Ces paroles du Christ suivent l’image de l’oeil sain et du corps sain qui doivent briller comme une lampe. Elles ont de quoi nous glacer car elles supposent que nous pourrions nous tromper sur nous-mĂȘmes, au point de se croire Ă©clairĂ© par nos propres tĂ©nĂšbres. Quand je lis cette phrase du Christ, il me vient Ă  l’esprit une caractĂ©ristique de notre monde une certaine tendance Ă  beaucoup se sonder. Nous ne sommes pas dans l’examen de conscience, ni dans une relecture de vie jĂ©suite, ou une simple liste de pĂ©chĂ©s avant la confession. Il s’agit plutĂŽt de scruter son passĂ© et les mouvements intĂ©rieurs de l’ĂȘtre pour mieux se comprendre, se connaĂźtre ce qui est bon! mais qui vire Ă  l’obsession, souvent sans ouverture sur l’horizon. Les psychanalyses, les tests de personnalitĂ©, le dĂ©veloppement personnel, sont prĂ©sentĂ©es comme la clĂ© de tous les problĂšmes scruter les tĂ©nĂšbres que l’on a en soi suffirait Ă  guĂ©rir. Comme l’écrit Tomasz Witkowski aujourd’hui la saintetĂ© a pris la forme de l’épanouissement personnel » L’Express. C’était prĂ©cisĂ©ment ce dont nous parlions hier soir le regard inquisiteur d’une lumiĂšre artificielle. Sauf que lĂ , c’est l’Homme qui en s’auto-scrutant se condamne souvent lui-mĂȘme, car lorsqu’on regarde ainsi vers l’intĂ©rieur, c’est bien l’obscuritĂ© qui nous saisit en premier. Nous en faisons tous l’expĂ©rience. Saint Dominique aussi scrutait les tĂ©nĂšbres de ses contemporains et de ses frĂšres Mon fils, tu as fait une confession incomplĂšte de tes pĂ©chĂ©s. Il y a un pĂ©chĂ© que tu as passĂ© sous silence parce que tu avais peur d’en rougir » et l’emmenant Ă  part, il lui dit le pĂ©chĂ©3. Il scrutait surtout ses propres tĂ©nĂšbres la deuxiĂšme maniĂšre de prier de Saint Dominique Ă©tait de s’allonger sur le sol, face contre terre, il rougissait de lui-mĂȘme et disait – parfois si haut qu’on pouvait mĂȘme l’entendre – cette parole de l’Évangile Dieu ? Sois propice au pĂ©cheur que je suis »4. Nous voilĂ  dans une impasse. Contempler son propre nĂ©ant, son propre vide, est-ce que cela sauve ? Ne serait-ce pas s’arrĂȘter Ă  mi-chemin en fait, dans la direction indiquĂ©e par le Christ ? Je t’ai destinĂ© Ă  ĂȘtre la lumiĂšre des nations 
 je t’ai Ă©tabli pour dire aux prisonniers Sortez ’’, Ă  ceux qui sont dans les tĂ©nĂšbres Montrez-vous ’’ ». IsaĂŻe 49, 9 IsaĂŻe nous montre le chemin et nous permet d’aller jusqu’au bout de l’invitation du Christ voir si la lumiĂšre en nous n’est pas tĂ©nĂšbre, pour en sortir, pour se montrer et se laisser voir par Dieu, pour le laisser allumer Sa lumiĂšre resplendissante, cette lumiĂšre des nations ». Alors, comme l’écrit GrĂ©goire de Naziance, nous pouvons entendre Soyez comme des sources de lumiĂšre dans le monde, une force vitale pour les autres hommes ». Alors nous pouvons avoir le front lumineux comme celui de Dominique, comme celui d’un enfant baptisĂ© dont le visage brille de l’onction du saint chrĂȘme. Se scruter ne doit permettre que d’installer la lumiĂšre en nos obscuritĂ©s, comme l’humilitĂ© de Dominique touchait le coeur de ses frĂšres, cachĂ©s la nuit pour l’écouter pleurer. Pour rĂ©sumer cette partie sur les tĂ©nĂšbres du jugement, je prendrai une image celle de la spĂ©lĂ©ologie. La tendance de ma gĂ©nĂ©ration, notre Ă©cueil Ă  tous peut-ĂȘtre, c’est de s’enfoncer en spĂ©lĂ©ologue dans les entrailles de la terre notre ĂȘtre, et de se laisser emmurer par la profondeur effrayante des tĂ©nĂšbres. C’est Ă©voluer en spĂ©lĂ©ologue avec une lampe frontale qui ne fait que rĂ©vĂ©ler les coins les plus obscurs qu’elle ne peut atteindre. Cette lampe frontale, c’est une lumiĂšre de tĂ©nĂšbres. Au contraire, il nous faut nous rendre compte que nous ne sommes qu’un enfant jouant Ă  avoir peur dans un grenier. Ce grenier contiendra toujours des parties sombres, c’est le mystĂšre de notre ĂȘtre, mais le Christ nous invite Ă  quitter toute fausse lampe, Ă  ouvrir grand les velux en somme, laisser entrer le soleil. Et alors, peut-ĂȘtre, par une grĂące toute spĂ©ciale de notre baptĂȘme, par un jeu de miroirs, reflĂ©ter la lumiĂšre du Christ jusque dans les profondes tĂ©nĂšbres des autres. Dire aux prisonniers sortez. À ceux qui contemplent leurs tĂ©nĂšbres n’ayez pas peur de laisser entrer la vraie lumiĂšre. Jour 4 – les tĂ©nĂšbres de la dĂ©ception Nous attendions la lumiĂšre et voici les tĂ©nĂšbres, la clartĂ©, et nous marchons dans l’obscuritĂ©. Nous tĂątonnons comme des aveugles cherchant un mur, comme privĂ©s d’yeux nous tĂątonnons. » IsaĂŻe 59, 9-10 Le sentiment d’ĂȘtre déçu est si humain qu’il semble bien difficile d’en faire un Ă©lĂ©ment caractĂ©ristique de ma gĂ©nĂ©ration. Mais je ne veux pas parler ici des dĂ©ceptions assez primaires comme la cascade de Chalais on me promet les chutes du Niagara et je trouve une petite mare!. La dĂ©ception fait toujours pendant Ă  des attentes suscitĂ©es par des promesses. comme le sont le faux-bond d’un ami, les demi-promesses d’un homme politique ou un Ă©chec lors d’un concours. Peut-on parler d’une plus grand dĂ©ception qui serait la dĂ©ception de la vie ? Notre monde nous fait aujourd’hui des promesses dĂ©mesurĂ©es qu’il est incapable d’honorer. Ou bien ce qu’il vient combler un temps n’est pas le creux immense de nos attentes. Je veux prendre un exemple extrĂȘme en fait, j’ai des amis qui sont ou qui ont Ă©tĂ© lĂ -dedans et je veux les confier Ă  votre priĂšre la pratique du chemsex par exemple, en associant drogues et relations sexuelles, promet des expĂ©riences inouĂŻes, dans une dĂ©sinhibition totale qui crĂ©e un lien harmonieux et spĂ©cial entre les participants. Ces promesses sont honorĂ©es, mais d’une part elles laissent un trou encore plus bĂ©ant de solitude dans le coeur de chacun, et d’autre part elles affadissent tout ce qu’offre la vie de plus simple et de plus tendre. Cette pratique conduit trĂšs souvent Ă  l’overdose ou au suicide la vie s’avĂšre dĂ©cevante, l’amour est dĂ©cevant, les relations humaines n’ont plus de goĂ»t. Dieu fait d’immenses promesses. Le prophĂšte IsaĂŻe fait l’expĂ©rience, par consĂ©quent, d’une immense dĂ©ception nous attendions la lumiĂšre et voici les tĂ©nĂšbres. Et pire, nous pouvons avoir peur d’ĂȘtre déçu. Sainte ThĂ©rĂšse de Lisieux rapporte les voix qu’elle entend aux portes de la mort Lorsque je veux reposer mon coeur fatiguĂ© des tĂ©nĂšbres qui l’entourent, par le souvenir du pays lumineux vers lequel j’aspire, mon tourment redouble ; il me semble que les tĂ©nĂšbres, empruntant la voix des pĂ©cheurs, me disent en se moquant de moi tu rĂȘves la lumiĂšre, une patrie embaumĂ©e des plus suaves parfums, tu rĂȘves la possession Ă©ternelle du CrĂ©ateur de toutes ces merveilles, tu crois sortir un jour des brouillards qui t’environnent ! Avance, avance, rĂ©jouis-toi de la mort qui te donnera non ce que tu espĂšres, mais une nuit plus profonde encore, la nuit du nĂ©ant5. L’ensemble des croyants fait aujourd’hui encore cette expĂ©rience dĂ©cevante d’un Dieu qui promet d’ĂȘtre prĂ©sent mais semble absent, d’un Dieu qui sauve mais qui semble abandonner, et encore l’expĂ©rience de recevoir des grĂąces spĂ©ciales d’union avec Dieu, tout laisser pour le suivre, puis en ĂȘtre douloureusement privĂ©es. VoilĂ  prĂ©cisĂ©ment le pont qui nous rejoint de part et d’autre
 et se reconnaĂźtre dans ces tĂ©nĂšbres, c’est poser un regard honnĂȘte sur la vie. C’est l’histoire aussi de l’échec de la prĂ©dication de Dominique. Il resta de nombreuses annĂ©es Ă  prĂȘcher sans succĂšs, et les registres d’Inquisition de Carcasonne nous l’indique parlant de Raimonde Le bienheureux Dominique l’a rĂ©conciliĂ©e, mais par aprĂšs elle a vu et adorĂ© les hĂ©rĂ©tiques et cru qu’ils Ă©taient des hommes bons »6. Ses biographes nous le raconte les façons, lançant sur lui des crachats, de la boue et d’autres immondices du mĂȘme genre, et lui attachant par dĂ©rision de la paille dans le dos ». Saint Dominique ne verra de son vivant la fin de l’hĂ©rĂ©sie cathare. Et il y a aussi ses cris de dĂ©sespoir la nuit Que vont devenir les pĂ©cheurs ? ». Et bien mes soeurs, dĂ©sespĂ©rons ! DĂ©sespĂ©rons avec le monde. Portons aux pieds du Seigneur leur dĂ©ception qui engendre leur dĂ©sespoir. Saint Paul nous en donne la clĂ© Le pĂ©ril que nous avons couru en Asie nous a accablĂ© Ă  l’extrĂȘme, au-delĂ  de nos forces, au point que nous dĂ©sespĂ©rions mĂȘme de la vie. Oui, nous avions reçu en nous-mĂȘme notre arrĂȘt de mort. Ainsi notre confiance ne pouvait plus se fonder sur nous-mĂȘme mais sur Dieu qui ressuscite les morts. C’est lui qui nous a arrachĂ©s Ă  une telle mort et nous en arrachera ; en lui nous avons mis notre espĂ©rance il nous en arrachera encore » Jour 5 – l’absence de mort JĂ©sus lui dit Suis-moi, et laisse les morts enterrer leurs morts. » » Matthieu 8, 22 Nous n’avons plus peur de la mort car, sans enfer et paradis, ĂȘtre mort n’est plus vraiment source d’angoisse ou d’espĂ©rance il est absent. Si nous nous posons la question de l’existence, nous ne nous posons plus dĂ©sormais vraiment la question d’une vie aprĂšs la mort. Je crois que je peux dire que je n’ai jamais Ă©tĂ© habitĂ© par l’angoisse de ce nĂ©ant post mortem. Pour ma gĂ©nĂ©ration, la mort est douloureuse mais elle est une fin comme tout a une fin. Ensuite, il y a un retour Ă  la terre, la trace qu’on laisse dans la vie du monde, un repos, un anĂ©antissement dans le grand Tout, une rĂ©incarnation c’est assez flou mais rien n’est vĂ©ritablement inquiĂ©tant. Je ne nierai pas la peur de vieillir, l’angoisse de tomber dans l’oubli, mais il s’agit d’une angoisse qui touche Ă  la vie-mĂȘme et non pas Ă  la mort. Pablo Neruda, dans ses mĂ©moires, raconte une frayeur semblable qui m’a permis de rĂ©flĂ©chir sur ce chapitre. Il relate un tremblement de terre Ă  Valparaiso, au Chili8 La frayeur qui naĂźt alors n’est pas celle que provoque le taureau furieux, ou le poignard qui menace ou l’eau qu’on avale. C’est une frayeur cosmique, une insĂ©curitĂ© instantanĂ©e, l’univers qui s’effondre et se dĂ©compose. Et pendant ce temps la terre tonne sourdement, avec une voix que personne ne lui connaissait. La poussiĂšre que les maisons avaient soulevĂ©e en s’écroulant se dissipe peu Ă  peu. Et nous restons seuls avec nos morts et avec tous les morts, sans savoir pourquoi nous sommes vivants. Plus angoissant que la mort elle-mĂȘme, il y a cette solitude du vivant, sa survie incomprĂ©hensible et la mĂ©moire en lui d’un Ă©branlement du monde. L’écueil, nos tĂ©nĂšbres, c’est demeurer prisonnier, au prĂ©sent, de ce sans savoir pourquoi nous sommes vivants. Je dirais que nous avons l’angoisse d’ĂȘtre des morts-vivants, et nos tĂ©nĂšbres sont l’absurditĂ© de la vie. J’ai en mĂ©moire une rencontre Ă  Paris en 2016. Ce jour-lĂ , j’étais allĂ© au TrocadĂ©ro suite Ă  un massacre perpĂ©trĂ© en AmĂ©rique, ne sachant que faire de ma tristesse. J’ai trouvĂ© un groupe rassemblĂ© autour de bougies, je me suis assis et j’ai abondamment pleurĂ©. Je ne savais rĂ©ellement ni pour qui, ni pour quoi, ni vers qui je pleurais. Je ressentais ni colĂšre ni haine, mais je ne comprenais pas pourquoi, Ă  moi, il m’était donnĂ© de vivre. J’étais sidĂ©rĂ©. Je ne sais combien de temps je suis restĂ©, dans le silence le plus total, entourĂ© d’autres personnes qui pleuraient Ă©galement, tandis que quelqu’un remplaçait les bougies chauffe-plat au fur et Ă  mesure qu’elles s’éteignaient. Puis une femme s’est accroupie Ă  cĂŽtĂ© de moi elle Ă©tait Ă©trangĂšre, d’origine asiatique. Elle m’a pris un instant dans ses bras puis elle m’a vigoureusement sermonnĂ© en anglais. J’étais surpris, je n’ai pas tout compris, mais son message Ă©tait le suivant il est tant d’arrĂȘter de pleurer, de te lever et de partir. Elle me faisait de gros yeux, comme si elle me grondait. Et je suis parti. Ce n’est que quelques mois aprĂšs cette rencontre que j’ai dĂ©couvert ces paroles du Christ Suismoi, et laisse les morts enterrer leurs morts ». J’en ai Ă©tĂ© vĂ©ritablement Ă©clairĂ© et j’y reviens souvent. Elles m’ont permis d’enterrer certains de mes proches avec amour mais sans pleurer. Nous avons oubliĂ© la mort en laissant l’au-delĂ  dans des tĂ©nĂšbres flous et incertains. Alors, c’est notre propre vie qui perd son sens, et lorsque la mort frappe, c’est la sidĂ©ration. Les paroles du Christ ne nous demandent pas d’arrĂȘter d’inhumer dignement nos proches. Il nous secoue vigoureusement pour que nous regardions la mort en face, pour que nous choisissions la vie. Pour quitter la sidĂ©ration, il nous faut savoir pourquoi nous sommes vivants. S’il y a bien un pont entre ma gĂ©nĂ©ration et le Christ, c’est ceci nous avons peur de mourir, mais nous n’avons pas peur de la mort. Le Christ a peur de mourir, ce sont les sueurs de sang Ă  GethsĂ©mani. Ma gĂ©nĂ©ration, comme toutes les autres, a peur de mourir vieillir, subir, souffrir, ĂȘtre oublier, en somme le processus de mort du vivant. Mais le Christ n’a pas peur de la mort, il va Ă  sa rencontre et la terrasse. De mĂȘme, ma gĂ©nĂ©ration n’a pas peur de la mort mais seulement parce qu’elle l’évite. Elle rencontre alors le mur plutĂŽt que la porte. Nous sommes dans l’extrĂȘme inverse du siĂšcle de Dominique, oĂč la perspective de brĂ»ler en enfer Ă©ternellement terrifiait le monde, mais oĂč l’on savait bien qu’il faut mourir. Ce ne sont donc pas les mĂȘmes tĂ©nĂšbres, mais il y a la mĂȘme angoisse, celle du devenir, qu’il soit dĂšs ici-bas ou dans l’autre monde. Quelle rĂ©ponse apportĂ©e en tant que Dominicains ? Les hĂ©rĂ©tiques s’étonnent de la tranquillitĂ© de Dominique face Ă  leurs menaces et leurs tortures n’as-tu donc point la mort en horreur ? ». Notre paix face Ă  la mort doit ĂȘtre la lumiĂšre. Notre fiertĂ© de la regarder droit dans les yeux. Et de dĂ©border d’une telle confiance que nous prions tous les jours pour les dĂ©funts. Le soleil des tĂ©nĂšbres, en voilant la mort, voile aussi la vie. Le soleil d’embrasement, en rĂ©vĂ©lant la mort, permet de la laisser simplement lĂ  oĂč elle se trouve. Ainsi, lorsque je dois porter la Bonne Nouvelle aux miens, je ne parle plus de l’au-delĂ , ou d’une quelconque promesse de paradis
 je parle de la mort du Christ et de la Croix. Ce qui m’anime, la seule chose que je veux leur dire, c’est que grĂące au Christ crucifiĂ©, cette vie Ă©ternelle commence aujourd’hui, ou plutĂŽt qu’elle a dĂ©jĂ  commencĂ© hier, sans qu’on s’en aperçoive. Et si la mort me blesse et m’arrache des larmes, ce n’est qu’un temps c’est parce que je la vois que je me reconnais vivant. La mort, miroir de lumiĂšre. Jour 6 – l’aurore de la Parole Quiconque a marchĂ© dans les tĂ©nĂšbres sans voir aucune lueur, qu’il se confie dans le nom du Seigneur, qu’il s’appuie sur son Dieu. » IsaĂŻe 50, 10b Quand je viens Ă  Chalais, j’ai les oreilles qui sifflent un silence parfait
 mais j’ai le coeur tout pĂ©tri de la Parole de Dieu psaume 108 Ă©prouvĂ© dans ma chair mes genoux se dĂ©robent », hier. Ma gĂ©nĂ©ration, nous sommes aussi plongĂ©s dans un silence mais bien diffĂ©rent. Nos tĂ©nĂšbres de la Parole sont purement et simplement l’absence du Verbe dans nos vies. Le mot absence est encore imparfait. Peut-on dire que la lumiĂšre est absente de la vie d’un aveugle de naissance ? Cela ne lui manque pas, ce n’est pas en tant que telle une absence puisqu’il ne le connaĂźt pas. Nos tĂ©nĂšbres de la Parole, c’est la tĂ©nĂšbre de toute parole paroles de vie, promesse, parole donnĂ©e. Ça ne parle pas, et pourtant ce n’est pas le silence de Chalais. Pour toutes les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes qui ont baignĂ©, de prĂšs ou de loin, dans le christianisme, il y a cette Parole entendue, au moins une fois. Ils ne peuvent ĂȘtre l’aveugle de naissance, et s’ils deviennent un jour aveugle, de plein grĂ© ou par hasard, ils gardent le souvenir de la LumiĂšre. MĂȘme les athĂ©es, mĂȘme les grands philosophes du doute et du nihilisme, vivent en relation avec cette Parole. Les tĂ©nĂšbres qu’ils choisissent ne sont pas nos tĂ©nĂšbres, comme la nuit des yeux un temps condamnĂ©s n’est pas celle des yeux qui n’ont jamais vu. Qu’est-ce que le silence de la Parole ? C’est l’étendue infinie d’une mer huileuse sur laquelle on fait la planche, par temps calme. Au contraire, la Parole de Dieu, ce n’est ni un radeau, ni mĂȘme une boussole, ni mĂȘme une Ăźle sur laquelle se rĂ©fugier. La Parole, c’est cette invitation plonge et inspire. Comme dans certains de nos rĂȘves alors, aprĂšs avoir trop longtemps tentĂ© de retenir sa respiration sous l’eau, on inspire tout d’un coup. On se rend compte que l’on peut respirer sous l’eau. Cela n’efface pas les tempĂȘtes. Les bĂȘtes de la mer sont aussi malmenĂ©s par les vagues. Mais l’on n’est plus bloquĂ© entre ciel et mer, presque immobile, en Ă©quilibre. On plonge et on inspire. Dans ce silence de la Parole, que faire ? Pour ceux qui y sont, impossible de revenir Ă  une source. On peut s’accrocher Ă  toute sorte de rondin, de radeaux de fortune qui parcourent la mer, ou mĂȘme de solides et fiers navires. NĂ©anmoins ils demeurent temporaires et Ă©loignĂ©s de cette vĂ©ritĂ© on peut respirer sous l’eau. Il faudrait plutĂŽt se demander alors que peut-on faire, nous, ChrĂ©tiens, pour porter et transmettre cette Parole ? Je trouve des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse chez le thĂ©ologien Paul Tillich. L’une de ses phrases m’a durablement marquĂ© l’homme ne peut pas comprendre une rĂ©ponse Ă  une question qu’il n’a pas posĂ©e ». C’est limpide et claire, et il n’est peut-ĂȘtre pas le premier Ă  le remarquer, mais remettons la phrase dans son contexte pour qu’elle Ă©claire prĂ©cisĂ©ment notre sujet. L’homme ne peut comprendre une rĂ©ponse Ă  une question qu’il n’a pas posĂ©e. C’est, soit dit en passant, un principe de grande consĂ©quence pour l’éducation religieuse. Il percevrait une telle rĂ©ponse comme extravagante, comme une suite incomprĂ©hensible de mots comme le sont tant de prĂ©dications, mais il n’y verrait pas une expĂ©rience de rĂ©vĂ©lation. La question que pose l’homme, c’est l’homme lui-mĂȘme. Il pose cette question, qu’il l’exprime ou non par des mots. Il ne peut pas Ă©viter de la poser, car c’est son ĂȘtre mĂȘme qui est la question. En s’interrogeant sur son existence, il est seul avec lui-mĂȘme. Il interroge du fond de l’abĂźme » et cet abĂźme est lui-mĂȘme. Au coeur de ces tĂ©nĂšbres de la Parole, du fond de notre abĂźme, on ne se pose pas forcĂ©ment la question de Dieu. L’Église apporte une multitude de rĂ©ponses, et de trĂšs bonnes rĂ©ponses, Ă  beaucoup des questions que l’on ne se pose plus dĂ©sormais. L’Église en cela ne doit pas transformer ses rĂ©ponses – cela ne lui appartient pas – mais bien plutĂŽt adapter son oreille aux questions provenant de nos tĂ©nĂšbres. Je prends un exemple Ă  la Chapelle de l’HĂŽtel-Dieu de Lyon, une jeune femme non chrĂ©tienne de mon Ăąge est venue me demander, avec hĂ©sitation mais avec courage ce que je ressens quand je viens ici, le ressentez-vous, vous-aussi ? ». Lorsque j’ai rapportĂ© cette question dans mon couvent, certains frĂšres s’en sont gentiment moquĂ©. L’idĂ©e sous-jacente Ă©tait la suivante votre gĂ©nĂ©ration obsĂ©dĂ©e par ses propres sensations et expĂ©riences, centrĂ©e sur le ressenti corporelle, pose des questions subjectives et attendent des rĂ©ponses subjectives ». Ils n’ont pas totalement tort, mais ils passent Ă  cĂŽtĂ© de cette nouvelle question, peu conventionnelle. S’il fallait faire une comparaison un aveugle de naissance, sortant rarement dehors, vous demande tout Ă  coup ressentez-vous cette chaleur sur votre peau parfois quand vous sortez, vous-aussi ? », et vous riez en votre fort interne, vous disant quel idiot, il ne sait pas que c’est le soleil ! ». Je vous ai invitĂ© Ă  lire la guĂ©rison de l’aveugle-nĂ©. Celui-ci parle Ă  son entourage de JĂ©sus qui lui a mis de la boue sur les yeux. La rĂ©action des gens OĂč est-il ? ». L’aveugle guĂ©ri rĂ©pond je n’en sais rien ». Il y a lĂ  tout ce que je vois de ma gĂ©nĂ©ration, de mon propre chemin, oĂč l’on commence Ă  voir, et oĂč l’on se sait oĂč trouver celui qui nous a donnĂ© la vue. Tout ce que nous avons Ă  faire, c’est susciter la question et annoncer son Nom, dire oĂč le trouver, avec le mĂȘme zĂšle que Dominique. Et votre vie, mes Soeurs, suscite cette question, annonce son nom et nous montre oĂč le trouver. Saint Dominique cherchait avec tant de zĂšle le salut des Ăąmes que lui-mĂȘme, une fois faite l’organisation des frĂšres, avait projetĂ© d’aller chez les paĂŻens et de mourir pour la foi » et il se laissa mĂȘme pousser la barbe en prĂ©vision10. Je ne vous invite pas Ă  vous laisser pousser la barbe sauf le frĂšre Maxime, mais mesurons ce que cela veut dire. Dominique Ă©tait prĂȘt Ă  s’adapter, prendre la barbe des Cumans, Ă  manifester sur son visage-mĂȘme, son Ă©lan missionnaire, sur son front le nom de Dieu
 et permettre alors la fin du silence, l’aurore de la Parole. Jour 7 ne pas saisir le Christ Ce qui fut en lui Ă©tait la vie, et la vie Ă©tait la lumiĂšre des hommes, et la lumiĂšre luit dans les tĂ©nĂšbres et les tĂ©nĂšbres ne l’ont pas saisie. » Jean 1, 4-5 La lumiĂšre, c’est le Christ lumiĂšre avant le commencement du monde et lumiĂšre par son incarnation dans le monde, rendu visible de maniĂšre si fugitive Ă  la Transfiguration, prĂ©sente jusqu’à la fin des temps pour l’eucharistie. Les tĂ©nĂšbres, dans ce prologue de saint Jean, ce sont les puissances du Mal et tout particuliĂšrement ceux qui, dans le monde, ont vu le Christ mais ne l’ont pas reconnu. Le terme grec ÎșααλαΌÎČÎ±ÎœÎż, katalambano, a un double sens comme en français, le verbe revĂȘt Ă  la fois le sens de saisir, prendre, et le sens de saisir, comprendre. Le second sens est le plus souvent retenu, car il reflĂšte l’incomprĂ©hension des Juifs face Ă  la venue du Messie, JĂ©sus le Christ. Je ne sais pas si l’on peut dire que ma gĂ©nĂ©ration ne comprend pas le Christ, puisqu’elle ne le connaĂźt pas. Sa figure est tout au plus celle d’un sage, comme tant d’autres, dĂ©formĂ©e par les hommes Ă  travers les siĂšcles. Quand je dis que nous ne le connaissons pas, c’est bien dans cette dimension transcendante d’une prĂ©sence, dans toute la rĂ©alitĂ© de sa personne. Je vois ici la raison de mon goĂ»t, avec tant d’autres jeunes catholique de nos Ăąges, pour l’adoration du Saint Sacrement, comme une petite Transfiguration le Christ comme prĂ©sence rĂ©elle et palpable. En rĂ©ponse Ă  cette Ă©vocation, un frĂšre philosophe me demandait mais peut-il y avoir une prĂ©sence qui ne soit pas rĂ©elle ? ». Pour m’aider Ă  lui rĂ©pondre, il ajoutait nous pouvons ĂȘtre lĂ  sans ĂȘtre pour autant prĂ©sent ». Nos tĂ©nĂšbres, c’est le dĂ©ficit de ces prĂ©sences. La nĂŽtre en premier lieu, la difficultĂ© d’ĂȘtre Ă  nous-mĂȘmes au coeur de notre propre vie. Ensuite, celle des autres qui sont douloureusement absents Ă  nos appels, jusque dans les relations les plus intimes absents en esprit malgrĂ© leur prĂ©sence corporelle. Enfin, Ă  l’inverse, la non-prĂ©sence de Dieu qui, associĂ© Ă  une immanence Ă©nergĂ©tique et fluide dans des lieux qu’on dit habitĂ©s, en demeure pourtant tout Ă  fait absent physiquement, rĂ©solument hors du monde et inaccessible. Il est incorrect de dire que, dans nos tĂ©nĂšbres, nous ne comprenons pas la lumiĂšre qu’est le Christ nous ne pouvons comprendre ce que nous ne connaissons pas. Par contre, le sens premier du verbe katalambano, saisir au sens de prendre me semble plus pertinent. Nos tĂ©nĂšbres nous protĂšgent, quelque part, de mettre la main sur le Christ, de s’accaparer sa lumiĂšre. C’est un reproche que l’on fait aux diffĂ©rentes institutions chrĂ©tiennes. Ne pas se saisir du Christ n’est pas une fin en soi – et il s’agit bien plutĂŽt de se laisser saisir par lui – mais c’est une condition pour l’approcher en vĂ©ritĂ©. C’est rĂ©solument une bonne terre oĂč l’on peut semer, comme ces carrĂ©s de terre dans nos jardins qui, cachĂ©s de la lumiĂšre du soleil par une bĂąche noire, sont restĂ©s vierge de mauvaises herbes et de ronces. Ne pas se saisir du Christ pour les Saints, c’est accepter, comme Pierre, Jacques et Jean, de redescendre de la montagne. Comme Marie-Madeleine, de ne pas le retenir. Comme les pĂšlerins d’EmmaĂŒs, de revenir sur leurs pas. Tous ont acceptĂ© de le perdre aprĂšs l’avoir trouvĂ©. En ce jour oĂč nous cĂ©lĂ©brons la fĂȘte de la mort de Saint Dominique notre pĂšre, je vois chez lui aussi cette mĂȘme pudeur, cette volontĂ© de ne saisir personne. Sur son lit de mort, il y a quelque chose de ce ne me retiens pas » de JĂ©sus Ă  Marie-Madeleine. Dominique dit je vous serai plus utile au ciel ». Sa discrĂ©tion et son humilitĂ© nous empĂȘchent de nous saisir de lui. Dominique nous Ă©chappe. Le fondateur des prĂȘcheurs n’a laissĂ© aucune prĂ©dication. Dominique est cette pluie que nous avons eue hier soir, destinĂ©e Ă  rafraĂźchir un temps la terre, puis qui disparaĂźt
 comme pour nous obliger Ă  toujours lever le regard vers le ciel. Jour 8 sortir nu des tĂ©nĂšbres Car l’aumĂŽne dĂ©livre de la mort, et elle empĂȘche d’aller dans les tĂ©nĂšbres » Tobie 4, 10 Cette parole prend place dans la longue liste de recommandations que le pĂšre de Tobie donne Ă  son fils avant de mourir. Le thĂšme revient plusieurs fois dans le chapitre 4, comme au verset 16 Donne de ton pain Ă  ceux qui ont faim, et de tes habits Ă  ceux qui sont nus. Nous pourrions mĂȘme dire que c’est un thĂšme rĂ©current dans toute la Bible, et dans les religions en gĂ©nĂ©ral, qu’elles soient monothĂ©istes ou extrĂȘme-orientales. Ce n’est pas seulement une bonne action, c’est mĂȘme un peu plus qu’un devoir faire l’aumĂŽne dĂ©livre de la mort et retient de sombrer dans les tĂ©nĂšbres. Autrement dit, l’aumĂŽne vous tire des tĂ©nĂšbres si vous y Ă©tiez dĂ©jĂ  elle vous rachĂšte et vous empĂȘche d’y aller si vous n’y Ă©tiez pas. Il est aisĂ© de faire le lien avec notre pĂšre saint Dominique, car son premier geste de saintetĂ©, qui a marquĂ© ses contemporains, c’est le suivant alors qu’il Ă©tait encore Ă  Palencia, vendre ses livres et donner l’argent aux pauvres affamĂ©s de sa ville. On dit mĂȘme qu’ il a profĂ©rĂ© une malĂ©diction au moment de mourir contre celui qui introduirait des richesses dans son ordre, bien plus le saint voulut que les siens mendient dans le monde tout entier »11. Notre gĂ©nĂ©ration alors ? CaricaturĂ©e individualiste, capitaliste, consumĂ©riste, sait-elle ce qu’est l’aumĂŽne ? Oui ! Nous donnons beaucoup je connais nombre d’amis pour ne pas dire tous qui, sans appartenir Ă  aucune religion, donnent volontiers aux sans-abris, font des dons rĂ©guliers Ă  des associations, ont le souci de s’impliquer dans une association caritative. Ils donnent de leur argent et de leur temps. Je ne saurais dire si ma gĂ©nĂ©ration vit ce devoir d’aumĂŽne comme une injonction, comme c’est le cas dans les religions. J’ai l’impression qu’elle est bien plutĂŽt un rĂ©flexe, comme mettre sa ceinture en voiture il faut aider. Nous sommes une gĂ©nĂ©ration gĂ©nĂ©reuse et en mĂȘme temps, je dois le reconnaĂźtre, paradoxalement souffrant de trop possĂ©der. Les marques de luxe, de dĂ©coration, l’ont bien compris elles reversent toutes quelques bĂ©nĂ©fices pour de grandes causes, cela aide Ă  se dĂ©culpabiliser, et les lignes de la mode sont de plus en plus sobres et Ă©purĂ©es, c’est le rĂšgne du minimalisme mĂȘme si elles se renouvellent sans cesse pour susciter l’intĂ©rĂȘt. C’est que l’aumĂŽne rend nu. En cela, elle libĂšre. C’est pour cela qu’elle dĂ©livre des liens de la mort. Mais ça ne suffit pas. Qu’est-ce que l’aumĂŽne proprement chrĂ©tienne ? Je vais vous confier que l’une des premiĂšres choses qui m’ont attirĂ© dans l’Ordre, c’est de voir des frĂšres vivre la pauvretĂ© c’est peut-ĂȘtre cocasse, vous me direz, car nos couvents ne sont pas toujours des modĂšles dans ce champs-lĂ . Lorsque j’ai passĂ© quelques semaines au couvent de Lille avant de m’envoler pour le PĂ©rou, un frĂšre Ă©tranger m’avait fait rentrer dans sa cellule pour relire et corriger sa prĂ©dication en français j’avais dĂ©couvert une cellule dĂ©pouillĂ©e deux ou trois livres, un matelas par terre, sur une natte, deux ou trois chemises pendues, c’est tout. J’en ai Ă©tĂ© illuminĂ©. Et partout oĂč j’allais en retraite, je me rendais compte que j’aimais le dĂ©pouillement des cellules. Je ressentais lĂ©gĂšretĂ© et libertĂ©. Et de fait, je ne vous raconte pas ce que j’ai fait subir Ă  ma mĂšre, les deux mois avant d’entrer dans l’Ordre j’ai Ă©tĂ© pris d’une frĂ©nĂ©sie de tout jeter ce qui m’appartenait des tas de livres, de bibelots, de vĂȘtements, de superflus qui m’étouffaient. Je voulais partir au noviciat avec seulement trois caleçons et un t-shirt, puisque de toute façon je porterai l’habit tous les jours jusqu’à la fin de ma vie. Je vous rassure mĂȘme si c’est peut-ĂȘtre triste, j’ai changĂ©. Mes supĂ©rieurs ont affinĂ© ce dĂ©sir de pauvretĂ© qui n’est pas le dĂ©sir de la misĂšre. Ils l’ont rĂ©-orientĂ© parce que ce dĂ©sir Ă©tait mal-ajustĂ©, car dĂ©coulant d’un monde mal-ajustĂ©. On m’a libĂ©rĂ© d’une frĂ©nĂ©sie de dĂ©pouillement qui ne cherche Ă  se dĂ©gager. Je retrouve cette sagesse ici je demandais Ă  une soeur ĂȘtes vous autosuffisante avec vos biscuits », et elle m’a rĂ©pondu mais nous ne cherchons pas Ă  ĂȘtre autosuffisante ». Vous acceptez de dĂ©pendre, mes soeurs, et ceux qui viennent chez vous acceptent aussi de dĂ©prendre de vous. C’est la vĂ©ritable nuditĂ©. Ce que nous dit Tobie, ou l’exemple de Dominique, c’est que l’aumĂŽne et la pauvretĂ© ne peuvent ĂȘtre seulement qu’une recherche de libertĂ© personnelle, ni mĂȘme un don pour se dĂ©culpabiliser. L’aumĂŽne, c’est souffrir avec. C’est parce que Dominique souffre avec ses contemporains qu’il donne ce dont il a pourtant besoin. La Parole de Dieu est sans dĂ©tour l’aumĂŽne dĂ©livre de la mort. Pour ma gĂ©nĂ©ration donc, le chemin est dĂ©jĂ  Ă  moitiĂ© parcouru. Nous savons donner, et nous en connaissons l’importance. C’est une joie. L’insatisfaction demeure pourtant. Tobie nous donne ici une clĂ© l’aumĂŽne est une offrande de valeur, pour tous ceux qui la font en prĂ©sence du TrĂšs-Haut ». C’est l’aumĂŽne de Dominique, quelques livres. Celle de la veuve ou du bon Samaritain deux piĂšces. Et le sang du Christ, nu sur la croix, c’est l’aumĂŽne que nous fait le PĂšre. Dernier jour – Dieu dit Que la lumiĂšre soit » GenĂšse 1. PremiĂšre parole de Dieu. Mes Soeurs, encore une fois, bonne fĂȘte de saint Dominique. AprĂšs ce long chemin que nous avons fait entre lumiĂšre et tĂ©nĂšbre, ce jour a presque une saveur de rĂ©surrection. Au terme de cette neuvaine aux cĂŽtĂ©s de Saint Dominique, j’espĂšre nous avoir aidĂ© Ă  mieux comprendre et donc Ă  prier pour ces Ăąmes sous le soleil des tĂ©nĂšbres. Nous sommes passĂ©s d’abord jour 2 par la fausse clartĂ©, c’est-Ă -dire la lumiĂšre artificielle de notre monde, Ă  l’opposĂ© de la pĂ©nombre douce et reposante du regard divin. Ensuite jour 3, nous avons plutĂŽt parlĂ© de nos tĂ©nĂšbres intĂ©rieures – vois donc si la lumiĂšre en toi n’est pas tĂ©nĂšbres » nous dit le Christ – pour inviter le monde Ă  accueillir la douce lumiĂšre de Dieu. Nous nous sommes arrĂȘtĂ©s dans les tĂ©nĂšbres de la dĂ©ception jour 4, oĂč nous avons confrontĂ© l’échec et le dĂ©sespoir Ă  la vertu d’espĂ©rance. Notre point culminant, notre point de bascule le jour 5 Ă©tait l’absence de la mort dans notre monde, alors que le Christ nous invite Ă  la regarder en face. Ensuite notre chemin s’est trouvĂ© de plus en plus lumineux le jour 6 Ă©tait consacrĂ© Ă  l’aurore de la Parole, la non-connaissance de la Parole de JĂ©sus par nos contemporains qui ouvre de grandes perspectives de Salut. Le jour 7 nous invitait Ă  ne pas saisir le Christ, mais Ă  la rechercher sans cesse. Le jour 8, hier, nous invitait Ă  contempler la lumiĂšre de l’aumĂŽne et de la pauvretĂ© au sein des tĂ©nĂšbres du monde. Pour ce dernier jour, le neuviĂšme, je veux terminer sur la lumiĂšre, sous le soleil d’embrasement. Ce soleil qui se reflĂ©tait sur l’autel, jeudi, et dont le Saint Sacrement reflĂ©tait les rayons. C’était tellement beau, une image m’est venue faire bronzer son Ăąme. C’est le psaume 18 qui a retenu mon attention les semaines prĂ©cĂ©dentes il a sĂ»rement inspirĂ© le rĂȘve de la mĂšre de saint Dominique d’ailleurs que nous avions vu en ouverture LĂ , se trouve la demeure du soleil tel un Ă©poux, il paraĂźt hors de sa tente, il s’élance en conquĂ©rant joyeux. Il paraĂźt oĂč commence le ciel, il s’en va jusqu’oĂč le ciel s’achĂšve rien n’échappe Ă  son ardeur. » notre Dieu Ă  parcourir toute la terre, pour Ă©clairer toutes les femmes et les hommes de notre monde. Ce qui lui permet de dire quand je te parlais je ne me cachais pas dans les tĂ©nĂšbres, ou encore je n’ai pas dit cherchez moi dans le vide ». Et donc, lorsque le Christ dit moi je suis la lumiĂšre du monde », il y a de cette joie du Fils de l’Homme Ă  ĂȘtre venu parmi nous. Je vois aussi rien n’échappe Ă  son ardeur rien n’échappe Ă  la chaleur de Dieu, sa tendresse, sa lumiĂšre, mais donc aussi sa brĂ»lure, celle de son regard qui purifie et transforme. C’est ce regard qui dessine, sans que nous le sachions, le contour de nos vies, les aspĂ©ritĂ©s de notre Ăąme. C’est ce que dit GrĂ©goire d’Agrigente Si la lumiĂšre disparaissait, le monde n’aurait plus d’aspect, et la vie serait sans vie ». Le regard de Dieu, cette lumiĂšre vive et brĂ»lante, donne aspect et donne vie. C’est tout ce que nous retrouvons chez notre pĂšre saint Dominique. Cet ardent dĂ©sir d’annoncer Dieu au monde entier, de porter le Christ. Et son regard de misĂ©ricorde, un regard dĂ©jĂ  tournĂ© vers l’au-delĂ , dans lequel, certainement, les gens pouvaient voir le reflet de la lumiĂšre divine. Un Vademecum laissons nos hĂ©sitations, gardons-les entre nous, et comme soeur GeneviĂšve, dire face au monde en proie au dĂ©sespoir je crois ». Je laisse les derniers mots Ă  Saint Sophrone de JĂ©rusalem on le trouve dans le brĂ©viaire pour la fĂȘte de la PrĂ©sentation au Temple Si nos cierges procurent un tel Ă©clat, c’est d’abord pour montrer la splendeur divine de celui qui vient, qui fait resplendir l’univers et l’inonde d’une lumiĂšre Ă©ternelle en repoussant les tĂ©nĂšbres mauvaises 
 Que nul d’entre vous ne demeure Ă  l’écart de cette lumiĂšre, comme un Ă©tranger ; que nul, alors qu’il en est inondĂ©, ne s’obstine Ă  rester plonger dans la nuit »
ekvSZn.