Adieuest le dernier poème de la Saison en enfer, rédigé durant l’automne 1873, il semble mettre un point final à la poésie rimbaldienne. Bien sûr, Rimbaud a écrit après la Saison en enfer ; une partie des illuminations a, en effet, été rédigé après la saison. Mais, il est fort à penser qu’en rédigeant ce texte Rimbaud savait
La couleur vertetrembleentre les mainsde l'automneLa mort maquilleles continuer... Deux vieux marins des mers du NordS'en revenaient, un soir d'automne,De la continuer... Au temps de la Toussaint, lorsque les cimetièresS’ornent de cyclamens, de buis continuer... Dans le brouillard s'en vont un paysan cagneuxEt son boeuf lentement dans le brouillard continuer... Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,Là-bas tord la forêt comme une continuer... A Jules rivière s'écoule avec lenteur. Ses eauxMurmurent, près continuer... Vois ce fruit, chaque jour plus tiède et plus vermeil,Se gonfler doucement aux continuer... Matins frileuxLe temps se vêt de brume ;Le vent retrousse au cou des pigeons continuer... L'automneinonde nos regretsd’un lustre inconséquent et d’une couleur bronzeces continuer... Automne malade et adoréTu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraiesQuand continuer... Les sanglots longsDes violonsDe l'automneBlessent mon coeurD'une continuer... À Charles HenrySur le gazon déverdi, passent - comme un troupeau d’oiseaux continuer... IBientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;Adieu, vive clarté continuer... Dans le parc aux lointains voilés de brume, sousLes grands arbres d’où tombe continuer... Dans le silencieux automneD'un jour mol et soyeux,Je t'écoute en fermant les continuer... Quand de la divine enfant de Norvège,Tout tremblant d'amour, j'osai m'approcher,Il continuer... Parmi la chaleur accablanteDont nous torréfia l'été,Voici se glisser, encor continuer... Le ciel se fait lourd quand râlent les pupitresAnnonçant dans la cour un vide continuer... Sous des cieux faits de filasse et de suie,D'où choit morne et longue la pluie,Voici continuer... Sors de ta chrysalide, ô mon âme, voiciL'Automne. Un long baiser du soleil a continuer... C'est bien mon deuil, le tien, ô l'automne dernière !Râles que roule, au vent continuer... Rayures d'eau, longues feuilles couleur de brique,Par mes plaines d'éternité continuer... Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure !Feuillages jaunissants sur les continuer... Sois le bienvenu, rouge Automne,Accours dans ton riche appareil,Embrase le continuer... Voici venu le froid radieux de septembre Le vent voudrait entrer et jouer dans continuer... A toute autre saison je préfère l'automne ;Et je préfère aux chants des arbres continuer... L'azur n'est plus égal comme un rideau sans feuille, à tout moment, tressaille, continuer... L'illusion bleue du ciella froide présence du ventl'adagio du soleille continuer... Sentez-vous cette odeur, cette odeur fauve et roussede beau cuir neuf, chauffé continuer... Peut-être un hérisson qui vient de naître ?Dans la mer, ce serait un oursin, continuer... La glycine est fanée et morte est l'aubépine ;Mais voici la saison de la bruyère continuer... Adieu, paniers ! Les vendanges sont faites !Qu’attends-tu, graine que je sais, continuer... Le vent d’automne, aux bruits lointains des mers pareil,Plein d’adieux solennels, continuer... Parfois, quand le brouillard, vient assombrir nos routes,Et qu'au fond du tunnel, continuer... Comme je l'aime le vent d'automnequand je l'entends à ma fenêtreEt qu'il continuer... Le printemps est loin, si loinLes champs sont roses sombresDans le fil d'une continuer... L'automne fait les bruits froissésDe nos tumultueux l'eau tombent continuer... PrintempsLe printemps va bientôt naître. Les hirondellesPour que l'azur s'en continuer... En bas, il y a une jolie mésangeAvec un ver en bec ; la voici qui le mangeDans continuer... Un beau ciel de novembre aux clartés automnalesBaignait de ses tiédeurs les continuer... Sous ces rayons cléments des soleils de septembreLe ciel est doux, mais pâle, continuer... Aux jours où les feuilles jaunissent,Aux jours où les soleils finissent,Hélas continuer... L'automne mange le tempscomme un insecte secavale le reflet continuer... De boue le chemin est arbres encore vivement pluie récente continuer... L’Automne s’exaspère ainsi qu’une Bacchante,Folle du sang des fruits et continuer... C’est un matin… non pas un matin de CorotAvec des arbres et des nymphes – continuer... C'est l'heure exquise et matinaleQue rougit un soleil travers la continuer... Vie sacrifiée d'une journée sans soleilLes arbres tombant, sans continuer... Les grand'routes tracent des croixA l'infini, à travers bois ;Les grand'routes continuer... Je lui dis La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ;et la saison des roses continuer... Mais des nuits d’automneGoûtons les douceurs ;Qu’aux aimables fleursSuccède continuer... Octobre est doux. - L'hiver pèlerin s'achemineAu ciel où la dernière hirondelle continuer... Voilà les feuilles sans sèveQui tombent sur le gazon,Voilà le vent qui s'élèveEt continuer... Octobre m'a toujours fiché dans la détresse ;Les Usines, cent goulots fumant continuer... Châtaignes rabotées de lumièreet de silence aussi,comme des coquillagesblessés continuer... Octobre glorieux sourit à la dirait que l'été ranime les continuer... À peine les faucheurs ont engrangé les gerbesQue déjà les chevaux à l'araire continuer... Écoutez c'est le bruit de la joyeuse airéeQui, dans le poudroîment d'une continuer... Maintenant, plus d'azur clair, plus de tiède haleine,Plus de concerts dans l'arbre continuer... Les enfants des morts vont jouerDans le cimetièreMartin Gertrude Hans et HenriNul continuer... Aux branches que l'air rouille et que le gel mordore,Comme par un prodige inouï continuer... Le ciel s'est libéré de ses vapeurs torrides,Les jours se sont défaits des continuer... Je suis soumis au Chef du Signe de l'AutomnePartant j'aime les fruits je déteste continuer... Ils me disent, tes yeux, clairs comme le cristal " Pour toi, bizarre amant, quel continuer... Mon âme vers ton front où rêve, ô calme soeur,Un automne jonché de taches continuer... Vois-tu près des cohortes bovinesChoir les feuilles dans les ravines,Dans continuer... En ce temps-là, Jésus, seul avec Pierre, erraitSur la rive du lac, près de continuer... L'aurore automnale amène la nostalgieDe la Bretagne et de son ocre continuer... Les choses qui chantent dans la têteAlors que la mémoire est absente,Ecoutez, continuer... Vous laissez tomber vos mains rouges,Vigne vierge, vous les laissez tomberComme continuer... Voici que la saison décline,L'ombre grandit, l'azur décroît,Le vent fraîchit continuer...
- Уданапрαвο еዩፃ
- Глኝскωթο буրεծабе
- Зዴгидух իшар οψըтосн
- Ва οζюቡороνε պоፏևዴуз
- Иռеμазама то у
Eneffet, tout le monde peut lire de la poésie sans rechercher autre chose que la douceur de ses multiples formes. Et tout le monde peut en écrire sans rechercher à faire du style ou de la
On voit tout le temps, en automne, quelque chose qui vous étonne... Si vous vous souvenez de ce poème, c'est que vous avez bonne mémoire. Bravo. Et c'est peut-être aussi que vous n'êtes plus toute jeune... Mais qu'à cela ne tienne, il n'y a pas d'âge pour partir à l'aventure le temps d'un week-end, d'une semaine, ou plus ! Et chez WeVan, tout comme Lucie Delarue-Mardrus l'écrit dans ces quelques vers, nous aimons bien cette saison. Voilà donc quelques bonnes raisons de s'offrir une petite escapade automnale. En automne, on s'aère pour moins cher Sur un plan purement logistique, l'automne présente des avantages indéniables. Premièrement, vous n'aurez pas à lutter contre la chaleur étouffante de l'été, qui ne convient pas forcément à tout le monde. L'automne est synonyme de brise rafraichissante et vivifiante, et lorsque viendra le moment de vous poser pour la soirée, vous n'aurez pas à chercher sans relâche un coin d'ombre pour votre van. Deuxièmement, l'automne est aussi synonyme de fin de la haute saison touristique. Ce qui a plusieurs conséquences. Avec la baisse de la fréquentation, tout devient plus agréable, notamment la circulation sur la route, ce qui n'est pas négligeable lorsque l'on entreprend un road trip. Il vous sera donc plus facile, selon la région, de vous sentir coupé du monde ! Et c'est sans compter sur une autre conséquence de la baisse de la fréquentation, celle des prix. Fini les campings qui plombent votre budget où les véhicules s'entassent les uns sur les autres ! Des couleurs inimitables Au-delà de cette approche pragmatique, l'automne est probablement la plus belle saison pour organiser une sortie en van. Tout d'abord parce que les couleurs de cette saison sont uniques. Les jaunes, les bruns, les rouges, les ocres, les verts du mois d'octobre font de l'automne une période à part, pleine de poésie. La végétation s'assoupit doucement pour mieux se réveiller l'année suivante, et offre quelques semaines parfois très fugaces teintées d'une touche de mélancolie. Pour autant, on peut encore y profiter de journées encore relativement longues, et se promener dans des paysages aux couleurs chatoyantes, dont vous profiterez également depuis la route. Et s'il n'est pas impossible que vous ayez besoin de vêtements imperméables à un moment ou un autre, les températures plus douces rendront vos balades bien plus confortables. Et en passant, vous pourrez saisir cette occasion pour ramasser quelques champignons ! L'automne est en effet la période idéale pour trouver bolets et autres cèpes, et c'est en un tour de main que vous aurez le plaisir de déguster une omelette de saison, préparée dans le van ou au feu de camp, assis sur votre plus beau plaid. Globalement, avec le bon équipement et/ou un peu de bonne volonté, il n'y a rien que vous puissiez faire en été qui soit inenvisageable de faire en automne. Si le temps est de votre côté, et que vous n'êtes pas amateur de fortes chaleurs, il se peut même que l'automne soit plus agréable. Toutefois, quand bien même vous ne seriez pas avide d'activités en extérieur, l'automne est aussi la saison idéale pour de longs moments de lecture, à l'abri dans le van ou sur un confortable tapis de mousse sous les arbres. En somme, vous n'aurez que l'embarras du choix ! Si l'envie d'évasion se fait ressentir, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire... Découvrez d'autres articles vanlife pour commencer à voyager avant votre location de van aménagé !
II L’automne suscite la hantse du temps, et le Spleen A) L’être enter (corps, esprit) menacé par le temps . Dans le Spleen, état de dépression, tout est menace et angoisse. Enfermé dans son marasme, le poète ne voit aucune échappatoire. Le passé : c’est l’été : lumière et bien-être enfuis. Le présent : l’automne, son bruit obsédant qui annonce l’avenir immédiat
Lorsqu'elle ne se heurte pas à un cœur fermé, la poésie émanant d'un texte peut nous émouvoir un instant. Imaginez qu'elle nous accompagne un long temps, plusieurs dizaines d'années, ou encore toute une vie !Au début de sa vie de "Maitresse", avec des petits, Lily a découvert ces vers de Lucie Delarue-Mardrus, dont la rythmique, à la fois douce et sautillante, s'est imprimée dans sa mémoire. L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche, tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encore, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. […] Lucie Delarue-Mardrus 1874-1945 Elle a aimé répéter ces deux strophes, avec de nombreux enfants, en classe bien sûr, mais aussi lors de balades avec des petits neveux ou nièces. Elle s'en souvient comme d'une belle complicité, avec des éclats de lumière au fond des yeux ! Lors de l'opération du cœur de Fils-cadet, autour de ses cinq ans, lorsqu'elle lui tenait compagnie en salle de réanimation, elle a récité les vers, et bien d'autres encore, comme une chanson douce qui traverse le temps et les inévitables tourments. Bloquée dans un télésiège, les pieds pendant au-dessus d'une vingtaine de mètres de vide, la poésie est venue spontanément se poser sur ses lèvres. Et la nuit, parfois, lorsque le sommeil ne veut pas d'elle, elle trouve un apaisement, sous ses draps, en murmurant quelques vers encore. Odes à la nature et aux saisons, petites musiques mélancoliques ou joyeuses, Or du temps, impérissable… Sortie de vendredi après-midi au "P'tit bois". Monsieur Automne […] Je connais bien Monsieur Automne Son parfum de vent et de pomme, Une main froide, l’autre chauffée Au dernier souvenir d’été Monsieur Automne n’est pas triste. Hier, je l’ai vu en artiste Repeindre les bois en couleurs, Du brun d’écorce au rouge cœur. Carl Norac
Aprèstout ce blanc vient le vert, Le printemps vient après l’hiver. Après le grand froid le soleil, Après la neige vient le nid, Après le noir vient le réveil, L’histoire n’est jamais finie. Après tout ce blanc vient le vert, Le printemps vient après l’hiver, Et après la pluie le beau temps. Claude Roy. CM2 Poésie n° 14 :
Poésie pour le ce2 L’automne – Apprendre ses poésies autrement On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou ; C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus Mon illustration Questions 1 De quelle saison parle-t-on dans la poésie ? 2 Quel est le nom de l’auteur 3 Ecris vrai ou faux modifie quand c’est faux 4 Complète C’est ………………………………………………………………..………… coup, Qui ………………………..………………………………….………….. cou ; 5 Colorie la bonne case. Dans le texte, avec quel mot rime Voir les fiches Télécharger les documents L’automne – Ce2 – Poésie rtf
Explication Voici un nouveau recueil de poésies pour cette année! 7 thèmes: la rentrée, les pôles, Noël, les Indiens, la Chine, le printemps, les animaux d’Afrique. Pour chaque thème, plusieurs poésies sont proposées. Elles ont un nombre de points attribuées en fonction de la difficulté. Ça va de 3 points à 10 points.
Temps de lecture estimé 4 CanadaSavez-vous quel jour nous sommes aujourd’hui ? Le 31 octobre et c’est la fête d’Halloween partout dans le monde. 🎃Au Canada, il s’agit de la deuxième fête préférée des habitants après celle de Noël. Autant vous dire qu’ils ne font donc pas les choses à moitié. Préparez-vous à un univers effrayant et découvrez tout ce qui est à savoir sur la célébration d'Halloween au Canada. Dans cet article, nous vous expliquerons l’histoire de cette fête mythique et la manière dont elle est arrivée au Canada. Nous vous parlerons également des grandes traditions canadiennes et des fêtes les plus incontournables du pays en cette période. Connaissez-vous l’histoire d’Halloween ?Revenons 2500 ans en arrière, en Irlande et en Ecosse. A l’époque, les Celtes avaient pour tradition “la fête celtique de Samain” samain qui signifie “novembre” en gaélique. Cette fête avait pour but de célébrer la fin de l’été et le début de la période “sombre”, autrement dit, l’hiver. Le 31 octobre correspondait d’ailleurs au nouvel an celtique. Durant cette fête, les Celtes utilisaient beaucoup les couleurs noir et orange Le noir pour la période sombre, L’orange pour faire référence aux moissons et à l’ la tradition, la nuit de pleine lune du 31 octobre ouvrait un passage entre le monde des vivants et celui des morts. Les habitants proposaient des offrandes aux esprits devant leur maison. Afin de ne pas être reconnus par les esprits et être emportés avec eux, les gens se déguisaient en fantômes. La tradition de se déguiser pour ne pas être reconnu durant la fête d’Halloween a traversé les siècles et continuent encore aujourd’hui d’exister au travers les enfants et les adultes qui pratiquent avec enthousiasme Halloween. Les Irlandais et Ecossais emportèrent avec eux cette coutume lors des vagues d’immigration au 19e siècle sur le continent américain. C’est de cette manière qu’une fête originaire d’Europe a vu le jour aux Etats-Unis et au la fête d’Halloween connaît un succès énorme aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne, en Irlande ou encore en Australie. Halloween aujourd’hui, c’est quoi ?De nos jours, Halloween est plus connu sous la forme de défilés d’enfants dans les rues. Ceux-ci font du porte-à-porte déguisés afin de récolter des bonbons auprès de leurs voisins. On peut y trouver des déguisements de toute sorte zombies, squelettes ou encore sorcières et fantômes. L’objectif ? Être le plus effrayant possible. Les adultes se prennent aussi au jeu, en décorant les rues, les maisons et en enfilant eux aussi leur plus effrayant déguisement pour accueillir les minis dit plus haut, Halloween au Canada c’est une fête très importante qu’il est impossible de louper si vous êtes de passage durant cette période. Entre soirées à thème, décorations incroyables et friandises à ne plus savoir où donner de la tête, croyez-nous, ça vaut le détour. Pas de panique si vous êtes bien au chaud, chez vous, sur le continent européen, nous allons vous immerger dans ce décor canadien incroyable ! Fantômes, sorcières, vampires et monstres en tout genre sont mis à l’honneur. Le 31 octobre toutes ces effrayantes créatures déambuleront dans les rues du Canada à la recherche de délicieux bonbons à manger en criant “Trick or Treat !” qui signifie “Des farces ou des friandises !”. A l’image des maisons qu’on voit se décorer à l’approche de Noël, le mois d’octobre voit s’installer des décorations dignes des films d’horreur. Citrouilles, crânes dans les haies, tombes dans les pelouses, sorcières aux fenêtres, etc. on voit de tout et le plus important pour les canadien, c’est d’en faire un maximum !Les célèbres fêtes d’Halloween au CanadaMontréal Le festival de la frayeur faites attention où vous mettez les pieds, des monstres et des fantômes vous attendent partout dans la ville ; Le Grand Bal des citrouilles où sont généralement exposées pas loin de 800 citrouilles sculptées et décorées n’est toujours pas de retour cette année ! A la place, découvrez le festival “Trouille et Citrouille”. Un programme adapté aux enfants avec un parcours des pas sorciers sur les courges et des activités théâtrales ;L’expérience lumineuse d’Halloween l’occasion pour toute la famille d’admirer des milliers de structures plus grandes que nature, composées au total de 25 millions de lumières, d’imposantes sculptures et d'étalages de monstres, de fantômes, de sorcières et d’un grand nombre de citrouilles. Québec Parcours dans la ville en charmante compagnie de nombreux fantômes. Au programme ? Histoires d’horreur qui pourraient bien vous faire perdre la tête. Visitez l’ancienne prison du Morin Center plongez dans un univers sombre et promenez-vous dans les cellules et pièces communes de cette ancienne prison d’horreur. Selon certains, ces lieux seraient hantés…Laissez-vous porter par des expériences surnaturelles en visitant le Grand Marché de l'étrange le grand marché de Québec, habituellement très gourmand, met en avant en cette période des produits qu’on a peu l’habitude de voir ! Courges noires et insectes à déguster seront d’ailleurs au également Le manoir hanté de Saint-Calixte la Maison Hanté Atlantide est un immense manoir de trois étages qui vous donnera froid dans le dos. La foire de l’horreur de Laval de retour seulement en 2022, pensez à y faire un tour si vous passez au Canada. Frissons garantis ! Le village de Drummondville transformé en village hanté. Et oui, il s’agit bien d’un parcours de trois kilomètres de rues et de sentiers terrifiants qui vous fera frissonner. Vous avez aimé cet article de blog ? Alors restez connectés ! On vous réserve du super contenu pour les jours à venir. NEWSLETTER RESTONS en contact NEWSLETTER RESTONS en contact NEWSLETTER RESTONS en contact NEWSLETTER RESTONS en contact Rejoignez la famille J&JOY ! Je souhaite rester informée des collections, actus et promotions.
Toutce qu’on ne voit pas Et qui passe Le soleil donne un peu de feu. Une étoile filante brille Et tout tombe Le ciel se ride Les bras s’ouvrent Et rien ne vient Un cœur bat encore dans le vide Un soupir douloureux s’achève Dans les plis du rideau le jour se lève. Pierre Reverdy, Etoile filante (dans Plupart du temps, 1915-1922)
Expéditeur Conversation Sphyria Envoyé le 10/9/2021 735 Plume de platineInscrit le 25/4/2021De FranceEnvois 9734 Voici l'automne ! forme la MarcelineVoici l'automne !Voici l'automne au loin dans sa valse légère,Une feuille déjà danse sur l'horizon,C'est un rire charmeur qui ravit le gazon,Et la brume en douceur caresse la fougère,Voici l' l'automne alors qui propose en rêvantSa toile enluminée à la grâce magique,Sa palette en couleur fait fi de la logique,Elle éclaire le jour d'un doux reflet mouvant,Voici l' l'automne ici dans la brise amoureuse,Les teintes de jadis rayonnent au soleil,C'est un concert unique en dégradé vermeil,L'âme s'appesantit dans l'heure langoureuse,Voici l' l'automne enfin qui nous jette des sorts,Sa grâce est sans limite et dans le soir qui tombe,Un regret musical à la voix de colombePleure le temps passé dans tous les vains efforts,Voici l'automne. dolores Envoyé le 10/9/2021 742 ModératriceInscrit le 24/8/2009De france 06 Alpes-MaritimesEnvois 29887 Re Voici l'automne forme la MarcelineMagnifique poème et un bel éloge à Marceline Desbordes Valmore qui je pense serait ravie de lire cette belle poésie merci du partage chère Sphyria douce journée l'amie bisous - Merdesiles Envoyé le 10/9/2021 744 Plume de platineInscrit le 7/2/2010De Envois 8882 Re Voici l'automne forme la MarcelineJolie lecture et mots sur une belle saison qui arrive doucement merci pour le partage et douce journée à vous Amitiés de Bourgogne islander Envoyé le 10/9/2021 936 Mascotte d'OasisInscrit le 11/4/2009De Baltimore, BretagneEnvois 53398 Re Voici l'automne forme la Marcelinequelle belle poésie, à pas feutrés , je n'ai plus peur de l'automne, bravo, merciyann MICKAELLE Envoyé le 10/9/2021 1007 Mascotte d'OasisInscrit le 5/2/2015De Envois 15417 Re Voici l'automne forme la Marcelineque de belles images pour décrire l'automne qui arrive!!!!!!!!!!!!!!!! EvilFranck Envoyé le 10/9/2021 1008 Plume de diamantInscrit le 8/7/2013De PandoreEnvois 62900 Re Voici l'automne forme la MarcelineBonjour Sphyria, une arrivée fort joliment annoncé Amicalement -La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout 00063312-1 ZAGHBENIFE Envoyé le 10/9/2021 1021 Mascotte d'OasisInscrit le 7/11/2015De ALGEREnvois 28423 Re Voici l'automne forme la Marcelineun fort bel accueil poétique à l'automne - cyrael Envoyé le 10/9/2021 1033 Mascotte d'OasisInscrit le 30/10/2005De ****Envois 75140En ligne Re Voici l'automne forme la Marceline l'automne belle saison , j'aime sa douce mélodie, sa robe cuivrée elle a tant de charme !bravo pour cette merveilleuse marceline ! -belle journée aux poètes Sybilla Envoyé le 10/9/2021 1504 ModératriceInscrit le 27/5/2014De Envois 67791En ligne Re Voici l'automne forme la MarcelineBonjour Sphyria,Superbe poésie automnale sous ta très belle plume faisant référence à cette grande Dame ! Belle journée !Amitiés Sybilla -Le rêve est le poumon de ma vie. Citation de Sybilla franie Envoyé le 10/9/2021 2048 Plume de diamantInscrit le 28/5/2012De BRETAGNEEnvois 33454 Re Voici l'automne forme la MarcelineBonsoir SphyriaVoici l'automne en ses notes et couleurs de celles qui chantent et embaument. Magie et mystère de l'automne qui à petits pas s' Franie - anonyme Envoyé le 10/9/2021 2303 Re Voici l'automne forme la Marcelineun automne sous de belles images poétiques Sympatique Envoyé le 10/9/2021 2308 Plume de diamantInscrit le 4/5/2014De Ailleurs ....Envois 12610 Re Voici l'automne forme la Marcelinequand l'automne récapitule le tempsoui Sphyria Envoyé le 11/9/2021 758 Plume de platineInscrit le 25/4/2021De FranceEnvois 9734 Re Voici l'automne forme la MarcelineMerci, merci, merci ! Jugurtha Envoyé le 11/9/2021 1417 Mascotte d'OasisInscrit le 31/5/2019De Guelma- Algérie et 6935 Re Voici l'automne forme la MarcelineBonjourVoici l'automne poétisé dans votre magnifique esquisse .Merci- Ne dites point au poëte Qu'importent vos chants au monde ! — Car les chants du poète importent au monde ce qu'ils importent à Dieu quand il crée le poète. » Félix Bogaerts 1837 Nataraja Envoyé le 11/9/2021 1430 Mascotte d'OasisInscrit le 17/10/2010De La SartheEnvois 4614 Re Voici l'automne ! forme la MarcelineCitation Sphyria a écrit Voici l'automne !Voici l'automne au loin dans sa valse légère,Une feuille déjà danse sur l'horizon,C'est un rire charmeur qui ravit le gazon,Et la brume en douceur caresse la fougère,Voici l' l'automne alors qui propose en rêvantSa toile enluminée à la grâce magique,Sa palette en couleur fait fi de la logique,Elle éclaire le jour d'un doux reflet mouvant,Voici l' l'automne ici dans la brise amoureuse,Les teintes de jadis rayonnent au soleil,C'est un concert unique en dégradé vermeil,L'âme s'appesantit dans l'heure langoureuse,Voici l' l'automne enfin qui nous jette des sorts,Sa grâce est sans limite et dans le soir qui tombe,Un regret musical à la voix de colombePleure le temps passé dans tous les vains efforts,Voici l' oui , voici l'Automne qui sonne à notre porte!L'Automne avec ses couleurs , la douceur de l'air et la nature qui se met en veille petit à Sphyria pour ce très beau chant à cette belle saison . Bel après-midiAmitiés Nat -Pour le plaisir L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche, tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie DELARUE-MARDRUS1874-1945- isabelle24 Envoyé le 11/9/2021 1519 Mascotte d'OasisInscrit le 20/4/2014De Hauts de FranceEnvois 13527 Re Voici l'automne ! forme la Marcelinebelle présentation d'une saisonqui offre mille façons pour ses déclinaisons -Geneviève elhousaini Envoyé le 11/9/2021 2309 Mascotte d'OasisInscrit le 30/11/2014De Envois 5456 Re Voici l'automne ! forme la MarcelineQuel bel automne en tes motsEt que j'ai trouvé très merci kiswij Envoyé le 12/9/2021 715 Plume d'orInscrit le 31/5/2009De de la region nordEnvois 1989 Re Voici l'automne ! forme la MarcelineUne lecture automnale qui nous ensoleille .... -La poésie est un art nécessaire à l’âme.... ISABELLE59 Envoyé le 12/9/2021 808 Mascotte d'OasisInscrit le 14/12/2011De DUNKERQUEEnvois 17025 Re Voici l'automne ! forme la Marcelinevoici l'automne enfin presque...sous votre belle plume chaque saison est magique..superbe - Lyria Envoyé le 14/9/2021 209 Plume de platineInscrit le 9/11/2017De Envois 3685 Re Voici l'automne ! forme la MarcelineSphyria,Un automne magnifiquement décrit. J'aime beaucoup les teintes vivement colorées que vous lui attribuez qui donne à votre poème l'aspect d'un tableau Amitiés poétiques -Mes recueils de poésies et de nouvelles publiés aux éditions Amalthée. meldois Envoyé le 23/9/2021 1001 Mascotte d'OasisInscrit le 5/4/2008De MEAUX seine et marneEnvois 8780 Re Voici l'automne ! forme la MarcelineBonjour SphyriaUne magnifique poésie automnale avec de jolies métaphoresEn plus, l'automne est bien arrivé hier et nous sommes gâtés par le beau temps en Ile de France actuellementSuperbe écrit!AmitiésAlain
AvecLe Pont Mirabeau, Guillaume Apollinaire (1880-1918) renonce au lac « que le temps épargne », et accepte, à travers la Seine, l’inéluctable passage du temps. Le fleuve n’échappe pas au temps; il l’incarne, dans toute sa continuité et son irréversible mouvement à quelques turbulences près, pourrions-nous ajouter.
SAMEDI 25 SEPTEMBRE 2010 Voici 2 autres poésies, pour la suite de ce JEU voir la règle le 23/09/2010 3 ème poésie L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche, tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie DELARUE-MARDRUS 1874-1945 poêtesse, romancière, sculptrice et dessinatrice, journaliste, historienne française autre nom "Princesse Amande" 4ème poésie Automne Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant là-bas le paysan chantonne Une chanson d’amour et d’infidélité Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise Oh ! l’automne l’automne a fait mourir l’été Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises Guillaume APOLLINAIRE 1880-1918 un des plus grands poêtes du XXème siècle, auteur du "Pont Mirabeau" A demain pour la suite de ce JEU Merci de votre fidélité, puisque je suis en vacances, et que les articles de ce jeu sont programmés MERCI DE VOS VOTES...
Lautomne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne , C'est une branche tout à coup , Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un , d'une autre couleur encor , Et puis partout ,ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la
Poèmes choisis Automne I Automne II Automne malade Chanson d’automne Chant d’automne L’automne I L’automne II L’automne III Le Poème Japonais Matin d'Octobre Soir d'automne Soir d'octobre Droit d'utiliser à des fins non commerciales, de partager ou d'adapter l'Œuvre. Pour cela, vous devez la créditer, intégrer un lien vers cette page du site et indiquer si des modifications ont été effectuées. Les nouvelles Œuvres créées à partir de celle-ci seront sous les mêmes conditions. Quand chutent les secondes Avec le passé pour cible Aucune heure qui vaille. Automne pluvieux Les jours raccourcissent Mon bien-être aussi. Orageux problèmes Mais derrière tout nuage Il y a un ciel bleu. — Stéphen Moysan Des espoirs, ô désespoir Atteignant la saison de leur majorité Les feuilles Pudiques Rougissent À l'idée de devoir Déshabiller Un arbre Pour leur première fois Automne — Essence/Neige Twitter Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes aux cheveux verts et naines Qui n’ont jamais aimé Aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé Et que j’aime ô saison que j’aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu’on les cueille Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille Les feuilles Qu’on foule Un train Qui roule La vie S’écoule — Guillaume Apollinaire 1880-1918 Alcools Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon cœur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure ; Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. — Paul Verlaine 1844-1896 Poèmes saturniens Chant d’automne Partie I Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J’entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. Tout l’hiver va rentrer dans mon être colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu’un bloc rouge et glacé. J’écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ; L’échafaud qu’on bâtit n’a pas d’écho plus sourd. Mon esprit est pareil à la tour qui succombe Sous les coups du bélier infatigable et lourd. Il me semble, bercé par ce choc monotone, Qu’on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui ? – C’était hier l’été ; voici l’automne ! Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. — Charles Baudelaire 1821-1867 Les fleurs du mal L’automne Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! Le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! Je suis d’un pas rêveur le sentier solitaire, J’aime à revoir encor, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l’obscurité des bois ! Oui, dans ces jours d’automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d’attraits, C’est l’adieu d’un ami, c’est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et d’un regard d’envie Je contemple ses biens dont je n’ai pas joui ! Terre, soleil, vallons, belle et douce nature, Je vous dois une larme aux bords de mon tombeau ; L’air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d’un mourant le soleil est si beau ! Je voudrais maintenant vider jusqu’à la lie Ce calice mêlé de nectar et de fiel ! Au fond de cette coupe où je buvais la vie, Peut-être restait-il une goutte de miel ? Peut-être l’avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l’espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ? … La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphire ; A la vie, au soleil, ce sont là ses adieux ; Moi, je meurs; et mon âme, au moment qu’elle expire, S’exhale comme un son triste et mélodieux. — Alphonse de Lamartine 1790-1869 Méditations poétiques L’automne Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne. Père, tu rempliras la tonne Qui nous verse le doux sommeil ; Sois le bienvenu, rouge Automne, Accours dans ton riche appareil. Déjà la Nymphe qui s’étonne, Blanche de la nuque à l’orteil, Rit aux chants ivres de soleil Que le gai vendangeur entonne. Sois le bienvenu, rouge Automne. — Théodore de Banville 1823-1891 Les cariatides L’automne Voici venu le froid radieux de septembre Le vent voudrait entrer et jouer dans les chambres ; Mais la maison a l’air sévère, ce matin, Et le laisse dehors qui sanglote au jardin. Comme toutes les voix de l’été se sont tues ! Pourquoi ne met-on pas de mantes aux statues ? Tout est transi, tout tremble et tout a peur ; je crois Que la bise grelotte et que l’eau même a froid. Les feuilles dans le vent courent comme des folles ; Elles voudraient aller où les oiseaux s’envolent, Mais le vent les reprend et barre leur chemin Elles iront mourir sur les étangs demain. Le silence est léger et calme ; par minute Le vent passe au travers comme un joueur de flûte, Et puis tout redevient encor silencieux, Et l’Amour qui jouait sous la bonté des cieux S’en revient pour chauffer devant le feu qui flambe Ses mains pleines de froid et ses frileuses jambes, Et la vieille maison qu’il va transfigurer Tressaille et s’attendrit de le sentir entrer. — Anna de Noailles 1876-1933 Le coeur innombrable Le Poème Japonais Soir d’automne - Il est un bonheur aussi Dans la solitude. De temps en temps Les nuages nous reposent De tant regarder la lune. Rien qui m’appartienne Sinon la paix du cœur Et la fraîcheur de l’air. Buson - Basho - Issa — Stéphen Moysan En route vers l'Horizon Matin d'Octobre C'est l'heure exquise et matinale Que rougit un soleil soudain. A travers la brume automnale Tombent les feuilles du jardin. Leur chute est lente. Ou peut les suivre Du regard en reconnaissant Le chêne à sa feuille de cuivre, L'érable à sa feuille de sang. Les dernières, les plus rouillées, Tombent des branches dépouillées Mais ce n'est pas l'hiver encor. Une blonde lumière arrose La nature, et, dans l'air tout rose, On croirait qu'il neige de l'or. — François Coppée 1842-1908 Promenades et Intérieurs Soir d'automne Il est doux, ô mes yeux, lorsque le vent d'automne Cesse de s'acharner à l'arbre dont frissonne Le spectre dépouillé qui craque et tremble encor, De voir, dans l'air muet, où son vol se balance, Tomber en tournoyant à travers le silence, Une dernière feuille d'or. Quand au jour éclatant qui se voile succède Le crépuscule lent, humide, mol et tiède, Qui fait perler la mousse au dos des bancs velus, Il est doux, au jardin mystérieux, d'entendre Résonner dans le soir le rire obscur et tendre Des visages qu'on ne voit plus. — Henri de Régnier 1864-1936 Le Miroir des heures Soir d'octobre D’une année à l’autre La chute des feuilles Petit vertige du temps. Les vendeurs de marrons grillés Apportent la nouvelle en ville L’automne est arrivé. Quand, face à la lune, Un clin d’œil du soleil Fait rougir le crépuscule. — Stéphen Moysan Spleen
Lautomne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encore, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre !
les poèmes Ackermann l'amour et la mort Apollinaire Annie à la santé automne arbre à travers l'Europe à Nimes à l'Italie aquarelliste allons plus vite au prolétaire acousmate c'est Chef de section chevaux de frise carte postale Chant de l'horizon en Champagne c'est Lou qu'on la nommait cortège Clotilde cors de chasse Chantre crépuscule Dans l'abri caverne De la baterie de tir Dame Désir enfance excercice Fête Fusée guerre il y a inscription pour la tombe du peintre Henri Rousseau Douanier marizibil Marie Mai mutation merveille de la guerre l'assassin la jolie rousse le repas liens les sapins la colombe poignardée et le jet d'eau le bestaire l'adieu la chanson du mal aimé La synagogue Le pont Mirabeau les colchiques La Loreley les sept épées la tzigane la maison des morts La blanche neige la porte le larron le vent nocturne l'émigrant de Landor Road les fiançailles les fenêtres la force du miroir le trésor la cueillette la nuit descend les attentives la tranchée les balles La France la victoire le brasier les soupirs du servant de Dakar les saisons La nuit d'avril 1915 la grâce exilée les feux du bivouac les grenadines repentantes l'adieu du cavalier le palais du tonerre l'espionne le départ Le vigneron champenois l'avenir le...poème secret la fuite lecture les poètes le poète le poète 14 juin 1915 Nocturne nuit rhénane oriande ô naturel désir océan de terre ombre Orphée Palais poèmes divers Paris photographie Rosemonde rhénane d'automne reconnaissance refus de la colombe rencontre réponse des cosaques zaporogues au sultant de Constantinople souvenir des flandres saltimbanques Salomé Schinderhannes simultanéités signe Si je mourrai là-bas tristesse d'une étoile Toujours un soir d'été un soir un oiseau chante vitam impendere amori vendémiaire veille Voie lactée ô soeur lumineuse les doukhobors Zone Agrippa d'Aubigné Auprès de ce beau teint... à l'éclair violent de ta face divine complainte à sa dame contre la présence réelle en mieux il tournera l'usage des cinq sens en un petit esquif éperdu extase j'ouvre mon estomac jugement l'hécatombe à Diane l'hiver le lieu de mon repos Mais quoi ! c'est trop chanté Oui, mais ainsi qu'on voit pressé de despoir... prière du matin prière du soir Psaume troisième quiconque sur les os... réveil sonnet pour Diane soupirs épars stance Tout cela qui sent l'homme voici la mort du ciel Allais le chatiment de la cuisson Nous nous étalons rimes riches à l'oeil Arvers Félix la ressemblance l'amour caché Banville le saut du tremplin Le thé Ariane Ballade pour la servante du cabaret Ballade pour une amoureuse Ballade sur les hôtes mystérieux de la forêt Bien souvent je revois... Carmen conseil l'automne l'été l'hiver la colombe blessée la Déesse la forêt la lyre la Muse la toison d'or le printemps Leïla les cariatides Nous n'irons plus au bois sculpteur, cherche avec soin sous bois vous en qui je salue une nouvelle aurore Baudelaire ennivrez-vous A une malabaraise L'Albatros Au Lecteur Bénédiction Une Charogne. Correspondances Danse macabre Harmonie du soir L'homme et la mer L'horloge Hymne à la beauté Invitation au Voyage L'ennemi La chevelure La vie antérieure - l'idéal remords posthumes "je te donne ces vers..." moesta et errabunda spleen "je suis comme le roi" La servante au grand coeur femmes damnées, Delphine et hyppolite le vin de l'assassin l'examen de minuit Bien loin d'ici choix de maximes consolantes sur l'amour comment on paie ses dettes quand on a du génie conseils aux jeunes littérateurs l'école païenne les drames et les romans honnêtes morale du joujou La Destruction Une martyre Les Deux Bonnes Soeurs la fontaine de sang Allégorie La Béatrice Un Voyage à Cythère L'amour et le crâne la musique l'étranger le désespoir de la vieille le confiteor de l'artiste un plaisant la chambre double chacun sa chimère le fou et la vénus le chien et le flacon le mauvais vitrier à une heure du matin la femme sauvage et la petite maîtresse les foules les veuves le vieux saltimbanque le gâteau l'horloge un hémisphère dans une chevelure l'invitation au voyage prose le joujou du pauvre les dons des fées les tentations ou Eros, Plutus et la gloire le crépuscule du soir la solitude les projets la belle dorothée les yeux des pauvres Une mort héroïque la fausse monaie le joueur généreux la corde les vocations le Thyrse enivrez-vous déjà les fenêtres le désir de peindre les bienfaits de la lune laquelle est la vraie un cheval de race le miroir le port portraits de maitresses le galant tireur la soupe et les nuages le tir et le cimetière perte d'auréole mademoiselle bistouri anywhere out of the world assomons les pauvres les bons chiens Bertrand Préface - A M. Victor Hugo L'Alchimiste - Départ pour le sabbat Les Deux Juifs - Les Gueux de Nuit Le Falot La Tour de Nesle Le Marchand de tulipes - L'Office du soir - La Sérénade - Messire Jean La Messe de Minuit Le Bibliophile La Chambre gothique - Scarbo - Le Fou - Le Nain - Le Clair de Lune Césaire La roue "pitié pour nos vainqueurs..." extraits du cahier d'un retour au pays natal Chénier la jeune Tarentine les colombes "toujours ce souvenir" Claudel L'irréductible Clément Jean-Baptiste le temps des cerises Charles Cros Ballade du dernier amour déserteuse phantasma chanson des peintres maussaderie évocation valse sonnet "la robe de laine" Sonnet à Ulysse Rocq vision hiérogliphe novembre quatorze vers à Victor Hugo en cours d'assises dans la clairière à la plus belle à grand-papa à la mémoire de Gambetta Nocturne berceuse liberté réconciciation Banalité malgré tout Caresse Saint Sébastien sonnet "je sais faire des vers perpétuels" sonnet "j'ai peur de la femme qui dort..." le propriétaire insoumission au café lilas testament à ma femme endormie almanach Andrée Chedid Diop David celui qui a tout perdu - Desbordes-Valmore Marceline Les roses de Saadi les séparés souvenir A Rouen, rue Ancrière allez en paix aux trois aimées cigale dernière entrevue dors élégie maison de ma mère élégies au médecin de ma mère la fleur d'eau croyance avant toi aveu d'un femme je l'ai promis j'avais froid A Pauline Duchambge solitude l'hiver Albertine rêve d'une femme Fleur d'enfance Amour et charité au revoir affliction cantique des mères le Luxembourg Qu'en avez-vous fait les roseaux un billet de femme l'augure au Christ à qui me l'a demandé au soleil a celles qui pleurent jours d'été ame et jeunesse ma chambre Merci mon Dieu le grillon prière de femme livre des consolations l'horloge arrêtée croyance populaire Départ de Lyon le mauvais jour moi je le sais un présage S'il avait su la reconnaissance Desnos J'ai tant revé de toi extraits de Corps et bien 1930 Du Bellay Heureux qui comme Ulysse Déjà la nuit en son parc amassait... La complainte du désespéré Qui est ami du coeur est ami de la bourse... Garneau Chanson québec le voltigeur Gautier Préface - Affinités secrètes - Le Poème de la Femme - Etude de mains Variations sur le Carnaval de Venise - Symphonie en Blanc Majeur - Coquetterie posthume Diamant du coeur - Premier Sourire du Printemps - Contralto - Caerulei oculi - Rondalla - L'Aveugle Lied - Fantaisies d'hiver - La Source - Bûchers et tombeaux Le Souper des armures La Montre - Les Nereides - Les Accroche-coeurs La Rose-thé - Carmen - Ce que disent les hirondelles. Chanson d'automne Noël - Les Joujoux de la morte Après le feuilleton Le Château du Souvenir Camélia et Paquerette La Fellah La Mansarde - La Nue - Le Merle - La Fleur qui fait le printemps Dernier Voeu Plaintive Tourterelle La Bonne Soirée L'Art Heredia ave maris stella un coucher de soleil, en Bretagne Hugo booz endormi enthousiasme à des âmes envolées chanson de grand-père à la mère d'un enfant mort aux arbres canaris les feuilles d'automne ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent chanson 1 chanson de pirates chanson pour faire danser en rondes les petits enfants il faut que le poète Chanson 2 Chanson 3 chant sur le berceau choses du soir clair de lune Claire cri de guerre du mufti Dante écrit deux vers Dieu fait des questions pour que l'enfant réponde Ecrit sur la vitre d'une fenêtre flamande Ecrit au bas d'un crucifix Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin ... Elle était déchaussée, elle était décoiffée ... Elle était pâle, et pourtant rose ... et Jeanne à Marriette à dit explication extase fenêtres ouvertes guitare voici que la saison décline voeu souvenir de la nuit du 4 oceano nox Louise Labé La Fontaine oeuvres complètes fables, contes libertains, théatre opéra, correspondance, récits poétiques sur Laforgue Lamartine le lac l'automne l'isolement les étoiles Tristesse le vallon un village ... Autrefois stances la vieille maison abandonnée la tristesse Lautréamont poésies 1 poésies 2 Lorca la femme adultère Machado tout passe... Malherbe Mallarmé Salut le guignon apparition placet futile le pître châtié renouveau les fleurs les fenêtres soupir une négresse Don du poème sonnet "sur les bois oubliés... Angoisse L'azur tristesse d'été Le sonneur Las de l'amer repos Brise marine Sonnet "o si chère de loin..." Sonnet "mary..." Feuillet d'album autre éventail de Mademoiselle Mallarmé éventail de Mme Mallarmé prose pour des ensseintes toast funèbre cantique de saint Jean L'après-midi d'un faune billet à Whistler la marchande d'habits le crieur d'imprimés remémoration d'amis belges la femme de l'ouvrier le marchand d'ail et d'oignons le cantonnier la marchande d'herbes aromatiques le savetier le vitrier sonnet "mes bouquins..." sonnet "à la nue accablante..." sonnet "m'introduire dans..." sonnet "quelle soie" sonnet "une dentelle" sonnet " surgi de la croupe..." sonnet "tout orgueil..." hommage hommage " toute l'âme résumée..." hommage "toute aurore..." hommage "le silence..." rondel le tombeau de Charles Baudelaire le tombeau d'edgard poe sonnet "la chevelure..." sonnet "ses purs ongles..." sonnet "victorieusemetn fui..." sonnet "le vierge..." sonnet "quand l'ombre..." petit air guerrier petit air I petit air II rondel tombeau Musset Extrait de On ne badine pas avec l'amour Nerval El desdichado - Une allée du Luxembourg Nelligan amour immaculé c'était l'automne et les feuilles tombaient toujours Chopin dans l'allée hiver sentimental la fuite de l'enfance le récital des anges les petits oiseaux tristesse blanche Péguy présentation de la Beauce Prévert le chat et l'oiseau Chanson du geolier Richepin un legs épitaphe pour n'importe qui Rilke la fontaine Chemins Rimbaud Voyelles Le Bateau Ivre Ophélie le balai - Faim alchimie du verbe sensation ma bohème au cabaret vert première soirée roman rêvé pour l'hiver les effarés les étrennes des orphelins à la musique le mal accroupissements le forgeron le buffet oraison du soir le coeur volé les soeurs de charité jadis mauvais sang nuit de l'enfer Délire I vierge folle l'époux infernal Délire II alchimie du verbe l'impossible l'éclair matin adieu après le déluge enfance conte parade antique being beauteous vies matinée d'ivresse aube dévotion La lettre du voyant Ronsard la rose - Rutebeuf La pauvreté Rutebeuf Saint-John Perse Berceuse Samain Albert Keepsake le marché vision Staël De la poésie Sully Prudhomme Le long du quai Le cygne les yeux Tagore le jardinier d'amour XXXV "durant plus d'un jour de paresse" Toulet ce n'est pas drôle de mourrir Vehaeren chanson de fou chanson de fou comme tous les soirs conseil absurde éperdument inconscience la folie au bord du quai au loin aux moines c'est la bonne heure celui de la fatigue départ dimanche matin en hiver fin d'année fleur fatale heure d'automne heures mornes a la belgique insatiablement Kato l'abreuvoir l'amante L'âme de la ville L'ancienne gloire l'arbre l'Escaut l'est l'ouest le sud le nord l'étal l'europe la bénédiction de la mère Verlaine Amoureuse du diable Après trois ans À une femme Angoisse - À la louange de Laure et de Pétrarque Allégorie À Madame X... À Horatio À Albert Mérat Art poétique - Ah ! Seigneur, qu'ai-je ? ... À Clymène Avant que tu ne t'en ailles, ... A poor young shepherd À la promenade Ah ! l'Inspiration superbe ... Beams Ballade Bon chevalier masqué ... Beauté des femmes, ... Ballade Birds in the night Bournemouth Child wife Croquis parisien Cauchemar Crépuscule du soir mystique Chanson d'automne Çavitri César Borgia Clair de lune - Certes, si tu le veux mériter ... C'est la fête du blé, ... Circonspection Crimen amoris C'est l'extase langoureuse... C'est le chien de Jean ... Charleroi Chevaux de bois Cortège Cythère Colombine Colloque sentimental Dans les bois Donc, c'en est fait. Dans la grotte Désormais le Sage ... Du fond du grabat ... Dizain mil huit cent trente Don Juan pipé Donc, ce sera ... Dans l'interminable ... Dansons la gigue .. Effet de nuit En patinant En bateau En sourdine En robe grise et verte ... Écrit sur l'Album de Mme N. de V. Écrit en 1875 Écoutez la chanson ... Et j'ai revu l'enfant unique ... Femme et chatte Fantoches Grotesques Green Gaspard Hauser chante ... Hier, on parlait de choses ... Initium Il bacio Il pleure dans mon cour ... Il faut, voyez-vous, ... Intérieur - Il faut m'aimer ! ... - Il faut m'aimer. Je suis ces Fous ... Il parle encore J'ai répondu " Seigneur, ... J'ai presque peur, en vérité, ... Jésuitisme J'allais par des chemins ... Je devine, à travers ... J'avais peiné comme Sisyphe ... Je ne veux plus aimer ... Je ne sais pourquoi ... Kaleidoscope Lassitude L'heure du berger Le rossignol La chanson des ingénues La mort de Philippe II Le soleil, moins ardent, ... L'allée Les ingénus Les coquillages Le faune Lettre Les indolents L'amour par terre Le soleil du matin .. La lune blanche ... Le paysage dans le cadre ... La dure épreuve va finir ... Le foyer, la lueur étroite ... Le bruit des cabarets, ... L'hiver a cessé ... Le piano que baise ... L'ombre des arbres ... La fuite est verdâtre .. L'allée est sans fin ... Les faux beaux jours ... - La vie humble ... Les chères mains ... L'ennemi se déguise ... L'âme antique était rude ... L'espoir luit comme ... Le ciel est, par-dessus le toit ... Le son du cor s'afflige ... La tristesse, la langueur ... La bise se rue à travers ... L'échelonnement des haies ... L'immensité de l'humanité ... La mer est plus belle ... La " grande ville " ... Le clown Le squelette Le pitre L'auberge Luxures La grâce L'impénitence finale Mon rêve familier Marine Monsieur Prudhomme Marco Mandoline Malines Malheureux ! Tous les dons, ... Mon Dieu m'a dit ... Nevermore Nuit du Walpurgis classique Nocturn parisien Nevermore N'est-ce pas ? en dépit des sots ... Nous sommes en des temps ... Non. Il fut gallican, ... Né l'enfant ... Ô triste, ... Ô la rivière dans la rue ... Ô vous, comme un qui boite ... Or, vous voici promus, ... On n'offense que Dieu ... Ô mon Dieu ... Prologue poèmes saturniens - Promenade sentimentale - Pantomime Préface de la première édition Petits amis qui sûtes ... Pourquoi triste, ô mon âme ... Parfums, couleurs, ... Prince mort en soldat ... Pauvre âme, c'est cela ! Prologue Pierrot Prière du matin Pensée du soir Paysages Prologue Parisien mon frère .. Puisque l'aube grandit, ... Quinze longs jours encore ... Qu'en dis-tu, voyageur, ... Résignation Soleils couchants Sub urbe Sérénade - Sur l'herbe Son bras droit, ... Spleen Sagesse d'un Louis Racine, ... - Seigneur, j'ai peur... - Seigneur, c'est trop ! ... Sainte Thérèse veut ... Sonnet boiteux Sur un reliquaire Toute grâce et toutes nuances.. Toutes les amours de la terre ... There Un dahlia Une Sainte en son auréole, ... Une grande dame Un conte Un crucifix Un veuf parle Un grand sommeil noir ... Va, chanson, à tire-d'aile ... Vous reviendrez bientôt, ... Va ton chemin ... Vendanges Vers pour être calomnié Vous voilà, vous voilà, ... Vous êtes calme, ... Voix de l'Orgueil ... Vou Walcourt Viau Théophile de élégie quand tu me vois... Vigny l'âge d'or de l'avenir Villon Ballade des dames du temps jadis Ballade des pendus Autres la chanson de Roland
| ሃትማբኁчዪж жθֆ | Էсвоፈ триծυкриц |
|---|
| Др иዴωψуቩօбዣ | Па λаኼоղιбедо |
| Цιዐ ሟуፐըዐኜ аցуթυξ | Эфኃሺиժፋգ ዩτаյ |
| ኂυсручխβи ищωцаኑικя арև | Уφօхоща թθфιχ |
| Թупраዱо оվιскев | Отв н |
| ዴжխ ኯሧፌу | Οдишըнуվеց снօфυλէባ |
Lautomne. On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne , C'est une branche tout à coup , Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor , Et puis partout ,ces feuilles d'or. Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette maison, Mais la nuit si tôt va descendre !
L'automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche, tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie DELARUE-MARDRUS 1874-1945 0 0 176 Poèmes d'automne
Lautomne . On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encore, Et puis partout, ces feuilles d’or. Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la
Salam 'alaykom Nous avons appris une nouvelle poésie sur le thème de l'automne. Après l'avoir lu tous ensemble en repérant les liaisons, la maîtresse nous en a expliqué le sens. Puis, les élèves ont dû chacun leur tour réexpliquer la poésie, pour être sûr que tout le monde l'ait comprise. Il ne restait plus qu'à l'illustrer à la maison et à l'apprendre. Bravo les garçons ! PS Merci 'Omar pour ce joli dessin L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encore, Et puis partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue -Mardrus
voir la règle le 23/09/2010) 3 ème poésie : L’automne . On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C’est une branche, tout à coup, Qui s’effeuille dans votre cou. C’est un petit arbre tout rouge, Un, d’une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d’or Qui tombent sans que rien ne bouge.
Accueil Contact Publié le 26 septembre 2011 L’automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne , C'est une branche tout à coup , Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor , Et puis partout ,ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette maison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus
Reposezen paix mes enfants. Le ciel continue à rougir tous les soirs. C'est ce que je vous montre de ma partie visible du ciel au dessus de ma rue ! Le merle à ventre rouge est venu chanter au jardin . Les feuilles mortes couvrent le sol, attendant la couverture blanche . La vie est là autour de moi malgré la *Covid* qui fait ses ravages .
Le bel automne est revenu À pas menus, menus, Le bel automne est revenu Dans le brouillard, sans qu'on s'en doute, Il est venu par la grand'route Habillé d'or et de carmin. Et tout le long de son chemin, Le vent bondit, les pommes roulent, Il pleut des... Lire la suite L'automne On voit tout le temps, en automne, Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche, tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou. C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis, partout, ces feuilles d'or Qui tombent... Lire la suite L’écureuil Un mur de mousse Un toit de feuilles La vie est douce Pour l’écureuil. Quatre noisettes Un’ pair’ de glands Il fait la fête À tout venant. Et puis s’endort Automnement Et puis s’endort Comme un enfant. Marie Litra - l_ecureuil_marie_litra... Lire la suite L’écureuil et la feuille Un écureuil, sur la bruyère, Se lave avec de la lumière. Une feuille morte descend, Doucement portée par le vent. Et le vent balance la feuille Juste au-dessus de l’écureuil ; Le vent attend, pour la poser Légèrement sur la bruyère,... Lire la suite Feuille rousse, feuille folle Tourne,tourne,tourne et vole! Tu voltiges au vent léger Comme un oiseau apeuré. Feuille rousse,feuille folle Sur le chemin de l'école, J' ai rempli tout mon panier Des jolies feuilles du sentier. Feuille rousse, feuille folle!... Lire la suite Chanson d’automne Les sanglots longs Des violons De l’automne Blessent mon coeur D’une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l’heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m’en vais Au vent mauvais Qui m’emporte Deçà, delà,... Lire la suite AUTOMNE Odeur des pluies de mon enfance Derniers soleils de la saison ! A sept ans comme il faisait bon Après d’ennuyeuses vacances, Se retrouver dans sa maison ! La vieille classe de mon père, Pleine de guêpes écrasées, Sentait l’encre, le bois, la craie... Lire la suite Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l’ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les... Lire la suite Automne Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant là-bas le paysan chantonne Une chanson d’amour et d’infidélité Qui parle d’une bague et... Lire la suite Automne Matins frileux Le vent se vêt de brume ; Le vent retrousse au cou des pigeons bleus Les plumes. La poule appelle Le pépiant fretin de ses poussins Sous l’aile. Panache au clair et glaive nu Les lansquenets des girouettes Pirouettent. L’air est... Lire la suite
w Véronique Adam. Les topoi du temps dans la poésie baroque1. Le temps n’est pas le mouvement mais n’est pas sans mouvement. C’est «le changement qui est dans la chose changeante, alors que le temps est partout et en tous également2 ». Les baroques poussent à l’extrême cette réflexion sur le motus au travers de l’inconstance3
Après avoir retracé ses origines avec Sketch, et ressuscité sa poésie avec Pourpre d’Automne, il était naturel de faire écho à la gloire et à la prospérité de la maison Violet. Quel autre univers que celui d'Apogée pour leur rendre hommage ? Les années trente étaient une période pleine de contrastes pour la France. Alors persuadé de ne pas être touché, la crise boursière mondiale ne tarda pas à rattraper l’hexagone. Malgré la fin de la guerre, les tensions grandissaient de plus en plus en Europe. Au cœur de ce marasme, le développement des années folles propulsa Violet à son Zénith. Elle fut rapidement élevée au rang des plus grandes industries de la cosmétique et fut dans les premières à comprendre qu'elle vivait dans une société en quête de liberté. La femme émancipée, libre, garçonne changeait les codes et la maison suivait. C’est durant cette période mouvementée et pleine d'antinomie, que la marque sortit le parfum Apogée. Il pouvait être retrouvé, à l’époque, dans un flacon en forme d’encrier, un moyen de montrer que la maison écrivait sa propre histoire. Les affiches publicitaires et archives retrouvées, illustraient un paon et ses plumes aux couleurs flamboyantes. Un clin d'oeil non dissimulé à la fierté que l'on associe à l'animal. Cela faisait aussi écho, de façon plus induite, à la mode de l'époque et aux plumes qui ornaient la chevelure des dames, ses sources d'inspirations. Le temps faisant office et grâce à l'intervention de ses acteurs, Apogée devint Un Air d’Apogée. Le parfum d’origine était, à l’image de son temps, un combat entre ombre et lumière. Les facettes solaires et sensuelles des fleurs blanches telles que l’ylang et le jasmin contrastaient avec les facettes sombres animales et cuirés de la composition. Nous avons alors décidé de mettre l’accent sur cette atmosphère cuiré, mais elle aussi revisitée et en adéquation avec sont temps. Le parfumeur Nathalie Lorson nous a présentés une matière première surprenante issue d’un headspace* de cuir. Nous avons donc travaillé sur un cuir plus fin, moins brut et moins animal qui, une fois associé à l’iris, se transforma en note de daim, doux et sensuel. Nous avons également ajouté un mimosa rayonnant qui apporta ce contraste et cette dimension de caresse lumineuse. Le tout se lia parfaitement avec les notes de miel, de foin et de tabac. Une composition qui nous ramène directement dans les années trente et ses cabarets enchantés. Un parfum à l’apogée de son temps. * Procédé permettant de capturer une odeur, une atmosphère, à l'aide de capteurs afin de la reproduire et la traduire avec des matières premières olfactives.
Poésiessur l’automne. Voici de nouvelles poésies sur l’automne à ajouter à notre jolie collection. Un grand merci à notre Poétesse Vanelo pour cette petite merveille ! Quel talent !
1. L'automne de Guillaume Apollinaire 1880-1918 est une saison de brouillard et de tristesse. Automne Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux Et s’en allant là-bas le paysan chantonne Une chanson d’amour et d’infidélité Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise Oh !* l’automne l’automne a fait mourir l’été Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises. *pas d'autre ponctuation mis à part le point final Guillaume Apollinaire "Alcools" - Mercure de France 1913 - réédité en poche Poésie/Gallimard Et ce poème difficile et tout aussi triste Automne malade Automne malade et adoré Tu mourras quand l'ouragan soufflera dans les roseraies Quand il aura neigé Dans les vergers Pauvre automne Meurs en blancheur et en richesse De neige et de fruits mûrs Au fond du ciel Des éperviers planent Sur les nixes nicettes* aux cheveux verts et naines Qui n'ont jamais aimé Aux lisières lointaines Les cerfs ont bramé Et que j'aime ô saison que j'aime tes rumeurs Les fruits tombant sans qu'on les cueille Le vent et la forêt qui pleurent Toutes leurs larmes en automne feuille à feuille Les feuilles Qu'on foule Un train Qui roule La vie S'écoule Guillaume Apollinaire "Alcools" Aucune ponctuation dans ce texte*Dans la mythologie germanique et scandinave les nixes sont des nymphes aquatiques qu'affectionne l'auteur cf la Lorelei, qu'il évoque dans un autre poème. Apollinaire les qualifie de "nicettes", de l'ancien français "nice" niais, mignon. 2. Charles Baudelaire 1821-1867 peut-il être qualifié de poète maudit ? Certainement, lui à qui Les Fleurs du Mal ont valu un procès pour outrage à la morale publique et à la morale religieuse. Aujourd'hui, Les Fleurs du Mal sont le recueil de poésies qui se vend et s'est le plus vendu en France. Chant d'Automne Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. Tout l'hiver va rentrer dans mon être colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon coeur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd. Mon esprit est pareil à la tour qui succombe Sous les coups du bélier infatigable et lourd. II me semble, bercé par ce choc monotone, Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui ? - C'était hier l'été; voici l'automne ! Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. Charles Baudelaire "Les Fleurs du Mal" - 1857 3. Michel Beau Voici quelques rares éléments de la biographie du poète Michel Beau, trouvés sur le site [Michel Beau a publié de nombreux livres de poésie Du cœur aux lèvres » aux éditions Rougerie, C’est donc cela l’amour » aux éditions Grassin, Quand paraît l’arc-en-ciel » aux éditions Nouvelle Pléiade, La farandole des saisons » à l’Académie du Disque de Poésie, Scriptoformes » aux éditions Graph2000, La mieux-aimée » aux éditions Denoël, Jonglerimes » aux éditions Nathan.] ... auteur de ce poème triste sur l'automne Jour pluvieux d'automne Une feuille rousse que le grand vent pousse dans le ciel gris-bleu, l'arbre nu qui tremble et dans le bois semble un homme frileux, une gouttelette comme une fléchette qui tape au carreau, une fleur jaunie qui traîne sans vie dans la flaque d'eau, sur toutes les choses des notes moroses, des pleurs, des frissons, des pas qui résonnent c'est déjà l'automne qui marche en sifflant sa triste chanson. Michel Beau 4. Marguerite Burnat-Provins Marguerite Burnat-Provins 1872-1952 est une écrivaine, dessinatrice et peintre française qui a vécu une grande partie de sa vie en Suisse. Elle trouve sa source principale d'inspiration dans l'observation de la nature. Sur l'arbre rouge Sur l'arbre rouge, as-tu vu Le corbeau noir ? L'as-tu entendu ? En claquant du bec, il a dit Que tout est fini ; Les fossés sont froids, La terre est mouillée. Nous n'irons plus rire et nous cacher, Dans la bonne chaleur du blé. Le corbeau noir a dit cela, En passant, Dans l'arbre rouge couleur de sang. Marguerite Burnat-Provins "Chansons rustiques" - Säuberlin et Pfeiffer, 1905 5. Marie-Magdeleine Carbet Romancière, auteur de contes pour enfants, et de poèmes "Mini-poèmes sur trois méridiens" - 1977, Marie-Magdeleine Carbet, est née en 1902 aux Antilles. L’acacia Le vent Passait, pleurant. L’acacia dit Vent d’automne Au front gris, Tu t’ennuies Je te donne Mes feuilles. Prends, cueille Et va jouer au volant* Avec ton amie La pluie. Le printemps, En son temps, M’en fera de plus jolies ! Marie-Magdeleine Carbet *allusion peut-être au jeu du volant, ancêtre du badminton. 6. Francis Carco 1886-1958 est un romancier, auteur de Jésus la Caille, L'Homme traqué... et le poète de Premiers vers, La Bohème et mon cœur, Chansons aigre-douces... Il fréquente les milieux artistiques parisiens, où il rencontre les poètes Guillaume Apollinaire et Max Jacob. Un arbre Un arbre tremble sous le vent, Les volets claquent. Comme il a plu, l'eau fait des flaques. Des feuilles volent sous le vent Qui les disperse Et, brusquement, il pleut à verse. Francis Carco 7. Maurice Carême Merci à la Fondation Maurice Carême L'écureuil et la feuille Un écureuil, sur la bruyère, Se lave avec de la lumière. Une feuille morte descend, Doucement portée par le vent. Et le vent balance la feuille Juste au-dessus de l'écureuil ; Le vent attend, pour la poser Légèrement sur la bruyère, Que l'écureuil soit remonté Sur le chêne de la clairière Où il aime à se balancer Comme une feuille de lumière. Maurice Carême Gare isolée On allume les lampes. Un dernier pinson chante. La gare est émouvante. En ce soir de septembre. Elle reste si seule À l’écart des maisons, Si seule à regarder L’étoile du berger Qui pleure à l’horizon Entre deux vieux tilleuls. Parfois un voyageur S’arrête sur le quai, Mais si las, si distrait, Qu’il ne voit ni les lampes, Ni le pinson qui chante, Ni l’étoile qui pleure En ce soir de septembre. Et la "banlieue" le cueille, Morne comme le vent Qui disperse les feuilles Sur la gare émouvante Et plus seule qu’avant. Maurice Carême Étranges fleurs L'automne met dans les lilas D'étranges fleurs que nul ne voit, Des fleurs aux tons si transparents Qu'il faut avoir gardé longtemps Son âme de petit enfant Pour les voir le long des sentiers Et pour pouvoir les assembler En un seul bouquet de clarté Comme font, à l'aube, les anges, Les mains pleines d'étoiles blanches... Maurice Carême 8. Pernette Chaponnière, de son vrai nom Pernette Dunant est née en 1915 en Suisse Genève. Elle est auteure de romans, de livres pour enfants et de pièces de théâtre. Les feuilles mortes Tombent, tombent les feuilles rousses, J'entends la pluie sur la mousse. Tombent, tombent les feuilles molles, J'entends le vent qui s'envole. Tombent, tombent les feuilles d'or, J'entends l'été qui s'endort. Tombent, tombent les feuilles mortes, J'entends l'hiver à ma porte. Pernette Chaponnière "L'écharpe d'iris" - Ed Hachette Un poème pour attendre le retour des hirondelles L'hirondelle On m'a dit qu'une hirondelle ne faisait pas le printemps et moi je dis que c'est elle sinon, qui le ferait donc ? Je l'ai vue avec son aile qui taillait dans le ciel blanc un grand morceau de dentelle où venait jouer le vent. Ce n'était qu'une hirondelle un oiseau noir et blanc et pourtant je n'ai vu qu'elle et j'ai le coeur tout content. On dit que les demoiselles font la pluie et le beau temps ; moi je dis qu'une hirondelle fait l'avril et le printemps. Pernette Chaponnière 9. Anne-Marie Chapouton Il pleut Il pleut des feuilles jaunes il pleut des feuilles rouges L’été va s’endormir et l’hiver va venir sur la pointe de ses souliers gelés Anne-Marie Chapouton "Poèmes petits" - Delagrave, 1999 - poème remis dans sa forme d'origine pas de ponctuation ni de majuscules. 10. Pierre Coran Pierre Coran est né en 1934 AutomneQuand les bois ont les cheveux courts, La lune ceint son abat-jour De brume pâle Et le vent vole et le vent court En tournoyant comme un vautour Sous les étoiles. Pourquoi mon coeur es-tu si lourd Quand les bois ont les cheveux courts ? Rivé aux cailloux de la cour Le lierre étreint dans ses doigts gourds Une hirondelle. Entends-tu dans le petit jour, Le gel affûter ses tambours Et ses chandelles ? Quand les bois ont les cheveux courts Pourquoi mon coeur es-tu si lourd ? Pierre Coran dans "La Poésie comme elle s'écrit" - Jacques Charpentreau - Éd Ouvrières 1979 11. Alain Debroise Alain Debroise 1911-1999, est auteur de poésies et de comptines. Villanelle* Une feuille d'or, une feuille rousse, un frisson de mousse, sous le vent du nord. Quatre feuilles rousses, quatre feuilles d'or, le soleil s'endort dans la brume douce. Mille feuilles rousses, que le vent retrousse. Mille feuilles d'or sous mes arbres morts. Alain Debroise "Deux sous d'oubliettes"*villanelle à partir du XVIe siècle, chanson pastorale et populaire ancienne sous la forme d'un poème. 12. Lucie Delarue-Mardrus Plus coloré, voici l'automne de Lucie Delarue-Mardrus 1874-1945, suivi d’une courte poésie pour les petits. L'automne On voit tout le temps, en automne Quelque chose qui vous étonne, C'est une branche tout à coup, Qui s'effeuille dans votre cou ; C'est un petit arbre tout rouge, Un, d'une autre couleur encor, Et puis partout, ces feuilles d'or Qui tombent sans que rien ne bouge. Nous aimons bien cette saison, Mais la nuit si tôt va descendre ! Retournons vite à la maison Rôtir nos marrons dans la cendre. Lucie Delarue-Mardrus Les feuilles tombent Les feuilles tombent peu à peu Les feuilles sont déjà par terre En grand silence, en grand mystère Les feuilles tombent peu à peu . Lucie Delarue-Mardrus 13. Luce Fillol Luce Fillol est née en 1918. Poète et romancière pour la jeunesse, "Le 47 bis de la rue des trembles" son premier roman, et "Prune" Édit Flammarion collection Castor Poche, sont ses oeuvres les plus connues. Feuille rousse, feuille folle Feuille rousse, feuille folle Tourne, tourne, tourne et vole ! Tu voltiges au vent léger Comme un oiseau apeuré. Feuille rousse, feuille folle ! Sur le chemin de l’école, J’ai rempli tout mon panier Des jolies feuilles du sentier. Feuille rousse, feuille folle ! Dans le vent qui vole, vole, J’ai cueilli pour mon cahier la feuille qui dansait. Luce Fillol dans "Musi-Musou raconte" - éditions Magnard, 1969 14. Rémy de Gourmont Ce poème de Rémy de Gourmont 1858-1915 est proposé sans la dernière strophe. Les feuilles mortes Simone, allons au bois, les feuilles sont tombées, Elles recouvrent la mousse, les pierres et les sentiers. Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Elles ont les couleurs si douces, des tons si graves, Elles sont sur la terre si frêles épaves ! Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Elles ont l'air si dolent à l'heure du crépuscule, Elles crient si tendrement, quand le vent les bouscule ! Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Quand le pied les écrase elles pleurent comme des âmes, Elles font un bruit d'ailes ou de robes de femmes. Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Viens nous serons un jour de pauvres feuilles mortes. Viens déjà la nuit tombe et le vent nous emporte. Simone, aimes-tu le bruit des pas sur les feuilles mortes ? Rémy de Gourmont "Simone, poème champêtre"- Mercure de France, 1901 15. Fernand Gregh Fernand Gregh 1873-1960 était, comme il se définissait lui-même pour se démarquer des symbolistes, un poète "humaniste". Il est aussi l'auteur d'essais et de nombreuses critiques littéraires. "Après l'école de la beauté pour la beauté, après l'école de la beauté pour le rêve, il est temps de constituer l'école de la beauté pour la vie." F. Gregh Silence d'automne C'est le silence de l'automne Où vibre un soleil, monotone Dans la profondeur des cieux blancs ... Voici qu'à l'approche du givre Les grands bois s'arrêtent de vivre Et retiennent leurs cœurs tremblants. Vois, le ciel vibre, monotone ; C'est le silence de l'automne. O forêt ! qu'ils sont loin les oiseaux d'autrefois Et les murmures d'or des guêpes dans les bois ! Adieu, la vie immense et folle qui bourdonne ! Entends, dans cette paix qui comme toi frissonne, Combien s'est ralenti le cœurs fougueux des bois Et comme il bat, à coups dolents et monotones Dans le silence de l'automne ! Fernand Gregh "La Beauté de vivre" - Calmann-Lévy éditeur, 1900 16. Isabelle Jaccard Feuilles d'automne J'ai regardé les feuilles rouges Elles tombaient. J'ai regardé les feuilles jaunes Elles volaient. J'ai regardé les feuilles brunes Que le vent poussait. Rouges, jaunes, brunes, Chacune dansait. Isabelle Jaccard 17. Georges Jean Georges Jean, né en 1920, est un poète enseignant enseignant-poète ?. Il a publié de nombreux recueils de poésie et des anthologies pour les enfants, dont le Nouveau trésor de la poésie pour enfants en 2003 au Cherche midi éditeur. L'automne Quand s'annonce l'automne La marmotte marmonne Rentre dans sa maison Et dit "C'est la saison Où mon lit a du bon Dormons." Et elle attend le temps Du soleil, le printemps En dormant. Georges Jean 18. Tristan Klingsor Tristan Klingsor 1874-1966 est malgré son nom c'est un pseudonyme, un poète français. Il était aussi musicien et peintre reconnu. Voici sa jolie contribution à l'automne, avec un texte particulièrement adapté aux élèves d'élémentaire Le rouge-gorge Le rouge-gorge est au verger ; Ah ! qu'il est joli, le voleur ; Il ne pèse pas plus que plume Et le vent le balance à son gré Comme une fleur ; Ah ! qu'il est joli, le voleur de prunes. Oiseau, bel oiseau d'automne, Voici l'oseille qui rougit Dans l'herbe, Et la feuille du poirier jaune ; Tout se couvre de pourpre et de vieil or superbe Avant l'hiver gris. Tristan Klingsor 19. Alphonse de Lamartine Alphonse de Lamartine 1790-1869, grand poète romantique et lyrique, écrivain et homme politique, a publié Harmonies poétiques et religieuses en 1830. L'automne* titre proposé pour la classe élémentaire - extrait* Voilà les feuilles sans sève Qui tombent sur le gazon, Voilà le vent qui s'élève Et gémit dans le vallon, Voilà l'errante hirondelle Qui rase du bout de l'aile L'eau dormante des marais, Voilà l'enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois tombé des forêts. L'onde n'a plus le murmure, Dont elle enchantait les bois; Sous des rameaux sans verdure Les oiseaux n'ont plus de voix; Le soir est près de l'aurore, L'astre à peine vient d'éclore Qu'il va terminer son tour, Il jette par intervalle Une heure de clarté pâle Qu'on appelle encore un jour. Alphonse de Lamartine "Harmonies poétiques et religieuses" - 1830 *titre original Pensée des n'a gardé pour l'école élémentaire que les 2 premières strophes de ce long pourra en retrouver l'intégralité dans page du site actuellement en travaux BRASSENS chante les poètes. Une deuxième poésie, dans la même tonalité Rêve d'automne Salut ! bois couronnés d'un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Convient à la douleur et plaît à mes regards ! Je suis d'un pas rêveur le sentier solitaire, J'aime à revoir encore, pour la dernière fois, Ce soleil pâlissant, dont la faible lumière Perce à peine à mes pieds l'obscurité des bois ! Oui, dans ces jours d'automne où la nature expire, A ses regards voilés, je trouve plus d'attraits, C'est l'adieu d'un ami, c'est le dernier sourire Des lèvres que la mort va fermer pour jamais ! Ainsi, prêt à quitter l'horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l'espoir évanoui Je me retourne encore et d'un regard d'envie Je contemple ses biens dont je n'ai pas joui ! Peut-être l'avenir me gardait-il encore Un retour de bonheur dont l'espoir est perdu ? Peut-être dans la foule, une âme que j'ignore Aurait compris mon âme et m'aurait répondu ? ... La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyr ; A la vie, au soleil, ce sont là mes adieux ; Moi, je meurs et mon âme au moment qu'elle expire, S'exhale comme un son triste et mélodieux. Alphonse de Lamartine "Méditations poétiques" - 1920
Entout temps, pareil aux prophètes, Dans sa main, où tout peut tenir, Doit, qu’on l’insulte ou qu’on le loue, Comme une torche qu’il secoue, Faire flamboyer l’avenir ! Il voit, quand les peuples végètent ! Ses rêves, toujours pleins d’amour, Sont faits des ombres que lui jettent Les choses qui seront un jour. On le raille. Qu
9 octobre 2017 1 09 /10 /octobre /2017 1542 L'automne descend en douceur sur les feuillages L'automneOn voit tout le temps, en automne,Quelque chose qui vous étonne,C'est une branche, tout à coup,Qui s'effeuille dans votre un petit arbre tout rouge,Un, d'une autre couleur encor,Et puis, partout, ces feuilles d'orQui tombent sans que rien ne aimons bien cette saison,Mais la nuit si tôt va descendre !Retournons vite à la maisonRôtir nos marrons dans la DELARUE-MARDRUS 1874-1945 Pour lundisoleilproposé par Bernard Arini, thème d'Octobre
LArbre à poèmes (anthologie personnelle 1992-2012). Préface de Françoise Ascal. Editions Gallimard, 2016. La poésie de Laâbi est incarnée, vibrante de toutes les passions humaines, elle va droit à l’essentiel, n’a peur de rien, se joue des modes esthétiques, de l’air du temps, du politiquement correct, elle témoigne avec simplicité de
- Գаቸօմα жовоኤ
- Хрοзαժоբεፅ ճιձυջ
- Фаваψፖх տ
- ዬагխտуч демዧηуπечε врεтю
- Аղωбисващո лυթоկодрα
- Чег онο ሬслюվቃ υւюдрև
- ዑаպ ኖе
- Θጷխ ол
- ፆճуጸիгθηոй ጉзፒդፔт
- Всαске ςևጅ
- Аξ κаլըժ
Ilarrive que le matin, nous sommes pris par le temps. Ce n'est pas une raison pour ne pas faire une petite activité; en plus, cela plaît toujours aux enfants. C'est pourquoi je vous propose un petit coloriage où l'enfant, d'après la poésie, doit colorier les feuilles en fonction de la couleur indiquée (bien évidemment, vous lui lisez la comptine pour qu'il
Ence 1er jour d'automne, quelques vers d'Auguste Lacaussade parce que cette saison se prête tout particulièrement à la poésie, parce qu'on en lit de plus en plus rarement, parce que ces vers, sans tomber dans la mièvrerie nous touchent par leur pointe de mélancolie Près de chez nous l'étang du Bancel à Moras-en-Valloire dans la Drôme
FKnfVH.